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Spécificités de la personne porteuse d’autisme

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Présentation au sujet: "Spécificités de la personne porteuse d’autisme"— Transcription de la présentation:

1 Spécificités de la personne porteuse d’autisme
FNO / ANCRA

2 PERCEPTION Distorsions sensorielles (Hypo ou hyper-sensibilité aux stimuli) Visuelles Auditives Tactiles

3 Tactiles « J’avais horreur de marcher pieds nus dans la maison. J’éprouvais une sensation atroce et bizarre à me tenir debout, sans souliers, car j’avais les pieds extrêmement sensibles. » Moi, l’enfant autiste, J.Baron et S.Baron;

4 Auditives « J’ai un système auditif qui fonctionne comme un ampli au maximum de sa puissance. J’ai deux choix: je poursuis l’écoute et me laisse envahir par un déluge de sons je me coupe de la source de sons. » T. Grandin traduit par C. Jolicœur

5 Visuelles « Certains autistes non verbaux se comportent comme des aveugles quand ils arrivent dans un endroit qu’ils ne connaissent pas, d’autres ont des blancs ou des défaillances visuelles et ne voient plus rien. Quand un « blanc » survient, ils voient de la neige comme s’ils se branchaient sur une chaîne de télévision qui n’émet pas. » T. Grandin, Penser en images, O.Jacob, 1997

6 COGNITION Déficit d’attention (double tâche)
Difficultés à gérer plus d’un stimulus à la fois Difficultés à ne pas se laisser envahir par les stimuli Fonctionnement particulier de la mémoire Difficultés à attribuer un sens aux perceptions

7 COGNITION Difficultés d’organisation Difficultés d’anticipation
Difficultés dans la planification et d’exécution d’une tâche Difficultés de généralisation Difficultés de symbolisation…  Les difficultés cognitives sont à la fois à rattacher aux déficits de perception et aux déficits spécifiques de traitement.

8 ATTENTION CONJOINTE Difficulté à attirer l’attention d’autrui
pour partager une expérience Difficulté à suivre le regard d’autrui Difficulté de prendre en compte la réaction d’autrui au cours d’une expérience...

9 THEORIE DE L’ESPRIT Capacité à attribuer des états mentaux à soi-même et aux autres et à interpréter le comportement d’autrui en terme d’états mentaux. Les capacités d’empathie, de donner un sens aux comportements sociaux et de les prévoir, de donner un sens à la communication, de comprendre les intentions communicatives de l’autre.

10 PRAGMATIQUE Manière dont une langue est utilisée dans un contexte donné (manière de faire les phrases pour s’insérer dans une conversation, les prémisses non dits et les degrés de formalité et de politesse). Le langage n’est plus au premier plan, c’est la communication.

11 SOCIALISATION Peu d’intérêt pour autrui,
Peu d’intentions de communication, Difficultés de contact oculaire, posture inadéquate, Peu d’actes de communication interactifs, Habiletés sociales et conversationnelles troublées…

12 LANGAGE 50% des personnes porteuses d’autisme utilisent le langage oral

13 « Je commençais à réaliser que les gens se servaient du langage pour communiquer entre eux, mais je ne savais pas comment ils s’y prenaient… » S. Baron, « Moi, l’enfant autiste »

14 « ..Je n’avais toujours pas compris comment les gens faisaient pour parler entre eux J’avais l’impression…que j’étais un extraterrestre. » « Je n’étais pas davantage capable de communiquer avec les humains qu’une créature venue d’une autre planète.  » Ceci en partenariat avec les parents et les autres professionnels appelés à s’occuper de l’enfant.

15 «Pour Sean, le langage était un embrouillamini qu’il lui fallait démêler, afin d’en tirer un schéma de pensée… » « ...Il donnait l’impression d’inventer lui-même le langage plutôt que d’apprendre à reproduire ce qu’il entendait depuis des années. » L’enfant autiste est souvent considéré comme un enfant qui ne communique pas. Les différents travaux d’observation et de recherches les plus récents font émettre l’hypothèse que les enfants autistes seraient plutôt des enfants dont la manière de communiquer est insolite, différente, entravée.

16 «Je me souviens qu’ils (mes parents) m’adressaient des paroles, mais ce n’étaient que des paroles et rien d’autre. ». «...Il me semble que je ne savais pas ce qu’elles signifiaient, mais je m’en fichais. » Il s’agit donc pour nous, orthophonistes, d’envisager que le comportement des enfants autistes, de même que leur langage,  correspond à leur logique de vie propre, issue de leur singulière façon d’appréhender le monde .

17 C.CLAIRBORN PARK « Histoire d’Elly »
« Je n’étais pas capable d’expliquer ce que je ressentais par des mots… ...J’ignorais que les mots pouvaient servir à ça. ...Pour moi, le langage n’était qu’une extension de mes obsessions, un instrument au service de mon goût de la répétition… » Dans un but initial de recherches sur la communication chez l’enfant avant l’acquisition du langage verbal, Wetherby et Prutting ont mis au point une liste des fonctions de communication.

18 Comment tenter de comprendre le langage de l’enfant porteur d’autisme ?
Dissociation entre une phonologie et une syntaxe relativement préservées et un déficit plus spécifique de la pragmatique et de l’accès au sens. Ce qui est «modulaire» est plus préservé que lorsqu’il faut faire appel à plusieurs types de traitement. Quelle approche des mots a l’enfant autiste? Variabilité des profils.

19 Comment tenter de comprendre le langage de l’enfant porteur d’autisme ?
Deux approches: - une approche en référence aux modèles psycholinguistiques : réception/compréhension/expression. - une approche écologique et systémique: pragmatique et difficultés conversationnelles

20 Versant réceptif Termes verbaux Questions oui/non Questions de choix
Questions avec « qui », « quoi »… Phrases avec pronoms personnels, adjectifs possessifs… Intonation d’une phrase Répétition de la question pour répondre affirmativement. Nous avons parlé du travail de la mise en place de la communication chez les enfants autistes non verbaux, mais n’oublions pas que près de 50% des autistes utilisent le langage. Ils présentent une dissociation entre la phonologie et la syntaxe relativement épargnées, et la sémantique et la pragmatique particulièrement affectées.

21 Particularité de la compréhension
Compréhension littérale des expressions imagées des petits noms familiers des sarcasmes ( exemple: dire «  bravo » quand il renverse son bol ) des détails au détriment de l’ensemble

22 Versant Expressif Perturbations lexicales (paraphasies, manque du mot...) Troubles morphosyntaxiques (absence de déterminants, inversion des tournures…) Troubles sémantiques

23 Particularités formelles...
Inversion pronominale Absence du “ je ” et du “ oui ” Utilisation inappropriée des prépositions Confusions entre mots d’une même catégorie Sur le plan structural, leur langage se caractérise par : une inversion pronominale une absence du “ je ” et du “ oui ” une utilisation inappropriée des prépositions une répétition de la question pour répondre affirmativement

24 Echolalie immédiate ou différée, Idiosyncrasies du langage,
Principes de sur-généralisation, Stéréotypies verbales ou rituels verbaux, Vocabulaire non actualisé en fonction du contexte, Goût pour les mots sophistiqués, Expression souvent centrée sur des thèmes fixes récurrents… une écholalie immédiate ou différée, littérale ou mitigée des idiosyncrasies du langage ; associations singulières liées à une expérience propre à l’enfant qui ne fait pas référence au contexte commun locuteur-auditeur une littéralité liée à la difficulté à généraliser des stéréotypies verbales ou des rituels verbaux

25 Difficultés des Habiletés Conversationnelles et Pragmatique
Le respect des règles conversationnelles L’amorce d’une conversation (initiation) La conduite du dialogue (réciprocité) Le maintien d’un thème conversationnel La prise en compte des propos de l’auditeur, du contexte (régulation) Sur le plan pragmatique : La production verbale n’est pas adaptée au contexte conversationnel. Les difficultés à traiter les marques conversationnelles (prosodie, rythme, volume), à décoder et à utiliser les événements paralinguistiques et à prendre en compte la successivité du contenu conversationnel aboutit à des difficultés dans : la conduite du dialogue (réciprocité), la prise en compte des propos de l’auditeur, le maintien d’un thème conversationnel, l’amorce d’une conversation

26 La distinction entre informations nouvelles et anciennes
L’informativité La distinction entre informations nouvelles et anciennes L’accès à l’humour, à l’ironie, aux expressions imagées, à l’expression des sentiments du fait de la compréhension littérale du message La généralisation liée à l’hypersélectivité et la pensée en détail L’ajustement de la forme verbale au contexte l’informativité la distinction entre informations nouvelles et anciennes l’accès à l’humour, à l’ironie, aux expressions imagées, à l’expression des sentiments du fait de la compréhension littérale du message.

27 Voix, éléments supra-segmentaux
Hauteur: trop aiguë ou aggravée Intelligibilité parfois difficile Intensité: trop faible ou trop élevée Débit: haché, rapide ou ralenti Prosodie: monocorde, artificielle, maniérée ou mimétique, voire adultomorphe Les enfants s’expriment par ailleurs souvent avec une voix mécanique, monocorde, sans inflexion.

28 Emotions Visage peu expressif, figé Rires immotivés
Labilité émotionnelle marquée: colères, peurs, détresse, symbiose/rejet, autoritarisme, stupeur, joie,… Difficultés d’identification des sentiments d’autrui

29 Imitation Capacités d’imitations (vocales, gestuelles, immédiates ou différées) troublées, retardées Processus d’apprentissage plaqué (d’où la nécessité de détailler chaque étape dans l’acquisition d’un nouveau schème éducatif)

30 JEU Peu d’intérêt pour le jeu interactif
Activités répétitives, axées autour des intérêts restreints Absence ou faiblesse du jeu symbolique Utilisation peu fonctionnelle de l’objet Goût pour les jeux solitaires Difficulté à entrer dans un jeu collectif ou social (respect des règles sociales, tel que le tour de rôle)

31 Chaque enfant est différent
Les troubles décrits sont présents, avec plus ou moins d’intensité Et une distribution différente selon les individus.

32 En conclusion La compréhension de la spécificité des traitements et des comportements de l’enfant autiste passe par une reconnaissance de ses capacités de perception, d’adaptation aux états mentaux, de la particularité de son fonctionnement cognitif et émotionnel qui sous-entendront son adaptation aux règles de la communication et de la socialisation.  permettront d’établir le cadre d’accompagnement rééducatif.


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