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  Identité et Mythologie »

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Présentation au sujet: "  Identité et Mythologie »"— Transcription de la présentation:

1   Identité et Mythologie »
Ceci est un plaidoyer en faveur de l’introduction dans la scolarité d’une activité émotionnelle de lecture des mythes grecs ouvrant à la créativité interprétative libre, sans évaluation des élèves, dans une continuité de la maternelle au lycée. Information à l’adolescence sur les étapes de la construction de l’identité, sa structure, sa fonction, sur le passage des pulsions aux désirs… Information des familles voire brochure.

2 Le questionnement psychanalytique
Et l’ OEDIPE Sigmund FREUD

3 L’INCONSCIENT et la disparition miraculeuse ?
Dans la tragédie, l’invention de SOPHOCLE c’est le fait qu’Œdipe disparaît MIRACULEUSEMENT. EN FAIT, SOPHOCLE, alors âgé de 92 ans, ayant tout réussi dans sa carrière littéraire éprouve le besoin d’écrire cette dernière pièce. Il est difficile de penser qu’il termine sa tragédie par un effet digne d’un vaudeville . Il vient d’inventer la notion d’ INCONSCIENT, sans pourtant en créer le mot qui n’apparaîtra qu’en 1889, permettant à FREUD d’en étoffer le concept.

4 L’INCONSCIENT et la disparition miraculeuse ?
Nous pourrions dire de façon positive comme FREUD que la FIN d’Œdipe, c’est la FIN des problématiques de l’Œdipe. Cette étape naturelle marque la maturation psychique de l’enfant vers quatre ans. Les forces contraires (d’un côté l’angoisse de castration par un père tout puissant et de l’autre le désir inconscient du meurtre du père pour conserver la mère) s’affrontent et s’annulent dans une sublimation non consciente. Par analogie avec l’enfant, marqué par l’absence de souvenir de cette période, il n’y aura pas de tombe pour Œdipe, aucune trace de son existence, aucune opportunité de commémoration.

5 L’histoire mythique d’Oedipe suivant SOPHOCLE met en évidence la fragilité de l’identité de cet enfant qui a été l’objet d’une tentative d’infanticide deviendra incestueux et parricide. La famille d’adoption malgré la proposition d’un modèle de père, en camouflant la réalité de l’adoption a laissé Œdipe dans l’angoisse sur ses ORIGINES et la violence douloureuse qui l’accompagne. « Je peux mieux décider où je vais quand je sais d’où je viens… » Enfants abandonnés, enfants orphelin, enfants né sous X, enfants d’insémination…

6 Cette fragilité de l’identité d’Œdipe peut être interprétée de bien des manières.
En raison des REFUS DE LA RÉALITÉ et du fantasme de perfection infantile. Le fantasme de perfection lié à un même fusionnel est celui des LIENS MÈRE/ENFANT qui entraîne le refus des séparations, des renoncements, des castrations symboliques. Or la création des écarts est ce qui autorise la différenciation moi/autre et le renforcement de la fonction psychique conduisant à l’autonomie.

7 La maturation de l’identité, c’est ce qui conduira à mettre une mesure à l’IMITATION TOTALITAIRE de type Œdipienne comme moyen pour être, autorisant une imitation nuancée, sélective, personnalisée, puis à se proportionner en se comparant aux autres et non plus à un seul modèle de référence notamment qu’en celui-ci est pathologique. Enfin quittant les attachements enfantins, en dépassant le mimétisme rival envieux survient la personnalisation jusqu’à l’autonomie du désir et de la créativité.

8 DES ÉMOTIONS FORTES ET DES RÊVES D’ENFANT DES SÉPARATIONS INTOLÉRABLES
DES DÉSIRS DE GRANDIR, DES ADMIRATIONS TOTALES, DES RIVALITÉS SANS MESURE et HORS DU TEMPS

9 La lecture spectacle laisse la pensée figée, dans l’effroi devant l’histoire affreuse d’Œdipe.
La lecture spectacle de la tragédie de SOPHOCLE conduit au rejet de ce type de personnes. Rien de constructif ne peut en sortir. Tout semble de l’ordre du déterminisme et de la fatalité, de la malédiction et du DESTIN de familles malheureuse. LE MIEUX, c’est de passer son chemin, d’ignorer, de ne pas se mêler à ces gens là, courage fuyons!!! Pourquoi se commettre ? L’opprobre bien pensante peut seule protéger contre les risques de se salir les mains, de se prendre la tête avec ces saletés…Cela ne nous concerne pas. 5°/° 15°/° °/° 20°/° Psychose névrose sévère névrose bon teint mature

10 Tandis que certains se gargarisent de la tragédie du monde dans une jouissance camouflée sous couvert d’une impuissance pontifiante, d’autres pataugent indifférent dans des constats de fonctionnaires bureaucratique se gorgeant de statistiques répétitives CONDUISANT TOUJOURS AUX MÊMES SOLUTIONS RÉPRESSIVES dites exemplaires inefficaces, d’autres se repaissent d’indiscrétions en se penchant l’œil larmoyant sur le malheur, d’autres arrivent porteur de solutions idéales instantanées type service rapide… Allez, avec le temps ça va s’arranger, faut pas dramatiser! Nous sommes loin de la prise en charge PRÉVENTIVE dans l’enfance de l’enfant adopté Œdipe, quand il a 4ans, en discutant avec les parents adoptifs. Nous sommes loin de la prise en charge d’Œdipe vers 8 ans …

11 LA PRÉVENTION Nous sommes loin de la prise en charge PLURIDISCIPLINAIRE PRÉVENTIVE DES FAMILLES EN DIFFICULTÉS. Certes la misère économique mais la misère psychologique… Une époque est marquée par le mode de rivalité riche/pauvre, par le mode de rivalité homme/femme, le statut des hommes, des pères, des femmes, des mères, des enfants.

12 UNE FORMATION Conduisant à éviter la la lecture spectacle,…
LA MYTHOLOGIE nous donne toutes les INFORMATIONS. La mythologie nous encourage à la RÉFLEXION, à l’INTERPRÉTATION, à l’échange. S’emparer des informations, approfondir le sens des analogies, découvrir le vocabulaire… décrypter ce qui se cache, chercher ce qui est à l’œuvre dans le comportement du héros, enquêter sur sa famille, sur ce qui a marqué l’histoire de la famille, trouver ce qui s’est transmis…

13 UNE FORMATION il est souhaitable de s’éloigner de l’écoute et de la lecture spectacle. Trouver ce qui permettrait d’aider Œdipe à sortir de son trouble et de sa souffrance… La mythologie nous encourage à questionner les problématiques non résolues ayant touché les générations précédentes afin de quitter la position d’otage! Retrouver en quoi Œdipe reproduit inconsciemment l’angoisse qui a habité la famille de son père, pourquoi la mère est dans le déni des hommes, c’est ouvrir des possibilités de se détacher de la pathologie psychique parentale. Cette démarche transgénérationelle permet de comprendre ce qui est à l’origine de la démarche Œdipienne

14 Le questionnement psychanalytique
La méthode du COMMENTAIRE de TEXTE s’applique aux mythes Grecs dont la profondeur de la pensée se découvre par approches successives… Elle est enrichie par l’interprétation d’une IMAGERIE liée à la sculpture, aux poteries, aux cérémonies qui illustre les mythes… Le but, c’est de faire découvrir de façon discrète et indirecte, au-delà de ces récits anecdotiques dont la fiction semble proche du fantastique de nos rêves, ce qu’ils symbolisent de nos problématiques personnelles pulsionnelles et inconscientes…

15 Le questionnement psychanalytique
APPRENDRE à appliquer cette méthode à son discours intérieur, à l’écoute du discours des autres, faire revivre les souvenirs, les émotions, les pensées… C’est découvrir son vécu, sa sensibilité personnelle au travers de ses association d’idées qui sont propres à chacun et non pas au travers des idées stéréotypées et des association d’idées convenues des autres … C’est sortir du préfabriqué, des pré jugements CONDUISANT AU REJET, à l’exclusion, au mépris, à l’indifférence…

16 Étudier la filiation paternelle et maternelle sur le plan historique, événementiel EST UNE PREMIÈRE APPROCHE TRÈS ENSEIGNANTE. Cette démarche est notamment la source de SURPRISES à propos des secrets de famille et des non dits, des événements cachés, honteux... Ceci donne envie de comprendre les raisons, les causes du malheur des parents qui nous ont pris au piège de leurs mécanismes de défense contre leur souffrance…

17 Ce n’est pas une imitation
Découvrir que nos mécanisme de défense face à ceux de nos parents et grand parents prime dans les relations à soi même et aux autres. Nos mécanisme de défense nous détournent de la mise en jeu de l’activité de séparabilité. Ils détournent à leur seul profit la fonction identitaire de différenciation moi autre.

18 On a la SURPRISE de découvrir en quoi les mécanismes de défense sont devenu la source de convictions erronées qui se rabattent des générations plus tard de façon énigmatique et inconsciente sur les descendants éclairant l’énigme de leurs comportements et de leurs choix dont on est resté l’OTAGE. Le refus des castrations symboliques qui n’ont pu se faire se transmet comme indiscutables, venant excuser et autoriser la poursuite de jouissances infantiles à l’âge adulte source de violences.

19 La séparation symbolique inévitable
« Se SOUVENIR pour pouvoir OUBLIER » Jean Pierre WINTER La mentalisation qui vise à renouer avec ses souvenirs, à comprendre les raisons de ses convictions pour les dénouer et s’en libérer est une démarche lente mais qui touche la cause. Ceci participe de l’adaptabilité, de la plasticité psychique, de la liberté intérieure, de la fierté de vivre. « C’EST RETROUVER LA JUBILATION DE VIVRE » Sa capacité de se penser, de gérer les rapports aux autres…

20 La maturation convoque
Comprendre que les souvenirs d’enfance sont parfois la source de convictions mortifères, tant on a été impressionné par ce qui est arrivé à nos proches. Découvrir que nous sommes l’objet de nos mécanismes de défense précoces.

21 La maturation convoque
 Trouver, à prendre de nouveaux repères, de nouveaux modes de relation moi/autre Mettre un terme à l’aspect mortifère de la transmission trans générationelle!

22 Le questionnement psychanalytique
« Apprendre à mettre des mots sur sa souffrance et ainsi pouvoir l’interpréter et la partager pour mieux s’en délivrer » Chacun se construit de la rencontre avec l’autre, de la CO NAISSANCE, de l’adaptabilité à la réalité, aux différences, aux renoncements, aux changements, aux pertes tout au long d’une vie… Cette fonction psychique de la différenciation moi/autre, de l’interprétation est le résultat de la fonction naturelle de notre structure psychique qui donne une force d’adaptabilité dans les changements. Sa négation se retourne contre ceux qui exercent cette négation !

23 Le sens des NOMS LAÏOS dit le gauche est le fils de LABDACOS dit le boiteux LAÏOS est le père d’ŒDIPE dit pieds gonflés, (celui qui grossit les situations). Ils restent des garçons sous l’emprise dévorante de l’empire du regard, créatrice des figures de la mère toute puissante, celle de la SPHINGE. C’est une régression vers la période yeux/bouche qui interdit l’évolution vers la période mains/pieds où l’enfant s’éloigne de la mère…

24 L’absence de NOMINATION
ŒDIPE aurait pu s’appelait pieds percé, pied troué, pied noué plutôt que pied gonflé. C’est un enfant abandonné sans véritablement de NOM.

25 INTERPRÉTATIONS Les troubles de la MARCHE symbolise par analogie les troubles de la DÉMARCHE psychique qui frappe la famille des LABDACIDES (« le secours avec torche ») de génération en génération. « Le feu du désir des hommes de cette lignée brûle tout sur leur passage comme une torche dans une démarche chaotique menant au chaos» Le mythe marque la FIN de la lignée des LABDACIDES, l’impasse d’un trouble psychique dévitalisant!

26 INTERPRÉTATIONS À partir du mot pied, bien des associations d’idées peuvent se faire : Perdre pied et le vertige de sa vie Se défendre pied à pied Avancer prudemment pied à pied Prendre son pied Prendre au pied de la lettre

27 INTERPRÉTATIONS CE QUI MARQUE la position OEDIPIENNE, c’est la non maturation de l’imitation (l’absence de limites, la prison d’une seule référence, pathologique : le père et la persistance du lien à la mère. Le refus d’imiter la mère ou le père est ce contre pied angoissé et violent, qui consacre les liens à l’autre dont on tente de se séparer psychiquement mais sans succès…

28 LE SENS DES MOTS Traduire = trahir = déformer, manipuler, orienter la pensée = perdre le sens dans la convenance stéréotypée Ceci est vrai pour l’interprétation des mythes Grecs, pour l’interprétation du discours intérieur d’un autre. Le but en psychanalyse, c’est de stimuler et d’entretenir le flux des associations d’idées de l’autre et de favoriser son interprétation personnelle. Il ne s’agit pas d’imposer une interprétation mais de permettre à l’autre de trouver la signification jusque là refoulée, inconsciente qui soutenait les comportements, les choix…

29 LE SENS DES MOTS en EUROPE
Prenons le mot VISAGE Ce mot ne retentit pas de la même façon pour tous. Ainsi PROSOPO en grec signifie «Ce qui fait Faire face » CARO en espagnol signifie «Ce qui va de l’avant, qui affronte, qui croit à l’avenir même dans l’adversité, ce tient lieu de quand à soi, de son honneur, de sa dignité, l’emblème. » Mais, c’est aussi les apparences, la Façade, le lieu des ruses, des faux semblants comme un masque. Le visage est le lieu des représentations, le lieu de rencontre des projections et des introjections…

30 LE SENS DES MOTS Prenons le mot VISAGE
Ce mot ne retentit pas de la même façon pour tous. PANIM en Hébreux est dérivé du verbe péniout qui signifie « se détourner de », d’où dérive le mot penimiout qui signifie « intériorité ». Le vrai visage HUMAIN est celui qui existe quand on s’est détourné du narcissisme, du mimétisme rival, du tac au tac et que l’on s’ouvre aux autres et notamment vers le grand autre…

31 LE SENS DES MOTS Prenons le mot VISAGE
Ce mot ne retentit pas de la même façon pour tous. GESICHT en Allemand, signifie « Ce que l’on voit ». C’est ce qui attire l’attention sur l’erreur, l’illusion, au leurre du visuel. Le propos s’étend à l’hallucination… La vision que l’on se fait de l’autre s’étend de l’évidence optique à la projection émotionnelle, à l’interprétation visionnaire, utopique, idéaliste. Ainsi est mis en évidence le risque des manipulations idéologiques, la variété des points de vue, des perspectives de celui qui regarde et interprète.

32 LE SENS DES MOTS Prenons le mot VISAGE
Ce mot ne retentit pas de la même façon pour tous. A entendre ce mot, le malentendu vient parfois d’une résonance qui retentit à son insu comme un jeu de mots plus signifiant que la logique, que la raison. VISAGE se décompose alors en « VIE SAGE » ou en « VICE ÂGE » et chacun « s’envisage » ou « sans visage » dans les miroirs, dans les miroitements, dans « le miroir te ment », s’envisager du bout des lèvres, avec méfiance…

33 LE SENS DES MOTS Ce mot ne retentit pas de la même façon pour tous.
Le désir de SAVOIR cache le désir de s’incarner, le désir d’être comme désir de S’AVOIR. Quel est le savoir qui autorise à ÉTRE. AVOIR conscience de l’inconscient le çA VOIR

34 LE SENS DES MOTS LES MOTS SONT PAUVRES POUR RENDRE COMPTE DE
LA RÉALITÉ. Ainsi naît l’espace du DOUTE, de l’incertitude, de l’interrogation, de la différence, de la contradiction et du partage, de la réflexion et de l’invention ou de l’incommunicabilité, le malentendu, de la rencontre à ce qui rend contre…

35 LE SENS DES MOTS LES MOTS SONT PAUVRES POUR RENDRE COMPTE DE
LA RÉALITÉ. Ainsi le mot AMOUR se différencie en GREC en trois mots Éros primitif, corporel, sans loi, pulsionnel, immature Philia Agapée

36 LE SENS DES MOTS La représentation verbale comme toutes nos représentations est limitée, ne peut prétendre rendre compte de toute la réalité ! La pensée magique en nommant énonce une fatalité, détermine un enclos. Le mot est incarnation d’où les invocations. Le destin est verbalisé par le discours d’un autre ! La nomination nie l’imprévu, c’est une prévision de l’avenir. Dans le pire des cas elle exprime un préjugé. On ne peut rien changer !

37 LE SENS DES MOTS Le changement de sémantique adapte le langage à une manière différente d’appréhender la réalité. Il en est ainsi de chaque science ou technique qui invente des mots et des expressions… La nomination ludique avec ses lapsus, ses contrepèteries égrillarde, avec ses vulgarités réjouissantes, avec ses contresens stimule par l’ HUMOUR qui bouscule l’esprit routinier. Tout est renommable… On peut changer ! Chaque génération invente sa vocalise, son langage, ses vêtements, ses musiques, ses danses, ses divertissements

38 Il est facile Il est facile de critiquer un enfant de quatre ans, facile de juger ŒDIPE mais il a été confronté à à une maltraitance physique et psychique, à des mensonges par omission. Nous venons d’exposer combien il est difficile de communiquer par les mots, par les images. Ceci est aggravé par la rivalité et la ruse dans les rapport humains. La découverte des incertitudes, de la complexité, du doute sur son jugement qui caractérisera la période de cinq à six ans va s’en trouvé perturbé! Il est difficile de faire confiance aux autres à partir de leur discours, à partir de leur apparence tant il existe de simulacres, de tromperies, de mensonges, de manipulations venant compliquer la capacité de choisir, de discriminer, de savoir ce qui est vrai.

39 NE PAS EXISTER ni pour son père, ni dans l’esprit de sa mère

40 Je ne suis RIEN pour ma mère
C’est dire si l’angoisse de séparation d’avec la mère est intense ce qui renvoi au syndrome d’ORPHÉE que nous avons résumé par l’aphorisme: « La perte de l’autre, c’est le risque de la perte de soi. » Le déni par la mère de l’existence de son fils est à l’origine chez Œdipe de son angoisse. Il est difficile d’accepter de ne pas avoir eu de mère aimante et maternante. Il est difficile de renoncer à ses mensonges d’un autre aimant. Il est difficile seul de créer un attachement sécuritaire, un repère sain.

41 ENFANCE Le désir dit INCESTUEUX en fait fusionnel est une compensation catastrophique de la réalité du déni INFANTICIDE auquel il a été confronté. Ses parents ayant été dans le NON DÉSIR d’enfant. C’est la poursuite persévérante du fantasme protecteur d’une MÈRE AIMANTE en place de la réalité connue d’une mère infanticide ou habitée du fantasme. « UNE INVERSION »

42 L’ENFANCE rêve hors du temps
UN AVENIR S’ANTICIPE . Le désir de grandir rêve de devenir grand à la minute, dans l’immédiateté, de devenir mieux que le père admiré et de remplacer ce vieil homme en le renvoyant au oubliettes du temps pour dans un monde neuf le remplacer auprès de la mère. La violence archaïque, sans nuance, de la petite enfance, conduit l’enfant à vouloir garder sa mère toute à lui, même s’il faut pour cela magiquement remplacer le père,…tuer le père. C’est la LOI du tout ou rien.

43 ENFANCE Dans le mythe, Œdipe réalise ce fantasme d’inceste dans une FAUSSE MÉCONNAISSANCE. Ce fantasme naturel presque asexué est motivé par un besoin sécuritaire qui conduit à vouloir maintenir les attachements à la mère. Ce fantasme fait suite au fantasme angoissant de matricide de la période anale. La peur de l’autonomie rentre en conflit avec le désir d’autonomie. Plus gentiment l’enfant, en toute innocence propose le mariage à sa maman suivit d’un voyage ensemble au loin du père.

44 La FAUSSE méconnaissance
JOCASTE fille de roi, à qui s’impose ce jeune étranger comme mari n’est pas sans remarquer les pieds gonflés de ce jeune homme à la démarche hésitante. C’est pour elle, le signe de tous les enfants abandonnés au mont Cithéron. Elle n’imagine pas que c’est de son fils dont il s’agit. JOCASTE est dans l’inceste, sans le vouloir vraiment. L’INCESTE , l’infanticide ne sont rien pour elle que la poursuite du mécanisme de défense du DÉNI ! JOCASTE juge avec froideur Œdipe, comme un homme qui se complait dans le malheur et la tragédie…qui Œdipise les événements…

45 La FAUSSE méconnaissance
JOCASTE reste une enfant dans l’effroi de ce qu’elle a vécue dans son enfance la mort de son grand père et de son père qui se sont suicider pour sauver leur peuple de la PESTE et pour conserver le pouvoir dans la famille. Elle ne croit plus en rien, qu’à la poursuite des apparences pour conserver le pouvoir. Elle se défend par le DÉNI.

46 Pour les HOMMES, pour les pères de l’antiquité grecque de la mythologie, pour les LABDACIDES, pour LAÏOS « L’existence d’un fils ne peut qu’être porteuse de la mort du père. » L’angoisse du parricide conduit à l’infanticide. La tentative d’infanticide conduit au parricide et à l’inceste et à la fin d’une lignée.

47 La FAUSSE méconnaissance
La méconnaissance d’Œdipe a bon dos. Cet argument semble bien fragile. Quel jeune homme de son époque n’est pas sans savoir qu’un enfant qui gêne on s’en sépare en lui perçant les pieds pour l’EXPOSER aux bêtes carnassières du mont Cithéron. L’NFANTICIDE antique et les avortements moderne… Quel jeune homme de son époque ne connaît pas le trafic d’enfant et les adoptions pour couple stérile ? La souffrance de ses pieds percés en été ne peut qu’avoir attiré son ATTENTION et soulever ses questions. Ne rien vouloir en savoir et croire le discours de ses parents adoptifs. Un savoir qui ne veut pas se savoir…

48 Meurtre du père Le désir de l’enfant c’est celui de l’autonomie mégalomaniaque, c’est le désir de grandir qui prend modèle sur celui qui plait à sa mère, le père. Dans la loi du tout ou rien de la petite enfance cette imitation se résume à remplacer le père auprès de la mère, à l’évincer pour garder sa mère toute à soi… Dans ce moment d’immaturité, le MIMÉTISME est de type TOTALITAIRE, sans nuances, conçu comme le seul moyen d'accès au désir et à l’identité. IL NIE LA RÉALITÉ, le temps! IL RÊVE

49 L’imitation du père La période Œdipienne
L’enfant quitte la confusion moi/autre et inaugure la maturation de l’imitation de l’autre dans la rivalité envieuse au père comme moyen d’acquisition, d’appropriation, comme curieux procédé permettant d’accéder à l’autonomie de son désir. Il nie ses manques. La maturation du mimétisme du « Au nom du père » n’est pas proportionné par le discours du père ŒDIPIEN lui-même, ni par LE DISCOURS des étrangers au couple familial, ni par d’autres modèles ce qui n’entre pas encore dans les possibilités de l’enfant.

50 L’imitation du père L’OEDIPE est une étape très ambiguë de la
maturation psychique. Le désir mimétique est contradictoire puisqu’il conduit à poursuivre son refus de se séparer de sa mère contredisant ainsi son désir d’autonomie. L’AMBIVALENCE tient à l’angoisse de représailles par le père, au risque de la castration mais le désir de garder la mère est si fort qu’il pousse à nier la réalité en faveur de son désir vers le parricide. Qui oriente l’enfant ? Qui l’apaise ? Qui pose l’interdit

51 L’imitation du père Plus on prend exemple sur le père pour être aimé de la mère, plus on risque de vouloir être le seul aimé de la mère, plus les attachements fusionnels pré oedipiens tentent de se maintenir. Cette erreur est favorisée quand l’enfant n’est rien pour la mère et quand le père est désavoué ou absent. L’enfant ne pouvant pas le comprendre, s’entête à vouloir convaincre sa mère.

52 L’inceste psychique Le désir INCONSCIENT de posséder la mère qui habite le fils est un refus de la réalité du temps qui passe et de tout ce qui change, des renoncements nécessaire. Il accepte la mort POUR LES AUTRES, mais sa mère et lui sont HORS du TEMPS, dans le RÊVE.. Le refus de l’inconnu, le désir de rester dans les vallons des rêves qui l’habitent : maintenir l’illusion de L’UN…Mais survient la SPHINGE C’est ce qui se résume par le refus de tout ce qui s’oppose à la séparation entre lui et sa mère. C’est ce qui entraîne son opposition au père, surtout si celui ci est dévalué par la mère, présenté comme un inutile… La peur de l’enfant venant de sa fragilité, de sa dépendance aggrave son besoin d’un soutien, son attachement aux liens à sa mère, surtout si la mère dénie l’existence de son fils…

53 L’inceste psychique Ce désir mégalomaniaque camoufle la réalité de la fragilité de l’enfant abandonné à lui seul. L’œdipien abandonné va parfois jusqu’à rêver d’être le père de lui-même, tel un tyran sans autre, comme NARCISSE, comme DIONYSOS. IL tente de s’autogénèrer de son image, de son imaginaire. Nous sommes ainsi dans cette violence et cette fragilité anxieuse qui est celle d’Œdipe, que nous retrouverons tout au cours de l’histoire de sa vie et de ses comportements avec les autres…l’angoisse de constater l’échec de son entreprise, de voir s’effondrer son mécanisme de défense, EXPLIQUE la violence à vouloir le maintenir.

54 ORIGINES Pour bien des raisons, bien des enfants abandonnés, sous X, adoptés, ballottés de foyer d'accueil en foyer d'accueil, de foyer de la mère divorcée au foyer du père divorcé dans l’incertitude et l’angoisse sur leurs origines, sur la question du PÈRE. Cette méconnaissance touche aussi bien ce qui concerne la sexualité que le rôle du père dans la fécondation. L’ignorance sur leur filiation les habitent de façon féroce, les contraignant parfois à une recherche obsessionnelle, se vivant inexistant dans l’incertitude d’être…

55 Le SILENCE Pourquoi les parents adoptifs ne disent pas la vérité sur leur adoption ? Ils ne peuvent pas ne pas avoir été l’objet d’un questionnement têtu de la part d’Œdipe sur la cause de ses pieds gonflés, puis sur le rapprochement avec les enfants qui ont survécu au mont Cithéron et qui ont été adopté par des couples stériles. Du silence au mensonge, de la honte au secret voilà comment se construit la méconnaissance et le désir de savoir qui obsède Œdipe au point d’avoir recours à un voyant devin.

56 BIBLIOGRAPHIE Françoise. DOLTO: Psychanalyse et pédiatrie, 1987
Nicolas.ABRAHAM et Maria. TOROK: L’ÉCORCE ET LE NOYAU, Flammarion, 1987 François VIGOUROUX: Les secrets de famille, PUF, 1993 Anne ANCELIN Schützenberger: Aie, mes aïeux, La méridienne, Desclée de Brouwer, 2000

57 BIBLIOGRAPHIE Serge. TISSERON: Tintin chez le psychanalyste, Aubier, 1985 Secrets de famille mode d’emploi, Ramsay, 1996 Didier. DUMAS: L’ange et le fantôme, Éditions de minuit, 1985 Sans père et sans parole, Hachette, 1999 Claude NACHIN : Les fantômes de l’âme, L’Harmattan, 1995

58 Un livre par Henry THOMAS
LES REFUS DE LA RÉALITÉ Éditions IMAGO Diffusion P.U.F imago.fr

59 Souffrances d’enfance de la MYTHOLOGIE à la PSYCHANALYSE
Un livre par Henry THOMAS Souffrances d’enfance de la MYTHOLOGIE à la PSYCHANALYSE Éditions IMAGO Diffusion P.U.F Site: imago.fr


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