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ACTUALITE DANS LA PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DE LA MALADIE DE CROHN

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Présentation au sujet: "ACTUALITE DANS LA PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DE LA MALADIE DE CROHN"— Transcription de la présentation:

1 ACTUALITE DANS LA PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DE LA MALADIE DE CROHN
Dr Patrick LEVY AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

2 CE QUE NOUS AVONS FAIT….ET FAISONS ENCORE SOUVENT
Un traitement basé sur une escalade thérapeutique en fonction des symptômes et de la biologie - 5ASA > Corticoïdes > AZA > anti TNF - Ceci n’empêche pas l’évolution de la maladie vers une lente destruction de la paroi intestinale parfois à bas bruit - 80% de complications ( sténoses , fistules et abcès ) AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

3 Faut il toujours l’obtenir ?
OBJECTIFS ACTUELS Obtention d’une cicatrisation muqueuse endoscopique si possible sans corticoïde Faut il toujours l’obtenir ? Quand et comment contrôler ? ( +- codifié en post OP) Jusqu’ou aller si le patient va bien ? Effets sur l’évolution de la maladie ? AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

4 Mieux connaître et gérer les effets secondaires
OBJECTIFS FUTURS - Eviter la destruction de la paroi et maintenir une physiologie normale Définir des sous groupes devant bénéficier de thérapeutiques adaptées de type de top down - MC chez enfant - Groupes à risque : âge<40ans , atteinte périnéale ou corticoïdes initialement ( Beaugerie et al ) Mieux connaître et gérer les effets secondaires AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

5 MARQUEURS D’EVOLUTIVITE DE LA MC
-La CRP( ultra sensitive CRP) manque de sensibilité et surtout de spécificité - La Calprotectine fécale très sensible mais pas spécifique de MC . Intérêt de coupler les 2 - Echographie et entéro IRM ++ ( scanner en urgence ) - Scores ( CDAI….) AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

6 Dans les formes légères et modérées
TRAITEMENT : LES 5 ASA Dans les formes légères et modérées 5 ASA aussi efficaces que Budésonide dans un essai controlé de 307 patients avec MC en poussée ( Tramm et al AGA 2009) Dans une méta analyse de 9 essais controllés 5 ASA plus efficaces que placebo et moins que AZA dans récidive endoscopique post OP de la MC ( Doherty et al AGA 2009 ) AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

7 Essai contrôlé randomisé budésonide contre 5-ASA dans la maladie de Crohn (MC)
But : étude de supériorité comparant le budésonide (9 mg/j) au 5-ASA (1,5 mg x 3/j) au cours de la MC en poussée Méthodes : essai contrôlé randomisé Inclusion de 307 malades ayant une MC en poussée (CDAI : ) Objectif primaire : rémission clinique à la S8 Résultats 69,5 76 62,1 68,6 20 40 60 80 100 Rémission Réponse 100 Budésonide 5-ASA (%) La maladie de Crohn (MC) en poussée modérée à sévère a fait l’objet d’un essai contrôlé randomisé en double aveugle comparant le budésonide à la dose de 9 mg/j au 5-ASA à la dose de 1,5 mg 3 fois par jour. Cette étude multicentrique allemande qui a inclus 307 malades avait pour objectif de démontrer que le budésonide était plus efficace que le 5-ASA pour traiter une poussée de MC. L’objectif primaire était le taux de rémission à la semaine 8. Comme l’illustrent les histogrammes ci-dessus, cette étude est négative et n’a pas établi la supériorité du budésonide sur le 5-ASA. Ce résultat surprenant est contraire aux études pivots ayant démontré l’efficacité du budésonide au cours de la MC, essentiellement du fait des résultats du groupe 5-ASA qui sont (inexplicablement) très bons, alors que l’efficacité de ce traitement au cours de la MC reste douteuse. Conclusion : le budésonide n’est pas plus efficace que le 5-ASA dans le traitement de la MC en poussée AGA 2009 – Tromm A et al. Gastroenterology 2009;139(Suppl.1):391

8 Méta-analyse sur les 5-ASA en prévention de la récidive postopératoire (RPO) de la maladie de Crohn (MC) Rationnel : de nombreux essais ont évalué la mésalazine en prévention de la RPO de MC Méthode : méta-analyse à partir de 9 essais contrôlés Résultats Prévention de la RPO endoscopique : mésalazine vs placebo Prévention de la RPO endoscopique : mésalazine vs thiopurines Étude RR IC95 Caprilli (II) Brignola Florent Hanaeur 0,08 (0,00-1,36) 0,31 (0,12-0,76) 0,67 (0,22-2,00) 1,12 (0,70-1,80) Total (IC95) 0,64 (0,43-0,94) 0,1 0,2 0,5 1 2 5 10 5-ASA Placebo Nos 5,14 (0,68-38,82) 1,50 (1,00-2,23) 1,69 (1,13-2,52) Thiopurines La prévention de la récidive postopératoire (RPO) par les salicylés, étudiée dans plusieurs essais contrôlés, a fait l’objet d’une méta-analyse, élaborée à partir de 9 essais contrôlés. Concernant la RPO endoscopique sévère (score de Rutgeerts > 2), les 5-ASA étaient plus efficaces que le placebo (p = 0,02) et moins efficaces que l’azathioprine/6-mercaptopurine (p = 0,01). Le nombre de malades à traiter (NNT) pour bénéficier de la prévention de la RPO par 5-ASA était estimé > 10. Conclusion : le 5-ASA est plus efficace que le placebo (NNT > 10) et moins que les thiopurines dans la prévention de la RPO endoscopique AGA 2009 – Doherty GA et al. Gastroenterology 2009;136 (Suppl.1):T1210

9 Longtemps le traitement de référence
LES CORTICOIDES Longtemps le traitement de référence A la dose de un demi à un mg par kilo Action sur l’inflammation et les symptômes et pas sur la cicatrisation Fréquence élevée de corticodépendance et/ou résistance . Leur rôle mérite d’être réévalué AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

10 AZATHIOPRINE -A la posologie de 1 à 3 mg/kg
-Délai d’action > 3 mois -Efficace à 15 mois pour une rémission sans corticoïde ( CANDY , Gut de 1995 ) -50% des MC sous AZA -Surveillance hémato et génotypage peu utilisé car non remboursé -Optimisation possible par dosage des 6 TGN -Toxicité au long cours ? Surtout si plusieurs IS AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

11 Thiopurines pour la prévention de la récidive postopératoire dans la maladie de Crohn : résultats d’une méta-analyse Rationnel : l’efficacité des thiopurines (azathioprine, 6-mercaptopurine) en prévention de la récidive postopératoire dans la maladie de Crohn reste discutée Méthode Méta-analyse des 4 essais randomisés disponibles (n = 433) Bras contrôle = placebo (avec ou sans induction par antibiotiques) ou 5-ASA Résultats Thiopurines sont plus efficaces pour prévenir une récidive endoscopique sévère (i2-4 selon le score de Rutgeerts) à un an (NNT = 7) Thiopurines sont plus efficaces pour prévenir une récidive clinique à un an (NNT = 13) et à 2 ans (NNT = 8) Le taux d’effets secondaires conduisant à l’arrêt du traitement est plus élevé sous thiopurines que dans les bras contrôles (respectivement 17% et 10 % ; p = 0,021) Conclusion Les thiopurines ont une efficacité modeste mais significativement supérieure au placebo pour prévenir la récidive postopératoire Tous les sujets à haut risque de récidive devraient recevoir un traitement par thiopurine en postopératoire Cette méta-analyse démontre que les thiopurines (azathioprine ou 6-mercaptopurine) sont plus efficace que le placebo pour prévenir une récidive clinique et endoscopique après résection iléale pour une maladie de Crohn. Toutefois, cette efficacité est modeste et il existe un taux significativement plus élevé d’effets secondaires conduisant à l’arrêt du traitement sous thiopurines que dans les bras contrôles. Tous les patients avec un risque élevé de récidive ou à risque de syndrome de l’intestin grêle court devraient être traités par thiopurine en postopératoire. Pour les sujets à faible risque de récidive, le rapport bénéfice/risques doit être pris en compte et notamment le surrisque de lymphome sous thiopurines. L’efficacité de l’infliximab en prévention de la récidive postopératoire dans la maladie de Crohn pourrait venir modifier prochainement les recommandations actuelles. AGA 2009 – Peyrin-Biroulet L et al. Gastroenterology 2009;136(Suppl.1):AT1206; données actualisées

12 METHOTREXATE En deuxième intention après AZA
Egalement éfficace sur maintient de la rémission sans corticoïde ( Feagan et al N Engl J Med 1995 ) Mauvaise tolérance ( 10 à 18% ) Risque fibrose hépatique Contre indication formelle en cas de grossesse AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

13 Anti TNF 2 anti TNF ont l’AMM en France :
l’infleximab ( IFX ) à la dose initiale de 5 mg/kg en perfusion lente à la semaine et toutes les 8 semaines . L’adalimumab ( ADA ) , 100% humanisé administré par voie sc toutes les 2 semaines à la dose de 40mg. La dose initiale à l’induction est de 80 voir 160 mg . AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

14 L’adalimumab induit et maintient une cicatrisation muqueuse endoscopique dans la maladie de Crohn : essai EXTEND Rationnel : l’efficacité de l’adalimumab en terme de cicatrisation muqueuse est inconnue Méthode Essai randomisé contrôlé contre placebo de phase III Randomisation à la semaine 4 de 129 patients avec maladie de Crohn ayant reçu un traitement d’induction par adalimumab 160/80 mg Critère principal de jugement : absence de lésions muqueuses à la semaine 12 Résultats S12, ITT S12, per protocole S52, ITT 13 0/61 27 28 24 5 10 15 20 25 30 Placebo après induction par adalimumab Traitement régulier par adalimumab p = 0,056 p = 0,046 p < 0,001 8/61 17/62 7/56 17/61 15/62 Patients (%) L’infliximab a clairement démontré son efficacité pour induire et maintenir une cicatrisation muqueuse endoscopique. Ce grand essai multicentrique montre que l’adalimumab est également capable d’induire et de maintenir une cicatrisation muqueuse endoscopique, même si la différence par rapport au placebo à la semaine 12 n’était pas significative. L’adalimumab était globalement bien toléré même s’il existait dans cette étude un taux d’infections plus élevé sous adalimumab que sous placebo. Ces données indiquent que l’adalimumab, comme l’infliximab, pourrait théoriquement modifier l’histoire naturelle de la maladie de Crohn, puisqu’une cicatrisation muqueuse endoscopique est notamment associée à un moindre recours à la chirurgie. Bonne tolérance en dehors d’un taux d’infections plus élevé sous adalimumab en traitement régulier que sous placebo (respectivement 54,7 % et 33,8 %) AGA 2009 – Rutgeerts P et al. Gastroenterology 2009;136(Suppl.1):A751e; données actualisées

15 Efficacité à 3 ans de l’adalimumab dans la maladie de Crohn : résultats de l’essai ouvert ADHERE
Rationnel : l’adalimumab a démontré son efficacité à un an dans la maladie de Crohn dans l’essai randomisé contrôlé contre placebo CHARM (Colombel et al. Gastroenterology 2007;132:52-65) Méthode : tous les patients ayant complété l’essai CHARM à S56 pouvaient être inclus dans l’essai ADHERE (n = 467) Résultats Maintien de la rémission chez les sujets en rémission clinique à S56 (n = 145) 100 85 81 84 83 78 77 80 72 64 Patients en rémission (%) 60 Analyse NRI 40 Analyse LOCF L’infliximab a démontré son efficacité au-delà d’un an dans la maladie de Crohn. Cette étude confirme le fait que tous les anti-TNF disponibles ont une efficacité qui se maintient au-delà d’un an. Il est donc conseillé de maintenir le traitement par anti-TNF au long cours chez les sujets répondeurs initiaux. Une question reste en suspens : faut-il poursuivre les anti-TNF ad vitam æternam ? Aucune date d’arrêt n’est préconisée à ce jour par les experts. NRI : non-responder imputation LOCF : last observation carried forward 20 113/145 118/145 111/145 123/145 105/145 122/145 93/145 120/145 S24 ADHERE S48 ADHERE S60 ADHERE S108 ADHERE Bonne tolérance Conclusion : l’adalimumab est efficace pour maintenir une rémission clinique à long terme et bien toléré dans la maladie de Crohn luminale AGA 2009 – Rutgeerts P et al. Gastroenterology 2009;136(Suppl.1):AW1092

16 Anti TNF QUELS PATIENTS TRAITER ?
il faut sélectionner les patients . Non répondeurs entre 20 et 30% et surtout dans les formes fistulisantes ( étude ACCEN 1 ) . Le taux chute autour de 10% dans les centres experts . -Facteurs favorisants la réponse: CRP élevée Lésions endoscopiques sévères MC d’apparition récente Formes coliques exclusives Absence de traitement par IS antérieur AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

17 Anti TNF QUEL TRAITEMENT EN CAS DE RESISTANCE APRES L’INDUCTION ?
Ne pas changer d’antiTNF mais augmenter les doses ou raccourcir les intervalles 86% des non répondeurs étaient améliorés en passant de 5 à 10 mg/kg d’IFX dans étude Accent 1 69% des patients sous ADA étaient améliorés en passant de 40 mg toutes les semaines au lieu de tous les deux semaines dans étude CHARM AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

18 Anti TNF QUEL TRAITEMENT EN CAS DE RESISTANCE A IFX ET ADA
Une troisième ligne est possible avec le Certolizumab ( CZP) , humanisé et à 95% pégylé , administré à la dose de 400mg à la semaine et toutes les 4 semaines . Médicament disponible sous ATU nominative . AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

19 Anti TNF QUELLE STRATEGIE THERAPEUTIQUE : ASSOCIATION AUX IS ?
AZA associé à l’IFX fait passer le taux d’efficacité de 29 à 57% chez des patients cortico dépendants dans une étude du GETAID . Dans l’étude SONIC à la semaine 50 chez 508 MC cortico dépendants les taux de rémission sans corticoïde étaient respectivement de 24,1% sous AZA seul , de 34,9% sous IFX seul et de 46,2% sous association IFX et AZA . Association utile surtout si CRP élevée et lésions muqueuses +++ AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

20 Résultats à un an de l’essai SONIC (I)
Randomisation des patients Azathioprine 2,5 mg/kg + placebo Infliximab 5 mg/kg + placebo Infliximab 5 mg/kg + azathioprine 3,5 mg/kg VISITE S0* S2 S6 S10 S14 S18 S22 S26* Critère de jugement principal (rémission sans corticoïdes) S30 S34 S38 S42 S46 S50 Critère de jugement secondaire S54 ▲Injections * Endoscopy réalisée aux semaines 0 et 26 Rationnel L’association azathioprine-infliximab est plus efficace que l’infliximab seul, qui est plus efficace que l’azathioprine seul, pour obtenir une rémission clinique sans corticoïdes à 6 mois Méthode Résultats à S50 avec maintien de l’aveugle après la S26 Patients âgés de plus de 21 ans, avec maladie de Crohn modérée à sévère (score CDAI entre 220 et 450) Sujets naïfs pour les immuno-suppresseurs et les anti-TNF Sujets corticodépendants et/ou en échec des 5-ASA et/ou en échec du budésonide Objectif principal Les résultats à 6 mois de l’essai SONIC avaient démontré que l’infliximab seul était plus efficace que l’azathioprine seul pour une rémission clinique sans corticoïdes ; l’association infliximab-azathioprine était plus efficace que l’infliximab seul chez ces patients. Les résultats à un an confirment ceux obtenus à 6 mois. Les sujets avec un taux de protéine C-réactive élevé et des lésions endoscopiques à l’inclusion, autrement dit ceux avec une maladie active (!), sont les patients qui bénéficient le plus d’une stratégie intégrant l’infliximab. Étant donné le risque d’infections et peut-être de néoplasies qui pourrait être augmenté avec l’association infliximab-immunosuppresseurs, l’intérêt à poursuivre cette association au-delà d’un an doit être discuté au cas par cas en fonction du rapport bénéfice/risque. Extension AGA 2009 – Sandborn WJ et al. Gastroenterology 2009;136(Suppl.1):A751f; données actualisées

21 Résultats à un an de l’essai SONIC (II)
Résultats : rémission clinique sans corticoïdes à la semaine 50 p < 0,001 100 p = 0,028 p = 0,035 80 60 Azathioprine + placebo Infliximab + placebo Infliximab + AZA Patients (%) 46,2 40 34,9 24,1 20 41/170 59/169 78/169 Profil de tolérance identique à celui déjà rapporté avec l’infliximab, sans effet additif lorsqu’il est associé à l’azathioprine Conclusion Ces résultats à un an confirment ceux obtenus à 6 mois Les patients avec une maladie active (protéine C-réactive élevée et présence de lésions endoscopiques) sont ceux qui bénéficient le plus d’un traitement par infliximab Le rapport bénéfice/risque de l’association azathioprine-infliximab doit être pris en compte chez ces patients AGA 2009 – Sandborn WJ et al. Gastroenterology 2009;136(Suppl.1):A751f; données actualisées

22 Anti TNF - L’étude STORI a concerné des patients en rémission stable sans corticoïde à 1 an sous association AZA IFX . Après arrêt de l’IFX , 57% restent en rémission à 1 an avec une efficacité de la reprise de l’IFX en cas de rechute . Tabagisme , Hb<14,5 g , CRP US >2,5 , lésions endoscopiques sont associés à fort risque de rechute AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

23 RISQUES DES IS -Risque propre d’infection et de néoplasie de chaque IS
Bilan avant la mise en route d’un IS ( Bacillose, hépatite , HIV…) Recherche infections asymptomatiques en cours de traitement ( condylomes sous AZA…) Risque augmente fortement en cas d’association Monothérapie après 6 mois d’association préférable . AZA ou IFX ? AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

24 Peut-on interrompre un immunosuppresseur (IS) chez un malade sous infliximab (IFX) en traitement d’entretien ? Rationnel : la possibilité d’arrêter l’IS après 6 mois de bithérapie IS-IFX au cours de la maladie de Crohn (MC) est encore mal évaluée Méthode : étude rétrospective au sein de la cohorte de Saint-Antoine sur l’évolution de la MICI après arrêt (n = 96) ou poursuite (n = 22) de l’IS chez des malades en entretien sous IFX Résultats Survie sans intervention IFX Survie sans échec de l’IFX 100 Poursuite 100 80 Arrêt 80 Survie (%) 60 Survie (%) 60 D’après une étude belge contrôlée chez des malades atteints de maladie de Crohn recevant un traitement d’entretien par IFX (80 malades inclus), un traitement IS peut être interrompu sans risque accru de modifier le schéma d’administration de l’IFX (raccourcissement de l’intervalle entre deux perfusions ou augmentation de la dose) [1]. Ces données, jamais confirmées depuis, ont fait l’objet d’une étude rétrospective au sein de la cohorte de Saint-Antoine où ont été identifiés 96 malades atteints de MICI (MC et RCH) traités par bithérapie IFX-IS, pendant une durée médiane de 14 mois, ayant interrompu l’IS. Ces malades ont été comparés à un groupe de 22 malades, appariés sur la durée de la bithérapie et ayant poursuivi l’association IFX-IS en entretien. Que ce soit en termes de modification du schéma d’administration de l’IFX (courbe de survie à gauche) ou bien d’arrêt de l’IFX pour échec (courbe à droite), il n’existait pas de différence entre les deux groupes. Ces résultats confirment l’absence de bénéfice clinique à poursuivre un traitement IS chez des malades recevant de l’IFX en entretien. 1. van Assche G et al. Gastroenterology 2008;134: 40 40 20 p = 0,80 20 p = 0,56 10 20 30 40 50 60 10 20 30 40 50 60 Délai après arrêt IS (mois) Délai après arrêt IS (mois) Conclusion : il n’y a pas de bénéfice clinique à poursuivre un traitement IS chez des malades recevant de l’IFX en entretien AGA 2009 – Sokol H et al. Gastroenterology 2009;136 (Suppl.1):S1095

25 Résultats après arrêt de l’infliximab dans la maladie de Crohn en rémission : étude STORI (II)
Facteur Hazard ratio (IC95) p Sexe masculin 3,6 (1,9-6,9) 0,0001 Pas de chirurgie 4,5 (1,8-11,6) 0,0003 Corticoïdes (mois -12 à -6) 4,2 (1,5-11,8) 0,02 Hémoglobine < 14,5 g/dl 5,3 (2,1-13,2) Globules blancs > 6,103/ml 2,2 (1,2-4,2) 0,01 CRP ultra-sensible > 5 mg/l 3,1 (1,6-5,9) 0,0009 Score CDEIS > 0 2,6 (1,3-5,3) 0,005 Les taux de rémission clinique 1 et 4 mois après une perfusion d’infliximab chez les sujets ayant présenté une rechute étaient d’environ 90 % ; aucune réaction à la perfusion n’a été observée Conclusion Le taux de protéine C-réactive et les lésions muqueuses endoscopiques sont associés au risque de rechute après l’arrêt de l’infliximab Le retraitement par infliximab est efficace et bien toléré AGA 2009 – Louis E et al. Gastroenterology 2009;136(Suppl.1):A961; données actualisées

26 STEP-UP OU TOP-DOWN ? Dans une étude rétrospective de 3636 MC , Rubin et al de Chicago ont montré que les patients avec une stratégie de type top-down ont du moins souvent changer d’anti TNF et ont été moins souvent opérés . Nécessite de définir des sous groupes de patients présentant des facteurs de sévérité AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

27 CONCLUSIONS 1 Traiter nos patients c’est bien mais obtenir une cicatrisation muqueuse c’est mieux Traiter nos patients à la carte en s’aidant de facteurs prédictifs de gravité en optant éventuellement pour une stratégie top-down plutôt que step-up dans certains cas Evaluer en permanence le risque bénéfice en privilégiant les monothérapies au long cours et ne pas oublier d’envisager après plusieurs années de rémission un arrêt du traitement AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

28 CONCLUSIONS 2 Intérêt étude Stori et cohorte Cesame
Calprotectine fécale et US CRP Eviter scanner en dehors urgence et privilégier écho et entéro IRM Données rassurantes pour traitements en cas de grossesse Pas de grande nouveautés dans les biothérapies AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris

29 AG du CREGG– 25 et 26 Septembre 2009, Disneyland Resort Paris


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