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Les accident et anatomie en plongée sous marine au fond

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Présentation au sujet: "Les accident et anatomie en plongée sous marine au fond"— Transcription de la présentation:

1 Les accident et anatomie en plongée sous marine au fond

2 Le froid et la thermorégulation
Les accidents liés aux milieux Les défenses de l’organisme

3 Le froid On se refroidit 25 fois plus vite dans l ’eau que dans l ’air Les échanges thermiques entre le plongeur et son environnement se font de 4 manières différentes : Le rayonnement L’évaporation La conduction La convection Le rayonnement : négligeable en plongée La conduction : échange de calories par contact entre l’organisme (la peau) et les objets (eau,air,métal,…). Phénomène limité par le vêtement iso-thermique. La convection : échange de calories par l’intermédiaire d’un fluide (l’eau) entre l’organisme (la peau) et l’environnement. Les pertes par convection deviennent importantes en cas de vêtements mal ajustés (circulation d’eau). La conduction et la convection sont les sources principales de perte de calories chez le plongeur.

4 A) Pourquoi le froid ? Le froid n’est effectivement pas un accident à proprement parler, cependant il va favoriser nombreux accidents par différents mécanismes B) Le froid et l’accident de décompression Le froid provoque la vasoconstriction des extrémités des membres (doigts, pieds, surface de la peau) qui favorise la déshydratation. C) Le froid et la narcose Le froid favorise la narcose. En eaux froides on narcose plus vite et à des profondeurs moindres. Exemple : une narcose à 40m en eaux froides peut être équivalente à une narcose à 60m en eaux tempérées/chaudes. D) Le froid et l’essoufflement Le froid provoque tremblement, ce qui augment la production de CO2 par l’organisme. De plus, il favorise également une mauvaise ventilation (= mauvaise élimination du CO2). NB : n’oubliez pas que l’essoufflement favorise aussi l’accident de décompression et la narcose LA THERMOREGULATION EN PLONGEE 1. JUSTIFICATION. Les hommes sont homéothermes, c’est à dire qu’ils sont munis d’un dispositif physiologique leur permettant de maintenir une température constante fixée de leur corps. Le refroidissement du corps lors d’une plongée impose une protection thermique adaptée afin d’éviter l'accidents. Il est donc nécessaire d'en connaître le mécanisme. 2. RAPPELS Température centrale du corps = 37°c, Température cutanée = 33° à 34°c, J joule unité calorifique : 1Kcal = 4.18 j. L'équilibre thermique est assuré pour un homme à une température : _ De 25°c dans l'air, _ De 33° à 34°c dans l'eau. Le corps se refroidit 25 fois plus vite dans l'eau que dans l'air. L'évaporation de l'eau par la respiration correspond à 1/4 du refroidissement. 3. LA THERMOREGULATION. C’est la régulation de la température interne chez les êtres homéothermes. Afin de maintenir la température centrale constante, l’organisme met en oeuvre des mécanismes dits de thermorégulation: 3.1. L’hyperthermie: Afin de lutter contre l’hyperthermie, à savoir l’augmentation de la température centrale, trois mécanismes apparaissent: - Vasodilatation périphérique et élévation de la température périphérique; ainsi l’organisme draine l frigories périphériques et augmente la surface d’échange pour bénéficier d’un effet de radiateur. - Transpiration qui entraîne le refroidissement de la peau par évaporation; cet effet ne fonctionne plus en milieu saturé d’eau (combinaison sèche, eau chaude). - Augmentation de la respiration et des échanges thermiques respiratoires. 3.2. L’hypothermie: Afin de lutter contre l’hypothermie, à savoir un abaissement de la température centrale, deux réactions apparaissent: - Vasoconstriction périphérique; en sacrifiant la thermorégulation des extrémités, l’organisme concentre ses capacités de réchauffement sur le noyau central et limite les échanges vers l’extérieur. - Augmentation de la thermogenèse[1] c’est à dire que l’augmentation de l’intensité du métabolisme engendre une production de chaleur supplémentaire. Nota: il existe un autre moyen susceptible d’augmenter la chaleur produite par l’organisme; il s’agit de l’effort physique. Cependant ce dernier est vivement déconseillé en plongée pour les raisons que l’on sait. 3.3. Le siège de la thermorégulation: Il se situe au niveau de l’hypothalamus. Les capteurs de froid, eux, sont situés à divers endroit de notre corps: - Des capteurs cutanés, surtout au niveau des extrémités et du visage, - Des capteurs profonds, au niveau de la moelle épinière et de l’hypothalamus, - Signalons l’absence de capteurs thermiques au niveau des poumons. La conséquence directe chez le plongeur, est que le refroidissement respiratoire, très important en plongée, n’est pas détecté immédiatement par l’organisme, et qu’il progresse donc de façon sournoise. Le confort thermique est atteint lorsque l’organisme n’a besoin de mettre en oeuvre ni sudation, ni augmentation de la thermogenèse. 3.4. Les pertes thermiques par la respiration: Les poumons sont des échangeurs thermiques parfaits du fait de leur surface d’échange. Ils réchauffent et humidifient instantanément les gaz respirés, et les portent à la température centrale de 38°C. En revanche les bronches, la trachée et la sphère O.R.L. sont de piètres échangeurs. Ils constituent le volume mort; le gaz qui s’y trouve n’est que partiellement réchauffé. La dépense d’énergie pour réchauffer les 80% du gaz respiré est proportionnelle à la masse de gaz respiré (plus le plongeur est profond plus la masse est importante), et dépend de la nature du gaz. En outre, l’air respiré est sec. L’humidification du gaz entraîne une dépense d’énergie supplémentaire indépendante de la profondeur (10W pour un plongeur qui respire 20l/mn). 3.5. Les pertes thermiques cutanées: L’essentiel des pertes thermiques cutanées provient de phénomènes de convection et de conduction et se situe à l’interface entre le milieu extérieur et l’organisme. - Les phénomènes de conduction concernent la quantité de chaleur qui passe d’un corps chaud vers un corps froid. - Les phénomènes de convection, eux, ont lieu dans un fluide. Ce sont des mouvements de brassage qui entraînent des échanges thermiques intenses. Les pertes varient en fonction du degré d’adiposité de l’individu et du type de vêtement utilisé. 4. LES DIFFERENTS FACTEURS DE REFROIDISSEMENT. Comme nous l’avons déjà dit, l’essentiel des échanges thermiques entre le corps et le milieu aquatique s’effectue par convection. L’importance de ces échanges convectifs est fonction de: - La nature et la température du fluide en contact avec le corps, - La masse volumique du fluide, - La géométrie des surfaces de contact avec le fluide, - L’isolement entre la peau du plongeur et l’environnement, Ici, le plongeur est en contact avec deux fluides: - L’eau (échanges convectifs cutanés), - Le ou les gaz ventilés (échanges convectifs ventilatoires). 5. CONSEQUENCES EN PLONGEE : La température de l'eau est généralement inférieure à 33°c, sauf dans les mers chaudes. Il faut savoir que la température de l'eau est variable en fonction de : - La saison, - Les courants, - La profondeur. Deux sortes d'accidents sont alors possibles : - La déperdition calorifique, - Le choc thermo-différentiel. 6. DEPERDITION CALORIFIQUE - HYPOTHERMIE : 6.1. Les causes: - Eau froide : T°< 33°c, - Protection insuffisante, - Fatigue physique, - Alimentation mal équilibrée. 6.2. Les symptômes : Ils sont fonction de trois phases qui elles-mêmes sont fonction de l'abaissement de la température. STADE 1 (37° à 34°c) : On assiste à différentes manifestations physiologiques qui sont des signes annonciateurs d'un refroidissement : - Baisse de la température cutanée, - Baisse de la teneur en eau du sang ( fuite de sodium et de potassium ; besoin uriner), - Abandon des extrémités par le sang, - Accélération du rythme cardiaque, - Perturbation digestive par vasoconstriction de l'appareil digestif, - Peau devient pâle, froide, horripilée, - Frissons (signe du réchauffement musculaire). STADE 2 (34° à 27°c) : Il y a apparition de signes qui annoncent un danger car il y a déjà une forte chute de la température : - Baisse de l'activité motrice et intellectuelle, - Peau devient sèche, - Lèvres cyanosées, - Rigidité musculaire, - Arythmie cardiaque, - Insensibilité à la douleur, - Troubles de la conscience. [1] Thermogenèse: production de chaleur par un être vivant dans le cadre de la thermorégulation.

5 Symptômes Conduite à tenir Envie d’uriner Continuer la plongée Si l’envie est importante et qu’on n’est pas en combinaison étanche, on peut envisager de faire pipi dans la combinaison ! Engourdissement des membres Signale d’alarme ! On fait demi-tour Perte de sensibilité aux extrémités Tremblements divers - Claquements de dents - Frisons Signale d’alarme ! On fait demi-tour Se réchauffer impérativement à la sortie : café, thé, chocolat chaud… Hyperventilation Hypothermie Appeler un médecin

6 La faune : Morsures, piqûre,contact et pincements
Le courant dans l'eau peut nous fatiguer. Toujours débuter la plongée à contre-courant et la finir autant que possible avec le courant. Attention à l'essoufflement quand on fait des efforts pour remonter le courant. La visibilité: En cas de faible visibilité (plancton, sable, débouché de fleuve...), rester très proches ; éventuellement se tenir. Faire attention à ne pas palmer trop près du fond quand les fonds sont sableux ou vaseux. La faune : Morsures, piqûre,contact et pincements

7 Les épaves : Mêmes précautions que dans les grottes.
Les grottes, tunnels ou les failles: Ne pas y entrer sans l’accord du directeur de plongée: Les épaves : Mêmes précautions que dans les grottes. Les lignes et les Filets : Il faut les éviter. Si l'on est retenu dans une ligne ou un filet, il ne faut pas s'affoler et se dégager ou se faire dégager : d’ou l'utilité du poignard ou des ciseaux. Les explosifs : Bien évidemment il ne faut pas les manipuler. Un obus peut ressembler à un cul d'amphore enfoui. La flore : La flore peut avoir deux effets majeurs : La faune : Morsures et pincements Piqûres non venimeuses : Piqûres venimeuses : Piqûres urticantes : Décharges électriques : Protection du milieu : Environnement dans l'eau En cas de palier en pleine eau, sortir son parachute pour se faire repérer par le bateau et par les autres embarcations. Les grottes,tunnels ou les failles: Ne pas y entrer sans l’accord du directeur de plongée: nous ne sommes pas des plongeurs spéléo. Dans certains cas le DP peut donner l’autorisation de rentrer a l’intérieur en partie ou en totalité, si autorisation alors le guide de palanquée doit s’équiper de manière à mettre en place la sécurité nécessaire pour ses plongeurs (phares, lampe flash…). Eviter de respirer et de faire respirer dans les poches d'air, sauf dans le cas de faille qui débouche vers l’extérieur. Même avec l’autorisation du DP si les conditions météo le permettent en surface il se peut que sous l’eau ou pendant la plongée la houle se lève ou le courant s’inverse, il vous appartient de décider si oui ou non vous y entrez. Attention en laissant de l’air dans les grottes vous tuez des micro-organismes. Les épaves : Mêmes précautions que dans les grottes. Ne pas y entrer en général. Les risques des épaves sont coupure, coincement, pincement, écrasement. Certaine épave sont formellement interdite d’autre juste autorisé au survole en tant que guide de palanquée respecter l’histoire de l’épave, ne pas remonter de souvenir est impératif. Faire attention à vos plongeur surtout les moins expérimentés qui laisse traîner leurs matériels Les lignes et les filets : Il faut les éviter. Si l'on est retenu dans une ligne ou un filet, il ne faut pas s'affoler et se dégager ou se faire dégager : d’ou l'utilité du poignard ou des ciseaux. Les filets peuvent être repéré en surface pour les filets fixes par 2 bouées ou 2 fanion distant au2 extremité, ne pas confondre avec les casiers. Si c'est la ligne d'un pécheur il faut tenir le fil en amont pour éviter que l'hameçon ne s'enfonce dans le corps ou la combinaison. Ne pas détacher ou libérer les poissons ou crustacées prient dans le matériel de pêche Les explosifs : Bien évidemment il ne faut pas les manipuler. Un obus peut ressembler à un cul d'amphore enfoui. La flore : La flore peut avoir deux effets majeurs : -On peut se retrouver retenu par de grandes algues (les laminaires par exemple). Dans ce cas il ne faut pas s'affoler et se dégager ou se faire aider. -L'autre effet est le balancement des herbiers en cas de houle. Cela peut provoquer des vertiges et des nausées. -Attention à votre orientation : Qu’est qui ressemble plus à un laminaire qu’un laminaire. La faune : Morsures et pincements Elles peuvent provenir des requins (aucune attaque répertoriée en France depuis 1962), barracudas, congres, roussettes, poulpes, murènes, crustacés (une pince broie et l'autre coupe). Généralement ces animaux n'attaquent pas l'homme, ils ne font que se défendre (mais ils ont put être dérangés par une palanquée précédente ou être attirés par de la nourriture dans le gilet). Dans le cas des murènes, les plaies s'infectent de manière grave et il faut avoir recours à un traitement médical (antibiotique). Dans le cas d'un animal agressif, il faut se plaquer contre le rocher, ne pas présenter de parties facilement mordables (cacher ses mains) et remonter éventuellement. Piqûres non venimeuses : Il peut arriver de poser la main ou une autre partie du corps sur des oursins. Dans ce cas il faut ôter les épines : - avec une pince à épiler et une aiguille, - avec de l'eau de javel, du vinaigre et l'aide d'une aiguille Piqûres venimeuses : Elles peuvent être provoquées par des vives (cachées dans le sable), des rascasses, des raies, des poissons pierre (le venin injecté est aussi virulent que celui d'un cobra). Il faut faire attention où l'on pose ses mains (voire une autre partie du corps). La piqûre du poisson pierre peut être mortelle. Pour faire diminuer la douleur il faut appliquer de l'eau très chaude ou approcher la braise d'une cigarette, puis aller consulter un médecin. Piqûres urticantes : Elles sont provoquées par les anémones, les holothuries, les méduses (dont pour certaines les filaments très longs sont invisibles), le corail de feu. Pour prévenir ces problèmes, il faut porter une combinaison et faire attention de ne pas porter une main gantée à la bouche après avoir approché ces animaux. Décharges électriques : Elles peuvent être provoquées par la raie torpille. Le voltage est le même qu'une bougie de mobylette. Eviter de toucher ces animaux. Protection du milieu : Il est interdit de remonter tout animal et tout objet pour vous et vos élèves. Il faut savoir que les gorgones, le corail, les coquillages et bien d'autres sont des animaux. Dans le doute ne rien remonter (sauf les photographies) Il est interdit de faire de la chasse sous-marine avec bouteilles. Il est même interdit d'avoir à la fois sur un bateau un fusil sous-marin et une bouteille. Pour pouvoir plonger dans un milieu agréable le plongeur se doit de respecter quelques règles de protection du milieu : -Ne rien jeter qui ne soit bio-dégradable -Nettoyer les fonds -Ne pas perturber la vie : -Ne pas retourner de caillou sans le remettre en place (éviter de retourner un caillou de toute manière) -Attention au palmage qui peut être dévastateur (herbier, tombant, gorgones....) -Eviter de stresser les animaux (poulpe par exemple)

8 Apprendre à connaître le milieu
Il est de l'intérêt de tous de mieux connaître le milieu marin. Chacun peut demander des renseignements à son guide de palanquée en fin de plongée, lire des livres, suivre une formation bio, utiliser les plaquettes bio….

9 La pression partielle des gaz
Notions de physique appliquée à la plongée. La pression partielle des gaz Composition de l’air atmosphérique : Azote (N2) % Oxygène (O2) % Argon % CO % Gaz rares * % * Néon, hélium, krypton, hydrogène, xénon, radon, monoxyde de carbone… A la louche : 79 % N2 21 % O2 3.1. Rappels : Composition de l’air Air atmosphérique N % O % Argon % CO % Gaz rares % (néon, hélium, krypton, hydrogène, xénon, radon, CO…)  A la louche 79% N2 et 21% O2 9

10 La pression partielle des gaz
Notions de physique appliquée à la plongée. La pression partielle des gaz Rappels : Composition de l’air (suite) Composition de l’air inspiré/expiré : Azote (N2) 79%  79% Oxygène (O2) 21%  17% CO2 traces  4% Mélanges enrichis : NitrOx (air enrichi en O2) : 32/68, 36/64, 40/60, 80/20… (%O2/%N2). Trimix (oxygène, azote, hélium). 3.1. Rappels : Composition de l’air (suite) Air expiré N2 : 79  79% = inchangé car neutre  voir chapitre loi de Henry O2 : 21  17% CO2 : traces  4% Mélanges enrichis NitrOx (air enrichi en O2) : 32/68, 36/64, 40/60, 80/20… (%O2/%N2). Trimix (pour info)  O2, N2, He 10

11 La pression partielle des gaz
Notions de physique appliquée à la plongée. La pression partielle des gaz Conséquences pratiques (suite) Cas de l’azote Risque très élevé de narcose au-delà d’une PpN2 = 5.6 b. A l’air (80% N2), cette PpN2 max est atteinte à une pression totale de Pabs max = PpN2 max / %N2 = 5.6 / = 7 bar soit une profondeur maximale de 60 m (limite réglementaire de la plongée à l’air en France). 3.3. Conséquences pratiques (suite) Cas de l’azote Le risque de narcose à l’azote est considéré comme trop élevé au-delà d’une PpN2 = 5.6 bar. A l’air (80% N2), cette PpN2 max est atteinte à une pression totale de Pabs max = 5.6 / 0.8 = 7 soit une profondeur 60 m (limite réglementaire de la plongée à l’air en France). PpN2 < 5.6 bar PpN2 > 5.6 bar 11

12 La pression partielle des gaz
Notions de physique appliquée à la plongée. La pression partielle des gaz Conséquences pratiques (suite) Cas de l’oxygène 0.16 < PpO2 < 1.6 bar Risque hypoxie en cas de défaillance du matériel ou humaine (recycleur, trimix…). Risque d’hyperoxie en cas d’utilisation de NitrOx  Calcul de la profondeur maximale d’utilisation de chaque mélange calculée de telle sorte que PpO2 < 1.6 b 3.3. Conséquences pratiques (suite) Cas de l’oxygène Seuils de tolérance à l’oxygène : 0.16 < PpO2 < 1.6 bar – Effets : voir cours accidents. Sous la limite de 0.16, risque d’hypoxie. Peut survenir en cas de défaillance de matériel (par ex. en recycleur avec arrêt de la fabrication du mélange) ou humaine (par ex. plongée au trimix et respiration sur le mélange fond par erreur à une profondeur inadaptée). La loi de Dalton permet de calculer la teneur en O2 du mélange « fond ».  Au-dessus de la limite de 1.6 bar, risque d’hyperoxie. Risque non négligeable avec du NitrOx  Loi de Dalton utilisée pour calculer la profondeur plancher d’utilisation du mélange. PpO2 = Pabs * %O2  PpO2 max = Pabs max * %O2  Pabs max = PpO2 max / %O2 Ex : Avec un mélange 40/60, on peut aller à une pression max de 1.6/0.4 = 4 bar soit une profondeur max de 30 m. Avec de l’O2 pur, on ne peut pas dépasser 6 m. Ex : Avec un mélange 40/60, on peut aller à une pression max de 1.6/0.4 = 4 bar soit une profondeur max de 30 m. Avec de l’O2 pur, on ne peut pas dépasser 6 m. 12

13 Hyperoxie Une trop forte pression partielle en oxygène dans l’air alvéolaire entraîne une toxicité cellulaire et membranaire des métabolites de l'O2 (peroxyde d'hydrogène H2O2, radicaux hydroxyle OH...) et conduit à deux types d’accidents Notre organisme tolère quelques variations dans la pression partielle d'oxygène respiré. Cette PpO2 doit être comprise entre 0,17 bar et 0,5 bar. Ce sont les conditions "normoxiques". L'hyperoxie (trop d'oxygène) apparaît quand PpO2 > 0,5 bar. En fonction du temps d'exposition à l'oxygène et de sa pression partielle, cela provoque des lésions des cellules nerveuses (accident neurotoxique), voire des lésions morphologiques en ce qui concerne les alvéoles pulmonaires si l'exposition est très longue. Pour nous plongeurs exploitons la connaissance de ce risque pour nous fixer une profondeur maximale en fonction du mélange gazeux respiré. Hyperoxie Une trop forte pression partielle en oxygène dans l’air alvéolaire entraîne une toxicité cellulaire et membranaire des métabolites de l'O2 (peroxyde d'hydrogène H2O2, radicaux hydroxyle OH...) et conduit à deux types d’accidents

14 Il y a deux effets possibles de l'hyperoxie : L'effet Lorrain Smith
Les Effets Il y a deux effets possibles de l'hyperoxie : L'effet Lorrain Smith Après un séjour de plus de deux heures à une PpO2 > 0,5 bar, il y a un risque d'inflammation du surfactant, des alvéoles pulmonaires puis d'Œdème aigu du poumon. Les signes avant-coureurs sont: face rose, difficultés respiratoires, toux, brûlures pulmonaires. Un plongeur, respirant de l'air, qui passerait 2 heures à -15 mètres s'expose à ces lésions. Etant donnée la durée de l'exposition, ceci concerne surtout les professionnels qui plongent à saturation (Ces plongeurs restent à la même pression pendant toute la durée du chantier. Ils n'effectueront qu'une seule décompression dans un caisson). Les symptômes en sont : face rose, gêne respiratoire, toux, brûlures alvéolaires, oedème pulmonaire. Il faut enfin savoir qu'en fonction de la durée d'exposition et de la pression partielle d'oxygène, l'effet Lorrain Smith peut apparaître avant la crise convulsive ! Accidents dus à l’effet Lorrain-Smith Cause Pour des expositions expérimentales de longue durée à l'O2 (> 10h à 1b ou > 6 h à 2b). Circonstances : Aucun risque pour les plongées à l'air; jamais observé chez les nageurs de combat utilisant l'O2 ou des mélanges synthétiques. Risque théorique en oxygénothérapie hyperbare, éliminé par les protocoles thérapeutiques; et en plongée profonde à saturation. Mécanisme Altération du surfactant et de cellules de la paroi alvéolaire, ce qui produit une altération des échanges gazeux. Symptômes Douleur inspiratoire, trachéïte Toux Brûlures retrosternales Oedème pulmonaire Traitement Baisser la pression partielle en oxygène (Ne PAS donner de l’oxygène) Consulter un médecin Prévention Ne concerne pas le plongeur loisir, mais concerne le plongeur professionnel (qui doit plonger au mélange pour des plongées de longue durée au delà de 15m) et le secouriste (pas d’oxygénothérapie sans interruption au delà de deux heures).

15 Cet accident se déroule le plus généralement en trois phases :
L'effet Paul Bert Les radicaux libres provoquent une altération fonctionnelle des cellules nerveuses et déclenchent des accidents neurotoxiques. On peut constater un raidissement de la personne atteinte (forme épileptique). Les signes avant-coureurs sont : la tachycardie, un nystagmus, les spasmes, la nausées, l'anxiété, la confusion, et les troubles de la vue. Cet accident se déroule le plus généralement en trois phases : phase tonique : de 30 secondes à 2 min pendant laquelle surviennent des contractions musculaires généralisées, un arrêt ventilatoire éventuel et/ou une perte de connaissance - Il ne faut pas remonter la victime à ce moment sous peine de l'exposer à une surpression pulmonaire due au blocage de la glotte phase clonique : de 2 à 3 minutes pendant laquelle ont lieu des convulsions ainsi qu'une ventilation irrégulière - on peut alors remonter la victime en ayant une attention particulière sur son expiration phase résolutive : de 5 à 30 minutes avec un relâchement musculaire, une reprise progressive de la conscience, des signes de confusion, voire d'agitation Accidents dus à l’effet Paul Bert Cause et mécanisme Lorsque la PpO2 > 1,7 à 2 bar (plongée à l'air > 90 m et à l'O2 > 10 m), pour temps de latence très variable (quelques minutes à qq heures) en fonction des efforts et de la sensibilité individuelle, surtout quand la PpCO2 s'élève, augmentant le débit cérébral. Exemples en O2 : Limite de sécurité pour la Marine Nationale : 7 m (1,7 b) pour 4 heures. Oxygénothérapie hyperbare : 18 m (2,8 b) pour 1 heure. Circonstances : Essentiellement, les plongées avec appareil à O2 pur ou à circuit semi fermés (avec des mélanges synthétiques). Consequences : Altérations membranaires; dysfonctionnement de la pompe à sodium et à potassium; dysfonctionnement des neurotransmetteurs... Symptômes Signes d’alarme : crise mineures : Vision double (diplopie), réduction du champ visuel ; Contraction musculaires, crampes, malaise général Grande crise hyperoxique  (avec risque secondaire de noyade ou de surpression pulmonaire): Crise de type épileptique avec cycle de trois phases de convulsion: phase tonique : contraction intense des muscles : ne pas remonter car risque de blocage de la glotte et donc de surpression pulmonaire phase clonique : secousses musculaires, morsure de la langue, convulsions phase résolutive : inertie, reprise de la conscience, mais amnésie de la crise Traitement Baisser la pression partielle en oxygène Voir un médecin. Prévention Ne pas plonger à l’air au delà de 65 m. Attention aux limites de profondeur en cas de plongée aux mélanges. Attention aux facteurs aggravants : stress, alcool, tabac, café.

16 Traitement et prévention
Dès l'apparition des symptômes, il faut ramener la victime à une pression partielle correcte, en la remontant à la profondeur adaptée dans le cas d'une plongée. Afin de prévenir ce type d'accident, on veillera en plongée sous-marine: à ne jamais dépasser la profondeur maximale autorisée par le mélange que l'on respire (en fonction de la proportion d'oxygène mesurée dans le gaz); ne pas effectuer de trop longues plongées à l'oxygène pur dans des intervalles trop courts.

17 L' hyperoxie : Mécanisme de l'hyperoxie
Notre organisme tolère une pression partielle d'oxygène comprise entre 0,21 b et 1.6 b, mais il peut supporter des pressions supérieures sur de courtes durées. Lorsque cette pression partielle dépasse 1.6 b, on parle d'hyperoxie. Diminution de la quantité d’oxygène distribuée aux tissus par le sang par unité de temps 0.5 Saturation maximum 1.4 Maximum pour le plongeur 1.6 Exceptionnel pour les travaux sous marins 0.16 Limite d’une hypoxie mineure 0.21 Taux normal 0.35 Saturation normale

18 L’effet de la pression sur les gaz
Notions de physique appliquée à la plongée. L’effet de la pression sur les gaz Conséquences pratiques Autonomie en air réduite en profondeur. Calcul d’autonomie : 2 méthodes possibles 2.4. Conséquences pratiques en plongée Autonomie en air réduite à forte profondeur. En effet, la consommation est identique en nombre de molécules en surface et en profondeur. Nous avons vu que 2 L en surface contiennent le même nombre de molécules que 1 L à 2 b. Inversement, si nous respirons 1 L à 2 b, cela correspond à 2 L en surface. Une consommation de 15 L/min en plongée à 10 m sera en équivalent surface de 30 L/min. Calcul d’autonomie – 2 méthodes possibles : 1. Soit on ramène les volumes à la pression de surface 2. Soit on ramène les volumes à la pression où se situe le plongeur. Exemple = Consommation de 15 L/min – bloc de 12 L gonflé à 200 bar  air disponible = 200*12 = 2400 L à P=1. (P1V1=P2V2  200*12 = 1*V2  V2=2400). Méthode 1: A 2O m, P=3b  15 l/min à 20m correspond à 15*3=45 l/min en surface. Autonomie de 2400/45 = 53 min Méthode 2: Air disponible = 2400 L  2400/3 à 20 m = 800 L Autonomie de 800/15 = 53 min. 18

19 L’hémostase L'hématose est obtenue grâce à la fixation de l'oxygène et à l'élimination du gaz carbonique (CO2). Autrement dit ce processus physiologique permet la transformation, à l'intérieur des poumons et plus précisément des alvéoles, du sang veineux chargé de gaz carbonique en sang artériel chargé d'oxygène. L' hématose comprend le transport du gaz carbonique par le sang, résultat de l'activité des cellules. Le circuit est le suivant : veines cave-cœur-artère pulmonaire-poumons (barrière alvéolocapillaire)-veines pulmonaires-cœur-aorte-organes. La barrière alvéolocapillaire des poumons est une structure qui sépare l'air contenu dans les alvéoles, des globules rouges des capillaires (minuscules vaisseaux sanguins). Le sang pauvre en dioxygène provient du ventricule du cœur droit, via le tronc pulmonaire et subit le processus d'hématose au niveau alvéolaire. Il est alors réoxygéné et dirigé vers l'atrium du cœur gauche via les quatre veines pulmonaires, avant d'être repropulsé dans la circulation générale par l'artère aorte. Hématose Elle comporte 3 étapes: ventilation, échange, transport Ventilation Elle est assurée par une zone de conduction constituée des voies aériennes supérieures, de la trachée et des bronches. L'air circule dans ce système grâce aux variations de pression à l'intérieur de l'arbre bronchique au cours du cycle respiratoire. La mécanique ventilatoire met en jeu: les volumes gazeux mobilisables les pressions régnant à l'intérieur de l'arbre bronchique à chaque instant les débits d'écoulement gazeux On étudie ainsi deux paramètres, la compliance et la résistance, reflets des deux grands types d'atteinte de la fonction ventilatoire: le syndrome obstructif, où la diminution des débits ventilatoires prédomine le syndrome restrictif, où la diminution des volumes ventilatoires est prédominante La compliance est la relation entre le volume et la pression; elle est le reflet des propriétés élastiques de l'arbre bronchique. La résistance est la relation entre le débit et la pression. Echanges gazeux Les échanges gazeux se font au niveau de l'alvéole pulmonaire; ils dépendent de quatre paramètres: la ventilation, assurant le renouvellement de l'air alvéolaire la diffusion à travers la membrane alvéolo-capillaire la perfusion pulmonaire par le sang veineux amené par les artères pulmonaires de la circulation générale l'adéquation entre la ventilation des alvéoles et leur perfusion Ces échanges gazeux assurent normalement l'oxygénation du sang et l'élimination du gaz carbonique. L'altération d'un de ces paramètres va engendrer une diminution de concentration de l'oxygène sanguin et aboutir donc à une mauvaise oxygénation des organes. Transport L'oxygène est apporté aux tissus et aux organes par le sang. L'oxygénation correcte des tissus dépend donc de la qualité de l'hématose, mais aussi du débit cardiaque sanguin, de la qualité du transporteur, la concentration sanguine de l'hémoglobine et la qualité de l'hémoglobine.

20 Apports et déchets Nécessité d’énergie pour faire fonctionner le muscle O2 : délivré en plus grande quantité capté en plus grande quantité Glucides (source d’ATP) : Extraits des organes de stockage et délivrés en plus grande quantité Autres sources d’ATP : idem Rejet et recyclage des déchets Augmentation des réactions enzymatiques (énergie dépendantes Augmentation des débits rénaux et hépatiques après l’effort Nécessité d’énergie pour faire fonctionner le muscle O2 : délivré en plus grande quantité capté en plus grande quantité Glucides (source d’ATP) : Extraits des organes de stockage et délivrés en plus grande quantité Autres sources d’ATP : idem Rejet et recyclage des déchets Augmentation des réactions enzymatiques (énergie dépendantes Augmentation des débits rénaux et hépatiques après l’effort 20

21 Adaptation des débits Augmentation du débit cardiaque
Redistribution sanguine en fonction des besoins 21

22 Cœur, enfants et plongée
La fréquence cardiaque Indice intéressant - de la forme physique - de l’adéquation d’un programme d’exercices. La « réserve cardiaque » est moins grande que chez l’adulte Fc sous maximale diminue avec l’âge  Efforts limités Fc  filles – garçons pour un même niveau d’exercice Particularités circulatoires Le Foramen ovale persiste chez 35 à 40% des enfants de 7-8 ans Turbulences importantes au niveau de l'abouchement de la VCI générateur de bulles circulantes  inadéquation de la transposition des tables de plongée pour l'adulte à l'enfant. 30/03/2017 La physio au MF2 22 22

23 Diminution de l’apport en oxygène aux cellules
L’hypoxie et l’anoxie Diminution de l’apport en oxygène aux cellules L’hypoxie et l’anoxie Cause Appelée aussi "Le Rendez-Vous syncopal des 7 m", chez le plongeur sans appareil respiratoire qui hyperventile avant la plongée dans le but d'augmenter son temps d'apnée. Cette manoeuvre diminue le taux de CO2, sans augmenter notablement la fixation d'O2. Les pressions partielles sont également modifiées par la pression lors de la plongée et la perte de connaissance par hypoxie se déclenchera sans signes précurseurs, avant que la PpCO2 ait augmenté suffisamment pour stimuler les chémorécepteurs cardiaques et pulmonaires. Hypoxie: Pression partielle en oxygène trop faible entre 0,12b et 0,17b Anoxie :: Pression partielle en oxygène inférieure à 0,12b Mécanisme Pour le plongeur en apnée celui de la syncope anoxique, peut également se produire pour un scaphandre en circuit fermé défectueux Symptômes Accélération du rythme cardiaque, tachycardie Hallucinations Perte de connaissance instantanée , collapsus Apnée reflexe expiratoire Arrêt cardiaque Si la diminution de la PPO2 est brutale, perte de connaissance sans signes annonciateurs Traitement Augmenter la PP02, oxygénothérapie Prévention Ne concerne pas le plongeur sportif à l’air, mais la plongée aux mélanges ou professionnelle, l’alpiniste, l’apnéiste, et l’aviateur . Pour l’apneïste, pas d’hypervenlitation. Pour le plongeur aux mélanges, gerer sa PP02.


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