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Michel ADAM - Séminaire 1 - Poitiers - 10 septembre 2008

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Présentation au sujet: "Michel ADAM - Séminaire 1 - Poitiers - 10 septembre 2008"— Transcription de la présentation:

1 Michel ADAM - Séminaire 1 - Poitiers - 10 septembre 2008
Quelles valeurs porte le troisième cercle ? Michel ADAM - Séminaire 1 - Poitiers - 10 septembre 2008

2 QUELLES VALEURS POUR LE TROISIÈME CERCLE ?
Un voyage au pays du 3 1 - Ce que les mots veulent dire : valeur, autonomie 2 - L’autonomie et ses paradoxes 3 - Trois niveaux de l’ingénierie sociale et culturelle ou la naissance des relations entre société civile et pouvoirs publics : ne pas confondre les Mouvements et les Dispositifs 4 - Trois conceptions différentes de l’intérêt général et les valeurs sous-jacentes 5 - Savoir-coopérer : 3 aperçus... Des valeurs pour la route pour ne pas conclure...

3 1 - Ce que les mots veulent dire
valeur, du latin valor, valoris la force de vie valere signifie être fort ; valeureux signifie courageux 1 - les valeurs sont ce qui compte pour quelqu’un et qu’on ne peut pas compter ! • 2 - disons plutôt : « c’est ce qui me tient à coeur », la psychologie morale parle de cognitions normatives • 3 - autre définition des valeurs : ce sont des croyances / porteuses de désirabilité / qui influencent la sélection des alternatives d’action

4 • 4 - les valeurs sont innombrables, tout peut être valeur pour quelqu’un : la famille, le football, la liberté, l’ordre... • 5 - les valeurs s’opposent fréquemment entre les personnes et pour une même personne ! • 6 - il y a donc combat entre les valeurs et pour les valeurs. Respecter les valeurs des autres est une méta-valeur. Elle conditionne la vie en société.

5 • 7 - les valeurs ont de nombreuses sources : parents, personnalité, normes sociales, histoire personnelle • 8 - on ne peut toucher sans précaution aux valeurs d’une personne car on touche à son identité • 9 - on ne peut changer facilement les valeurs de quelqu’un ; ses actes le peuvent plus que nos discours • 10 - les valeurs d’une personne et d’un groupe changent avec le temps (l’âge de la vie) et les situations • 11 - les valeurs influent sur les actes posés mais la réciproque est vraie : c’est la théorie de l’engagement • 12 - les valeurs collectives ne sont qu’un partage partiel de valeurs individuelles : elles sont partagées ici et maintenant et cela évolue

6 Ce que les mots veulent dire
autonomie, nom (1596) idée de liberté, autonomie de la volonté (Kant) autonome, adj. (1751) est emprunté au grec autonomos, « qui est régi par ses propres lois » • autonomiste, adj. et nom (1868) distinct de indépendantiste (Alsace-Lorraine) • les théories de l’autonomie naissent vers 1960 dans l’étude des organismes vivants

7 Autonome ? Vous avez dit autonome ?

8 2 - l’autonomie et ses paradoxes
selon Jean-Louis Le Moigne à partir de l’étude des systèmes vivants 1 - pour qu’il y ait autonomie il faut qu’il y ait dépendance, c’est-à-dire lien à l’environnement ET ouverture ; l’auto-nomie n’est pas l’indépendance (système clos) 2 - il faut échanger de l’information reçue, déformée, transformée et de l’information émise, de l’interactivité 3 - pour être autonome, il faut donc être deux : « il n’est de bon récepteur qu’émetteur » N.Wiener

9 1 - les paradoxes de l’autonomie
4 - il faut être capable de se reconnaître soi, de s’identifier… séparé du non-soi (une mémoire, un passé) 5 - il faut se produire des références pour soi, c’est-à-dire sa propre pensée, ses propres repères, une vérité pour soi et ça n’est pas si simple… faisons une petite expérience !

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11 1 - les paradoxes de l’autonomie
6 - il n’y a pas d’autonomie sans projet, sans but à atteindre ; sinon on sert les projets de l’environnement 7 - l’autonomie suppose de savoir relier et séparer tour à tour. Elle implique la coopération, pas la fusion. Pour devenir plus autonome, il faut apprendre à mieux coopérer !

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16 Comment peuvent-ils s’en sortir ?

17 Et l’autonomie associative ?
L’autonomie implique un projet (le projet associatif) : c’est-à-dire des valeurs et une volonté, un objectif et une mise en mouvement, dans l’environnement dont elle dépend. Il s’agit donc de faire avec, de savoir coopérer avec des partenaires, en manifestant sa marge de manœuvre, sa capacité de choix ; l’autonomie c’est le politique dans l’association…

18 3 - Trois niveaux d’ingénierie
comment se forment les relations entre associations et pouvoirs publics ? 1 - ces relations relèvent de 2 histoires différentes, 2 - de deux logiques différentes, 3 - qui sont toutes les deux légitimes !

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24 Dans toute action de partenariat
au sein d’un territoire apprenons à repérer les niveaux et à savoir où nous nous situons.

25 selon Jean-Louis Laville
4 - Trois conceptions de l’intérêt général selon Jean-Louis Laville 1 - Ces 3 conceptions de l’intérêt général sont très différentes : elles caractérisent la nature des relations entre associations et acteurs publics 2 - leurs impacts aussi sont très différents 3 - les responsables associatifs doivent le savoir      et en tenir compte.

26 la nature des relations associations - pouvoirs publics en est affectée
1 - ces relations sont complémentaires, 2 - elles sont aussi souvent conflictuelles ; 3 - elles appellent un principe de légitimité        plurielle, qui sera expliqué plus loin 4 - ces relations peuvent être de trois types 5 - un de ces types domine chez les acteurs  publics, des mélanges sont possibles... 6 - il est plus ou moins conscient et plus ou      moins bien assumé…

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29 on trouve souvent des élus qui
président des associations… et qui risquent ainsi la gestion de fait !

30 la question de l’autonomie réelle
des associations est fondamentale

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32 L’individuel et le collectif…
dans le type 3 solidaire-pluriel L’individuel et le collectif… ne sont pas hiérarchisables à priori, mais dans le contexte d’une situation précise • Dans une situation de grande urgence, les règles collectives de sécurité s’imposent à chacun. • Dans un immeuble d’habitation collective, les compteurs d’eau individuels sont préférables

33 Elles ont des points communs, deux par deux.
Ces 3 conceptions s’entremêlent Elles ont des points communs, deux par deux. 3 solidaire-plurielle Les intérêts particuliers ne peuvent être écrasés (ex : loi Verdeille) L’État doit être un garant de l’intérêt général 1 néo-libérale 2 social-étatique Les associations sont secondaires Un principe unique organise la société

34 Selon François Goguel et Alfred Grosser, 1965
Un risque majeur Selon François Goguel et Alfred Grosser, 1965 • Si l’intérêt général est évident (par exemple, en tant que l’intérêt national chez De Gaulle), quiconque ne le définit pas comme il faut est soit un aveugle, soit un traître à la collectivité ! • Ce qui vide la politique de son contenu le plus noble, définir ensemble les choix nécessaires.

35 Le point de vue des pouvoirs publics est déterminant
• Ces conceptions sont autant des positions politiques des acteurs publics que des représentations mentales propres aux responsables associatifs • Leur explicitation est un enjeu de la vie associative dans chaque territoire. Ainsi un acteur public de type 2 préfère les ass. de type 2 (satellisées) et s’accomode bien des types 1 mais moins bien des types 3… plus rebelles ! • Elles sont aussi des chemins différents pour recruter des bénévoles et des adhérents !

36 Le principe de légitimité plurielle est le fondement du partenariat
• Chacun a le droit de cité, mais nul ne peut se prendre à lui tout seul pour la Cité : les élus ou... les associations l’employeur ou... le(s) travailleur(s) - le médecin ou... le patient la personne accompagnée ou... le travailleur social, etc. • Tous ont à construire ensemble l’intérêt général.

37 5 - Savoir coopérer ... pour plus d’autonomie

38 Le travail de Robert Axelrod Donnant, donnant ; théorie du comportement coopératif, Le Seuil, 1992
Le « système Vivre et laisser vivre » de 1914 à 1918, fut étudié par Tony Ashworth (1980) L’action partenariale était la production commune de « la trêve » interdite…et tacite Robert Axelrod en conclut : « On n’a pas besoin de s’aimer pour coopérer, un seul intérêt commun suffit… »

39 Le travail de Robert Axelrod
La théorie des jeux montre que les stratégies de coopération sont gagnantes à long terme… C’est-à-dire dès lors que les acteurs sont amenés à se revoir et appartiennent au même contexte.

40 4 règles qui favorisent la coopération (selon R. Axelrod)
La règle de bienveillance : faire confiance a priori La règle de susceptibilité : réagir dès la première défection de l’autre La règle d’indulgence : pas de vengeance inutile, accepter le retour à la coopération La règle de « transparence » ou de lisibilité : être lisible pour l’autre, ne pas apparaître comme trop malin… pour l’autre. Soit un cadre éthique

41 Les conseils de R. Axelrod
Augmenter l’ombre portée du futur sur le présent : Rendre l’action plus durable, par engagement Rendre les rencontres plus fréquentes Augmenter les gains possibles (incitations) Éduquer à la coopération, par l’action coopérative et sa co-évaluation. Soit un cadre pédagogique

42 Un des enjeux du partenariat
La pensée binaire (en noir et blanc) engendre la compétition : si je gagne, tu perds... La coopération a besoin d'une pensée complexe (en couleurs) qu'il nourrit en retour : je donne, tu donnes et nous créons ! Rencontres MCX - Futuroscope - novembre 1998 Pour une ingénierie des actions collectives.

43 Des valeurs pour le 3è cercle
• créativité • coopérations interne et externe • autonomie = créativité + coopérations

44 Pour aller plus loin…


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