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Réflexions sur la recherche comme instrument d’évolution

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Présentation au sujet: "Réflexions sur la recherche comme instrument d’évolution"— Transcription de la présentation:

1 Réflexions sur la recherche comme instrument d’évolution
professionnelle Margot Phaneuf inf., Ph. D. Extrait d’un didacticiel de formation présenté dans les écoles de cadres de Lyon et de Reims, France 2006 Révisé en 2008

2 S’intéresser à la recherche c’est faire un voyage vers la découverte

3 Contenu Définition de la recherche Modes d’acquisition du savoir
Utilité et applications de la recherche Les maux de la recherche Des suggestions pour l’ancrer dans notre quotidien Quelques nouveaux moyens à notre disposition.

4 Pour nous, la recherche doit s’articuler sur
La recherche est essentielle à l’évolution de toute discipline, mais il faut se rappeler que, dans le domaine de la santé et de l’éducation, la personne doit demeurer le centre et la mesure de tout. Pour nous, la recherche doit s’articuler sur les buts de la pratique infirmière.

5 Buts de la pratique infirmière
La pratique infirmière vise à rendre la personne (famille, groupe ou collectivité) apte à prendre sa santé en charge selon ses capacités et les ressources que lui offre son environnement, quelle que soit l’étape de la vie qu’elle traverse et quelle que soit la phase de sa maladie. Elle vise également à rendre la personne capable d’assurer son bien-être et d’avoir une bonne qualité de vie. OIIQ (2005). Perspectives de l’exercice de la profession d’infirmière, p. 11.

6 Faire une recherche est souvent un voyage long et difficile qui, comme tous les voyages sérieux, exige d’être bien préparé. Nationalgeographic.com

7 La recherche Étymologie: le mot recherche vient du latin « curvis,
circa, circus, termes qui suggèrent le sens de cercle, de cerner, de circonscrire et de discerner. Donc, de centrer son action dans un espace déterminé, clairement délimité, de distinguer, de différencier, de reconnaître.

8 Le préfixe « re » ne signifie pas recommencement, répétition, mais plutôt intensité, profondeur du processus (Chantal Eymard, 2003, p. 3)

9 Qu’est-ce que la recherche?
C’est un processus cognitif, formé d’un ensemble de travaux systématiquement poursuivis : planification, observation, organisation, analyse des données, etc. Ces travaux sont exécutés selon une méthode reconnue : recherche expérimentale, quasi expérimentale descriptive, prédictive, recherche action, etc. Ils ont pour objet la découverte et l’élaboration d’un corps de connaissances scientifiquement validées. En soins infirmiers et en éducation, ils peuvent concerner des phénomènes biologiques, intellectuels, affectifs, sociologiques, technologiques et techniques.

10 La recherche est un mode privilégié
d’acquisition du savoir parmi d’autres auxquels nous recourons.

11 Les modes d’acquisition du savoir
L’intuition qui est un mode de compréhension instantanée, sans utilisation consciente du raisonnement. Elle n’est jamais complètement absente du processus de recherche. L’essai et l'erreur qui est un processus long et toujours aléatoire. C’est justement ce que la recherche permet d’éviter. La tradition et l'autorité que nos routines de soins infirmiers ont presque institutionnalisées et dont la recherche vient confirmer ou infirmer la pertinence.

12 Les modes d’acquisition du savoir
L’emprunt et l'intégration des connaissances venant d’autres disciplines. Comme toutes les autres disciplines modernes nous puisons à différentes sources d’information : médecine, éthique, psychologie, sociologie, anthropologie, etc. Ces ajouts sont un enrichissement. L’expérience personnelle qui demeure toujours un élément important même dans un contexte de données probantes et de recherche. Le choix du thème, la discrimination de ce qui est valable ou ne l’est pas, le jugement critique sont, Entre autres, souvent liés à l’expérience de la chercheure.

13 Les modes d’acquisition du savoir
L’approche heuristique ou approche scientifique de la recherche C’est un mode laborieux, complexe, il faut le reconnaître, mais qui permet d’établir des liens entre des phénomènes, d’établir des relations de cause à effet et de déceler des aspects moins évidents de certaines réalités. L’approche scientifique n’exclut pas les autres modes de connaissance, elle s’applique à des réalités autres, où ces modes demeurent insuffisants.

14 Quel que soit le domaine dans lequel nous sommes, la recherche
nous est précieuse, car sans elle, la véritable évolution est lente et difficile et, sans évolution, c’est la stagnation qui menace, l’impasse et même la régression qui nous guette.

15 C’est bien sérieux tout cela! Moi j’aime mieux quand il y
Oui, pourquoi pas. Cela permettrait de stimuler le noyau accumbens et la motivation à connaître la recherche..!! C’est bien sérieux tout cela! Moi j’aime mieux quand il y a un peu d’humour?

16 Agir sur le noyau accumbens, c’est stimuler la sensation de
plaisir, la motivation et le goût de poursuivre, par l’effet de la dopamine, molécule du bien-être de notre cerveau. Ha! c’est bon ça..!! Mais comment ça marche? Ce centre serait même à l’origine de nos dépendances… (Carrefour entre l’extérieur et les centres du plaisir) Journal of Neuroscience, 2001, 21(8) :

17 Fonctions du noyau accumbens
Parmi les régions du cerveau qui sont impliquées dans la sensation de plaisir et de récompense, le noyau accumbens constitue, avec l’aire tegmentale ventrale, le maillon important du circuit de la récompense. Le noyau accumbens met en relation le système limbique, siège des émotions et les noyaux gris centraux qui aident à planifier un mouvement ou un raisonnement.   C’est ainsi que le noyau accumbens, par l’intermédiaire du plaisir, serait impliqué dans le contrôle de nos motivations. Source: Le cerveau à tous les niveaux :

18 Oui, regarde. C’est là. Tu me montres où c’est?

19 Vas y. Mon noyau …chose est stimulé!

20 La recherche en soins infirmiers et en éducation

21 Le développement de la recherche en soins infirmiers
Le souci scientifique remonte loin dans notre histoire. Florence Nightingale a été une pionnière dans ce domaine. Comme discipline organisée, la recherche infirmière évolue depuis à peine 30 ans. Au départ, elle était surtout anglo-saxonne. Nos collègues d’Angleterre et des USA nous ont devancées. Mais, en dépit de moyens restreints, des recherches infirmières intéressantes sont maintenant poursuivies dans plusieurs pays. Au Québec, la recherche clinique a fait de grands progrès ces dernières années et le rôle central de l'infirmière dans le système de soins y est mis en valeur.

22 Les besoins de développement de la recherche en soins infirmiers
Beaucoup d’infirmières sont maintenant soucieuses d’approfondir et de formaliser leurs connaissances afin de produire un travail professionnel répondant de mieux en mieux aux normes de qualité et d`éthique du monde moderne. L’évolution de notre profession vers la formation d’infirmières cliniciennes, d’infirmières spécialisées, d’infirmières pivots, d’infirmières de pratique avancée, etc. exige une connaissance accrue des besoins des clientèles et des réponses à leur donner que la recherche peut fournir. Ce qui ouvre de nouveaux horizons.

23 Les besoins de développement de la recherche en soins infirmiers
L’organisation multidisciplinaire de nos centres de soins est soumise à des normes légales, scientifiques et éthiques exigeantes auxquelles nous devons correspondre et la recherche permet l’évaluation de nos performances et de mettre en évidence nos forces et nos faiblesses dans ce réseau. Nous devons prendre notre place dans cette chaîne d'intervenants afin de suivre le rythme de l’évolution de la société et du système de santé. Notre profession est un partenaire majeur dans ce système, son évolution est donc vitale et la recherche est garante de son progrès.

24 L’évolution des rôles infirmiers et la recherche
Nous sommes dans une ère de changements modulée par une période de pénurie d’infirmières qui nous obligera à faire des choix et à nous centrer sur les activités essentielles de notre profession. Comment voulons-nous relever ces défis, Où se situe l’avenir de notre profession? Comment voulons-nous évoluer? La recherche pourra nous éclairer et nous aider à faire des choix pertinents.

25 L’utilité de la recherche en soins infirmiers

26 Mais pourquoi faire de la recherche alors que cela semble si complexe?

27 Nous faisons de la recherche pour plusieurs raisons
Pour améliorer la qualité des soins et de l’enseignement. Pour développer de nouveaux savoirs et de nouvelles pratiques. Pour explorer et développer de nouveaux rôles. Afin de nous confirmer dans ce que nous faisons bien ou de nous indiquer ce qui serait à modifier et découvrir les meilleurs moyens d’y parvenir. Pour transférer des connaissances théoriques à la pratique. Afin de découvrir de nouveaux moyens de promotion de la santé et de prévention de la maladie. Pour améliorer les conditions de travail du personnel.

28 Ce que la recherche permet…
Décrire ce qui se passe Évaluer et comparer nos résultats Analyser les difficultés Ce que la recherche permet… Découvrir de nouveaux savoirs Résoudre les problèmes Explorer de nouveaux moyens

29 crédibilité professionnelle
De manière plus particulière, ce que la recherche apporte aux soins infirmiers Elle donne à notre profession une visibilité importante. Visibilité La recherche oriente nos décisions vers des interventions appropriées. Qualité Elle nous confère une crédibilité professionnelle accrue. Crédibilité

30 Pourquoi avons-nous besoin de la recherche? (1)
Parce que notre vision habituelle des phénomènes qui nous entourent : ne repose pas toujours sur un raisonnement sérieux. Elle dépend plus de l’expérience que du raisonnement; est limitée par nos connaissances; par habitude et automatisme, elle peut émousser notre esprit critique et devenir sclérosante.

31 Nous avons besoin de la recherche (2)
Parce que notre vision habituelle des phénomènes qui nous entourent est : conditionnée par nos perceptions fragiles et superficielles; modulée, par les conditions externes; obnubilée par notre proximité : les arbres nous cachent souvent la forêt.

32 Lorsque les arbres nous cachent la forêt, il nous faut
trouver un moyen qui nous permet une meilleure saisie de la réalité qui nous entoure.

33 Nous avons besoin de la recherche (3)
Parce que notre vision des phénomènes qui nous entourent est partielle, imprécise et souvent subjective. Rappelez-vous l’histoire des aveugles et de l’éléphant!

34 La légende des trois aveugles
Trois aveugles eurent la faveur d’être mis en présence d’un éléphant, animal qu’ils ne connaissaient pas. Le 1er toucha la trompe et déclara, un éléphant c’est comme un tuyau. Le 2e, toucha le corps et dit pour moi, c’est comme un mur. Le 3e, toucha la queue et étonné, il dit, pour moi, c’est plutôt comme une corde. Chacun avait une perception partielle de ce qu’est un éléphant. Face à la réalité, nous sommes souvent dans la même situation.

35 Qu’est-ce que la recherche peut nous apporter?
Un processus systématique de connaissance centré sur l’observation, la recherche de clarté, d’objectivité et de précision. Une méthodologie pertinente à chaque réalité à investiguer. Des fondements sérieux provenant de ce qu’ont dit, observé, conclu, d’autres personnes expertes dans le domaine. En somme, le développement d’un savoir scientifique.

36 Les secteurs où la recherche s’avère nécessaire
Tous les secteurs de soins ont besoin de la recherche. L’éducation pour mieux ajuster les modes d’apprentissage proposés aux capacités des étudiantes et à leurs besoins de compétence pour un fonctionnement autonome dans le domaine exigeant des soins ou encore, pour mieux intégrer les TIC, etc. La gestion des soins afin de trouver les données probantes nécessaire au renouvellement des organisations, à une coordination efficace et efficiente des soins, afin de procéder à une gestion éclairée des ressources humaines, de s’adapter aux rôles émergeants dans notre profession, de procéder à l’implantation et à l’évaluation d’éléments technologiques et techniques nouveaux, à l’expérimentation de modes de travail et d’horaires favorisant la qualité de vie du personnel infirmier, etc.

37 Les secteurs où la recherche s’avère nécessaire (3)
La clinique a besoin de recherche pour développer des modes de travail plus efficaces et humainement plus fonctionnels, de même que des soins qui apportent toujours de meilleurs résultats. Par exemple pour : évaluer les divers protocoles et méthodes de soins; vérifier la pertinence du matériel utilisé; identifier des moyens efficaces nouveaux visant à raccourcir le temps d’hospitalisation sans nuire au bien-être du malade; améliorer la qualité de vie du malade cancéreux; trouver des moyens d’intervention conduisant le malade psychiatrique à être autonome. identifier une manière optimale de stimuler une personne âgée en perte d’autonomie, etc.

38 Mais la recherche présente certaines difficultés
Les maux de la recherche : Nous la croyons conduite seulement par des élites qui nous apparaissent parfois un peu détachées de la réalité. Elle est souvent présentée de manière, hermétique, dans un langage difficile à comprendre. Elle soulève peu d’intérêt chez les infirmières, les cadres et les enseignantes.

39 Les maux de la recherche (2)
Il y a résistance au changement et par conséquent, il est difficile d’admettre que les soins pratiqués depuis si longtemps, puissent être à remettre en question. La lourdeur de la charge de travail ne laisse pas beaucoup de temps aux infirmières et aux enseignantes pour ce que certains appellent ce « luxe ». Le manque de temps également, pour lire les écrits professionnels, particulièrement ceux provenant de la recherche. La faiblesse quand ce n’est pas l’absence généralisée de soutien des autorités.

40 Les maux de la recherche (3)
Le peu de poste de chercheure dans nos établissements. Notre conformisme et l’insuffisance de notre esprit critique. La rareté des modèles de rôle en recherche. La faiblesse de la familiarisation des étudiantes avec les écrits portant sur la recherche et celle des enseignements de base sur ce sujet.

41 Il faut reconnaître que la recherche sur les soins
techniques est mieux reçue. Parce que la technique et les équipements nous sont nécessaires au quotidien. Et, parce que la recherche dans ces domaines est conforme à la tendance mécaniste où la technicité prend une grande importance.

42 Les difficultés de la recherche en éducation sont
semblables. Il y a manque de temps; de moyens; de formation; de soutien; de valorisation.

43 Quelques difficultés communes aux soins et à l’éducation
Le manque d’intérêt : pour les recherches qui ont cours; pour lire les résultats de recherche; pour participer aux recherches existantes. Le manque de motivation : pour prendre connaissance des recherches qui ont cours dans notre établissement; pour appliquer les résultats de la recherche aux soins et à la formation.

44 Une autre grande difficulté
L’une de nos plus grandes difficultés est le manque de temps. Mais c’est aussi souvent une excuse commode.

45 Pourtant la recherche pourrait nous éclairer.
Elle pourrait nous fournir les données probantes nécessaires pour orienter nos décisions. Malheureusement ces dernières sont souvent prises de manière aléatoire et arbitraire, au meilleur des connaissances des décideurs à tous les niveaux.

46 Ainsi, nos problèmes d’aujourd’hui sont souvent le fruit des décisions
mal adaptées prises antérieurement. Ce que la recherche aurait pu permettre d’éviter.

47 En dépit de leur nécessité,
la recherche en soins et en éducation infirmière demeurent mal aimées. Il y a peu de subventions disponibles et peu de crédits alloués à leur valeur. Et, hélas, les infirmières et les enseignantes elles-mêmes y attachent peu d’importance.

48 Qu’est-ce que la recherche pourrait éclairer ou remettre en question?
Certaines de nos méthodes de soins. L’organisation des soins et nos horaires rigides. Le matériel choisi. Nos interventions du rôle autonome ou prescrit. Le rôle traditionnel que nous tenons malgré un contexte de pénurie de personnel infirmier. Nos méthodes d’enseignement. Nous pourrions aller vers une meilleure utilisation des TIC, vers des stratégies plus dynamiques et centrées sur la résolution de problèmes. Tout devrait être pensé en fonction des conséquences et des bénéfices pour la personne soignée, pour l’étudiante et pour le personnel et ce, en rapport avec l’efficacité et l’efficience des soins et de l’enseignement.

49 Comment se porte votre noyau accumbens…?
Pouvons-nous poursuivre encore un peu?

50 Certaines questions se posent : pourquoi ne cherchons
nous pas à donner à notre profession une visibilité accrue et à faire valoir ce que nous pouvons apporter, tant au traitement de la maladie, qu’à sa prévention?

51 Pourquoi? Pourquoi ne sommes nous pas préoccupées
de présenter notre profession sous un jour plus scientifique et plus prestigieux? Pourquoi? Pourquoi ne cherchons nous pas à montrer que dans ce système de soins nous pouvons faire une différence?

52 Pourtant les infirmières voient les problèmes du système dans
lequel elles travaillent, elles en réalisent les conséquences. Elles pensent à des solutions, elles voient des moyens d’amélioration. Mais que font-elles de leurs observations, des problèmes identifiés, de leurs idées de solutions? Elles n’osent pas les explorer ou les résoudre par la recherche. Elles pensent à tort que ce n’est pas pour elles, que c’est réservé à quelques élites!

53 Je me demande s’il y a des raisons profondes qui
font que les infirmières et les enseignantes en soins infirmiers s’intéressent aussi peu à la recherche?

54 Quelques réponses Notre faible estime de nous-mêmes.
La pratique historique de la soumission. Notre situation peu élevée dans l’échelle hiérarchique professionnelle. Notre condition de femme. La double tâche de femme et d’infirmière qui souvent limite notre disponibilité.

55 Suite notre habitude très terre-à-terre de demeurer au quotidien, dans le « faire ».

56 En favoriser la connaissance et
la diffusion dans les services et les collèges et nous faire un devoir d’en informer les étudiantes. Que pouvons-nous mettre en place pour que les recherches écloses en soins infirmiers et en éducation soient considérées, lues et utilisées Moi mes oeufs j’y fais attention!

57 Il faudrait surtout créer une culture de recherche dans nos
milieux de soins et d’éducation. Mais est-ce suffisant?

58 Gosh…!! Il nous faut réussir à ancrer la
recherche dans notre quotidien. Afin que nous en prenions l’habitude pour évaluer, comparer nos résultats de soins ou d’enseignement, examiner nos rôles, identifier de nouveaux moyens de fonctionnement et améliorer nos performances. Gosh…!!

59 Passer par les cadres, les leader et les solliciter pour :
Quelques suggestions pour favoriser la recherche Passer par les cadres, les leader et les solliciter pour : initier des recherches et les soutenir; organiser des rencontres d’information et susciter la lecture de textes intéressants; servir de modèles de rôle; suggérer l’utilisation des données de la recherche dans les soins et l’éducation.

60 Quelques suggestions pour favoriser la recherche (2)
passer par les enseignantes pour : communiquer aux étudiantes des informations concernant la recherche dès le début de la formation; intensifier l’enseignement de la pensée critique afin de développer les capacités de l’étudiante pour la recherche; évaluer nos stratégies actuelles; tester, par la recherche, de nouvelles stratégies d’enseignement.

61 Autres suggestions pour favoriser la recherche
Nous efforcer, chacune selon nos possibilités de : favoriser la communication et une collaboration plus importante entre les chercheurs et le milieu clinique. renforcer les liens entre la recherche, la formation, l'administration et la pratique clinique. apporter de l’aide méthodologique et technologique aux personnes qui désirent faire de la recherche. favoriser les échanges fertiles entre les chercheurs. Implanter une volonté d’amélioration continue de l’enseignement et des soins par la recherche. favoriser L’analyse des pratique professionnelles et la formaliser par la recherche. mettre en évidence l'excellence scientifique et méthodologique des recherches en sciences infirmières.

62 Quelques moyens d’aide aux chercheurs
Pour favoriser la recherche en éducation et supporter les chercheurs : au niveau collégial l’ARC (Association pour la recherche au collégial) peut être une ressource intéressante. le Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA) du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) est une mesure offerte pour contribuer à la recherche au sein du réseau collégial, Pour offrir des moyens de faire connaître les recherches en cours ou publiées. À cet effet, Infiressources.ca est un moyen de choix.

63 Quelques moyens d’aide aux chercheurs (2)
L’Association québécoise des infirmières et des infirmiers en recherche clinique (AQIIRC) : L’association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) : La Fondation des infirmières et infirmiers du Canada (FIIC) par leur programme de partenariat pour la recherche en soins infirmiers : Le Fonds fédéral pour la recherche (FRSI) La Fondation de recherche en sciences infirmières du Québec (FRESIQ) , organisme de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ).

64 Autre suggestion : mettre en pratique la théorie de la diffusion de l’innovation (Martha Rogers) (4)
Elle se compose de quatre étapes : La « connaissance ». Utiliser les sources de connaissance que sont le oui-dire, la lecture de textes appropriés et l’information sur la recherche. La « persuasion douce ». Recourir au leadership des cadres, des enseignantes ou des chercheurs pour faire connaître les bienfaits de la recherche. Éviter l’argument d’autorité qui peut jouer de manière défavorable. La « décision ». Accepter les résultats de la recherche et de l’innovation, au moins sur une base d’essai. L’« intégration ». Utiliser les résultats de recherche dans la pratique des soins ou en éducation.

65 Mais en réalité, le développement de la recherche infirmière dépend de nous toutes. C’est une responsabilité collective. Administrateurs Chercheurs Infirmières Enseignantes

66 Votre noyau accumbens est-il encore stimulé…?
Vous motive-t-il à en savoir davantage ?

67 Si oui, attention, attention !
La recherche en soins Infirmiers prend du sérieux !

68 et l’utilisation des TIC.
Des moyens stimulants sont maintenant à la disposition des chercheurs en santé et en éducation. Ce sont: le « benchmarking », le recours aux résultats probants, et l’utilisation des TIC.

69 Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Benchmarking
Le « benchmarking » C’est un étalonnage ou analyse comparative servant à la gestion de la qualité des soins. Il « consiste à étudier et à analyser les techniques, les modes d'organisation et de fonctionnement d’établissements reconnus pour leurs pratiques exemplaires afin de s'en inspirer. C'est un processus continu de recherche, d'analyse comparative, d'adaptation et d'implantation des meilleures pratiques ». Il s’agit de se comparer aux « leader s», de s'inspirer de leurs idées, de leurs pratiques et de leurs expériences. Wikipedia:

70 Le « benchmarking » peut servir de base pour des recherches documentaires sur les sources d’excellence, pour des recherches évaluatives, comparatives et même des recherches-action, afin d’arriver à proposer des améliorations nécessaires.

71 Les résultats probants
Ce sont les données, rigoureuses, scientifiques provenant de l’opinion d’experts, de rapports d’expériences jugées exemplaires, mais surtout issues des données de la recherche. Elles sont réunies et mises à la disposition des chercheurs et des décideurs par les établissements ou par des organismes spécialisés dans la pratique fondée sur les données probantes comme La Collaboration Cochrane (The Cochrane Collaboration).

72 Les résultats probants utilisent des méta-analyses et des méta-synthèses sur diverses expériences dans le monde afin de faciliter la remise en question, l’instauration des changements nécessaires à une amélioration de la qualité des soins.

73 La Collaboration Cochrane
C’est une organisation internationale, à but non lucratif, qui vise à soutenir les personnes du milieu de la santé dans la prise de décision éclairée et ce, par la révision, la promotion systématique de données accessibles portant sur les effets des interventions de santé. Les principes poursuivis : . soutenir la diffusion, la mise à jour de coordonnées scientifiques fiables; . les mettre à la disposition des chercheurs et des décideurs.

74 Ce que fournissent les centres Cochrane
Les résultats probants sont issus d’une revue organisée de façon scientifique d’un groupe d’articles et d’une analyse mathématique de la littérature et des recherches sur un sujet donné. La prise de décision en matière de soins de santé est ainsi guidée par des données de recherche de haute qualité et cela, à l’échelle mondiale. Il existe un centre Cochrane canadien :

75 Les bases de nos décisions se sont enrichies de nouveaux outils
Désirs du malade Tradition Ressources du milieu Prise de décision Expertise clinique Benchmarking probants Résultats Intuition, savoirs personnels Données de la recherche

76 Les données probantes ou…
Le médecin dit au malade « Nous avons deux options: 1- un traitement fondé sur un haut niveau de preuve. 2- ou des essais excitants, mais risqués. Qu’est-ce que vous préférez?

77 « La connaissance est une navigation dans un océan
d’incertitude à travers des archipels de certitude » (Edgar Morin: Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, 1999). Il vaut donc mieux mettre toutes les chances de notre côté!

78 L’informatique est ses diverses applications est aussi
L’utilisation des TIC L’informatique est ses diverses applications est aussi un moyen pour faciliter la recherche par l’utilisation, par exemple : des programmes questionnaires tels « NetSondage » qui sont une aide à la collecte des données, lorsque des personnes doivent être consultées; les tableurs ou chiffriers électroniques; les programmes de calculs statistiques (SPSS, Le Sphinx) et de leur représentation graphique qui épargnent beaucoup de temps.

79 devrions toutes nous sentir concernées.
Mais rappelons en conclusion, que la recherche est une responsabilité collective et que nous devrions toutes nous sentir concernées.

80 Croyez-vous que vous développerez une dépendance à la recherche…?
Noyau accumbens ou pas…! Merci pour votre attention.

81 Bibliographie Bachelard, Gaston (1960). La formation de l’esprit scientifique. Paris, Vrin. Bertoz, Alain (2002). Physiologie de la perception et de l’action. European Journal of Neuroscience, 14 (6) : Carrefour entre l’extérieur et les centres du plaisir Journal of Neuroscience, 2001, 21(8) : Bourdieu, P. (1992) Les règles de l’art. Paris, Seuil. Eymard-Simonian, Chantal (2002). La recherche en soins infirmiers: quelles méthodes de recherche? Revue Soins, Formation Pédagogique, Encadrement, N° 28, p.1. Gauthier, Benoit (2000). Recherche sociale. Québec, Presses de l’Université du Québec. Guba, E. et Y Lincoln (1989). Fourth Generation Analysis. NewBury Park, Sage. Images: Nationalgeographic.com Le cerveau à tous les niveaux: OIIQ (2005). Perspectives de l’exercice de la profession d’infirmière, p. 11.


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