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Quels enjeux pour le développement durable?

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Présentation au sujet: "Quels enjeux pour le développement durable?"— Transcription de la présentation:

1 Quels enjeux pour le développement durable?
Colloque IUT Départements Génie Civil, Béthune, 8 juillet 2008 Denis Grison

2 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quelle évolution de notre enseignement ?

3 A. Pourquoi le développement durable?
Parce que notre monde est en crise !

4 L’explosion démographique
Source: d’après INED

5 La crise énergétique D’où vient notre énergie?
Source Areva

6 Quelle évolution de la consommation mondiale d’énergie? (en mtep)
Source IEA, observatoire de l’énergie

7 De quelles réserves disposons-nous?
Source: J.M. Jancovici

8 Combien de temps pour nos réserves?
Source J.M. Jancovici

9 Nous devons nous préparer à la fin des énergies fossiles!
Quelle évolution de la production? Nous devons nous préparer à la fin des énergies fossiles! La « courbe de Hubbert » Source: ASPO

10 La crise climatique Source: GIEC 2001

11 Les menaces sur la nature
Menace sur les cycles naturels (cycle du carbone) Menace sur la suffisance des ressources: exemple de l’eau Menace sur la qualité des ressources (eau, air, qualité des sols) Menace sur les services écologiques Menace sur la biodiversité

12 La fin des services écologiques?
Les services de régulation - La pollinisation: ce que signifierait la mort des abeilles… - L’épuration de l’ eau, de l’air Les services de fourniture La fertilité des sols Les molécules végétales Les services culturels Services esthétiques Services « récréatifs »

13 La biodiversité en péril
Un rythme d’érosion de la biodiversité multiplié par 100 par rapport à celui des temps géologiques Ce rythme pourrait être encore multiplié par 100 d’ici 2050

14 Une empreinte écologique qui explose

15

16 La crise sociale: la fracture du monde
Un rapport de richesse entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres de 1/75 Ce rapport ne cesse de croître (PNUD) La crise sociale: la fracture du monde 20% de l’humanité consomme 80% de l’énergie mondiale disponible Source: la documentation française

17 La redécouverte des limites
Les énergies fossiles seront un jour épuisées Les équilibres de la biosphère sont fragiles La nature peut se « retourner » contre l’homme

18 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

19 L’effet de serre Source:

20 Les Ges à cycle naturel « Autres gaz »: - CO2 (gaz carbonique)
CH4 (méthane) N2O (oxyde nitreux) O3 (ozone) Source J.M. Jancovici

21 Les créations de l’homme
- Les halocarbures: CFC, HFC, PFC (chloro- , hydro- et per-fluorocarbures) - L’hexafluorure de soufre : SF6 - Leur production est liée à celle des gaz réfrigérants et propulsants et à certains procédés industriels (en particulier les doubles vitrages pour SF6)

22 Forçage radiatif au cours du temps
(en W/m2, pour une tonne de gaz) Source: GIEC 2007

23 PRG des gaz retenus par le protocole de Kyoto
formule Prg relatif/CO2 Gaz carbonique CO2 1 Méthane CH4 25 Protoxyde d’azote N20 298 Perfluorocarbure (PFC) CnF2n+2 7400 à 12200 Hydrofluorocarbure (HFC) CnHmFp 120 à 14800 Hexafluorure de soufre SF6 22800 Source : GIEC, 4è rapport d'évaluation, 2007

24 Part des différents gaz à effet de serre
dans le réchauffement de la terre D’après GIEC 2001

25 Production de CO2 dans le monde par secteur d’activité
Source: J.M. Jancovici

26 Comparaison USA-Chine (émissions de CO2)
Remarque: électricité imputée au secteur qui la consomme; déforestation exclue Source: J.M. Jancovici

27 Emissions CO2 par habitant par pays
(en tec) Source: J.M. Jancovici

28 Evolution des émissions mondiales de CO2 (Mtec)
On constate une corrélation parfaite entre les émissions et la croissance mondiale ou régionale, valable à la hausse comme à la baisse. Pendant les "Trente Glorieuses", épisode de très forte croissance économique, les émissions ont triplé, A l'inverse, les émissions mondiales ont baissé en 1929 (grande dépression ; le PIB mondial s'est contracté de 20% environ), pendant la 2è Guerre Mondiale, et après les 3 crises économiques importantes de 1974 et 1979 (2 chocs pétroliers), et 1990 (guerre en Irak). Les émissions de l'Europe de l'Est (Eastern Europe) ont spectaculairement baissé (de -30 à -50% selon les pays) après la chute du Mur de Berlin (1989) et la récession majeure qui a pris place dans ces pays. Source: J.M. Jancovici

29 Emissions de CO2, évolution tendancielle (Mtec)
Annexe 1: pays signataires du protocole de Kyoto Annexe 2: autres pays - Chine, Inde, Afrique, Brésil, etc. Source: Mission interministérielle sur l’effet de serre

30 Evolution des concentrations dans l’atmosphère
Courbe de Keeling Source: J.M. Jancovici

31 Et le climat dans tout cela?
Source:

32 Responsabilité humaine
Théorie astronomique du climat

33 Source: GIEC 2001

34 Les différents scénarios
Source: GIEC 2001

35 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

36 Approche historique 1972, « Halte à la croissance », rapport du club de Rome (rapport Meadow) 1980, UICN, Stratégie mondiale de la conservation de la nature 1987, Rapport Brundtland 1992, Sommet de la terre, à Rio 2002, Sommet mondial de Johannesburg 2005, Charte de l’environnement en France

37 Rapport Brundtland (1987) Définition:
« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »

38 Les trois piliers Economique Social Environnement Equitable Durable
Viable Vivable Environnement

39 Une idée-force: l’obligation de la prise en compte des externalités
Que sont les externalités? - Ce sont les effets extérieurs de l’action, les effets qui « débordent » par rapport à l’objectif recherché Exemple d’externalités négatives: la voiture individuelle - La pollution de l’air, le bruit, l’encombrement Exemple d’externalités positives: le tram - L’aménagement de l’espace public, l’esthétique de la ville

40 Le problème: quel sens à « développement durable »?
Version faible Version forte La décroissance

41 La version faible Elle pose la substituabilité du capital technique au capital naturel(règle de Hartwick, 1977) On peut donc diminuer le capital naturel à mesure que l’on augmente le capital technique Cette approche pose un problème d’équité intergénérationnelle

42 La version forte La nature doit être préservée, c’est une priorité
Nous n’avons droit qu’à une substitution limitée Notion de « capital naturel critique »

43 La décroissance Le développement durable: un oxymore!
Une critique très politique: il faut rompre avec le mode de développement occidental Décroissance soutenable et simplicité volontaire

44 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

45 Et le BTP dans tout cela? Prélèvements sur la nature Déchets
Biodiversité Energie Gaz à effet de serre

46 Une activité gourmande en matériaux et énergie
Les granulats, le ciment, l’acier: des matériaux de plus en plus rares et chers Le ciment: un gros consommateur d’énergie (et producteur de CO2)

47 Une activité très grosse productrice de déchets
Catégorie de déchets Industrie BTP Total Inertes O,6 333,4 334 Non dangereux,non inertes 21,6 7,2 33,2 Dangereux 4,6 2,9 9,1 26,8 343,5 376,3 Déchets en millions de tonnes – déchets agricoles exclus – (en France)

48 Une activité agressive pour la biodiversité
Le « bétonnage » des sols Le « zonage » du territoire La multiplication des fractures dans le patrimoine naturel (autoroutes, TGV)

49 Energie + CO2 Source: CITEPA 2001 (France 2006)

50 Deux responsables principaux
Les transports Le bâtiment

51 Energie: le laxisme français!
Source: AIE

52 Consommation d'énergie totale dans les bâtiments
En dépit d’une baisse importante de la « consommation unitaire », la consommation totale a augmenté de 30% en 30 ans (France, ) En cause: - L’augmentation du parc, l’augmentation de la superficie des logements, l’augmentation du niveau de confort Se méfier de l’ « effet rebond »!

53 Emissions de CO2: une stabilisation à un niveau très élevé
Source CITEPA Unité: millions de tonnes de carbone

54 Evolution des émissions de CO2 en France par secteur d’activité
Source: J.M. Jancovici

55 L’aménagement du territoire, un enjeu essentiel!
L’importance de l’ approche globale: le le problème de l’étalement urbain Surface artificialisée L’aménagement du territoire, un enjeu essentiel! n Population Entre 1994 et 2004, les surfaces artificialisées ont progressé de 15% (un département français) – soit 600 km2 par an. Source IFEN

56 Dans quel monde voulons-nous vivre?

57 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

58 Et si tout s’arrangeait tout seul?
Courbe environnementale de Kuznets

59 Et si nous étions sauvés par une révolution technologique?
Des exemples de révolution technologique : La fusion nucléaire, le stockage intégral du CO2, la civilisation de l’hydrogène, les satellites solaires, la manipulation du climat, etc. Un trait commun à ces révolutions: elles prétendent offrir une solution radicale et définitive à nos problèmes Mais attention à ne pas se tromper d’échelle du temps… … et à ne pas prendre ses désirs pour des réalités!

60 Face à l’avenir incertain, prendre les rênes
Se référer aux objectifs du développement durable Développement respectueux de la nature Equité intra- et intergénérationnelle Liberté laissée aux générations futures, et plus généralement possibilité de faire évoluer les projets (concept de « valeur d’option ») Choisir des moyens appropriés Nous tenir le plus près possible de l’exigence réaliste

61 Un objectif prioritaire: limiter les émissions de CO2
Source J.M. Jancovici Unité: tonne (de carbone)

62 A quoi avons-nous droit par an? (Rejets de C02)
Un aller-retour de Paris à New York en avion ou Acheter 50 à 500 kg de produits manufacturés Consommer kWh de gaz naturel (soit quelques mois de chauffage d'un logement) Source: J.M. Jancovici

63 A quoi avons-nous droit par an? (Rejets de C02)
Acheter 1,5 ordinateur portable Utiliser 2 tonnes de ciment (une maison de 100 m2 en nécessite 10) Faire un peu plus de km en zone urbaine en Twingo Source: J.M. Jancovici

64 Une approche réaliste et modérément exigeante: le rapport Stern
Dommages attendus en cas de « business as usual »: Entre 5 et 15% du PIB en 2200 Quels objectifs? Quel coût? - Stabiliser à 550 ppm Coût pour stabiliser à 550 ppm : 1% du PIB chaque année Source: Rapport Stern

65 Mais cela suffit-il? Viser une stabilisation à 450 ppm (380 aujourd’hui)
Source: GIEC

66 Les différentes trajectoires possibles
Mais comment parvenir à cette réduction? Source: GIEC

67 Premier niveau de réponse: la réponse technique
Utiliser au mieux les techniques existantes Inventer de nouvelles techniques Développer les énergies renouvelables Un vaste programme de R&D est nécessaire!

68 Optimiser la consommation d’énergie avec les techniques existantes
France Kep/habitant Moyenne 1995 kep/habitant meilleure techno disponible Habitat 845 360 Dont confort thermique 740 300 Tertiaire 505 250 Alimentation Industrie 775 280 Transports 805 450 Dont personnes 490 Dont marchandises 315 200 Total 3290 1890 Source: J.M. Jancovici

69 Inventer, développer de nouvelles techniques…
Des isolants minces Des pompes à chaleur géothermales pour la rénovation La cogénération solaire Le rafraîchissement solaire Des modes de stockage de l’énergie plus performants (matériaux à changement de phase)

70 Développer les énergies renouvelables
Quelles EnR? Biomasse; hydraulique; géothermie; éolien; solaire Un potentiel important et non encore exploité Une énergie décentralisée D’importants progrès techniques sont encore attendus

71 Les énergies renouvelables: 10% de l’énergie mondiale
Source J.M. Jancovici (en mtep, 2005)

72 Pour conclure sur la réponse technologique…
Des possibilités importantes et réelles qu’il est indispensable d’explorer Mais ne pas croire aux mirages technologiques!!! Il faut, à la dimension technique, ajouter les dimensions économique, politique et culturelle!

73 Deuxième niveau de réponse: la réponse économique
Au-delà de la réponse technique, nécessité de réorienter l’économie Vers une « économie circulaire » L’économie de fonctionnalité

74 Economie circulaire: les 3 « R »
Réutiliser et réparer Remanufacturer Recycler (Plan du PNUE – Programme des Nations-Unies pour l’Environnement de 2002)

75 Economie de fonctionnalité
Objectif: réduire l’utilisation de matières premières et l’émission de polluants Moyen: Substituer la vente de l’usage d’un bien à la vente du bien lui-même  Exemples: Michelin, Xerox, Electrolux

76 Troisième niveau de réponse: la réponse politique
Donner l’impulsion nécessaire Redessiner le cadre général de nos activités par le biais de la législation Apporter les bons outils: normes, taxes et subventions, permis d’émission Une réponse qui se décline à différents niveaux Taxes et subventions: internaliser les externalités, les introduire dans le circuit économique en leur donnant un prix Normes ou taxes? Les permissions d’émission sont-ils immoraux?

77 Niveau international Kyoto, un premier pas

78 Le protocole de Kyoto Engagement à une diminution des émissions mondiales des gaz à effet de serre de 5,2% entre 1990 et 2012 Engagement modulé en fonction des pays Mise en place d’un marché de permis d’émissions Entré en vigueur en 2005

79 Niveau européen 1992: Mise en place d’une politique de label énergétique 2002: Directive sur l’efficacité énergétique des bâtiments (EPBD) 2005: « Livre vert » sur l’efficacité énergétique (les 3*20) 2008: Discussion sur le “paquet” climat-énergie

80 Au niveau national La loi NRE (2001) Le plan climat (2004) La RT 2005
Le Grenelle de l’environnement … à suivre…

81 Quatrième niveau de réponse: réponse éthique
Sans un engagement personnel, résolu et durable, les objectifs du développement durable seront bien difficiles à atteindre…

82 Le scénario Négawatt: une réponse complète
1/3 de sobriété 1/3 d’optimisation technique 1/3 d’énergie renouvelable

83 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

84 L’esprit du développement durable
Une nouvelle manière de penser L’approche globale Une nouvelle manière d’agir  Les ressources de l’action bien comprise Rééquilibrer l’action : action réfléchie, action liée Une mutation culturelle et éthique L’engagement personnel est nécessaire: vers une démocratie participative

85 Une nouvelle manière de penser: l’approche globale
Penser large dans l’espace, loin dans le temps Envisager systématiquement les conséquences pour la nature Prendre en compte les externalités (négatives et positives) Pratiquer l’ACV (Analyse en Cycle de Vie) Raisonner en termes de coût global « Pour les bâtiments, il est indispensable de raisonner désormais en terme de coût global, ce qui correspond au coût d’investissement majoré des coûts de fonctionnement (charges, entretien, maintenance), des coûts de déconstruction et de l’élimination des déchets en fin de vie, sans oublier le coût social » Dominique Gauzin-Müller, architecte « Aujourd'hui nous nous interrogeons davantage sur le site, sur la faune locale par exemple. Il y a dix ans, cela faisait rire tout le monde. Aujourd'hui, cela fait encore sourire mais nous croyons à la richesse de la biodiversité » François-Xavier Amblard, président du CICF

86 Une nouvelle manière d’agir: les ressources de l’action
Réflexion Production Concertation

87 Nous devons rééquilibrer l’action
Un déséquilibre historique La production (l’économie) en est venue à occuper toute la place Les limites de l’économie de marché La non prise en compte des externalités La recherche assujettie aux intérêts économiques Un pilotage insuffisant de l’action Les transformations attendues Une action plus réfléchie, une recherche plus innovante Beaucoup plus de place à la délibération, à la concertation « On trouve sur le marché trop peu de produits (thermostats notamment) suffisamment simples pour être utilisés par un large public. Les professionnels rechignent à se déplacer pour des produits pas chers. Ils poussent au sophistiqué » Didier Cherel, ingénieur Ademe

88 Action réfléchie, action liée
Réflexion ACTION REFLECHIE ACTION LIEE Production Concertation

89 Action réfléchie Avoir l’ « intelligence des fins », toujours se replacer dans un cadre général Avoir l’ « intelligence des moyens », toujours être très attentif à la singularité de la situation, au contexte

90 Action liée Liaison entre les acteurs de la production
Vivre, penser et travailler en réseau: l’action cloisonnée n’est plus possible Un enjeu décisif: la qualité des relations entre les acteurs Liaison entre les acteurs de la production Liaison entre les concepteurs, les fabricants et les utilisateurs Approche « holistique »: optimisation du tout ≠ Σ optimisation des parties!

91 Vers une « démocratie participative »
Conférences de consensus Focus groupes Ateliers de scénario Conférences délibératives Evaluation technologique et interactive Panels d’expert CLI, CLIS Jurys de citoyens

92 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

93 Le technicien, manageur du développement durable
Le technicien, plus que jamais manageur! Il doit en particulier: Motiver son groupe sur les enjeux du développement durable Expliquer les objectifs, donner du sens, apporter de la transparence Associer toute son équipe à la recherche et à la mise en œuvre des moyens Responsabiliser chacun

94 La communication, une fonction essentielle
Communication interne - Une des clés de la réussite du management Communication externe Le technicien, maître d’œuvre de l’ « acceptabilité » des chantiers (relation-public) Le technicien, passeur de culture technique Le technicien, pièce maîtresse du « bon usage » des objets techniques « L’aspect technique est le plus simple. L’usage est beaucoup plus complexe. Il faut éviter la régulation par les fenêtres ( …) Une nouvelle mission des sociétés de service énergétique:  la sensibilisation aux bonnes pratiques » Pascal Roger, Directeur du développement de Elyo (groupe Suez) Une GTB n’a rien à voir avec une isolation thermique : c’est une fois que le dispositif est mis en place que le véritable travail commence. Pour cela il faut des gens bien formés. Dans les faits trop d’installations sont sous-utilisées » Didier Cherel, ingénieur Ademe « Pour la première fois, des riverains sont devenus des acteurs à part entière d’un chantier » Sytcom, Issy les Moulineaux

95 Le technicien, un praticien de l’ interdisciplinarité
Entre les techniciens de différentes spécialités (le technicien du gros œuvre et le thermicien) Entre le technicien et le sociologue (le représentant de la société) Entre le technicien et le paysagiste (le représentant de la nature) Entre le technicien et le responsable administratif ou politique « Nos techniciens penseraient qu’on n’y arriverait pas. Ces gens n’ont pas l’habitude de travailler ensemble » Eric Mazoyer, Directeur général délégué de Bouygues Immobilier

96 Pour conclure: un métier complet, aux multiples facettes
Le technicien est un acteur central pour la mise en pratique du développement durable « Commencer par appliquer toutes les mesures bioclimatiques dictées par le bon sens avant de se tourner vers les solutions technique optimisées; le travail est fondé sur des échanges constructifs avec les clients, les entreprises et les artisans » Dominique Gauzin-Müller, architecte

97 Sommaire A. Pourquoi le développement durable?
B. Focus sur le climat et les gaz à effet de serre C. Approche historique, problématique D. Les enjeux pour le BTP E. Quelles réponses apporter? F. Quel esprit pour le développement durable? G. Quel impact sur les métiers de technicien ? H. Quel enseignement ?

98 L’importance de la formation
« Un des facteurs limitant : la compétence trop rare pour répondre aux défis actuels » (D. Bidou, un des créateurs de l’association HQE) « Il va falloir créer de nouveaux métiers du bâtiment » (Eric Mazoyer, Directeur général délégué de Bouygues Immobilier) « Une fois construite cette F1, il faut y installer un bon pilote » (Eric Mazoyer)

99 Un enseignement rénové
De nouveaux savoir-faire De nouveaux savoirs De nouveaux savoir-être Des pistes de mise en œuvre

100 De nouveaux savoir-faire
Normes de sécurité Travailler avec de multiples contraintes et dans une « forêt de normes » Suivre l’évolution des nouvelles normes Réglementation en faveur des personnes handicapées RT 2005 HQE

101 De nouveaux savoirs Des éléments de culture générale
Les enjeux énergétiques, climatiques, de préservation de la nature: connaissance du cadre d’application des normes Une culture professionnelle étendue Il faut savoir détecter les singularités du lieu où l’on construit, et y adapter son action Seule une bonne culture professionnelle permet d’optimiser les solutions retenues lorsqu’on les applique – en particulier à la recherche de la « performance environnementale »

102 De nouveaux savoir-être
Les savoir-être du communicant - Savoir expliquer Savoir argumenter, convaincre Les savoir-être du manageur - Savoir motiver - Savoir conduire une concertation

103 Des pistes de mise en oeuvre
Intégrer au programme un module d’introduction générale au développement durable Mieux former aux pratiques de concertation et au management Du côté des enseignants : créer du collectif autour du développement durable! Mettre en place des cours à plusieurs voix Réfléchir aussi à une ouverture « inter-départements » Un point idéal d’application : les Projets tutorés Approche globale! Approche décloisonnée!

104 Découragés ou motivés pour agir?
C’est fini!!! Découragés ou motivés pour agir? Motivés! On verra… Rendez-vous dans deux ans!!!

105 Pour prolonger la réflexion
A lire D. Bourg et G.L. Rayssac, Le développement durable, maintenant ou jamais, Gallimard découverte, 2006 Jean-Marc Jancovici, L’avenir climatique, Seuil, 2002 M.C.Smouts (sous la direction de), Le développement durable, les termes du débat, Armand Colin, 2005 Développement et environnement, La documentation française, mars-avril 2007 Sites à consulter Ademe Negawatt Manicore

106 Les décisions politiques déjà prises
Loi sur l’orientation de l’énergie (2005): le facteur 4 Décision du Conseil européen (2006): les « 3 fois 20 » à l’horizon 2020 20% d’énergie en moins 20% d’énergie renouvelable 20% de CO2 en moins A suivre: les applications du Grenelle…

107 Bibliographie D. Bourg et G.L. Rayssac, Le développement durable, maintenant ou jamais, Gallimard découverte, 2006 Jean-Marc Jancovici, L’avenir climatique, Seuil, 2002 Développement et environnement, La doc française, mars-avril 2007

108 Les scénarios de dommages climatiques
* Source: Rapport Stern

109 Programme de rupture dans le neuf : vers des solutions à énergie positive
Nouvelles constructions de logements privés : : 1/3 des constructions en basse consommation ou à énergie passive ou positive. - 2012 : généralisation des logements neufs à basse consommation (50 KWh/m²). : généralisation des logements neufs à énergie passive ou positive. Tous les bâtiments et équipements publics : - dès 2010 en basse consommation (50 KWh/m²) ou à énergie passive ou positive.

110 Lancement d’un chantier sans précédent de rénovation thermique des bâtiments existants
Bâtiments publics - Bilan carbone / énergie dans tous les bâtiments publics. - L’Etat s’engage à effectuer la rénovation de ses bâtiments dans les 5 ans. Parc HLM et bâtiments ANRU - Mise aux normes accélérée de l’intégralité du parc Bâtiments privés - Mise en place de mécanismes incitatifs puissants Logement privé et tertiaire : - Diagnostic de performance énergétique (amélioré), à chaque cession, et mise à l’étude d’une obligation de rénovation

111 Efficacité énergétique et carbone
Contribuer de manière ambitieuse et déterminée à l’objectif européen des « 3x20 en 2020 » Inscrire la France dans le « facteur 4 » – division par quatre de nos émissions d’ici à 2050 Economies d’énergie : ouverture de chantiers sectoriels ; bâtiment – 38% d’ici 12 ans et transport / mobilité – 20% d’ici 12 ans

112 Des moyens pour révolutionner les transports
Doubler les réseaux de lignes à grande vitesse (LGV) Augmentation de 25 % de la part du fret ferroviaire d’ici 2012 Promotion du transport combiné. Création d’autoroutes ferroviaires 1500 kilomètres de lignes nouvelles de tramways ou de bus protégées venant s’ajouter aux 329 existantes dans les 10 ans pour 18 milliards d’Euros. *

113 Loi sur l’énergie, juillet 2005
Le soutien à un objectif international d'une division par 2 des émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050, ce qui nécessite une division par 4 ou 5 des émissions pour les pays développés ; La réduction en moyenne de 2% par an d'ici à 2015 de l'intensité énergétique finale (rapport entre la consommation d'énergie et la croissance économique) et de 2,5% d'ici à 2030 ; La production de 10% des besoins énergétiques français à partir de sources d'énergie renouvelables à l'horizon 2010 ;   - une production intérieure d'électricité d'origine renouvelable à hauteur de 21% de la consommation en 2010 contre 14% actuellement, soit + 50% ;   - le développement des énergies renouvelables thermiques pour permettre d'ici 2010 une hausse de 50% de la production de chaleur d'origine renouvelable ;   - l'incorporation de biocarburants et autres carburants renouvelables à hauteur de 2% d'ici au 31 décembre 2005 et de 5,75% d'ici au 31 décembre 2010. La mise en œuvre de trois plans mobilisateurs pour les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables :   - Le plan "L'énergie pour le développement " pour étendre l'accès aux services énergétiques des populations des pays en développement ;   - Le plan "Face sud " dans le bâtiment doit permettre l'installation de chauffe-eau solaires et de toits solaires par an en 2010 ;   - Le plan "Terre Énergie " pour atteindre une économie d'importations d'au moins 10 millions de tonnes équivalent pétrole en 2010 grâce à l'apport de la biomasse pour la production de chaleur et de biocarburants.

114

115 Source: direction générale de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction

116 * Source: direction générale de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction

117

118 *

119 Vers des guerres de l’eau?
* Source:

120 Rayonnement solaire: 13.000 fois notre consommation énergétique!
* Source: galileo cyberscol


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