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Psychoses/schizophrenies

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Présentation au sujet: "Psychoses/schizophrenies"— Transcription de la présentation:

1 Psychoses/schizophrenies
Emmanuel Stip

2 Psychoses Troubles délirants Trouble schizoaffectif
Trouble schizophréniforme Premiers épisodes: DUP Prodromes Personnalité schizoide, schizotypique Psychoses toxiques Sur maladie affective

3 objectifs Présentation clinique et enjeux Approche bio-psycho-sociale
films Évaluations globales PANSS: film SSTICS Efficience thérapeutique Les approches: psychothérapies Observance Le lien avec médication

4 approches Psycho-éducative Remédiation cognitive , hédonique TCC
Entrainement aux habilités sociales IPT Psychodynamique Aspects culturels stigmatisation

5 Définition de la schizophrénie
La schizophrénie est une maladie chronique qui perturbe le langage, la pensée, la perception, l’affect et la conscience de soi Les critères diagnostiques sont définis comme suit : Présence d’au moins deux symptômes de la phase active pendant  1 mois Persistance des symptômes pendant > 6 mois Les symptômes comprennent : idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique, symptômes négatifs Cette maladie chronique perturbe la façon dont le patient pense, s’exprime et se perçoit. La perception de soi est un énorme problème. Le diagnostic repose sur la présence d’au moins deux symptômes de la phase active pendant 1 mois ou plus et sur leur persistance pendant au moins 6 mois. Au nombre de ces symptômes peuvent figurer des idées délirantes, des hallucinations, un discours désorganisé, un comportement grossièrement désorganisé ou catatonique, et des symptômes négatifs. Références 1. APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia, 2e éd. Arlington, VA: APA; US DHHS. Mental Health: A Report of the Surgeon General. Bethesda, MD: DHHS; 1999. APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; US DHHS. Mental Health: A Report of the Surgeon General. Bethesda, MD: DHHS; 1999.

6 Épidémiologie de la schizophrénie
~1 % de la population adulte est touchée La maladie apparaît généralement au début de l’âge adulte La majorité des patients ont  1 rechute Taux de rechute dans l’année suivant la fin d’un épisode : ~16 % Le taux de rechute augmente au fil des années subséquentes La schizophrénie figure parmi les maladies qui causent le plus d’incapacité dans le monde et qui contribuent le plus au nombre d’années de vie vécues avec une incapacité La schizophrénie entraîne environ : 25 % des hospitalisations psychiatriques 50 % des admissions dans les hôpitaux psychiatriques Au Canada, le coût total de la schizophrénie était estimé à 6,85 milliards de dollars en La schizophrénie, l’une des principales causes d’incapacité à l’échelle de la planète, figure parmi les maladies qui entraînent le plus d’années vécues avec une incapacité, en partie parce que la maladie apparaît généralement au début de l’âge adulte. Environ 1 % de la population adulte est touchée. La plupart des patients ont au moins une rechute de leur vivant. Le taux de rechute se chiffre à environ 16 % au courant de l’année suivant la fin d’un épisode et augmente au fil des années. Chaque rechute donne lieu à des hospitalisations toujours plus longues et a des répercussions toujours plus lourdes pour les patients et la famille, sans compter que le pronostic s’assombrit avec le temps. La maladie se manifeste différemment d’un individu à l’autre, mais la rémission complète est rare. Après le diagnostic, en général, les phases stables et les rechutes se succèdent. La schizophrénie entraîne 25 % des hospitalisations en psychiatrie et 50 % des admissions dans les hôpitaux psychiatriques. En 2004, le coût total de la schizophrénie était estimé à 6,85 milliards de dollars. Références US DHHS. Mental Health: A Report of the Surgeon General. Bethesda, MD: DHHS; 1999. Robinson D et al. Predictors of Relapse Following Response From a First Episode of Schizophrenia or Schizoaffective Disorder. Arch Gen Psychiatry 1999;56:241-7. OMS. Rapport sur la santé dans le monde, 2001 – La santé mentale : Nouvelle conception, nouveaux espoirs. Genève, Suisse : OMS; 2001. Mueser KT, McGurk SR. Schizophrenia. Lancet 2004;363(9426): The Schizophrenia Society of Ontario, juin 2006. Bezchlibynk-Butler K, Phillips D. Schizophrenia Resource Guide.

7 Morbimortalité associée à la schizophrénie
Prévalence accrue : de l’itinérance de la malnutrition de troubles liés à l’utilisation d’une substance alcool, drogues intraveineuses, marijuana, tabac du diabète de type 2 Risque suicidaire 9 fois plus élevé que dans la population générale* Près de 30 % des personnes atteintes font une tentative de suicide, et entre 4 et 10 % meurent par suicide Risque de mortalité toutes causes confondues* 1,6 fois plus élevé que dans la population générale Le risque de mortalité non naturelle est 4,3 fois plus élevé que dans la population générale La prévalence de l’itinérance, de la malnutrition et du diabète de type 2 est plus élevée chez les patients atteints de schizophrénie. L’incidence des troubles liés à la consommation/surconsommation d’une substance est aussi élevée. Le risque de suicide est 9 fois plus élevé qu’au sein de la population générale. Jusqu’à 30 % des personnes atteintes de schizophrénie tentent de se suicider, et entre 4 et 10 % y parviennent. La mortalité toutes causes confondues est 1,6 fois plus élevée que dans la population générale, et le risque de mortalité non naturelle est 4,3 fois plus élevé que dans la population générale. Le rapport standardisé de mortalité correspond au quotient du nombre de décès survenus par le nombre de décès attendus, multiplié par un facteur de 100. Références 1. Goldman LS. Medical Illness in Patients With Schizophrenia. J Clin Psychiatry 1999;60(suppl 21): Harris EC, Barrclough B. Excess mortality of mental disorder. Br J Psychiatry 1998;173: APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd., Arlington, VA: APA; 2004. * D’après le rapport standardisé de mortalité Goldman LS. J Clin Psychiatry 1999;60(suppl 21): Harris EC, Barrclough B. Br J Psychiatry 1998;173: APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004.

8 Schizophrénie Impact des symptômes sur le fonctionnement global
Symptômes positifs : idées délirantes hallucinations comportement catatonique pensée/discours/comportement désorganisés Vie sociale Symptômes négatifs : émoussement affectif alogie perte de volonté Emploi Sphère professionnelle Symptômes cognitifs : attention mémoire fonctions exécutives Relations inter- personnelles Symptômes thymiques : dépression anxiété irritabilité colère anhédonie La schizophrénie est associée à un vaste éventail de caractéristiques distinctives ayant un profond retentissement sur la vie des personnes qui en souffrent ainsi que sur celles des membres de leur famille et de leurs amis. Elle se manifeste par différents symptômes, notamment des symptômes positifs, négatifs, cognitifs et thymiques. Les dysfonctionnements découlant des symptômes de la schizophrénie touchent toutes les dimensions de la vie du patient. En général, les personnes dont les symptômes sont marqués ont du mal à garder un emploi et à fonctionner en société ou avec leur entourage; elles peuvent en outre présenter une piètre estime de soi et une perte de motivation au point où elles négligent leur hygiène et leurs soins personnels. Références 1. D’après US DHHS. Mental Health: A Report of the Surgeon General. Bethesda, MD: DHHS; APA. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4e éd. Texte révisé. Arlington, VA: APA; 2004. Soins personnels Patient dysfonctionnel

9 Schizophrénie : évolution des défis thérapeutiques et objectifs de Tx
Phase d’entretien Phase de stabilisation Améliore le niveau de fonctionnement Améliore la qualité de vie Assure la rémission des Sx Atteinte du potentiel individuel Fonctionnement Améliore l’adaptation du pt ds la communauté Donne un soutien Réduit le stress Favorise le processus de rétablissement Réduit de façon continue les Sx Phase aiguë Prend en charge les troubles concomitants Réduit au minimum le risque de rechute Prévoit le potentiel d’augmentation des Sx Évite les effets indésirables des Mxs Prévient les blessures Maîtrise les comportements Réduit la gravité des Sx S’attaque aux facteurs déclenchants de perturbation du comportement Retour rapide au fonct. optimal Alliance thérapeutique Évite les efftes indésirables des Mxs Améliore l’observance Réduit au minimum le risque de rechute Points clés : La schizophrénie est un trouble complexe caractérisé par une pathophysiologie complexe et un large spectre psychopathologique. Le meilleur moyen d’optimiser les résultats pour le patient est de s’assurer de la continuation du Tx à long terme. Comme l’abandon du Tx peut fortement aggraver la progression de la maladie et le résultat final, il importe de choisir un Tx dont l’efficacité est maximale. Référence : 1. Lehman AF, Lieberman JA, Dixon LB, et al. APA practice guideline for the treatment of patients with schizophrenia. Am J Psychiatry 2004;161(suppl 2):1-56. Temps Observance Risque de suicide diminué Surmonte les événements stressants de la vie Traite la toxicomanie Lehman AF, et al. Am J Psychiatry 2004;161(suppl 2):1-56.

10 Symptômes cibles Psychose active/symptômes positifs
principal motif d’hospitalisation symptômes qui répondent le mieux aux médicaments Symptômes négatifs évolution la plus rapide lors des phases aiguës des schizophrénies débutantes piètre réponse aux médicaments – les ASG et les ATG montrent toutefois une certaine efficacité délai plus long de réponse au traitement et de survenue d’une amélioration Symptômes cognitifs possibilité d’atténuation ou d’aggravation par le traitement médicamenteux des données indiquent que les nouveaux antipsychotiques seraient à cet égard plus efficaces que les APG Incapacité fonctionnelle fortement corrélée avec les symptômes cognitifs modérément corrélée avec les symptômes négatifs observée surtout durant les épisodes aigus, que l’on peut prévenir par le traitement médicamenteux Dans le traitement de la schizophrénie, on a recours aux antipsychotiques pour corriger certaines constellations de symptômes. La caractéristique la plus importante d’un antipsychotique est son efficacité pour le traitement des symptômes positifs ou les symptômes d’une psychose active. Il s’agit là d’un point important, car les symptômes positifs sont non seulement le principal motif d’hospitalisation, mais ce sont aussi les symptômes qui répondent le mieux aux médicaments. Ils causent des déficits très importants dans l’épreuve de réalité et donnent lieu à un piètre jugement, sans compter qu’ils augmentent le risque de violence. Les symptômes négatifs répondent un peu moins bien aux antipsychotiques, bien qu’ils diminuent d’intensité. Il est essentiel d’amorcer le traitement sans délai, car il faut éviter que la maladie progresse et, avec le temps, qu’elle devienne plus chronique et réponde moins bien au traitement. Au nombre des autres symptômes cibles figure le déficit cognitif, qui peut s’atténuer ou s’aggraver sous l’effet des médicaments. Le degré de somnolence qu’entraîne le traitement et, en particulier, son effet sur l’attention peuvent aussi jouer un rôle. Il est important d’éviter l’incapacité fonctionnelle, car elle est fortement corrélée avec les symptômes cognitifs et modérément corrélée avec les symptômes négatifs. L’incapacité fonctionnelle est observée surtout durant les épisodes aigus de psychose. Il va de soi que les antipsychotiques peuvent prévenir et traiter le déclin fonctionnel associé à un épisode aigu. Référence D’après Bezchlibynk-Butler K, Phillips L. Schizophrenia Resource Guide. D’après Bezchlibynk-Butler K, Phillips L. Schizophrenia Resource Guide. 10

11 La rechute exacerbe la progression de la maladie
Après chaque rechute : le rétablissement est plus lent et moins complet il est plus difficile de recouvrer la capacité fonctionnelle antérieure la maladie devient plus résistante au traitement les hospitalisations sont plus fréquentes et durent plus longtemps Il en résulte : une baisse de l’estime de soi du patient une perturbation importante de son fonctionnement sur les plans social, scolaire et professionnel La rechute alourdit en outre le fardeau émotionnel, psychologique et financier pour la famille, les aidants et le système de santé La rechute est débilitante pour toutes les personnes concernées. Pour le patient, non seulement entraîne-t-elle une baisse de l’estime de soi, mais elle vient aussi perturber son travail, ses études et sa vie sociale. De plus, la rechute alourdit le fardeau émotionnel, psychologique et financier des familles et des aidants, et les ressources du système de santé sont fortement sollicitées. Chaque rechute est suivie d’un rétablissement plus lent et moins complet. Il devient plus difficile de recouvrer la capacité fonctionnelle antérieure, et à mesure que la maladie devient résistante au traitement, les hospitalisations peuvent augmenter en fréquence et en durée. Références Misdrahi D et al. Compliance in schizophrenia: predictive factors, therapeutical considerations and research implications. Encephale 2002;26: Lieberman J et al. Psychobiologic Correlates of Treatment Response in Schizophrenia. Neuropsychopharmacol 1996;14:13S-21S. Watt DC, Katz K, Shepherd M. The natural history of schizophrenia: a 5-year prospective follow-up of a representative sample of schizophrenics by means of a standardized clinical and social assessment. Psychol Med 1983;12: Misdrahi D et al. Encephale 2002;26: Lieberman J et al. Neuropsychopharmacol 1996;14:13-21. Watt DC et al. Psychol Med 1983;12: 11

12 Objectifs thérapeutiques généraux
Atténuer ou supprimer les symptômes Maximiser la qualité de vie et la capacité d’adaptation du patient Favoriser et maintenir un rétablissement optimal du patient à l’égard des effets débilitants de la maladie Favoriser l’adhésion du patient au traitement et prévenir ainsi le développement d’une résistance biologique de la maladie au traitement Globalement, le traitement doit d’abord atténuer ou supprimer les symptômes, mais il doit également maximiser la qualité de vie et la capacité d’adaptation du patient, l’aider à se remettre le mieux possible des effets débilitants de la maladie et à demeurer en rémission, et favoriser l’adhésion au traitement de façon à prévenir l’apparition d’une résistance biologique au traitement. Référence APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004. APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004.

13 Objectifs thérapeutiques en phase aiguë*
Prévenir les gestes d’auto ou d’hétéro-agression Maîtriser les troubles comportementaux Atténuer la sévérité de la psychose Rechercher les facteurs déclenchants Favoriser un retour rapide au meilleur niveau de fonctionnement possible Instaurer une alliance avec le patient et sa famille;étendre la psychoéducation à la famille afin de favoriser l’adhésion au traitement Élaborer un plan de traitement à court et à long terme Faciliter le suivi et favoriser la continuité des soins Lorsqu’un épisode psychotique aigu survient, les objectifs immédiats sont de prévenir les gestes d’auto ou d’hétéro-agression, de maîtriser les troubles comportementaux et d’atténuer la sévérité de la psychose. On doit ensuite rechercher les facteurs déclenchants et aider le patient à recouvrer rapidement le meilleur niveau de fonctionnement possible. Il est essentiel d’instaurer une alliance, à la fois avec le patient et sa famille, et de les amener à comprendre l’importance de l’adhésion au traitement. On doit enfin élaborer un plan de soins à court et à long terme, et faciliter le suivi. Référence APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004. *Définie comme un épisode psychotique aigu APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004.

14 Objectifs du traitement d’entretien
Phase de stabilisation Diminuer le stress imposé au patient Réduire le risque de rechute au minimum Améliorer l’adaptation à la vie en société Faciliter la diminution continue des symptômes et la consolidation de la rémission Favoriser le rétablissement Phase stable Maintenir la rémission ou la maîtrise des symptômes Veiller à ce que le patient conserve ou améliore sa capacité fonctionnelle et sa qualité de vie Instaurer un traitement en cas d’exacerbation des symptômes ou de rechute Surveiller les effets indésirables du traitement Durant la phase de stabilisation, qui succède à la phase aiguë, le traitement vise à diminuer le stress imposé au patient et à réduire le risque de rechute au minimum. On doit aider le patient à vivre en société et, en lui prescrivant le traitement approprié, on doit continuer à atténuer ses symptômes afin de consolider la rémission. Durant la phase stable, on doit s’assurer de maintenir la rémission ou la maîtrise des symptômes et veiller à ce que le patient conserve ou améliore sa qualité de vie et sa capacité fonctionnelle. Au besoin, on instaure un traitement en cas d’exacerbation des symptômes et on surveille de près les effets indésirables du traitement administré. Référence APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004. APA. Practice Guideline for the Treatment of Patients With Schizophrenia. 2e éd. Arlington, VA: APA; 2004.

15 L’équipe soignante multidisciplinaire
Infirmière Psychiatre Gestionnaire de cas Médecin de famille Patient Famille Psychologue Pharmacien Ergothérapeute ou récréothérapeute Il est difficile de mesurer les résultats cliniques en santé mentale, car divers professionnels interviennent dans la prestation des soins, ce qui complique l’établissement de liens de cause à effet. Les soins sont souvent prodigués dans plus d’un cadre (p. ex. : hôpital, clinique ambulatoire, etc.), ce qui ne facilite pas la coordination des soins. Une documentation inadéquate des soins et une insuffisance de ressources viennent également compliquer les choses. Les patients atteints de schizophrénie sont davantage exposés à divers troubles de santé concomitants, dont le diabète, la dyslipidémie et les maladies coronariennes. Ces affections sont associées à une morbidité et à une mortalité appréciables, et peuvent alourdir la facture dans la schizophrénie. On peut poser deux questions déterminantes qui vont contribuer à maximiser les résultats cliniques : Demander au patient : « Qui participe à la prestation des soins que vous recevez? » Demander à l’équipe : « Quel membre de l’équipe soignante est responsable de la coordination des soins prodigués à ce patient? » La qualité de la relation entre le patient et les membres de l’équipe peut influer sur l’adhésion au traitement. Agent de soutien communautaire Services de crises Quel membre de l’équipe soignante est responsable de la coordination des soins que reçoit ce patient? 15

16 Qualités de l’équipe soignante
À votre avis, quelles qualités contribuent le plus à l’efficacité d’une équipe? Bienveillance Expérience et savoir-faire Connaissance des besoins du patient Aptitude à rallier le patient Talent pour la négociation Empathie Aptitude à inspirer la confiance et à susciter l’espoir Compétence Conférencier : Demander aux participants d’évaluer ces suggestions et de trouver d’autres qualités qu’ils ont pu trouver utiles. Acceptation Chaleur Optimisme et réalisme Souplesse Aptitude à communiquer 16

17 Bleuler Doctorat de médecine en 1881 Assistant à la Waldau
1884: Angleterre, France (Charcot), Munich 1885: Burghölzli (Auguste Forel), : Rheinau Hypnotisé par von Speyr et Forel: Psychologie de l’hypnose : directeur Burghölzli, professeur de psychiatrie Zurich Ses assistants: Jung ( ), Abraham (04-07), Rorschach. Freud ( ), SPI 1910

18 Bleuler 1911: il récuse le terme de démence précoce d’Emil Kraepelin
La démence précoce et le groupe des schizophrénies Fragmentation de l’esprit Discordance Délire paranoide autisme

19 Démence précoce Gross: la dementia sejunctiva,
Zweig: la dementia dissecans

20 Etude longitudinale: PE & morphologie
DeLisi et al 1997 Gur et al 1998 Hirayasu et al First episode pts, gray matter volume Lieberman et al reductions, ventricular volume increases, associated Wood et al with poor outcome and/or increased Rx exposure Cahn et al 2002 Ho et al 2004 Pantellis et al Prodromal pts who convert to psychosis have gray matter volume reductions which are progressive Rapoport et al COS, gray matter volume reductions, ventricular volume Gogtay et al In Press increases, associated variably associated with outcome Mathalon et al Chr. Scz gray matter volume reductions, ventricular Davis et al volume increases, associated with poor outcome

21 Le groupe des schizophrénies
Spaltung Dislocation Rupture Dysconnection #discordance Chaslin

22 Distortion de la réalité
Délire Hallucinations Altération des mécanismes de contrôle et d’évaluation des activités volontaires Hyperactivité: cortex médian temporal, cortex frontal, striatum ventral. Hypoactivité: cingulum postérieur Désorganisation Trouble du cours de la pensée Affect inapproprié Altération du mécanisme de sélection et inhibition des réactions Hyperactivité : cortex médian frontal, cingulum antérieur, thalamus. Hypoactivité : cortex frontal ventral. insula, cortex pariétal Figure 1a: Les trois groupes de symptômes caractéristiques de la schizophrénie. Les panneaux de gauche indiquent les symptômes; les panneaux du milieu indiquent les fonctions psychologiques impliquées dans l'apparition des symptômes; les panneaux de droite indiquent les anomalies du flot sanguin cérébral régional correspondant à chaque groupe de symptômes. Ces données proviennent de l'étude de Liddle et al [23]. Pauvreté psychomotrice Pauvreté du discours Affect abrasé, avolition Altération du mécanisme de planification des activités volontaires, processus mental au ralenti Hyperactivité : noyaux gris centraux Hypoactivité : cortex frontal; cortex pariétal

23 Symptômes présents dans population non clinique, analyse taxométrique sur 660 patients: positifs, negatifs et désorganisation ---- » pas de taxons 2 syndromes: un syndrome affectif général et un syndrome psychotique 4 dimensions: positifs, négatifs, dépressifs,maniaques Plus tard: désordre de la salience

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25 L’hypothèse d’un “contrôle génétique de l’environnement” postule que les gènes confèrent une vulnérabilité à l’effet pathogène de l’environnement (effet indirect, par lequel les sujets deviennent plus sensibles à un risque environnemental, par opposition à un effet direct de la génétique). Dans la schizophrénie, plusieurs facteurs environnementaux ayant un impact important sur le déclenchement de la maladie ont d’ores et déjà été identifiés : migrations, vie dans les grands centres urbains, consommation de cannabis et traumatismes précoces (abus sexuels ou non).

26 Est-il possible actuellement de comprendre l’interaction entre déterminisme génétique et déterminisme environnemental, et son rôle dans la genèse des psychoses ?

27 Dopamine = Médiateur de signification (Saillance) - Kapur 2003
Assignation de signification aberrante à des objets externes ou des représentations internes Facteurs génétiques, environnementaux Prédisposition Décharge anormale de DA sans égard au contexte Induction d’un état de perplexité, de confusion entraînant une importance exagérée de certaines perceptions ou idées Lors d’un arrêt de la médication antipsychotique, d’une prise de drogue, d’un stress Les délires sont des schémas cognitifs basés sur leur culture et leurs expériences, que les patients développent pour comprendre leur nouvelle expérience de signification altérée Les hallucinations sont des erreurs d’attribution des perceptions Les antipsychotiques bloquent la transmission DA et diminuent la signification préoccupante des symptômes psychotiques, mais aussi la motivation La diminution de la signification préoccupante (saillance) permet une diminution des symptômes par extinction ou reformulation cognitive Quand la psychose altère le comportement, le patient arrive en psychiatrie

28 psychoses Psychoses aiguës trouble schizo-affectif
Relations avec la personnalité Boschen & Warner: troubles de personnalité : Borderline: 1656; antisociale: 314; schizotypique 186; paranoia 20 et schizoide 41. Traits et troubles paranoiaques schizotypie

29 Contexte du questionnement
DSM 2…3…..4……..5 Garder schizophrénie ? Psychose générale ? Maladie de la salience Phénotype Dimensions Prodromes: « état mental à risque »

30 Symptômes prodromiques
Yung et McGorry  Isolement social  Détérioration des fonctions liées au rôle  Baisse de l’hygiène  Perte d’entrain/d’intérêt Hafner Baisse de la concentration et de l’attention  Anxiété  Perte d’entrain/de motivation  Retrait social  Baisse d’énergie  Méfiance Humeur dépressive  Détérioration des fonctions liées au rôle Troubles du sommeil  Irritabilité Yung AR et al. Schizophr Res May; 84(1):57-66. Hafner , H. et al. Schizophr Res. 1992; 6: © 2008 Association des psychiatres du Canada. Tous droits réservés. 30

31 Starification clinique: McGorry 2010 CJP
Stade1 manie Depression psychose Stade 1b Manie Stade 2 bipolaire Psychose schizophrenie

32 Male, célibataire,faible éducation,
Van Os, am J Psy 2010 génétique Anomalie cérébrale Male, célibataire,faible éducation, négatif désorganisé Cannabis,trauma Expérience Psychotique Risque de psychose

33 Is it normal to be psychotic ?
Emmanuel Stip

34 « N’est pas psychotique , qui veut  »
Jacques Lacan

35 Sigmund Freud “During the days when I was living alone in a foreign city..I quite often heard my name suddenly called by an unmistakable and beloved voice”.

36 “It’s wrong to turn this into a shameful problem that people either feel they have to deny or to take medication to suppress.” Marius Romme

37 objectifs Psychose en continuum avec la normalité vs rupture
Catégorie vs dimension Normal/pathologique Place de cette question dans la pensée psychiatrique

38 In Review CPA Patient clozapine Muffin empoisonné Homosexualité & DSM
COMT: val/val vs met/met Robin Murray Homosexualité & DSM Hallucinés célèbres: case report vs EBM Ouverture d’esprit et censure

39 Moyens Fréquence des symptômes psychotiques dans la population normale
Est-ce que entendre des voix symptôme d’une maladie ou variété de l’expérience humaine ? Emergence des groupes non-cliniques d’entendeurs de voix

40 Dimension vs catégorie
Contexte DSM Nosographie Classification Psychose générale Pharmacologie A quoi sert un diagnostic si 80 % des patients ressortent avec la même prescription Quetiapine: antipsychotique, antidépresseur, anti PTSD, anxiolytique, craving, normothymique, somnifère, OH, Psychanalyse Structuraliste Verwerfung

41 Continuum normal pathologique
Si on demande étudiants: « n’avez vous jamais entendu votre nom appellé de nulle part »? 60-70% oui je marchais dans la rue je me suis retourné… 10-40% population générale Visuelle ou auditive

42 Epidémiologie Auto-questionnaire Chapman’s positive scale
Peter’s delusion inventory (PDI) Auteurs: Van Os; Verdoux

43 Epidémiologie 7000 population générale 18-64 ans
4.2% hallucinations ou délire attesté par psychiatre 17.5% élément psychotique 2% diagnostique 50 fois phénotype large que schizophrénie (0.4%) Van Os

44 Epidémiologie Questionnaire salle d’attente généraliste
Omni: 1.2% diagnostique Parmi les autres 25% persécuté 21% particulièrement proche de Dieu 18% sont regardés de façon étrange 5% entendu des voix parlant d’eux Verdoux

45 Epidémiologie Endeuillés (Gallois, Rees) Maison de retraite N=293
14%: hallucinations visuelles 13.3% auditives 46.7% resente la présence Maison de retraite 61% hexpérience hallucinatoire 86% bienfait 54% jamais parlé de cela

46 Surveys of several thousand people in Britain, the United States and elsewhere have found that rates of paranoia are slowly rising, although researchers' estimates of how many of us have paranoid thoughts vary widely, from 5 percent to 50 percent.

47 A British survey of more than 8,500 adults found that 21 percent of people thought there had been times when others were acting against them. Another survey of about 1,000 adults in New York found that nearly 11 percent thought other people were following or spying on them.

48 Dennis Combs, an assistant professor of psychology at the University of Texas at Tyler, paranoïa Étudiants college 5% paranoid thoughts. 10 ans après: 15%

49 Personnages

50 Personnages

51 - "I've always had a little voice in my head, particularly when I was younger and less assured", … "While onstage, during classical theatre the voice would suddenly say, "Oh, you think you can do Shakespeare, do you?” … "Recently, I was being interviewed on television and the voice inside my head said to me, "Who the hell do you think you are. You're just an actor, what the hell do you know about anything”…. "I've always had a little voice in my head pulling me down, particularly when I was younger and less grounded...My school days were not always happy and I wanted to get away from Wales and be someone else. I was stupid at school, I just didn't know what was going on. I thought I was on Mars, I didn't know what they were talking about." (1993, interview in the News of the World, Anthony Hopkins)

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