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Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VII Chap. 3 et b b18

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Présentation au sujet: "Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VII Chap. 3 et b b18"— Transcription de la présentation:

1 Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VII Chap. 3 et 5 1145b21 -1147b18
Critique de Socrate Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VII Chap. 3 et 5 1145b b18

2 De quoi parle-t-on ? et Comment en parler ?

3 De quoi parle-t-on? Non pas de la vertu (livre 3 à 6)
Non pas de celui qui a créé l’harmonie entre désir et raison Non pas de la vertu morale de la modération (temperantia) Mais de ce qui se rapporte plus ou moins à la vertu (livre7) Mais de celui qui doit encore lutter ou qui sent la lutte Mais de la tempérance (continentia)

4 Comment en parler? D’abord en utilisant une méthode adaptée au sujet traité On ne doit pas chercher la même rigueur dans toutes les discussions indifféremment […] car il est d’un homme cultivé de ne chercher la rigueur pour chaque genre de chose que dans la mesure où la nature du sujet l’admet (E.N. I,1) Ensuite en utilisant une méthode appelée diaporématique qui procède de la façon suivante 1.-Exposer les faits, relever les opinions habituelles 2.-Ensuite explorer les problèmes posés par ces opinions 3.-Résoudre les difficultés , « car si les objections soulevées sont résolues pour ne laisser subsister que les opinions communes, notre preuve aura suffisamment rempli son rôle. » E.N. VII, 1, 1145b6 Aristote ajoute: « Résoudre l’aporie, c’est découvrir le vrai » E.N. VII,4

5 D’où le plan du texte VII,2 : Enoncé des opinions communes
VII.3 : Analyse des difficultés VII.5 : Solution des difficultés

6 Opinions communes « L’intempérant sachant que ce qu’il fait est mal, le fait par passion, tandis que le tempérant sachant que ses appétits sont pervers , refuse de les suivre par la règle qu’il s’est donnée » E,N, VII.1 En d’autres termes, le tempérant suit la raison tandis que l’intempérant n’écoute plus sa raison. Sous entendu: L’intempérance est liée au manque de raison. Le savoir est cause du comportement moral et l’ignorance, la cause de la faute morale (position de Socrate) Selon les formules quotidiennes: Ah si j’avais su, je n’aurais pas menti, triché. volé etc…

7 Analyse de la difficulté Comment un homme jugeant avec rectitude verse-t-il dans l’intempérance ?
Celui qui est intempérant 1.- est ignorant (Il ne possède pas la science!) Il semble que oui car il n’est pas possible que la raison puisse se laisser asservir par quelque chose de secondaire Il semble que non - Car les faits me montrent que parfois je sais et je n’agis pas moralement. - Si tel était le cas, il n’y a aurait pas de faute, mais seulement de l’ignorance. - Certes, avant l’arrivée de la passion je savais ; mais que s’est-il passé au moment de la faute ? 2.- N’a qu’une opinion Si l’opinion est forte, Cela revient au cas étudié plus haut Si l’opinion est faible, Il faut avoir de l’indulgence alors qu’on ne se contente jamais de cette indulgence mais on blâme l’intempérant

8 Solution de l’aporie Plan de la réponse au chapitre 5
1146b24 – 1146b30 : fausse solution 1146b30 – 1147a24 : 4 distinctions préliminaires 1147a b17 : la solution

9 La fausse solution esquissée dans le Ménon
Le problème n’est pas de savoir s’il y a opinion ou science ( c.à.d. si la phrase est démontrée on non) au moment de la faute le problème c’est le degré s’assentiment intérieur que je porte à l’opinion Donc ma raison n’est pas que sensible à l’argumentation (anthropologie d’Aristote)

10 Les 4 précisions logiques
Que veut dire avoir la science? Les prémisses du syllogisme pratique La majeure du syllogisme pratique Que veut dire être capable de savoir ?

11 Première précision: Que veut dire savoir?
On dit de l’intempérant qu’il ne sait pas Mais ne pas savoir se prend de deux façons: ne pas exercer tout en sachant ou ne pas savoir du tout Donc savoir se prend de deux façons aussi: savoir en exerçant et savoir sans exercer (Distinction acte premier et acte second)

12 Deuxième précision: Les prémisses du syllogisme pratique
Fumer tue l’homme. (Prémisse universelle) Or je suis un homme et ne désire pas mourir (La mineure est toujours singulière dans le syllogisme pratique) Donc… je fume

13 Troisième précision: la double majeure
En fait la majeure « fumer tue l’homme » est doublement universelle: Toute fumée (objet) Tout homme (le sujet concerné) Donc il y a deux mineures - Je suis un homme - Et ceci est une cigarette à fumer

14 Dernière précision: posséder le savoir sans l’exercer
La puissance active peut être empêchée de deux façons: Un empêchement extérieur (absence de l’objet extérieur) Un empêchement intérieur (colère et passions) Ce deuxième empêchement se fait surtout sentir car on n’a pas affaire à une faculté mais à un habitus

15 Résolution de la difficulté soulevée par Socrate
1.- A la base de l’action, il y a toujours un raisonnement (Socrate a raison) 2.-Mais attention!! Dans l’action il y a toujours du singulier et dans le domaine du singulier l’intelligence n’est pas aussi ailée que dans l’universel car la perception sensible joue un rôle prépondérant. La raison peut être obscurcie

16 Il y a toujours raisonnement, même dans l’action
Syllogisme théorique Majeure Mineure Conclusion nécessaire: Une affirmation Syllogisme pratique Majeure universelle Mineure tjrs singulière Conclusion nécessaire: une action

17 Mais la raison peut être obscurcie de deux façons

18 Premier obscurcissement
Fumer tue tout homme et doit être évité Or je suis un homme Or ceci est une cigarette Donc j’évite de fumer Fumer tue tout homme et doit être évité Or je ne suis pas un homme comme les autres Or ceci n’est pas une cigarette comme les autres Donc rien ne m’empêche de fumer

19 Deuxième obscurcissement La majeure change
Fumer tue et tout ce qui est nocif doit être évité Cette majeure peut demeurer universelle mais je peux me donner une nouvelle majeure universelle Fumer est agréable et ce qui est agréable fait du bien à l’homme Et dans ce cas je fume en toute bonne conscience

20 Ainsi la raison peut être obscurcie de deux façons
Je n’assume pas le cas singulier dans le double universel de la majeure. Sous l’impulsion de la perception sensible, je me donne une nouvelle majeure universelle qui légitime mon acte

21 Deux remarques finales d’Aristote
Les animaux ne sont pas intempérants On ressort de l’intempérance comme on se réveille Quelle confiance dans la raison!!!

22 Conclusion Il y a dans la thèse de Socrate encore plus de vérité que ce qu’il n’y mettait lui-même Non seulement celui qui commet une faute morale est dans un manque de savoir (en acte) et celui qui sait vraiment en acte second est vertueux Mais encore, dans la faute morale, je ne peux agir sans me donner une raison. Il y a ainsi dans le vice, un hommage à la vertu et à la dignité de l’homme raisonnable.

23 Essai de synthèse Du Ménon à l’Ethique à Nicomaque
Nous avions ouvert le Ménon avec deux questions Comment acquérir la vertu ? ce qui exigeait de se poser une nouvelle question: Qu’est ce que la vertu ?

24 Première question Qu’est ce que la vertu?
Platon Il n’arrive pas à une définition même s’il donne un exemple de math (la figure) Il pose comme hypothèse qu’elle est science et raison Aristote Il donne une définition qui reprend l’intuition centrale de Platon, mais avec une nuance de taille que nous allons préciser

25 La vertu, c’est… Une disposition de l’âme à agir d’une façon délibérée
Consistant en une médiété Relative à nous Laquelle est rationnellement déterminée Et comme le déterminerait l’homme prudent

26 Deuxième question Comment acquérir la vertu

27 La vertu n’est pas un donné de nature Elle s’acquiert en mettant de plus en plus de raison
Pour lier l’opinion par des démonstrations et ainsi développer la partie rationnelle en moi. Pour lier mes passions et mes actions par la raison, c'est-à-dire pour rendre raisonnable la partie de mon âme qui tout en étant irrationnelle, peut devenir raisonnable.

28 On pourrait en conclusion se poser deux questions
Comment expliquer que la tentative de définir la vertu chez Platon n’aboutisse pas (problème théorique de la définition) ou quelle aboutisse seulement à l’hypothèse que la vertu est science? Comment expliquer que Platon n’ait pas pu imaginer une autre fonction pour la raison qu’une fonction de démonstration (problème pratique de l’action)

29 Une même réponse pour les deux questions
Platon envisage une division dichotomique: être et non-être Aristote envisage une tierce possibilité Entre être et non-être, il y a être en puissance Ainsi il y a deux âmes irrationnelles, l’âme irrationnelle absolument et l’âme qui tout en étant irrationnelle, est rationnelle en puissance Cette dualité du côté de l’irrationnel permet d’introduire une distinction du côté du rationnel, la raison pratique(raisonnable) et la raison théorique (rationnel) Et ainsi en faisant sauter la division dichotomique, Aristote peut réintroduire de l’unité entre le matériel et le spirituel

30 Une double solution S’il y a de l’unité entre le matériel et l’intellectuel, alors…
Je peux lire l’universel au cœur du singulier et ainsi trouver une définition en genre et différence spécifique Je peux imaginer un long travail par lequel l’intelligence s’incarne au cœur de mon corps singulier et concret

31 Rationnel en puissance
Actions et passions irrationnel La phronésis rationnel Raison théorique Raison pratique avec son excellence :


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