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Changement climatique et gestion de l’eau

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Présentation au sujet: "Changement climatique et gestion de l’eau"— Transcription de la présentation:

1 Changement climatique et gestion de l’eau
Conférence sur l’eau douce en Méditerranée Sciences Po Paris, 29 mai 2008 Atelier 1: Changement climatique et gestion de l’eau en Méditerranée Gaëlle THIVET Plan Bleu

2 La Méditerranée, « hot spot » du changement climatique
Contenu de la présentation La Méditerranée, « hot spot » du changement climatique Les impacts du changement climatique sur : Les ressources en eau Les demandes en eau Quelles mesures d’adaptation ? 2

3 Température de l’air (°C): 2070-2099 vs. 1961-1990
La Méditerranée, hot spot du changement climatique Température de l’air (°C): vs using AORCM Hiver Été (Somot et al., 2007) La région méd. devrait connaître des hausses de température à toutes les saisons à des taux > moyenne mondiale (dans tous les scénarios). Réchauffement apparaît particulièrement prononcé en été. Pourrait > 5°C d’ici la fin du 21è s. d’après les scénarios d’augmentation élevée des émissions de GES.  fréquence, durée et intensité des canicules Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 3

4 Précipitations (mm/d): 2070-2099 vs. 1961-1990
La Méditerranée, hot spot du changement climatique Précipitations (mm/d): vs using AORCM Hiver Été (Somot et al., 2007) En hiver : hausse des précipitations dans les pays du Nord Méd. (ex.: Alpes) et diminution au Sud. En été : diminution généralisée des précipitations (jusqu’à –30% dans les scénarios de hausse élevée des émissions GES). Diminution des précipitations au printemps et en automne.  fréquence des précipitations extrêmes Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 4

5 Augmentation du niveau de la mer  valeurs mondiales
La Méditerranée, hot spot du changement climatique Augmentation du niveau de la mer  valeurs mondiales (20  60 cm d’ici fin 21è siècle) Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 Aggravation des submersions sur les côtes basses Renforcement de la salinisation dans les estuaires Réduction du volume des nappes phéatiques d’eau douce 5

6 Des tendances alarmantes Vers un épuisement des ressources en eau
Pays entiers 2000 & 2025 Indice d’exploitation des ressources naturelles renouvelables Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 2000 A l’échelle des bassins versants méditerranéens 2025 6

7 Des tendances alarmantes Vers un épuisement des ressources en eau
Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 Entre 2005 et 2050, diminution de disponibilité de l’eau par hab : - 4% au Nord, - 35% au Sud et à l’Est 7

8 Baisses de ruissellement importantes
Les impacts du changement climatique sur les ressources en eau Des impacts à la fois quantitatifs et qualitatifs Modèles hydrologiques locaux indiquant une diminution significative des débits des cours d’eau (ex. Europe du Sud) Baisses de ruissellement importantes (Rhône, Pô, Ebre, -23% pour le BV du Haut Jourdain)  température des cours d’eau,  capacité d’autoépuration  salinité des cours d’eau et des eaux souterraines (due à  évaporation,  niveau de la mer)  concentration des polluants (due à  débits des cours d’eau) Occurrence plus élevée de crues soudaines et coulées de boues… Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 8

9 290 millions de Méditerranéens en pénurie d’eau en 2050
Les impacts du changement climatique sur les ressources en eau 290 millions de Méditerranéens en pénurie d’eau en 2050 Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007  population med. en situation de pénurie d’eau (< 500 m3/hab/an) : 60 millions en 2005  258 millions en 2050 (sans CC)  292 millions en 2050 (scenario B1) soit +34 millions 9

10 Agriculture :  65 % de la demande en eau bleue ( 80% Sud et Est)
Les impacts du changement climatique sur les demandes en eau Augmentation de la demande en eau agricole Agriculture :  65 % de la demande en eau bleue ( 80% Sud et Est)  évapotranspiration et modification du régime des pluies et températures   besoins en eau des cultures à prod. cste Maghreb, Egypte : +2-4% pour le maïs, 6-10% pour les pdt Baisses de rendement des cultures d’hiver, ex. céréales : Maroc : -10% (année normale)  -50% (année sèche) d’ici 2020 Algérie : -6% à -14%  fréquence événements extrêmes,  intensité précipitations et durée périodes sèches   productivité des cultures d’été Des changements très variables dans l’espace… Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 10

11 Quelles mesures d’adaptation ? Agir sur la demande en eau
Exemples d’économies d’eau agricole en Tunisie Stabilisation de la demande en eau d’irrigation depuis 1996 Amélioration du revenu des agriculteurs et sécurisation des besoins du secteur touristique Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 Révision à la baisse de la demande en eau potable prévue par le Plan directeur de 1980 Économie d’une infrastructure très coûteuse Exemples d’économies d’infrastructures au Maroc (Rabat-Casablanca) 11

12 Quelles mesures d’adaptation ? Mieux gérer les ressources
Lutter contre les pollutions Limiter les flux des charges rejetées et leurs impacts Traiter les rejets polluants (assainissement) Augmenter le potentiel exploitable des ressources naturelles renouvelables Recharge artificielle des nappes, Fractionnement des ouvrages de régulation en amont des BV, Conservation des eaux et des sols… Objectif :  infiltration de l’eau de pluie et stockage dans les sols Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 12

13 Réutilisation des eaux usées épurées (irrigation) ES, IS, CY, EG, TN
Quelles mesures d’adaptation ? Recourir aux productions d’eau non conventionnelles Sources d’approvisionnement en eau des pays méd. Réutilisation des eaux usées épurées (irrigation) ES, IS, CY, EG, TN 3% de la demande en eau en 2025 ? Utilisation des retours d’eaux de drainage agricole EG, mais pbs de salinisation… Source : J. Margat Dessalement d’eau de mer ou d’eau saumâtre ES, MT, CY, SY, IS, EG, LY, TN Un fort coût énergétique… D’autres pistes à explorer en Méditerranée… Captage de sources littorales ou sous-marines d’eau douce ou saumâtre Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 13

14 Quelles mesures d’adaptation ? L’importation d’eau virtuelle
Bilan net des flux d’eau virtuelle liés aux échanges de céréales, soja, olives, produits végétaux spécifiques et viande bovine, moy (milliards m3/an) Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 Un mode de « partage de facto » des ressources en eau inégalement réparties dans le monde Un outil d’aide à la décision pour l'adaptation à la rareté de l’eau ? prendre en considération la sécurité alimentaire, la dimension sociale de l'agriculture et l’équilibre de la balance commerciale… 14

15 Une nécessaire adaptation…
Conclusion La Méditerranée, « hot spot » du changement climatique de part l’ampleur des changements physiques attendus… … et les risques en termes de pertes économiques, humaines et de biodiversité, Nécessité de développer des scénarii en tenant compte de l’hétérogénéité hydrologique au sein du BV Med, Pays du Sud et de l’Est : les plus touchés par la baisse de la disponibilité et de la qualité des ressources en eau, Une nécessaire adaptation… en commençant par une utilisation plus rationnelle de la ressource en eau Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 15

16 MERCI POUR VOTRE ATTENTION
Pour plus d’informations Les principales caractéristiques des projections établies pour le changement climatique en Méditerranée peuvent être résumées comme suit : 1) D’après les projections issues de tous les scénarios, et en toutes les saisons, la région méditerranéenne connaîtra un réchauffement à des niveaux supérieurs à ceux de la moyenne mondiale. Le réchauffement semble particulièrement plus marqué durant l’été puisque, selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées, la température pourra être supérieure de 5 degrés durant les dernières décennies du 21è siècle. 2) La variation du niveau des précipitations est traduite par un « signal » variable en fonction des saisons. En hiver, dans les régions méditerranéennes du Nord on s’attend à une augmentation des précipitations (ex. les Alpes), alors que dans les régions situées au Sud une diminution est prévue/est observée. En été, la région dans son ensemble serait soumise à une forte diminution du niveau des précipitations, jusqu’à moins 30% selon les scénarios où les émissions de GES seraient élevées. Une diminution des précipitations est également attendue au printemps et en automne. 3) On s’attend également à la poursuite d’une réduction substantielle de la couverture neigeuse. 4) Une montée du niveau de la mer correspondant aux valeurs mondiales (entre environ 20 et 60 cm à la fin du 21è siècle d’après les différents scénarios) est également attendue. 5) Une augmentation de la variabilité inter-annuelle des précipitations et des températures estivales est attendue, alors que les températures hivernales ne connaîtraient pas de changement sensible. 6) L’occurrence de vagues de chaleur estivales et le nombre d’étés très chauds augmenterait. Il en est de même de la durée des périodes de sécheresse. 7) Les projections en termes de précipitations indiquent une augmentation de leur intensité en hiver mais les prévisions pour les autres saisons semblent plus variables. Une étude réalisée grâce à la combinaison d’informations déduites à partir de différentes variables (température et précipitations), de statistiques (moyenne et variabilité) et de scénarios (A2, A1B et B1 du GIEC) a montré que la région méditerranéenne  est l’une des régions les plus vulnérable aux projections du réchauffement planétaire, c’est-à-dire qu’elle constituerait un hot-spot au regard du changement climatique. Source: Giorgi, CMDD 2007 16


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