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Parler pour apprendre…comprendre l’oral réflexif

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Présentation au sujet: "Parler pour apprendre…comprendre l’oral réflexif"— Transcription de la présentation:

1 Parler pour apprendre…comprendre l’oral réflexif
Guylaine Legault, conseillère pédagogique,CSTL Le 25 octobre 2013 Accueil et présentation Demander aux enseignantes du préscolaire de lever la main. Demander leurs caractéristiques aux autres participants Présentation

2 « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »

3 Intentions de la rencontre
Mieux connaître ce qu’est l’oral réflexif Donner le goût aux participants de faire vivre des activités d’oral réflexif à leurs élèves

4 Historique du projet Projet du sous-comité à l’éducation préscolaire Formation avec Ginette plessis-Bélair pour les conseillers pédagogiques Recherche et lectures par les conseillers pédagogiques Expérimentation par des enseignants dans les différentes commissions scolaires Production d’un document synthèse Diffusion dans les milieux par les conseillers pédagogiques Pourquoi ce sujet? Souci de mieux comprendre le développement du langage oral chez les enfants. Expérimentation dans mon milieu. J’utilise certaines de leurs observations et de leurs expérimentations. Parler des livres disponibles et faire le lien avec la bibliographie

5 Qu’est-ce que l’oral réflexif?
Par définition, toute activité langagière réfléchit l’activité motrice, cognitive et affective de l’individu. En ce sens, le langage est réflexif. Par réflexivité, il faut entendre une prise de distance par rapport à l’expérience immédiate grâce au langage. L’usage du langage va permettre à l’enfant de se détacher de soi, de son vécu et de son monde, de mettre à distance ce qui est dit et ce qui est vécu afin d’intégrer dans son discours, le discours de l’autre. p.7 du document

6 Qu’est-ce que l’oral réflexif?
Je parle donc je pense ou je pense donc je parle? Pour Vygotsky, l’apprentissage se réalise par l’intermédiaire du langage; sans langage, il n’y aurait donc pas d’apprentissage. Pour Piaget, ce n’est pas nécessairement le langage qui intervient dans le développement de la pensée, mais bien la manipulation d’objets physiques par l’enfant. En somme, pour Piaget, le langage est le produit du processus de maturation du cerveau, alors que pour Vygotsky, la pensée est construite par l’entremise du langage, c’est-à-dire selon une culture, marquée par un moment historique.

7 Le langage oral pour se construire
Parler de soi, c’est enfin exprimer son opinion, ce qui demande à la fois des habiletés intellectuelles, langagières et affectives. Organiser les mots et les idées, pour dire ce que l’on pense, est un exercice difficile. Il faut pour cela avoir une idée claire du point de vue que l’on défend, les bons mots pour le décrire et la force de s’affirmer. Autant dire qu’un langage élaboré et bien ancré facilite la chose. En parlant et en entrant en relation avec ses pairs, l’enfant apprend à se connaître et prend conscience de qui il est. Brique par brique, il construit son identité, son unicité. Cette édification complexe fait appel à plusieurs habiletés. À nous de les outiller afin de bâtir de solides fondations. Au fil de nos lectures, nous avons identifié différents types d’oral réflexif…. Qui sont en lien avec le développement de la personne… donc en lien avec notre programme de formation. Lien avec la c2 Ex.: être capable de nommer ses sentiments…. On peut partir d’un livre de littérature jeunesse dans lequel un enfant vit une situation particulière

8 Le développement du langage Oral pour socialiser…
Les habiletés sociocognitives sont les outils de la pensée qui servent à comprendre et à agir socialement, notamment lorsqu’il est question de résoudre des problèmes interpersonnels. Elles se développent par la richesse des interactions vécues dans différents contextes et par la maturation de ses capacités cognitives. La capacité à résoudre des problèmes interpersonnels peut être associée à trois aspects du développement : son langage, sa compréhension et sa gestion des émotions, et sa capacité à raisonner et à traiter l’information en situation de désaccord. Dans différents contextes de prise de parole, l’enfant participe à la vie de groupe et discerne avec le temps les conventions et les valeurs qui s’y rattachent. Sa petite histoire tend à devenir collective et le succès de ce changement est généralement fait en étroite collaboration avec l’adulte. C3 Frisson l’écureuil se fait un ami: quelles sont les qualités d’un bon ami? Suite à un conflit… Sur le thème des règles de vie de la classe….

9 Le développement du langage oral pour apprendre
« Négocier sur le sens signifie construire conjointement du sens, sachant que ce qui est compris par l’un ne l’est pas nécessairement par l’autre, chacun gardant son autorité... Dans une telle perspective, «penser ensemble» signifie penser ensemble sur un même objet avec chacun ses subjectivités, sachant que l’expression de l’un est source d’interprétation de la part de l’autre ». Par des activités faisant appel au débat, au questionnement et à la résolution de problèmes, l’acte langagier est sollicité. L’enfant développe ainsi différentes habiletés cognitives qui l’aideront en retour à mieux communiquer et à faire des apprentissages. C5 construire sa compréhension du monde. Thèmes reliés aux disciplines scolaires: Ex.: d’où vient la pluie? Les sorcières existent-elles vraiment? Trouver la bonne réponse n’est pas important. C’est la prise de parole que l’on souhaite, la formulation d’hypothèse, l’analyse, la comparaison, la réflexion à voix haute… qui va amener la construction de sens et le développement du langage intérieur

10 Le langage oral pour penser
Pour Vygotsky, le langage est essentiel au développement cognitif, et ce, pour deux raisons. D’une part, parce qu’il permet le soliloque, c’est-à- dire le monologue sonore ou silencieux axé sur la réflexion et l’analyse. Chez l’enfant d’âge préscolaire, le soliloque est sonore. En effet, pour Vygotsky, le langage est d’abord extériorisé, c’est-à-dire que l’enfant s’en sert pour communiquer ses besoins, ses sentiments et établir des relations avec les autres. L’enfant se répète à lui-même le langage et les protocoles culturels qui façonnent son développement de l’extérieur. Le langage est ainsi un élément culturel qui construit sa pensée « de l’extérieur ». Le langage permet à l’enfant de structurer sa pensée, de prendre conscience de ses activités cognitives et de ses facultés. C’est ce qui lui permettra d’arriver à la métacognition. C5- intériorise petit à petit les règles et les codes sociaux. Il devient capable d’analyser sa propre action, de prendre du recul, Lien avec les critères d’évaluation de la C6 Description des stratégies utilisées, appréciation des apprentissages faits et des difficultés éprouvées, expression de sa satisfaction d’avoir réalisé l’activité ou le projet

11 Le langage scolaire « Le langage scolaire est un langage d’évocation d’événements passés, futurs ou imaginaires. Il se caractérise d’abord par le fait de parler de quelque chose qui « n’est pas ici et maintenant ». Ce type de langage, qu’on appelle « décontextualisé », se construit entre autres par des activités de rappels d’évènements, par exemple une expérience vécue par le groupe. Le langage scolaire est aussi un langage plus abstrait qui sert à apprendre à réfléchir. Il permet de stimuler la pensée de l’enfant lorsqu’on lui suggère un problème à résoudre, qu’on lui demande d’émettre des hypothèses ou qu’on l’amène à comparer et à classifier. » Comparer avec le langage social, de la maison. La même chose que dans la progression des apprentissages du primaire

12 Progression des apprentissages au primaire
En plus de s’avérer un moyen de socialisation et de construction de la pensée et un outil d’apprentissage indispensable pour réfléchir et agir dans toutes les sphères de la vie, la langue orale devient à l’école un objet d’apprentissage. En effet, raconter, décrire, informer convaincre, etc., cela s’apprend tout comme, discuter et débattre pour organiser, nuancer et faire évoluer sa pensée et celle des autres. MELS (2011) Progression des apprentissages

13 Un nouvel apprentissage Un questionnement Un élément à retenir
Un temps de réflexion Un nouvel apprentissage Un questionnement Un élément à retenir Leur donner quelques minutes pour l’écrire… et le partager.

14 Intentions de la rencontre
Mieux connaître ce qu’est l’oral réflexif Donner le goût aux participants de faire vivre des activités d’oral réflexif à leurs élèves Faire le lien avec les deux intentions

15 Besoins des enfants Élargir leur vocabulaire
Apprendre à échanger avec les autres Développer les différentes formes du langage Structurer des phrases plus complexes Apprendre à poser des questions Apprendre à expliquer son idée Apprendre à faire des hypothèses Apprendre à faire des inférences

16 LES 5 RÈGLES D’OR INCLURE L’ORAL RÉFLEXIF DANS LA ROUTINE HEBDOMADAIRE CHOISIR JUDICIEUSEMENT LES QUESTIONS (Questionner pour faire réfléchir vraiment) LAISSER UN TEMPS DE RÉFLEXION VALORISER TOUTES LES RÉPONSES ENCOURAGER LA DISCUSSION (LA réponse est accessoire)

17 Quelques SOURCES D’INSPIRATION
Les préoccupations des enfants C’est quoi la mort? Où étais-tu avant d’être dans le ventre de ta maman? Le vécu de la classe C’est quoi un bon ami ? Pourquoi faut-il faire des efforts ? Pourquoi as-tu eu cette étoile ? Quelle étoile te mettrais-tu ?

18 Pourquoi utilise-t-on les dents d’en arrière pour mastiquer ?
Les thèmes de l’année Pourquoi utilise-t-on les dents d’en arrière pour mastiquer ? Pourquoi doit-on fermer les yeux pour dormir ? Pourquoi a-t-on besoin de dormir ? Pourquoi a-t-on les jambes engourdies ? Et si demain tu ne pouvais plus voir… Quelle est la dernière chose que tu aimerais voir ? Thème du corps humain

19 Pourquoi on n’est pas tous pareils ? Pourquoi on a peur ?
Les livres pour réfléchir: Pourquoi on n’est pas tous pareils ? Pourquoi on a peur ? Qu’est-ce qu’un enfant ? Est-ce important de rêver ? À quoi ça sert de rêver ? Illustre un rêve réalisable et un rêve impossible à réaliser. Qu’est-ce qui rend heureux ?

20 Des contextes à exploiter pour développer l’oral réflexif
Les causeries à partir d’une question farfelue ou des questions des enfants Ex.: Qu’arriverait-il s’il pleuvait des plumes? Les orthographes approchées Permet de réfléchir sur ses façons d’apprendre. La philosophie pour enfants Ex.: Les Contes d’Audrey-Anne La littérature jeunesse Ex.: Questions posées suite à la lecture d’albums informatifs ou narratifs Permet de développer l’oral pour apprendre mais aussi de discuter des comportements des personnages et de développer l’oral pour se construire Parler des causeries traditionnelles et de la recherche de Fisher et Doyon de 2010 Livre Dis-moi et le petit garçon qui posait des questions

21 L’oral réflexif pour apprendre
Question: Où étais-tu avant d'être dans le ventre de ta maman? G1: J'étais invisible. G2: J'étais chez Dieu et Dieu m'a fait descendre dans le ventre de ma maman et je suis devenu une petite boule. F1: Je pense que j'étais invisible. F2: J'étais invisible et petite petite. G3: J'étais invisible et j'étais nulle part. G4: J'étais chez Dieu. Il m'a mis en petites boules, il m'a mis sur un tremplin, il a sauté dessus et j'ai revolé dans le ventre de ma mère. G5: J'étais dans une forêt et j'étais un dinosaure (un tyrannosaure Rex). F3: On n'était rien du tout. C'est comme si on était de l'air. Un exemple de verbatim entre les enfants F2 reprend l’idée de G1 et F1 en ajoutant qu’elle est petite, petite. G4 reprend l’idée de Dieu, de la petite boule qui descend dans le ventre de la maman… mais en expliquant comment….

22 F4: Je pense que j'étais dans un haricot
F4: Je pense que j'étais dans un haricot. F5: J'étais dans une ville près de l'eau. La ville était parfaite parce que je l'aimais vraiment beaucoup. Juste à côté de la rue il y avait plein d'arbres. F6: J'étais invisible (explique, en hésitant, que cela veut dire qu'on est tout blanc). G6: On n'existait pas. On était en 2001! C'est comme si on se fait un chum puis on part en Asie et après on ne le voit plus jamais. Définit pour F6 le sens du mot invisible: Invisible ce n'est pas comme si on était blanc parce que si on est blanc et qu'on se met devant un immeuble gris on va nous voir! Invisible c'est comme l'air, c'est transparent! G7: J'étais un fantôme. G8: J'étais nulle part. F6: reprend l’invisibilité en ajoutant une explication G6: se situe dans le temps… donne une comparaison et ajoute une clarification du mot invisible.

23 F7: Je pense que j'étais chez Dieu
F7: Je pense que j'étais chez Dieu. Dieu regardait s'il y avait un mari et une femme. Il m'a construit (squelette et peau) avant que le mariage finisse et quand le mariage a fini j'étais dans le ventre de ma maman. F8: J'étais invisible. G9: J'étais invisible, c'est comme si j'étais rien. F9: Pas capable. G10: J'étais chez Dieu, il m'a fait en boule et c'est lui qui m'a descendu dans le ventre de maman… F7: reprend l’idée de Dieu en ajoutant l’homme et la femme, donne des précisions sur la création (pas une petite boule mais squelette et peau) ainsi que l’idée de mariage. Beaucoup de modelage pour les autres enfants.

24 Rôle des enseignants Présenter les règles de fonctionnement de l’activité Ex.: les stratégies de prise de parole et d’écoute, le respect de la parole de l’autre Planifier et animer les échanges S’assurer de poser des questions ouvertes qui n’appellent pas une réponse oui ou non Créer un climat de classe dans lequel les enfants se sentent libres de parler Accepter et accueillir toutes les réponses des enfants Reformuler une idée, au besoin, afin de clarifier le propos pour tous Art du questionnement p. 17 p. 21 du document

25 Impacts observés chez les enfants
Les enfants ont petit à petit des mots pour exprimer leur pensée. Toutes les conversations et réflexions vécues en grand groupe prennent leur sens dans le quotidien de la vie de la classe. L’oral réflexif facilite la prise de parole des petits parleurs (modelage par l’enseignante et par les pairs). Chacun prend plus sa place. En s’arrêtant sur divers sujets, les enfants apprennent à réfléchir, à écouter et à respecter les idées des autres, à prendre position, à justifier leur point de vue et à se repositionner. Suite à ces expériences, nous constatons que le vocabulaire des enfants est plus riche. Leurs idées sont énoncées plus clairement et leur discours est mieux structuré. Ajouter: les enfants s’écoutent davantage…

26 Impacts observés chez les enfants
L’oral réflexif permet aux enfants de développer leur capacité à réfléchir pour mieux se comprendre et comprendre le monde qui les entoure en même temps qu’ils améliorent leurs habiletés de communication. L’enfant qui apprend à se questionner et à réfléchir s’outille pour l’avenir.

27 « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »


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