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Initiation à la psychologie

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Présentation au sujet: "Initiation à la psychologie"— Transcription de la présentation:

1 Initiation à la psychologie
Jérôme DINET MCF-HDR, laboratoire PErSEUs (Psychologie Ergonomique et Sociale pour l’Expérience Utilisateurs)

2 A/ INTRODUCTION Jérôme DINET MCF-HDR, laboratoire PErSEUs
(Psychologie Ergonomique et Sociale pour l’Expérience Utilisateurs)

3 Préambule Objectifs du cours : Décrire ce qu’est la psychologie
Décrire ses champs d’application Comprendre ses relations avec les autres disciplines en sciences humaines et hors sciences humaines Aborder certains concepts-clés 5 X 3 heures de CM

4 « Qu’est-ce que la psychologie ? »
1. Introduction

5 « Qu’est-ce que la psychologie ? »
1. Introduction SENS COMMUN

6 1. Introduction « Qu’est-ce que la psychologie ? » SENS COMMUN
= Sens de l’écoute = Trait de personnalité = Diplomate

7 1. Introduction « Qu’est-ce que la psychologie ? » SENS COMMUN
SENS « VERITABLE » = Étude scientifique des comportements et des processus mentaux sous-jacents Pratique et recherche strictement encadrées (cf. code de déontologie) Professionnels formés et diplômés Psychologue = Bac + 5 Docteur en psychologie = Bac + 8 La psychologie est une science = Sens de l’écoute = Trait de personnalité = Diplomate

8 « Des comportements et processus de qui ? »
Généralement deux populations intéressent les psychologues : Population « normale », sans troubles, le plus grand nombre Population « pathologique », présentant des troubles : Moteurs (par ex., handicap moteur) Sensoriels (par ex., cécité, surdité) Intellectuels (par ex., autisme, dyslexie, aphasie)

9 1) Population tout-venant, « normale », le plus grand nombre
Exemples de questions dans ce cas : « comment apprend-on ? » « que se passe-t-il lorsque l’on dort ? » « qu’est-ce que l’intelligence ? » « pourquoi ce cours est-il le préféré des étudiants ? » « pourquoi les femmes ne comprennent jamais ce que les hommes leur disent ? » Etc.

10 1) Population tout-venant, « normale », le plus grand nombre
Exemples de questions dans ce cas : « comment apprend-on ? » « que se passe-t-il lorsque l’on dort ? » « qu’est-ce que l’intelligence ? » « pourquoi ce cours est-il le préféré des étudiants ? » « pourquoi les femmes ne comprennent jamais ce que les hommes leur disent ? » Etc. Le psychologue cherche à apporter des réponses générales qui « fonctionneront » pour le grand nombre

11 2) Population présentant des « pathologies » :
ATTENTION ! Remarques sur le terme « pathologique » : ≠ anormal selon le sens commun = individu qui présente des troubles … … plus ou moins sévères et plus ou moins contraignants = anormal dans le sens de « hors normes générales » (cf. présence du « a » privatif) = dépend de la culture et de l’époque Par exemple : différence de « perception » et de « prise en charge » de la folie entre le 13ème siècle et le 20ème siècle en France Idem entre la France et le Burkina Faso aujourd’hui

12 La prise en charge de la « folie » à travers les âges en France …
Au 13ème siècle

13 La prise en charge de la « folie » à travers les âges en France …
Au 16ème siècle Au 13ème siècle

14 La prise en charge de la « folie » à travers les âges en France …
Au 16ème siècle Au 13ème siècle Au 18ème siècle (la Pitié-Salpêtrière)

15 La prise en charge de la « folie » à travers les âges en France …
Au 16ème siècle Au 13ème siècle Aujourd’hui Au 18ème siècle (la Pitié-Salpêtrière)

16 Exemples de questions dans ce cas :
« comment lit une personne dyslexique ? » « comment concevoir un site Web pour malvoyants ? » « que se passe-t-il durant le sommeil d’un insomniaque ? » « comment prendre en charge un patient phobique ? » « pourquoi et comment les publicités peuvent-elles ,ous influencer ? » Etc.

17 Exemples de questions dans ce cas :
« comment lit une personne dyslexique ? » « comment concevoir un site Web pour malvoyants ? » « que se passe-t-il durant le sommeil d’un insomniaque ? » « comment prendre en charge un patient phobique ? » « pourquoi et comment les publicités peuvent-elles ,ous influencer ? » Etc. Le psychologue cherche à apporter des réponses spécifiques qui ne « fonctionneront » que pour chaque cas précis

18 2. A quoi sert la psychologie ?
Ce à quoi elle ne sert pas (ne devrait pas servir) la psychologie : À faire du bla-bla À caractériser certains individus À juger de nos comportements À établir une pseudo-science ou une croyance

19 Les quatre principales fonctions de la psychologie :
Décrire et comprendre nos comportements et les mécanismes mentaux sous-jacents Fonction descriptive Fonction diagnostique Évaluer nos comportements et nos attitudes Fonction d’évaluation Prédire nos comportements Fonction prédictive Aider les individus Fonction d’aide, de soutien et d’accompagnement

20 Généralement on distingue deux grands « types » de psychologie :
FONDAMENTALE Théorique « Généraliste » Objectifs à longs termes (= augmenter nos connaissances sur l’Humain) Réalisée plutôt par des chercheurs ou enseignants-chercheurs

21 Généralement on distingue deux grands « types » de psychologie :
FONDAMENTALE Théorique « Généraliste » Objectifs à longs termes (= augmenter nos connaissances sur l’Humain) Réalisée plutôt par des chercheurs ou enseignants-chercheurs APPLIQUEE Pratique, concrète « Spécifique » Objectifs à courts et moyens termes (= comprendre et nous aider dans notre vie de tous les jours) Réalisée par des chercheurs ou enseignants-chercheurs ou des praticiens

22 Objectifs à courts et moyens termes
APPLIQUEE Pratique, concrète « Spécifique » Objectifs à courts et moyens termes (= comprendre et nous aider dans notre vie de tous les jours) Réalisée par des chercheurs ou enseignants-chercheurs ou des praticiens Objet de ce cours Objectifs de cours : Montrer que la psychologie : est « partout », nous environne a une utilité quotidienne Sensibiliser les étudiants : à la prise en compte des facteurs psy à la démythification de la psychologie

23 B/ MOTIVATION, ATTENTION et CHRONOPSYCHOLOGIE
Jérôme DINET MCF-HDR, laboratoire PErSEUs (Psychologie Ergonomique et Sociale pour l’Expérience Utilisateurs)

24 La motivation et l’attention …
Paradoxe 1  « discours et réalité » Tout le monde en parle Tout le monde s’accorde à dire que ce sont des facteurs primordiaux : pour apprendre pour mémoriser pour réussir ses examens etc. Tout le monde sait plus ou moins évaluer quand un individu n’est pas motivé ou pas attentif … Mais, personne ne sait exactement les définir !

25 Tout le monde sait que la motivation doit être augmentée
Paradoxe 2  « augmenter la motivation » Tout le monde sait que la motivation doit être augmentée Tout le monde sait que l’on peut augmenter la motivation et l’attention Tout le monde utilise des « trucs et astuces » pour augmenter la motivation et « capter » l’attention Mais, personne ne sait dire pourquoi certaines activités ou certains objets sont motivant(e)s

26 Pour capter l’attention d’un public …

27 Attention et motivation sont très liées
Paradoxe 3  « motivation et attention » Attention et motivation sont très liées Mais, une activité ou un objet n’est pas motivant intrinsèquement (en soi). Tout dépend : de la personne concernée : Par ex., centres d’intérêts personnels, passions, … du contexte : Par ex., maladie, enseignant, … des moments : Par ex., fatigue passagère, bavardages, … des objectifs individuels : Par ex., projets professionnels, auto-formation, …

28 1. Les besoins des humains
Depuis toujours, l’Homme sait que chaque individu cherche à atteindre plusieurs objectifs,… … à satisfaire plusieurs types de besoins Maslow, en 1940, distingue 5 niveaux de besoins présents chez tous les humains Ces besoins sont hiérarchisés, … … l’individu cherchant à satisfaire un besoin à condition que le besoin « inférieur » soit assouvi Ce n’est que récemment que ces 5 niveaux hiérarchisés ont été présentés sous forme d’une pyramide

29 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
La pyramide des besoins de Maslow Réalisation Besoin d’estime Besoin d’appartenance Besoins de sécurité Besoins physiologiques

30 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
Réalisation Besoin d’estime Besoin d’appartenance Besoins de sécurité Respirer, boire, manger, dormir = homéostasie Nécessaires à notre survie Besoins physiologiques

31 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
Réalisation Besoin d’estime Logement, revenus, stabilité,… = Assurer sa sécurité matérielle, financière, et préserver sa santé physique et mentale Besoin d’appartenance Besoins de sécurité Besoins physiologiques

32 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
Réalisation Besoin d’estime Avoir une identité, appartenir à des groupes, être aimé, … = Assurer son appartenance à des groupes sociaux, être reconnu, être apprécié Besoin d’appartenance Besoins de sécurité Besoins physiologiques

33 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
Réalisation Avoir un emploi, pratiquer des loisirs, réussir, … = Se valoriser, être valorisé, être respecté par les autres Besoin d’estime Besoin d’appartenance Besoins de sécurité Besoins physiologiques

34 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
Apprendre, se perfectionner, … = « S’améliorer » et participer à l’amélioration du monde Réalisation Besoin d’estime Besoin d’appartenance Besoins de sécurité Besoins physiologiques

35 Besoin d’appartenance Besoins physiologiques
Réalisation ETRE Besoins supérieurs Besoin d’estime Besoin d’appartenance Besoins de sécurité AVOIR Besoins primordiaux Besoins physiologiques

36 en psychologie du travail en psychologie sociale
Cette pyramide des besoins est très utilisée : en psychologie du travail en psychologie sociale en psychologie de l’éducation Pour rendre compte de la motivation Pour trouver des moyens d’augmenter la motivation Par exemple : chez les employés chez les élèves

37 Comment motiver les jeunes élèves ?
Exemples de questions quotidiennes : Comment motiver les jeunes élèves ? Comment « capter » l’attention des élèves durant les cours ? Comment se fait-il que certaines matières motivent moins que d’autres ? Comment motiver les salariés d’une entreprise à travailler plus ? Comment maintenir l’attention des étudiants durant 3 heures de cours bien que ce cours soit génial et magnifiquement présenté par un super enseignant ?

38 Si un besoin est atteint, la motivation liée à ce besoin décline
Les « règles » à connaître : Si un besoin est atteint, la motivation liée à ce besoin décline Un besoin ne peut être motivant que si le besoin « inférieur » a été atteint Si un besoin semble inaccessible, il ne peut pas être motivant Les besoins doivent être atteints dans l’ordre (cf. règle 2)

39 2. Les motivations Selon les conceptions innéistes
la motivation serait une « force » que l’on aurait en nous depuis notre naissance, … … certains en disposant plus que d’autres Selon les conceptions situationnistes la motivation serait totalement externe à l’individu et résiderait uniquement dans les situations, … … certaines étant intrinsèquement plus motivantes que d’autres

40 Selon les conceptions empiristes
la motivation serait plus ou moins développée … … en fonction du degré de satisfaction obtenue pour chaque situation que nous rencontrons Ainsi, une situation qui nous apporte de nombreuses gratifications est évaluée comme très motivante, … … ce qui a pour effet d’augmenter la motivation dès qu’une situation identique est rencontrée Il s’agit donc d’une motivation « apprise »

41 Selon les conceptions interactionnistes
Les sources de la motivation ne sont ni internes ni externes, … … mais naissent de la rencontre entre un individu et un environnement … qui ont tous deux des caractéristiques qui interagisssent Il s’agit donc d’une motivation dynamique : Face à une même situation, deux individus peuvent être inégalement motivés = différences inter-individuelles Face à la même situation, un même individu peut être différemment motivé = différences intra-individuelles

42 3. Les fonctions de la motivation
Activer et diriger nos comportements Réguler et ajuster nos comportements +

43 + Activer et diriger nos comportements
Réguler et ajuster nos comportements + Nous définissons nos « priorités » Nous les hiérarchisons Nous tentons de les atteindre Une fois l’une atteinte, nous visons la suivante

44 + Activer et diriger nos comportements
Réguler et ajuster nos comportements + Nous contrôlons si une priorité est atteinte Si elle ne l’est pas  nous modifions l’ordre des priorités ou bien nos comportements 3. Si elle l’est  nous passons à la suivante

45 4. Chronopsychologie L’Homme est dépendant des rythmes temporels …
Depuis des millénaires : L’Homme est dépendant des rythmes temporels … … des rythmes astronomiques, … dont l’alternance jour / nuit (rotation terrestre) = rythme nycthéméral (grec nuktos = « nuit » + grec héméra = « jour ») … et l’alternance des saisons (révolution terrestre) Plusieurs civilisations ont fait du temps un dieu : Par exemple  Chronos chez les Grecs … … dont le nom sert aujourd’hui à désigner les rythmes biologiques (chronobiologie) … … et psychologiques (chronopsychologie)

46 Chronos (Saturne chez les Romains) Chronos représenté sur l’horloge de Berne

47 circa = « environ » + dies = « jour »
Chronopsychologie : = étude de la perception du temps et de l’influence du temps sur les comportements humains Le rythme circadien : circa = « environ » + dies = « jour » Sans montre, l’Homme parvient à se règler sur le rythme jour / nuit Par ex., : nous utilisons tous des indices perceptifs et sensoriels pour « estimer » l’heure Luminosité Bruit environnant Température extérieur Envie de dormir Etc.

48 Et sans repères temporels ?
Expérience : Spéléologue qui reste 6 mois sous terre sans aucun contact avec l’extérieur sans repère temporel Résultats : a) Bien que resté 6 mois sous terre (= 174 jours) .. … le spéléologue pense être resté 86 jours b) Ses cycles circadiens se décalent et passent de 24 heures à 30 heures Il y a donc un décalage entre le temps « biologique » et le temps « psychologique », … … et un décalage entre le temps réel et le temps perçu

49 Michel SIFFRE (1962) Deux mois sous terre … 1ère expérience réelle  Montre les décalages

50 Impact du vieillissement sur
l’horloge interne + impact d’une longue durée Michel SIFFRE (1999; 60 ans) Six mois sous terre … Michel SIFFRE (1962) Deux mois sous terre … 1ère expérience réelle  Montre les décalages

51 Existerait donc une « horloge » interne qui régule nos rythmes biologiques, …
… cette horloge se « calant » sur les repères temporels extérieurs s’ils existent, … … mais cette horloge se décalant un peu en l’absence de repères temporels Remarque : c’est cette « horloge interne » qui subit le décalage horaire lors des longs voyages Appétit décalé, sommeil décalé, etc.  Plusieurs jours sont nécessaires pour que se « recale » notre « horloge biologique » interne

52 Où est localisée cette « horloge » interne (biologique) ?
Épidémie de la grippe espagnole de 1918 Autopsies sur les personnes décédées : Les insomniaques avaient des lésions de l’hypothalamus antérieur les léthargiques avaient des lésions de l’hypothalamus postérieur Donc, l’hypothalamus serait largement impliqué dans l’alternance veille / sommeil  circuits neuronaux de la veille / sommeil

53 Virus reconstitué H1N1 « Environ » 100 millions de morts
Pandémie la plus importante depuis la peste noire (34 millions de morts)

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56 Aujourd’hui, les recherches récentes ont montré qu’un petit noyau de l’hypothalamus étaient surtout impliqués : = le groupement de neurones suprachiasmatiques … car juste au-dessus (supra) du croisement des deux nerfs optiques (chiasma optique) Or, c’est par les nerfs optiques que nous percevons l’alternance jour / nuit : Quand lumière  les nerfs optiques commandent la production d’une hormone d’éveil et de réveil (l’arginine) Quand la lumière décline  ces nerfs commandent la production d’une hormone d’endormissement (le vaso-active intestinal peptide ou VIP)

57 Des travaux encore plus récents :
Mais, il n’y a pas que l’alternance veille / sommeil qui soit concernée par « l’horloge interne » Des travaux encore plus récents : confirment les résultats précédents … … mais les précisent et trouvent quelques différences : Le striatum serait également impliqué dans l’horloge biologie interne Le cervelet serait également impliqué La totalité de notre cerveau serait plus ou moins impliqué (par ex., rôle des émotions)  Diffusion hormonale dans tout notre cerveau

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59 5. Attention, motivation et chronopsychologie
Constats : Parmi nos activités quotidiennes, certaines nous paraissent : plaisantes faciles ne pas nous poser de problème d’attention D’autres nous semblent : ennuyeuses interminables et longues nous « endormir » (rêverie, somnolence, …)  Il y a donc un lien entre motivation, attention et perception du temps

60 Baisse de l’attention Chute de la vigilance Fatigue mentale
Nous sommes habitués à détecter ces états et à les gérer Mais, ces états peuvent être subjectivement vécus comme désagréables Baisse de l’attention Chute de la vigilance Fatigue mentale Notion d’attention soutenue  Primordiale dans l’acte éducatif !  Primordiale dans les activités professionnelles Développement de travaux sur les rythmes scolaires et d’apprentissages depuis environ 20 ans

61 Un adulte doit surveiller l’aiguille d’un cadran …
= approche chronopsychologique de l’attention Par exemple  travaux sur l’instabilité attentionnelle au cours de la journée : Etude de MacWorth : Un adulte doit surveiller l’aiguille d’un cadran … … et doit détecter les anomalies (« sauts » de l’aiguille) … … l’étude durant 2 heures Résultats : Baisse des performances dès la 2ème demi- heure  Impossibilité de maintenir son attention soutenue durant plus de 30 minutes !

62 « creux » des performances des élèves vers 13 heures
Exemples d’applications : (a) A l’école  nombreux travaux sur les rythmes scolaires « creux » des performances des élèves vers 13 heures deux « pics » : 11 heures et 16 heures Les difficultés d’apprentissage sont souvent liées au moment de l’apprentissage même Les rythmes devraient être pris en compte dans les emplois du temps des enfants

63 Importance des facteurs endogènes :
= propres à chaque enfant, tels que : capacité attentionnelle endurance physique et mentale sentiment d’anxiété, de stress Importance des facteurs exogènes : = appartenant à l’environnement de l’enfant, tels que : (in)stabilité de la vie familiale rythmes imposés par les parents prise de médicaments

64 Métiers dans lesquels l’attention doit être soutenue longtemps
Exemples d’applications : (b) Au travail nombreux travaux sur la fluctuation de l’attention au cours des activités et au cours de la journée De très nombreuses professions concernées : Métiers de la conduite Métiers dans lesquels l’attention doit être soutenue longtemps Médecine, chirurgie, infirmerie, … Surveillance, contrôle, pilotage, … Manipulation d’outils et/ou de substances etc.

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67 Un adulte doit surveiller l’aiguille d’un cadran …
Etude de Orr, Hoffman et Hegge … … sur le même principe que celle de MacWorth … … mais beaucoup plus longue : Un adulte doit surveiller l’aiguille d’un cadran … … et doit détecter les anomalies (« sauts » de l’aiguille) … … l’étude durant 21 heures Résultats : Baisse des performances dès la 2ème demi- heure Mais, « remontées » des performances toutes les minutes ! Avant une nouvelle baisse

68 Il y a donc une rythmicité des performances de l’ordre de 90 – 100 minutes
Exemple  l’endormissement durant la conduite Concerne 30% des accidents de la circulation

69 habitacle trop chauffé conduite de nuit
Facteurs aggravant de l’endormissement : habitacle trop chauffé conduite de nuit La nuit, nos rythmes internes imposent de dormir ! Conduite = exige une attention soutenue ! facteurs endogènes Par ex., résistance à la fatigue, condition physique facteurs exogènes Par ex., prise de médicaments, « mauvaise » nuit (en terme de qualité)

70 Raideur dans les membres (fourmillements) Baillements
Symptômes liés à l’endormissement : Picotement du nez Raideur de la nuque Raideur dans les membres (fourmillements) Baillements Perception que son temps de réaction a augmenté Vision qui se « trouble » Solutions pour lutter contre l’endormissement : Dormir … même brièvement à condition qu’il y ait la qualité

71 Les rythmes du sommeil :

72 CONSCIENT

73 CONSCIENT Endormissement ENDORMI

74 CONSCIENT Endormissement ENDORMI PROFONDEMENT ENDORMI

75 Cf. SOMMEIL PARADOXAL = Absence de tonus
+ activité cérébrale intense ! (avec Rapid Eye Movements = REM) CONSCIENT Endormissement ENDORMI PROFONDEMENT ENDORMI

76 Le sommeil suit donc des rythmes …
… revenant toutes les 90 minutes environ Hypothèse récente : la veille (attention) suivrait la même rythmicité et même périodicité

77 6. L’effet « Cocktail party »
Constat : Nous sommes engagés (concentrés) dans une discussion avec une seule personne, … … au milieu d’une assemblée… … entourés d’autres personnes qui discutent d’autres thèmes … avec de la musique en surplus Malgré cela : il suffit d’entendre son nom et/ou prénom pour que nous détournions notre attention de notre interlocuteur

78 (ici, notre discussion avec notre interlocuteur)
Interprétation : Notre système nerveux central se focalise sur une petite portion de notre environnement … (ici, notre discussion avec notre interlocuteur) … sans délaisser le reste de l’environnement Donc : - Notre conscience peut être dirigée sur un seul objet … tandis qu’un niveau subconscient reste toujours « vigilant » à ce qui se passe autour Le passage de l’un à l’autre peut être : volontaire et délibéré déclenché par un facteur de notre environnement

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80 Images subliminales = images présentées pendant une durée trop courte pour être perçues consciemment mais qui sont tout de même traitées

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82 Focalisation sur un petit ensemble de données
Deux types d’attention coexistent : (1) Attention sélective : Focalisation sur un petit ensemble de données Choix volontaire et délibéré de l’individu Par exemple : Écoute dichotomique de 2 conversations différentes Une conversation dans chaque écouteur Donc  on « entend » deux conversations différentes Mais, on peut décider de se focaliser sur l’une ou l’autre … … et alterner  Choix volontaire de la direction de son attention

83 Aussi appelée attention périphérique
(2) Attention partagée : Aussi appelée attention périphérique Permet d’assurer un traitement minimal de tout ce qui nous entoure Donne une vision globale Permet de détecter : des dangers des changements dans notre environnement  Changement de la direction de notre attention dû à un changement de notre environnement : - bruit inconnu - avertisseur d’un danger (klaxon, crissements de pneus, …)

84 Conditions à respecter pour susciter la motivation chez les apprenants (Viau, 2000)
(1) l’activité doit être signifiante = représenter quelque chose, avoir un sens = l’activité doit avoir une utilité … … ou être perçue comme utile par l’apprenant (2) L’activité doit être diversifiée et s’intégrer aux autres activités = multiplicité des tâches Ne doit pas être trop répétitive (sinon  monotonie)

85 (3) L’activité doit représenter un défi pour l’apprenant
car si trop facile  ennui, désintérêt (4) L’activité doit être authentique = doit mener à une réalisation, une production = doit être évaluée (5) L’activité doit exiger un engagement cognitif Cf. point 3 + l’apprenant doit être « stimulé » + doit utiliser ses connaissances antérieures

86 (6) L’activité doit responsabiliser l’apprenant
= doit alterner un travail en équipe … … et un travail autonome + L’apprenant doit gérer son activité (ne pas se contenter d’appliquer des consignes) (7) L’activité doit avoir un caractère interdisciplinaire Cf point précédent (1er alinéa) (8) L’activité doit comporter des consignes claires = pour éviter toute ambigüités ou confusions (9) L’activité doit se dérouler sur une période de temps suffisante


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