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du lycée français Jean Mermoz de Dakar

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Présentation au sujet: "du lycée français Jean Mermoz de Dakar"— Transcription de la présentation:

1 du lycée français Jean Mermoz de Dakar
Carnet de voyage Ndiaffate Par les élèves de CM2 E du lycée français Jean Mermoz de Dakar Année scolaire 2010/2011

2 Situation géographique
NDIAFFATE DAKAR C’est ici !

3 Présentation de notre projet
Depuis le début de l’année, nous correspondons avec la classe de CM1 de l’école de Ndiaffate Peulh qui se situe à 15 km de Kaolack. Dans l’école il y a 167 élèves. Le directeur s’appelle Abdourahim Faye. L’école a été construite par une association japonaise en 2005: il y a 8 classes dont 2 sans toiture. L’école n’a pas de bibliothèque ni d’infirmerie. La cantine est irrégulière à cause du manque de vivres. Chaque élève doit cotiser 25 CFA et un bois mort pour pouvoir manger à la cantine. Il n’y a ni eau courante, ni électricité. Les élèves boivent l’eau du puits.

4 ? = + Opération solidarité Solution: SOLIDARITE Méthode:
Manque de vivres pour la cantine Peu d’arbres dans la cour ? = + Réponse:construction d’un mur de clôture autour de l’école Solution: SOLIDARITE Chercher des fonds pour financer sa construction Méthode: 1) Vente de livres produits par les CM2 A et les CM2 E 2) Projection de films à l’école 3) Soutien des familles du lycée Jean Mermoz 4) Soutien d’Eiffage

5 Et lorsque nous sommes arrivés à l’école de Ndiaffate Peulh…
…la construction du mur avait déjà commencé. Une grosse tranchée avait été creusée tout autour de l’école. Il y avait un gros tas de cailloux pour fabriquer des briques. Le mur était haut de trois étages de briques. Ce sont les parents d’élèves du village qui se mobilisent chaque semaine pour le construire.

6 Et bravo aux villageois de Ndiaffate !
Merci à Eiffage, aux parents et élèves de l’école Jean Mermoz pour leur soutien! Et bravo aux villageois de Ndiaffate !

7 le directeur de l’école
Les acteurs du projet Abdourahim Faye, le directeur de l’école Voici les maîtresses: Maïmouna, Maud « Hhhouillon » et Marie Augustine Maîtresse Joelle Mbow CM2A

8 Les accompagnateurs Mais… où est Pierre?
Baobab, notre animateur préféré.. Rien ne peut l’arrêter de chanter ni de danser. Alioune, le photographe, qui n’a pas cessé de pleurer la dernière soirée Il s’occupe des bobos des enfants! Mais… où est Pierre? Pierre Faye c’est le médecin. Il n’aime pas les photos… Mamadou, le grand danseur des claques

9 Voici: Amadou Sene Le n°1 des « ornithologues »
Et notre intervenant « environnement »... Voici: Amadou Sene Le n°1 des « ornithologues » Aujourd’hui, nous allons par…ler d’un oi…seau qui niche sur l’île de Kou…smar: le faucon crécerel…lette!

10 Notre centre d’hébergement

11 Le centre de pédologie de Ndiaffate
Nos chambres Le centre de pédologie de Ndiaffate La vie au centre Les bons repas préparés par Mâgou

12 Rédaction du carnet de voyage
La vie au centre Rédaction du carnet de voyage

13 Les veillées

14 Les veillées endiablées avec
nos correspondants. Ah ce qu’on aimait ça!

15 Echanges avec nos correspondants

16 Une heure de classe à l’école de Ndiaffate
Description de la classe  Les tables sont en bois et à la place des chaises, il y a des bancs collés aux tables. Pas pratique pour se déplacer ! Et c’est parti pour une heure de classe à l’école de Ndiaffate ! Tout d’abord, nous nous sommes mis par groupes de 5 ou 6 avec nos correspondants et nous nous sommes répartis dans les classes. Certains ont participé au cours et d’autres ont pris des notes.

17 Une heure de classe à l’école de Ndiaffate
Le sens du partage Les élèves n’ont pas beaucoup de matériel : un stylo, un cahier et une ardoise. Nous avons remarqué que les élèves partagent beaucoup leur matériel. Lorsqu’ils ont besoin d’une feuille, ils la déchirent dans leur cahier. Participer Pour se faire interroger, les élèves se lèvent et claquent des doigts en criant : « Madame, madame ! » Ils aiment bien participer. Punitions Les enseignants n’hésitent pas à frapper les élèves qui donnent une mauvaise réponse. Ouille ! Les difficultés liées à la langue La classe se fait en français alors que les élèves ne le maîtrisent pas du tout. A la maison, ils parlent uniquement wolof ou peulh. Exceptionnellement lorsque les élèves ne comprennent pas même avec des explications supplémentaires, les professeurs leur expliquent un peu en wolof.

18 Accueil dans les familles
Nos correspondants nous ont emmenés voir leur maison. Les familles nous ont accueillis avec joie. Ils nous ont offert à boire et à manger. Ils étaient heureux de nous recevoir dans leur maison. Toute la famille vit ensemble, la grand-mère, le grand-père, le père, la mère, l’oncle, la tante, les cousins et les enfants. Parfois il y a plusieurs maisons car le père a plusieurs femmes. Les familles sont très nombreuses. Les chambres sont étroites. Parfois toute la famille doit dormir dans le même lit.

19 Accueil dans les familles
Les maisons du village Les maisons des villageois sont regroupées par famille. On les appelle des concessions.   Le toit des cases est composé de branches et de cordes.

20 Accueil dans les familles
Les cuisines se trouvent soit dans la cour, soit dans la maison. Ils utilisent du charbon de bois car ils n’ont pas de gaz ni d’électricité. Les toilettes et leurs douches sont des sortes de cabines. Les poules donnent des oeufs qui servent d’aliments.

21 Fêtes et traditions Dans le village, il y a des Peulhs, des Socés, des Wolofs et des Mandingues. Chaque groupe a ses traditions. Les villageois nous ont montré 2 cérémonies  traditionnelles: le mariage mandingue et la circoncision. Ils portaient leurs vêtements traditionnels et ils nous ont expliqué comment se déroulaient les fêtes.

22 Fêtes et traditions Lors de la célébration du mariage, la femme mandingue arrive complètement voilée. Des femmes l’accompagnent en dansant et en chantant. Elles utilisent des calebasses où sont accrochées des perles et elles les font tourner dans leurs mains pour faire de la musique. Si la future mariée est voilée, c’est pour montrer à l’homme que la femme est très mystérieuse et qu’il faudra du temps au mari pour réussir à la comprendre. Chez les Peulhs, les femmes qui portent des bracelets aux chevilles sont toutes des femmes mariées.

23 Fêtes et traditions

24 Ateliers à l’école Lutte traditionnelle
A l’école, nous avons assisté à un tournoi de lutte traditionnelle. D’abord on trace un grand cercle dans le sable, puis on prépare les lutteurs. On les enduit de lait et de sable. Ils portent une sorte de culotte : c’est un foulard enroulé autour de la taille. Ensuite, on leur accroche des gris-gris autour de la taille, des poignets et des chevilles, qui vont servir à les protéger et à leur porter chance. Règle : Il faut faire tomber l’adversaire mais aucun coup de pied ni coup de poing n’est autorisé. En fait, il faut chercher à déséquilibrer son adversaire. Les qualités du lutteur: force et intelligence.

25 Ateliers à l’école Foot Nous avons joué au foot avec nos correspondants. On s’est bien amusés ! Le quizz des oiseaux Avec Mamadou et Baobab, on a fait un quizz sur les oiseaux. C’était un jeu de questions/réponses sur des choses qu’on avait étudiées en classe, avec aussi des défis à relever (la parade des oiseaux par exemple, où il fallait imiter un oiseau le mieux possible pour gagner)

26 La fabrication d’oiseaux en papier
Ateliers à l’école La fabrication d’oiseaux en papier Avec les deux maîtresses, nous avons fabriqué de grands oiseaux imaginaires. Nos correspondants devaient se coucher sur un immense papier pour nous permettre de tracer leur silhouette. Et après on échangeait de rôle. On pouvait utiliser de la peinture, des perles, des boutons et du papier couleur pour décorer notre oiseau. On s’est bien amusés et les oiseaux étaient vraiment trop beaux !

27 Nos chefs d’oeuvres…

28 Les exposés sur les oiseaux de Dakar et de Ndiaffate
Ateliers à l’école Les exposés sur les oiseaux de Dakar et de Ndiaffate Le 2ème jour, nous nous sommes réunis dans la classe de nos correspondants pour faire nos exposés sur les oiseaux de Dakar et de Ndiaffate. C’était difficile de suivre car les élèves de Ndiaffate avaient du mal à parler fort, et ça faisait beaucoup d’oiseaux en tout ! Mais c’était bien quand même ! C’est à ce moment qu’Amadou Sene nous a parlé du faucon crécerellette qui niche sur l’île de Kousmar. Cet oiseau est en voie de disparition alors qu’il soulage bien les agriculteurs !

29 Ateliers à l’école Les jeux
Nos correspondants nous ont appris des jeux:  La marelle de Ndiaffate : Il faut tracer le jeu dans le sable. Chaque joueur a 3 coquillages qu’ils déplacent chacun leur tour. Le 1er à avoir aligné ses 3 coquillages a gagné la partie. Le des filles : C’est un jeu où il faut réciter une chanson en sautant dans des cases tracées dans le sol. A la fin de la chanson, le 1er sorti de sa case a gagné. Maintenant dans la cour de récré à Jean Mermoz, on y joue encore !

30 Ateliers à l’école Les jeux Les chants Partie de Dames
Nous avons appris des chants magnifiques avec notre animateur Baobab « au ventre gonflé ». Ce n’est pas le roi des arbres mais le roi de l’ambiance ! Dans le bus ou à l’école, impossible de s’arrêter ! Et encore aujourd’hui en classe on adore les chanter !

31 Nos découvertes côté « environnement »

32 Les marais salants de Kaolack
Monsieur Berthet nous a reçu dans son usine de sel. Il nous a expliqué la fabrication du sel: la saumure On pompe l’eau salée d’un bras de mer et on la fait tourner dans de grands bassins pour qu’elle commence à sécher pendant 6 à 8 semaines. Le sel a commencé à se cristalliser. On déverse cette bouillie sur des tables salantes entourées de petites digues pour évacuer l’eau. les tables salantes

33 Les marais salants de Kaolack
La récolte du sel On transporte le sel dans de gros camions jusqu’au lavoir où on lave le sel. Lorsque le sel est sec on le récolte et on l’entasse en formant une grosse dune. On la laisse sécher pendant un an.

34 Les marais salants de Kaolack
Transport du sel Lavage du sel La roue pelle Mise en sacs de 25 kg (stockage)

35 Le rônier : un arbre protégé
Qu’est-ce qu’un rônier ? Le rônier est un palmier de grande taille qui est en voie de disparition. Son feuillage est en éventail, il a un tronc lisse et droit et peut atteindre 30 mètres de hauteur. La rôneraie est une forêt de rôniers. C’est une forêt très espacée.

36 Le rônier : un arbre protégé
Un arbre très utile Mr Sene nous a expliqué beaucoup de choses sur le rônier: c’est un arbre très utile pour les villageois grâce à son tronc, ses fruits, ses feuilles et ses racines: - son tronc sert à construire des maisons, des fûts, des meubles … - ses feuilles servent à fabriquer des paniers et des chapeaux - ses fruits sont comestibles - sa sève sert à préparer des boissons ou de l’huile Mais le rônier met 50 ans pour arriver à sa taille adulte ! C’est très long !

37 Le rônier : un arbre protégé
Mâle ou femelle ? On peut reconnaître très facilement un mâle d’une femelle car seule la femelle porte des fruits. Les fleurs du rônier mâle se situent sur de grandes tiges et celles du rônier femelle contre le tronc. Les fruits du rônier s’appellent les conis : ils sont regroupés en grappe autour du tronc de l’arbre.

38 Prêts pour l’île de Kousmar !
En route ! L’île de Kousmar est un grand dortoir de faucons crécerellettes et d’élanions nauclers. Il y a à peu près 28 000 espèces qui viennent passer l’hivernage de novembre à mars. L’île de Kousmar est située à quelques kilomètres de Ndiaffate. C’est une île qu’il faut protéger ! En effet, les faucons crécerellettes débarrassent les agriculteurs de millions de criquets qui viennent dévaster les récoltes. Les villageois de Ndiaffate sont en train de créer un espace communautaire pour protéger l’île de Kousmar.

39 Prêts pour l’île de Kousmar !
Un long chemin à pied  En chemin, nous avons fait plein de découvertes : on a trouvé du pain de singe, des empreintes de hyènes sur le sable, du sel sorti du sol qu’on avait envie de goûter, mais bon ce n’était pas très propre.

40 Prêts pour l’île de Kousmar !
Enfin arrivés ! Nous sommes arrivés sur la berge, en face de l’île. Il y avait des pirogues, nous aurions tellement aimé les prendre pour aller sur l’île et voir les hyènes! Place aux jumelles ! Nous avons sorti nos jumelles pour observer les oiseaux. Il y en avait beaucoup mais pas de trace du faucon crécerellette. Il était déjà reparti en Europe, quel dommage ! Quel beau coucher de soleil!

41 La mangrove : le choc ! Un paysage désolant
La visite de la mangrove est prévue, nous sommes en route avec nos correspondants. Lorsque nous descendons du bus, nous regardons le paysage : il n’y a que du sable sec, dur et salé puis quelques flaques d’eau. Ce n’est pas la mangrove cela ! Amadou Sene nous explique qu’avant il y avait une belle forêt de palétuviers.

42 Des solutions existent !
La mangrove : le choc ! Amadou Sene nous explique pourquoi elle a disparu : « la mangrove, c’est un système. Dans ce système, il y a des palétuviers, des crabes, des poissons, de la vase et de l’eau douce et salée. Le bois des palétuviers est très utile pour la construction des maisons et pour du bois de chauffe. La coupe des palétuviers et le manque d’eau douce a entrainé la disparition de la mangrove et de tout son système. Maintenant, le sol est trop salé pour planter et l’eau s’épand un peu partout car les palétuviers disparus ne peuvent plus la retenir ». C’est une grande perte pour les villageois !  Des solutions existent ! Les villageois réfléchissent à des solutions pour restaurer la mangrove. Ce sera difficile mais rien n’est impossible ! Rui nous a appris que les coques d’arachides sont très utiles pour absorber le sel du sol, bravo !

43 Les adieux

44 Les adieux M E R C I La remise des cadeaux
Nos correspondants s’empressent de nous offrir leurs cadeaux. Nous aussi nous sommes pressés de les recevoir. Et quelle surprise ! Nous avons reçu des poules, des arachides, des bracelets, du mil et des boubous ! Il a fallu tenir les poules dans nos bras… On a beaucoup ri car certains élèves en avaient peur !

45 Les adieux Les villageois et le grand baobab.
Les villageois sont tous venus nous dire au revoir. A la remise des cadeaux, ils se sont rassemblés autour de nous. Le cadeau de la maîtresse La maîtresse aussi a reçu des cadeaux. Le plus beau, elle on lui a offert le premier jour : le directeur a baptisé la classe de nos correspondants « la classe Maud Houillon » !

46 Les adieux Dernière veillée
La dernière soirée avec nos correspondants a été merveilleuse… des chants, des danses, sur le rythme endiablé de nos animateurs préférés, Baobab, Mamadou et Alioune!!

47 Les adieux A la fin, lorsque nous nous sommes mis à chanter « je sais faire de la voile sans vent, je sais ramer sans rame, mais je ne peux quitter mon ami sans verser une larme » nous nous sommes tous mis à pleurer!! Difficile de devoir se séparer de nos correspondants. Nous avons eu du mal à nous endormir, car tout le monde pleurait à chaudes larmes… On ne voulait plus partir de Ndiaffate…

48 Et là c’est nous! Cliquez ici! Surprise…

49 Voici quelques extraits des bilans écrits par
les élèves de notre classe suite à notre voyage: Ce que j’ai aimé : - Voir ma correspondante (Jade), visiter la maison de ma correspondante (Chloë), les jeux que ma correspondante m’a appris (Emma), touts les activités avec nos correspondants (Carole) - Les danses, les chants, l’art visuel, les repas, la maîtresse de nos correspondants, leur classe et l’école, la visite des marais salants, l’île de Kousmar, visiter la disparition de la mangrove (Elena) -Amadou Sene avec ses phrases (Ex : le sys-tème) et tous les accompagnateurs (Valentine) - L’heure de cours en CP (Vaïmiti), le match de foot (Sadri), le moment de la remise des cadeaux (Rim) - Quand on est rentrés à pied tard le soir sur le chemin de l’île de Kousmar (Cédric) - Les fêtes tous les soirs à l’amphithéâtre (Fadel)

50 Ce que j’aurais aimé faire :
Ce que je n’ai pas aimé : - Je n’ai pas du tout aimé dormir avec des moustiquaires mais ça m’a appris ce qu’est la vie en dehors de Dakar (Sarah) - Les insectes dans la chambre et quitter ma correspondante (Mayssa) - Je n’ai pas aimé la chaleur (Rui) - Je n’ai pas aimé la dernière soirée où on s’est tous quittés (Daniel) Ce que j’aurais aimé faire : - Visiter d’autres villages (Laurine) - Voir la mangrove, j’aurais aussi voulu prolonger le séjour de deux semaines (Bintou) - J’aurais aimé faire des nuits blanches (Rui) - Faire un vrai carnaval et la soirée conte(Carole), participer à la lutte (Charles), faire de la pirogue (Clorinde) - Aller sur l’île de Kousmar, là où il y a les hyènes (David) - Voir des faucons crécerellettes (Vaïmiti)

51 (Par ordre alphabétique)
REALISATION DIAGNE Claire HOUILLON Maud TEXTES (Par ordre alphabétique) BANGOURA Carole BERTOLINI Elena BLANC Mickael BŒUF Vaïmiti CHARLES Madiou COFFI Sarah DIALLO Adja Aminata DIOP David EMERY Baptiste GARBAL Chloë GARCIA Jade GARGOU Clorinde GOI Valentine HADDAD Daniel HOBALLAH Mayssa KRIEGER Arthur MORAIS Rui Philippe OMAIS Sadri PABION Charles PINGET Diane PRUAL Cédric SAKHO Bintou SARR Mouhamed SOHAING NEIM Leïla SORNEAU Laurine TIO TOURE Fadel VILLEPONTOUX Emma VIMEUX Axel WAZNI Rim Lycée français Jean Mermoz BP 3222 Dakar SENEGAL

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