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L’autorité et l’école 29/03/2017 IEN ASH2 OISE.

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1 L’autorité et l’école 29/03/2017 IEN ASH2 OISE

2 Qu’est-ce que l’autorité ?
Modalité du pouvoir d'influence fondée sur le statut, la compétence ou le charisme de celui qui l'exerce. IEN ASH2 OISE

3 Caractéristiques Légitimité Compétence Charisme
Dépasse les protagonistes Compétence Propre au porteur de l'autorité Charisme Effet de relation La fermeture cognitive L'enfermement ou la destruction physique IEN ASH2 OISE

4 Autre définition Pouvoir conféré par la loi ou par une position hiérarchique de commander, d’imposer l’obéissance . Aptitude à se faire obéir, à imposer la considération, le respect . IEN ASH2 OISE

5 Les 2 relations de G. Bateson
Relation symétrique et relation complémentaire La schismogénèse L'autorité une relation complémentaire, mais non réciproque IEN ASH2 OISE

6 Potestas et Auctoritas
Pouvoir dépend du légitime, l'autorité ne dépend d'aucune instance IEN ASH2 OISE

7 Recours à l'autorité Le dérangement de la routine et le retour à l'ordre Soumission, emballement, discrédit Définitions différentes de la situation IEN ASH2 OISE

8 Histoire et sociologie
IEN ASH2 OISE

9 Typologie Max Weber Sources Subjectivation
Le charisme de l'individu exceptionnel Dévouement zélé, fanatisme aveugle Le prestige d'une tradition immémoriale Habitude, résignation, ce qui règle la vie de tous les jours La rationalité de la loi Obéissance IEN ASH2 OISE

10 Hannah Arendt Elle oppose l’autorité à la fois au pouvoir et à la persuasion. « Puisque l’autorité requiert toujours l’obéissance, on la prend souvent pour une forme de pouvoir ou de violence. Pourtant, l’autorité exclut l’usage de moyens extérieurs de coercition ; là où la force est employée, l’autorité proprement dite a échoué. L’autorité, d’autre part, est incompatible avec la persuasion qui présuppose l’égalité et opère par un processus d’argumentation. Là où on a recours à des arguments, l’autorité est laissée de côté » IEN ASH2 OISE

11 Le pouvoir « Le pouvoir, c'est la capacité à obtenir de quelqu'un un comportement qu'il n'aurait pas spontanément adopté. » Michel Foucault Les 4 formes du pouvoir La contrainte La ruse La raison L'autorité IEN ASH2 OISE

12 Quatre formes de pouvoir
Les 4 formes du pouvoir La contrainte La ruse La raison L'autorité IEN ASH2 OISE

13 Caractéristiques de l'autorité
Non-violence Reconnaissance de la légitimité (conscience) Inégalité des acteurs Non discutable IEN ASH2 OISE

14 Pour résumer de non effectivité
une relation entre deux acteurs qui appartiennent à la même communauté cette relation est dissymétrique-complémentaire et non-réciproque l'exercice de l'autorité est ponctuel il y a toujours risque : de non effectivité de basculement dans l'autoritarisme et/ou de conflit de soumission à l'autorité nécessité de la sanction crise sociale du régime de l'autorité IEN ASH2 OISE

15 Pour qu'une décision face autorité
Justice : règles, droits, formalités Justesse : acceptable par les autres, par tous Pertinence : acceptable par la personne concernée Justification : doit être expliquée

16 La crise de l'autorité dans l'éducation et dans l'éducation nationale

17 L’autorité de l’enseignant vue par Bruno . Robbes
« l’autorité est une relation statutairement asymétrique dans laquelle l’auteur, disposant de savoirs qu’il met en action dans un contexte spécifié, manifeste la volonté d’exercer une influence sur l’autre reconnu comme sujet, en vue d’obtenir de sa part et sans recours à la contrainte physique une reconnaissance que cette influence lui permet d’être à son tour auteur de lui-même » « mutuelle, négociée, la reconnaissance constitue l’élément essentiel du processus de légitimation de l’autorité ». Nous affirmons enfin qu’ainsi envisagée, « l’autorité est par essence éducative »

18 La crise à l'école ou de l'école ?

19 Les raisons de cette crise
Le cadre éducatif et familial se voudrait non répressif et non délimité Paradoxalement la réussite scolaire demeure un enjeu fort pour les familles qui demandent à l’école un cadre exigeant La loi est perçue par les jeunes comme une limitation de leur vouloir L’éducation scolaire est ressentie comme une contrainte par les jeunes IEN ASH2 OISE

20 L’espace public est sommé de prendre en compte toutes les individualités car la société civile tend à se composer à partir d’affinités particulières : origines ethniques, sociales, religieuses, sexuelles… L’école est à la charnière entre le public et le privé

21 Les évolutions sociales et l'école
La crise de l'autorité (et notamment l'affaiblissement de la dissymétrie anthropologique) cf. Arendt Les mutations de la famille Le triomphe de l'individu

22 La perte de la clarté des buts
L'école classique était caractérisée par trois principes : - la libération, l’accès à l’autonomie par le savoir ; - l’universalisme de ce savoir ; - la correspondance entre ce savoir et la culture dominante assure la promotion sociale.

23 Des missions qui se superposent
L’institution scolaire est sommée de transmettre les savoirs mais de plus en plus de socialiser les individus, de corriger les inégalités sociales, de prendre des mesures de prophylaxie, de se substituer dans certains cas à des familles carencées dans leurs responsabilités éducatives.

24 Le droit à l’éducation Longtemps formulée sous la forme de l’obligation scolaire : 1882 : 13 ans 1936 : 14 ans 1959 : 16 ans Le droit à l’éducation ? De 2 ans à…tout au long de la vie (principe déjà annoncé par Condorcet en 1792!) IEN ASH2 OISE

25 La perte du contrôle interne et des frontières
L'école une zone de non-droit ? Principe de la coupure Du droit de l'imposition aux droits des personnes Contrôle de l'entrée et de la sortie Conséquences Instabilité : représentation dangereuse de la justice Variabilité et préparation au monde complexe

26 Pourquoi aller à l'école ?
Pour les élèves ? Pour les enseignants ? L'école obligatoire, pour quoi ?

27 Du côté des élèves - « On est fabriqué pour ». La socialisation est déjà là. On est dans le « c’est comme çà. » - Le principe d’utilité. Je veux bien investir du temps (du sacrifice) pour obtenir quelque chose plus tard. - L’intérêt intellectuel. « Çà m’intéresse ».

28 Du côté de l'enseignant Patrick Rayou et Agnès Van Zanten : Enquête sur les nouveaux enseignants. Changeront-ils l’Ecole ? Bayard, 2004 Le paradoxe pragmatique français Un recrutement très variable La formation et la déception Les 3 entrées : absence de vocation, stratégie de survie, mise à l'épreuve de soi

29 Pour quoi l'école obligatoire ?
Claude Lelièvre : L'Ecole obligatoire pour quoi faire ? Une question trop souvent éludée, Editions Retz, 2004 Les objectifs politiques : Faire la nation Elargir le recrutement des élites, après la seconde guerre mondiale De la culture commune (1975) au socle commun (2005)

30 L'article premier Loi nº du 11 février 2005 art. 19 I Journal Officiel du 12 février 2005) Loi nº du 23 avril 2005 art. 2 Journal Officiel du 24 avril 2005 L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l'égalité des chances.  Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République.  Dans l'exercice de leurs fonctions, les personnels mettent en oeuvre ces valeurs.   Le droit à l'éducation est garanti à chacun afin de lui permettre de développer sa personnalité, d'élever son niveau de formation initiale et continue, de s'insérer dans la vie sociale et professionnelle, d'exercer sa citoyenneté.

31 L'autorité réclamée L'autorité sans légitimité externe
L'autorité réclamée et acceptée L'autorité refusée

32 la question de l’autorité dans l’Education Nationale :
La représentation de l'autorité à l'Ecole est toujours interpellée par ses acteurs comme par la société civile. Trois types d'autorité  sont  en jeu dans la relation éducative à l'Ecole qui répondent à trois modèles pédagogiques. IEN ASH2 OISE

33 Que fait l'école ? les enseignants et les responsables de la vie scolaire passent un temps considérable à poser les règles à des jeunes sans repères et à les faire respecter. L’incorporation des codes et des normes, la reconnaissance d’autrui l’apprentissage de la civilité deviennent des missions prioritaires de l’école

34 L’autorité dans l’Education Nationale :
l'autorité légitimée par l'institution sociale  (qui s'exerce sur l'objet élève ) l'autorité fondée sur la relation  pédagogique  et le rapport au savoir  (qui maintient le sujet élève dans une relation d'influence),  l’autorité de l'accompagnement responsabilisant  et  du contrat ,  IEN ASH2 OISE

35 Chaque type d’autorité renvoie à un modèle pédagogique.
Autoritaire et transmissive Comportementaliste et manipulatrice Sociocognitive et responsabilisante IEN ASH2 OISE

36 Le modèle autoritariste
Le modèle autoritariste et purement transmissif même s’il subsiste dans notre système éducatif et est défendu par certains professeurs dans le second degré, se modèle est frappé d’obsolescence par les textes réglementaires. Notre idéal éducatif dissociant acte pédagogique et autoritarisme depuis plusieurs décennies. IEN ASH2 OISE

37 Le modèle comportementaliste
C’est le plus répandu. L’enseignant définit des objectifs et développent des stratégies pour que les apprenants se soumettent à son dispositif. L’usage de la manipulation devient le corollaire de l’autorité de l’enseignant. La manipulation négative ne sert que l’intérêt de l’enseignant La manipulation positive conduit l’élève à apprendre. IEN ASH2 OISE

38 Tensions Il existe une tension entre technique et éthique car on joue sur la vulnérabilité affective de l’élève afin qu’il agisse et qu’il puisse atteindre l’objectif. Les apprenants peuvent refuser cette manipulation ou ne pas en être dupes ce qui aboutit à des conflits et à des posture de refus de la part de ce qui ne veulent pas entrer dans le jeu. IEN ASH2 OISE

39 Le modèle socioconstructif
Il reconnaît l’élève en tant que sujet autonome et rejette la logique de soumission ou de manipulation. L’empathie devient une capacité de l’enseignant à mettre en œuvre une relation basée sur la coopération au projet et aux interactions entre pairs. IEN ASH2 OISE

40 Dépasser la peur et la violence
L’élève pour apprendre pour bien se comporter doit s’identifier à l’adulte dans son rapport au savoir et à la loi. Comment un élève peut-il s’identifier à un adulte qui a peur de lui ? Et réciproquement ? La peur empêche la décentration de l’un comme de l’autre. IEN ASH2 OISE

41 Pour conclure Il faut mettre en œuvre un type d’autorité qui redonne sa place au sens de la présence des élèves à l’école. Cela passe par une contractualisation tripartite entre l’école, l ’élève et sa famille. Cela passe par la connaissance de chacun des acteurs par la connaissance des enjeux et les défis. IEN ASH2 OISE

42 LA SANCTION On ne peut soulever le problème de l’autorité à l’école sans parler de la sanction. IEN ASH2 OISE

43 La sanction La nouvelle circulaire publiée fin août, après la publication des décrets n° et 729 du 24 juin 2011, s’appuie sur ce constat chronique : l’exclusion des élèves de cours ou d’établissement comme pratique de sanction répandue IEN ASH2 OISE

44 Le texte insiste aussi sur le fait que la procédure disciplinaire respecte des principes généraux du droit. Les commentaires qui accompagnent le rappel des quatre principes déjà inclus dans la circulaire de juillet 2000 précisent des points de compréhension ou tirent des enseignements de leur application dans les établissements. IEN ASH2 OISE

45 Eviter l’exclusion L’objectif est d’apporter une réponse proportionnée à des transgressions d’élèves sans recourir systématiquement au conseil de discipline. Première nouveauté, l’exclusion temporaire de la classe vient s’ajouter aux deux autres types d’exclusions relevant des sanctions disciplinaires : l’exclusion temporaire de l’établissement et l’exclusion définitive. IEN ASH2 OISE

46 Trois mesures Première nouveauté, l’exclusion temporaire de la classe vient s’ajouter aux deux autres types d’exclusions relevant des sanctions disciplinaires : l’exclusion temporaire de l’établissement et l’exclusion définitive. IEN ASH2 OISE

47 Deuxièmement, la création de la mesure de responsabilisation – cette nouvelle sanction amalgamée aux travaux d’intérêt général dans l’esprit des responsables politiques et de l’opinion publique – traduit une volonté forte d’accompagner l’élève sanctionné afin qu’il poursuive son travail scolaire, ne devienne pas décrocheur. IEN ASH2 OISE

48 Troisièmement, la création d’une commission éducative dans chaque établissement institutionnalise et définit les contours d’une pratique conseillée, répandue dans ceux ayant davantage avancés que les autres sur les alternatives aux mesures exclusivement répressives IEN ASH2 OISE

49 Pratiquer la sanction Concernant la légalité des fautes et des sanctions : « Une faute peut reposer sur des faits commis hors de l'établissement scolaire, s'ils ne sont pas dissociables de la qualité de l'élève ». Les exemples cités concernent l’injure d’un élève sur le répondeur téléphonique d’un enseignant ou le harcèlement sur internet entre élèves. Par ailleurs pour ne pas apparaître arbitraires, la liste des sanctions doit figurer dans le règlement intérieur. IEN ASH2 OISE

50 Concernant le principe du contradictoire : il est « insuffisamment appliqué », ce qui « peut conduire à l’annulation de la sanction » et générer un sentiment d’injustice chez l’élève. Les « droits de la défense » (précisés p. 10 et 11) doivent être strictement respectés. IEN ASH2 OISE

51 Concernant le principe de proportionnalité : le texte insiste sur l’importance d’ « une réponse éducative adaptée ». Ainsi, il précise que « tout nouveau manquement au règlement intérieur ne saurait suffire, à lui seul, à justifier une nouvelle mesure à l'encontre de l'élève, plus lourde que la précédente ». Paradoxalement par rapport à ce que nous allons voir à propos du chef d’établissement, c’est l’idée de sanction automatique graduée (de type « permis à point » ou « échelle automatique des sanctions ») qui est ici dénoncée. IEN ASH2 OISE

52 Concernant le principe d’individualisation : une sanction ne peut « atteindre indistinctement un groupe d'élèves ». Là, l’un des points de la circulaire n° du 19 octobre 2004 (Bulletin Officiel n° 39 du 28 octobre 2004) qui avait modifié celle de 2000 est réaffirmé. On se souvient que cette décision de François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, avait entraîné dans l’opinion publique une confusion sur la possibilité de « punitions collectives  IEN ASH2 OISE


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