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L’Ecologie spatiale dans un contexte de Biologie Evolutive

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Présentation au sujet: "L’Ecologie spatiale dans un contexte de Biologie Evolutive"— Transcription de la présentation:

1 L’Ecologie spatiale dans un contexte de Biologie Evolutive
Jean-Michel Gaillard Directeur de Recherche CNRS Unité Mixte de Recherche 5558 “Biométrie et Biologie Evolutive” Université Claude Bernard Lyon 1 - CNRS

2 Ecologie spatiale « étude des relations existant entre les organismes et leur environnement, avec l'emphase particulière sur la composante spatiale de ces interactions »

3 Organismes et environnement: l’exemple du changement climatique
Signal Printemps plus précoce Fréquence augmentée des perturbations extrêmes Réponse Résister Bouger (s’échapper dans l’espace) S’adapter (s’échapper dans le temps)

4 Mouvement Permet une réponse sur une base spatiale
Exemple de la migration saisonnière Valeur adaptative du mouvement très peu étudiée

5 Mouvement Permet à l’individu d’accéder aux ressources qui lui sont nécessaires pour survivre et se reproduire Est potentiellement central dans le contexte de la biologie évolutive

6 Des bases de la biologie évolutive à l’acquisition des ressources

7 Un seul « théorème » en biologie évolutive
Fisher (1930): Théorème fondamental de la sélection naturelle Le taux de croissance de la valeur sélective moyenne d’un organisme à un temps donné obtenu par sélection naturelle par l’intermédiaire de changements dans la fréquence des gènes est exactement égal à la variance génétique de la valeur sélective à ce temps

8 Principe d’allocation d’énergie et « Trade-offs »
Pas d’augmentation de la valeur sélective au cours du temps observé dans la plupart des situations Un mélange complexes de relations positives et négatives entre variation des traits et valeur sélective Cody (1966) et Williams (1966) proposent le principe d’allocation d’énergie 8

9 Trade-offs: Concept de base
Energie disponible Survival Survival Reproduction Reproduction Suppose une variation dans l’allocation des ressources seulement 9

10 « Trade-offs »: Concept de base
+ Survival + - Reproduction Reproduction Reproduction Suppose une variation dans l’acquisition des ressources seulement Van Noordwjick & De Jong 1986 10

11 « Trade-offs » : Concept de base
+ La direction du trade-off dépend de l ’équilibre entre deux sources de variation: Acquisition des ressources Disponibilité des ressources Capacité des individus à exploiter les ressources (qualité) Allocation des ressources « trade-offs » plus probables quand : Forte variance dans l’allocation des ressources Faible variance dans l’acquisition des ressources Survival Survival + - Reproduction Reproduction 11

12 Acquisition des ressources
Une théorie l’”Optimal foraging theory” a été proposée la même année que le Principe d’allocation d’énergie par Mc Arthur et Pianka Cette théorie stipule que les organismes acquièrent leur nourriture de façon à maximiser la quantité d’énergie nette par unité de temps

13 Performance individuelle et habitat
? Habitat Pour une grande variété de questions 13

14 Questions les plus fréquentes
Identifier les facteurs déterminant la présence d’une espèce donnée -> Niche Ecologique Mesurer la part de variation de survie ou de reproduction associée à des variations d’habitat -> Dynamique de Population/Valeur sélective Comprendre le comportement alimentaire en relation avec la disponibilité d’items alimentaires à l’intérieur d’un patch -> “Optimal Foraging” 14

15 La métrique pour mesurer la performance varie…
Niche écologique Dynamique de Population « Optimal Foraging » P(extinction) Valeur sélective Gain énergétique -> Est-ce que les mesures d’habitat doivent différer ? 15

16 Le concept d’ habitat: quelques définitions
16

17 Qu’est-ce que l’habitat?
“A distinctive set of physical environmental factors that individuals of a given species use for their reproduction and survival” … mais une telle définition inclut l’utilisation et même la sélection! Quid des habitats qui sont présents mais sont contre-sélectionnés? L’ habitat est-il: Continu ou discontinu? Une définition valable à toutes les échelles? Souvent défini comme: L’aire d’étude! La disponibilité totale des ressources 17

18 Utilisation d’habitat
« The way in which an individual or species uses habitats to meet its life history needs » 18

19 Sélection d’habitat “A hierarchical process of behavioural responses that may result in the disproportionate use of habitats” …qui influence la performance Mesure l’écart entre la disponibilité et l’utilisation Beaucoup d’approches et de méthodes différentes! RSF, ENFA, MADIFA, KSELECT…. 19

20 Sélection d’habitat Un continuum de niveaux de sélection: Depuis la sélection d’un item alimentaire par un individu donné jusqu’à la sélection d’une niche écologique by l’ensemble des individus d’une espèce donnée Quatre niveaux hiérarchiques de sélection principaux (Johnson 1980 Ecology) 1er ordre: sélection pour une aire de distribution 2nd ordre: sélection pour un domaine vital 3ième ordre: sélection pour un patch 4ième ordre: sélection pour un item alimentaire 20

21 Une théorie pour la sélection d’habitat
21

22 Density-Dependent Habitat Selection
Performance Ideal Free Distribution * * * * Habitat 2 * * Habitat 1 Densité From Morris 2006 Nature 22

23 Seulement une valeur heuristique!
Animaux non omniscients Animaux non libres Stochasticité environnementale Données empiriques Chevreuil, Mouton de Soay, Cerf, Kangourous, … Rejet de l’IFD 23

24 Lee plus souvent, il y a une variation spatiale de la performance
Le chevreuil comme exemple 24

25 Analyses aux échelles 2 et 3 de Johnson
25

26 Influence de la qualité d’habitat sur le LRS des femelles
McLoughlin et al Ecology 26

27 Mesure de la qualité de l’habitat
Observations régulières de femelles marquées durant la période de soins maternels (mai-décembre) à l’échelle de la parcelle forestière -> détermination du LRS Domaine vital maternel appréhendé par l’agrégation des parcelles où une femelle donnée a été vue durant sa vie (moyenne de 12.1 ± 6.8 ha) -> sélection d’ habitat à l’échelle du domaine vital 27

28 Estimations du modèle de régression (LRS en variable réponse)
Paramètre Estimation SE Ordonnée à l’origine 0.351 b(prairies) 0.506 Densité de route 0.008 Log(âge des prairies) 0.126 b(forêt mature) 0.674 28

29 Conclusions Meilleur modèle avec fort pouvoir explicatif (R2 = 0.59)
Femelles avec domaine vital incluant prairies et forte densité de route avec un LRS beaucoup plus élevé 29

30 LRS en fonction de la qualité de l’habitat
30

31 Forte co-variation positive entre disponibilité des ressources, utilisation, et sélection des types d’habitat 31

32 Quelques questions non-résolues et perspectives
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33 Mesurer la qualité de l’habitat
Un sujet controversé … Densité de population? e.g. Van Horne [1983] vs Bock and Jones [2004] Performance des individus? effets confoundants des infuences non associées à l’habitat Rôle des variables non-reliées à l’habitat? prédation, compétition, attraction, ... Mais est-ce vraiment indépendant de l’habitat? Simplement l’environnement physique? probablement non: la “quality” est une caractéristique specific de l’espèce Presentation du contexte RAS … quelquefois oublié! 33

34 Impliquer des perspectives en termes d’histoire de vie dans les problématiques de sélection d’habitat Une question difficile Plus rapide d’obtenir des données d’utilisation/sélection d’habitat à court terme plutôt que des données sur la performance individuelle à long terme Qualité de l’habitat spécifique à l’espèce, à la population, voire même à l’individu ou à l’année Presentation du contexte RAS 34

35 Conséquence: une réponse fonctionelle non-linéaire
35

36 Combiner histoire de vie & sélection d’habitat: importance pour la conservation
Les caractéristiques de l’habitat qui sont préférées ou le plus utilisées ne sont pas forcément celles qui déterminent la performance individuelle -> analyses de sensibilité des mesures de performance aux caractéristiques de l’habitat, pour une utilisation en biologie de la conservation? Presentation du contexte RAS 36

37 Une étude de cas sur le mouton de Soay à l’échelle de la population
Ezard et al Am. Nat 37

38 Objectifs Asseoir la contribution relative des composantes de la valeur sélective au taux de croissance à long terme de la population en fonction de l’habitat Une analyse demographique stochastique 3 types d’habitat de qualité variable (au cours du temps) Herbe basse, fort NAO Herbe haute, faible NAO Herbe haute, fort NAO 38

39 Le contexte 39

40 Les résultats 40

41 Conclusions La contribution des composantes de la valeur sélective au changement de taux de croissance de la population dépend de la qualité de l’habitat Le rôle de la survie prédomine toujours mais est moins fort pour l’habitat de meilleure qualité Les femelles adultes contribuent moins dans l’habitat de meilleure qualité Les juvéniles contribuent le plus quand la qualité de l’habitat est la plus forte 41

42 Faire correspondre le temps, et la mesure de performance
Problèmes d’échelle Faire correspondre le temps, l’espace, et la mesure de performance 42

43 TEMPS Performance ESPACE Echelle Espèce 106 ans
Probability d’extinction Population 102 ans Individu LRS, l, pi, ... jour /an Gain énergétique min/heure Individu sec/min ESPACE Domaine vital Distribution de l’espèce Item alimentaire Aire d’étude Patch 43

44 Merci pour votre attention attention
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