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Analyse du Discours Assistée par Ordinateur

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Présentation au sujet: "Analyse du Discours Assistée par Ordinateur"— Transcription de la présentation:

1 Analyse du Discours Assistée par Ordinateur
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2 Processus d’apprentissage des L.E.
L’enseignement des langues étrangères repose sur une série d’interactions entre l’apprenant, sa langue et sa culture et la langue et la culture cible. Ces interactions développent un certain degré d’empathie qui détermine l’avancement dans l’apprentissage.

3 Quelles Cultures? Dans le cas de la Caraïbe et de nombreux groupes humains , comment fonder une pédagogie centrée sur l ’apprenant , si nous ne possédons pas des descriptions de leurs cultures?

4 Objectifs Nous prétendons obtenir des groupes étudiés une ébauche de leur conception de l’être humain et de la culture. Quelles sont les notions principales qui structurent leurs discours sur soi et sur l’autre?

5 Nos hypothèses

6 1ère Hypothèse L’étude des corpus obtenus à partir d’enquêtes permet d’identifier la conception de l’être humain, de l’homme et de la femme, chez les sujets interrogés.

7 2eme Hypothèse La mise en relation des réseaux notionnels et des réseaux de singularités constituants du discours des Dominicains et des Martiniquais, au-delà des différences linguistiques, nous dévoile leur conception d’eux- mêmes en tant qu’Hommes et Femmes.

8 3eme Hypothèse L’importance quantitative et qualitative des faisceaux notionnels dégagés des discours — discours circonscrits aux champs linguistiques français et espagnol — , exprime les isotopies dominantes et les valeurs d’une “ civilisation caribéenne ” en ce qui concerne la conception de l’être humain, de l’homme et de la femme.

9 4eme Hypothèse Par-delà la fragmentation géographique, linguistique et sociale, provoquée par les divers processus historiques, il est une série de constantes sous-jacentes dans les discours qui reflètent l’existence d’une macro-culture, et révèlent des traits de “civilisation”.

10 Comment procéder? 1° Quelles sont les unités de base à prendre en compte pour l’analyse ? 2º S’agit-il d’étudier chacune des réponses aux questions de l’enquête, de manière spécifique, prises chaque fois de manière isolée ?

11 Comment procéder? S’agit-il de prendre les phrases qui les structurent, une à une ? Faut-il (et comment) choisir les expressions, les mots qui entrent dans la composition des réponses ?

12 Les Groupes Étudiés Groupe National Garçons (Sx1) Filles (Sx2) Total
Pays source P. S. - de 20 ans 20 / 40 Total (Sx1) Total (Sx2) - de 20 jusqu’à 40 ans 1 Martinique 48 2 50 79 24 103 153 2 R. D. 35 21 56 49 70 126 83 23 106 128 45 173 279

13 Démarche 1º Retenir la transposition de l’entretien individuel oral en entretien collectif écrit.

14 2º Considérer les réponses de tous les protocoles appliqués à tous les informateurs d’un groupe national comme un seul discours ordinaire polyphonique.

15 Le Discours Ordinaire 3º Nous entendons par discours ordinaire, le discours produit par un locuteur, oralement ou par écrit, dans le but d’exprimer une idée, un sentiment, de transmettre une information ou de débattre à propos d’une thématique spécifique, dans un échange langagier spontanée à partir d’un contrat de parole aussi clair que possible.

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17 La collecte du corpus

18 D’après vous, comment sont les .... ? Que pensent les .... ?
Le questionnaire Que pensez vous de ... ? D’après vous, comment sont les .... ? Que pensent les .... ?

19 Les images et les représentations

20 Chaque communauté, catégorie, ou groupe se définit [
Chaque communauté, catégorie, ou groupe se définit [...] par “ différentiation ”. Elle puise dans sa mémoire collective, dans sa consommation culturelle, dans son expérience économique, dans son expérience des échanges les éléments pertinents pour l’élaboration d’un système de différences plus ou moins stéréotypées et partagées. (P. Charaudeau)

21 Évaluer l’autre L’évaluation de l’autre (individu ou groupe) se fait automatiquement et inconsciemment. Cette évaluation est liée à la perception, elle-même. “ Percevoir autrui, nous rappelle J. Stoetzel, c’est le classer dans certaines catégories culturellement significatives, c’est prendre conscience de son statut et de son rôle. ”

22 “ Il y a plusieurs façons d’aborder l’étude des caractéristiques culturelles d’une communauté linguistique : à travers son histoire, en relation avec les grands courants civilisationnels, à travers sa production littéraire, artistique et scientifique, à travers sa géographie physique et humaine, à travers l’organisation de ses institutions, de son corps socio-politique et socio-économique, etc.

23 “Mais dans ces approches il n’est pas tenu compte de deux facteurs essentiels pour étudier ces phénomènes : d’une part, de la réalité des pratiques sociales et des représentations mentales qui les accompagnent, à l’intérieur d’une communauté socioculturelle donnée, d’autre part des images que les membres de cette communauté se font de celle-ci par opposition à d’autres, et réciproquement (perceptions interculturelles) ” Charaudeau

24 Les caractéristiques psychologiques individualisantes de chaque informateur s‘effacent au profit des caractéristiques culturelles de la masse des locuteurs.

25 L’informateur individuel cède ainsi sa place au groupe d’anonymes composé des héritiers de la culture des aînés et porte-parole de la culture officielle, groupe témoin, masse de locuteurs, masse parlante

26 Faisceaux notionnels Pour constituer le sens du texte, les mots acquièrent tout au long du discours leur sens singulier en s’organisant autour de thèmes, de topiques, de faisceaux de connotations et d’effets de sens

27 faisceaux notionnels et dénotatifs du point de vue de la langue ; et faisceaux de singularités de connotations et des effets de sens au sein du discours

28 Les réseaux notionnels correspondent aux réseaux typiques notionnels
Les réseaux notionnels correspondent aux réseaux typiques notionnels. Ce sont des réseaux de signification constitués par le vocabulaire organisé autour de pôles sémantiques pris hors contexte. Ils se traduiront dans notre recherche par les matricielles lexico-sémantiques qui constituent les Portraits types .

29 Les réseaux de singularités: réseaux du vocabulaire organisé autour de pôles sémantiques interprétés à partir du contexte discursif des occurrences. la connotation, lorsqu ’elle est considérée en milieu (enseignement des langues étrangères, L.E. ) est mise en étroite relation avec la problématique interculturelle

30 Ces réseaux jouent le rôle d’amplificateurs du sens porté par les mots et sont en relation directe avec les références culturelles des locuteurs

31 Les Sphères Notionnelles
Les groupes notionnels s’articulent souvent avec d’autres GN différents constituant ainsi des sphères notionnelles qui expriment des images et des représentations dans toute leur complexité.

32 Les Groupes Notionnels
Chaque occurrence appartient, dans la langue, à un champ notionnel et lexical spécifique, — caractère de notion, sens dénotatif.

33 LE TEXTE / RÉPONSE Dans le discours, ce sens sera singularisé, par le contexte (dans notre cas le texte/réponse) auquel appartient l’occurrence en question.

34 Les groupes notionnels correspondent aux champs lexico-sémantiques du domaine d’expérience autour duquel se centre l’acte de communication, à savoir, dans notre cas, la description de la personne humaine, en elle-même et dans ses relations avec son environnement social, écologique et culturel

35 Les Sphères notionnelles
Ce sont des champs d’associations de sens qui combinent, dans le discours, des champs sémantiques différents et qui sont mis en relation par le locuteur dans le Texte/réponse

36 Sphères notionnelles Elles s’articulent à partir des groupes notionnels qui fonctionnent en voisinage étroit dans le syntagme et servent à exprimer les aspects complexes d’une image ou d’une représentation

37 Sphères notionnelles Ouverture / Communication Ouverture/matérialité
Solidarité/Collaboration/Entraide Solidarité/Matérialisme Travail/joie Makrellage/vantardise

38 Les principes de l’analyse
Les classes conceptuelles: le locuteur identifie, donc nomme les êtres, donne des propriétés, qualifie et met en lumière des processus, donc les faire dont ils sont les destinataires ou les victimes.

39 La dénomination : la manière dont sont nommés les êtres qui surgissent dans le discours, actants et délocuteurs

40 les propriétés attribuées aux actants dans le discours
La qualification : les propriétés attribuées aux actants dans le discours

41 Les “ faire ” Les actions réalisées par les actants ou les faits attribués aux êtres animés ou non animés.

42 L’orientation du discours
centré sur l’élocuteur ou le délocuteur

43 L’orientation du discours
les différentes images (de soi, du soi, du pays, du corps, du groupe, de l’intellect),

44 L’orientation du discours
les interactions de la personne avec la société (agir en société, agir pour la subsistance, agir pour le loisir, agir en couple, agir en famille)

45 L’orientation du discours
les rapports que la personne entretient avec la société (selon les différents groupes sociétaux et leurs intérêts)

46 L’orientation du discours
les rapports de la personne au divin, à la culture et à la langue.

47 Les critères L’ensemble de traits génériques et particuliers, à caractère binomial (+/-) cernant le discours du locuteur-scripteur : par le point de vue :

48 Les critères vision d’ensemble ou globale,
vision fragmentaire ou analytique ; vision du collectif ou du singulier ; vision externe ou interne

49 par l’opposition sexuée, non sexuée
Les critères par l’opposition sexuée, non sexuée

50 Les critères par l’appartenance à des ensembles spécifiques :
famille ; ethnoclasse, nation ;

51 Les critères par le rôle social (métier), de genre

52 Les critères par l’état santé ; propreté, maturité,
état d’âme :tristesse, joie

53 Les critères par les liens dominateur ; possessif ; impliqué

54 Le groupe Notionnel les groupes de mots-thèmes différents qui expriment des notions ayant en commun chaque fois le faisceau de traits sémiques et appartenant à la même classe conceptuelle (Dimensions)

55 Le tableau sémantique

56 Le tableau sémantique

57 Le tableau sémantique

58 Le tableau sémantique

59 La dénomination

60 Schéma des traits sémiques pour la dimension Faire : Rapport à l’autre : Agir en société (Première partie)

61 Le calcul statistique

62 Les valeurs des variables statistiques par Groupe Notionnel (1)
N, nombre de Mots-thèmes : décompte de vocables contenus dans un corpus ; DA, Dispersion absolue : le nombre total de Mots-thèmes contenus dans corpus ; D , Dispersion moyenne : la moyenne de Mots-thèmes différents contenus dans les groupes notionnels d’un corpus ;

63 Les valeurs des variables statistiques par Groupe Notionnel (2)
FA, Fréquence absolue : le nombre total d’occurrences apparues dans un corpus donné ; F, Fréquence moyenne : la moyenne du nombre d’occurrences d’un corpus par rapport aux différents groupes notionnels.

64 La Force Notionnelle Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément

65 La Force Notionnelle C'est la valeur relative d’une notion par rapport à d’autres. Cette valeur sert à déterminer l’importance d’une notion ou d’un groupe notionnel au sein d’une communauté de locuteurs

66 La Force Notionnelle Mettons qu’une notion (i) est exprimée par un seul Mot-thème (MT), et que tous les sujets interrogés (NI) ont choisi ce Mot- thème pour la désigner, on pourrait dire alors que :

67 La Force Notionnelle cette notion est partagée de manière totale par tous les représentants de la culture cible ; cette notion est claire et bien définie pour tous les représentants de la culture cible ; cette notion a une valeur relativement élevée par rapport à d’autres, qui seraient exprimées par plus d’un seul Mot-thème.

68 La Force Notionnelle Dans ce cas : la fréquence absolue (FA) de la notion est alors égale au nombre de locuteurs la dispersion absolue (DA) de la notion est égale à 1. Cette notion est représentative d’une préoccupation forte des représentants de la culture cible.

69 LA FORCE NOTIONNELLE DE “I ”
(-) (+) FNi =  [Di, Fi] LA DISPERSION RELATIVE DE LA NOTION I : di = (Di - D) / D LA FRÉQUENCE RELATIVE DE LA NOTION I fi = (Fi - F) / F LA FORCE NOTIONNELLE DE LA NOTION I : FNi = (- di + fi)

70 “La lexicologie de l’avenir pourra peut-être, en transformant le qualitatif en quantitatif, assigner aux mots un exposant qui serait le symbole de leur poids social”. Matoré

71 Les points forts et les isotopies
Pour le corpus Martiniquais nous avons les hypernotions suivantes : le matérialisme le makrelage ou commérage le sexe

72 Les points forts et les isotopies
Pour le corpus R.D. les hypernotions identifiées sont : le travail la joie la collaboration

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