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Phytothérapie et maladies prostatiques: réelles options ou arnaques ?

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1 Phytothérapie et maladies prostatiques: réelles options ou arnaques ?
Alain BITTON, Urologue Genève

2 « Il y a deux organes inutiles: la prostate et la présidence de la République « 
Georges CLEMENCEAU Vous venez donc d’entendre comme moi que la prostate n’était pas tout à fait utile…

3 La prostate, petite glande pas tout à fait inutile…
Miction Ejaculation The male genital system begins with the two testes where sperm are produced. The epididymis is a system of convoluted small tubes leading from each testis, and emptying into the vas deferens. After being joined by the duct of the seminal vesicles, the vas becomes the ejaculatory duct, which enters the prostate where it joins with the urethra to convey the sperm, contained in semen, to the penis. La prostate, petite glande pas tout à fait inutile…

4 Depuis sa plus tendre enfance, l’homme aime les défis…

5 D’après Nelson WG et al. NEJM 2003: 349:366
La prostate: c’est la zone… Zone de transition = Hyperplasie / prostatite Zone périphérique = Cancer D’après Nelson WG et al. NEJM 2003: 349:366

6 Qu’est-ce que l’HBP ? Symptômes Obstruction Hyperplasie Âge Fonction
testiculaire Composante statique Composante dynamique During ejaculation, the connection between bladder and urethra is closed, while the epididymis, vas deferens, prostate, seminal vesicles, urethra, and the penis all undergo rhythmical contraction, moving the semen (that is, sperm plus secretions from the prostate, seminal vesicles and minor glands) forward. Symptômes

7 Définitions P. Abrams, BUI, UK

8 Obstruction: Composante statique
1. volume prostatique = résistance augmentée This image shows the static component of obstruction. It is important to note that PROSTATE SIZE ALONE DOES NOT CORRELATE WITH SYMPTOM SEVERITY. In BPH, there is a significant increase in the amount of fibromuscular tissue and a relative decrease in the glandular area compared to the normal prostate, although the balance of tissues affected varies from man to man. This may explain why prostate size is not related to severity of symptoms or obstruction. In the normal prostate, the ratio of fibromuscular to glandular tissue is 2/1. In BPH this ratio is 5/1.

9 HBP: corrélation anatomo-clinique

10 Obstruction: Composante dynamique
Le muscle lisse de la prostate est très fortement innervé Vessie : parasympathique This slide shows the innervation of the bladder, prostate and external, volunctary sphincter. Sympathetic stimulation results in an increased stimulation of alpha 1 adrenoceptors in the bladder neck and prostate. The dynamic component of prostatic obstruction relates to the contractile properties of the smooth muscel in the bladder neck, urethra and prostate. The prostatic stroma, composed of smooth muscle and collagen, is rich in adrenergic nerve supply. The level in autonomic stimulation thus sets a tone to the prostatic urethra. Use of alpha blocker therapy decreases this tone, resulting in a decrease in outlet resistance. Prostate et col vésical : sympathiques Sphincter externe : volontaire

11 Pollakiurie, dysurie, urgences mictionnelles, nycturie
Symptômes irritatifs Pollakiurie, dysurie, urgences mictionnelles, nycturie The symptoms of BPH fall into two main categories, namely irritative (or filling) and obstructive (or voiding) with the former usually being the most bothersome [1] Where irritative symptoms occur in the complete absence of concurrent obstructive symptoms, the suspicion of bladder cancer or other bladder pathology should be considered. References Abrams P. Managing lower urinary tract symptoms in older men. Br Med J, 1995;310:

12 gouttes retardataires
Symptômes obstructifs Faiblesse du jet, dribbling final, gouttes retardataires vidange incomplète The slide lists the obstructive or emptying phase symptoms suggestive of BPH.

13 Les patients aussi appliquent le serment d’Hippocrate…
"LET YOUR FOOD BE YOUR MEDICINE" HIPPOCRATES

14 “The plural of anecdote
is not evidence”

15 L’appel de la médecine douce
Forte pression des médias Ce ne sont QUE des produits naturels Demande croissante de la part des patients Bien être spirituel et émotionnel

16 Compléments ou compliments ?

17 “Il n'y a rien de si impertinent et de si ridicule qu'on ne fasse avaler, lorsqu’on l‘assaisonne en louanges” [ l'Avare, acte I, scène 1 ] Jean Molière

18 « Primum non nocere… »

19 Quelques données à travers le monde concernant la phytothérapie
Historiquement, premiers produits utilisés Médicaments les plus utilisés en Europe en première intention dans le ttt de l’HBP (> 100 préparations différentes prescrites !) Peu populaire aux USA et UK Mais… la plupart des américains les prennent en automédication comme « compléments vitaminés » 1.5 billions $/an !

20 Phytothérapie, le constat
> 629 millions de consultations pour médecine complémentaire et alternative en 1997 aux USA Générant un coût de $ 21.2 billion La quête de la part des patients de méthodes douces, alternatives et non invasives au traitement de l’HBP ne fait que croître. Les produits naturels, homéopathiques et phytothérapeutiques répondent à un réel besoin.

21 Effet anti-androgénique par inhibition de la 5 alpha réductase
Tableau clinique multifactoriel de l’HBP Profil d’action multifactoriel de la phytothérapie Concentration élevée de DHT dans la prostate: liaison aux récepteurs des androgènes: prolifération tissulaire Effet anti-androgénique par inhibition de la 5 alpha réductase Déplacement du rapport oestrogènes-androgènes chez le patient âgé Effet anti-oestrogénique Interaction épithélium-stroma: prolifération par réactivation des facteurs de croissance (« réveil embryonnaire ») Effet antiprolifératif Gonflement oedémateux et maladies associées inflammatoires Effet anti-oedémateux Effet anti-inflammatoire Modification du rapport tissu musculaire-épithélium en faveur du tissu musculaire: élévation du tonus musculaire Inhibition des récepteurs alpha-1-adrénergiques

22 Effets secondaires Phytothérapie Traitements classiques de l’HBP

23 Effets secondaires des traitements médicamenteux de l’HBP
Alpha-bloquants: vertiges, malaise, hypotension, gastralgies, nausée, asthénie… (0.1 – 2%) Castration chimique (LHRH): bouffées de chaleur, impuissance, affections cutanées (48 -61%) As each of these classes of drug works in a different manner, if necessary they can be used together. The greater the degree of prostatic enlargement, the more effective a 5-alpha reductase drug is likely to be. Inhibiteurs de la 5-alpha-réductase: impuissance, gynécomastie, affections cutanées (0.5 – 8.5%)

24 Quelques effets spécifiques de la phytothérapie en urologie Levin et al., J Urol 2002;167: Levin et al., Phytomedicine 2005;12:17 – Levin et al., Urol Res 2000;28:201 - Yoshimura et al., Urology 2003;61:474 Effet anti-cholestérol: en cas d’HBP, la concentration de cholestérol prostatique double. Le Sisterol diminue l’absorption intestinale Effet hormonal: Inhibition de la 5 – alpha-réductase sans diminution de la taille de la prostate ou de la valeur du PSA Effet sur la musculature vésicale: effet protecteur sur le détrusor lors d’obstruction du bas appareil urinaire (études sur le lapin !) Effet histologique: Diminution de l’œdème et de la dégénerescence mucoïde du stroma et des régions périglandulaires lors d’HBP (Serenoa Repens); diminution des facteurs de croissance des fibroblastes (Pygeum Africanum)

25 Etudes cliniques pour le traitement de l’HBP par phytothérapie
Durée minimale: 12 mois Critères objectifs et subjectifs très bien définis Analyse statistique Double aveugle contre placebo

26 Ia. Les plantes: Serenoa repens
Petit palmier de la famille des aracacées Saw palmetto, sabal, palmier scie Surtout rencontré au sud-est des Etats-Unis (Floride, Texas) sur des sols secs et sablonneux Les baies de ce palmier étaient utilisées par les Séminoles (Amérindiens de Floride) pour améliorer les troubles urinaires chez l’homme et les problèmes mammaires chez la femme

27 SAW PALMETTO - serenea repens (permixon® / prostamed ® ) - sabal serrulata (sabcaps ® )
Phytothérapie la plus courante et populaire dans le traitement de l’HBP et des symptômes liés aux « LUTS ». Dreikorn et al., World J Urol 2002;19:23 Comprend essentiellement des lipides et des stérols. Composition mixte et complexes d’acides gras libres et estérifiés. Habib et al., Prostate Cancer Prostatic Dis 2004;7:195 Habituellement très sûr et bien toléré mais 1 case report d’hémorragie intra-opératoire ! Cheema et al., J Intern Med 2001;250:167 Mécanismes d’actions évoqués: anti-androgène par inhibition des 5- alpha réductases, anti-inflammatoire, induction de l’apoptose, inhibition des facteurs de croissance. Boyle et al., BJU Int 2004;93:751

28 SAW PALMETTO - serenea repens (permixon® / prostamed ® ) - sabal serrulata (sabcaps ® )
Le traitement à base de saw palmetto réduit les niveaux de DHT de 32% par rapport à la norme et significativement par rapport au groupe contrôle placebo (-10%). Il s’agirait d’un effet comparable aux inhibiteurs de la 5-alpha réductase. Marks et al., Urology 2001;57:999 Pourtant, les niveaux de PSA restent inchangés à l’encontre de ce que l’on observe avec les inhibiteurs classiques (Finastéride / Dutastéride). Buck J Urol 2004;172:1792 – Hill et al., Prostate 2004;61:73 – Gerber et al., BJU Int 2004;94:338 Avantage: utilisation du PSA comme marqueur prostatique sans nécessité d’ajuster les valeurs même sous traitement phytothérapeutique.

29 Extrait de palmier nain – Sabal serrulata: Sabcaps®
Inhibition de la 5 alpha-réductase Effets anti-oestrogènes Diminution de la prolifération prostatique Propriétés anti-inflammatoires Propriétés anti-oedémateuses Inhibition des contractions musculaires lisses (col vésical et urètre prostatique Diminution du score symptomatique de la prostate d’environ 35% chez 187 patients Ars Medici

30 Evolution en % Extrait de palmier nain (Prostamed®) 320 mg (n=553) versus Finastéride (Proscar®) 5 mg (n=545) / traitement de 26 semaines Wilt et al., 2003 Stepanov et al., Adv. Ther., 1999

31 Serenoa Repens: Permixon® / Prostamed ®
Amélioration statistiquement significative des symptômes (20%), mais pas d’effet sur Qmax et/ou le résidu mictionnel. Braekman et al., Eur J Clin Res 1997;9:247 Amélioration significative des paramètres urodynamiques: Qmax (18%), réduction de l’obstruction (12.6%) et du résidu (12.6%). Al Shukri et al., Can Prost 3;195:2000

32 Serenoa Repens: Permixon® / Prostamed ®
Deux méta-analyses d’études cliniques mettant en évidence une amélioration significative du Qmax, ainsi qu’une diminution significative de la nycturie comparativement au placebo. Pas de changement de l’I-PSS. Boyle et al., BJU Int 2004;93:751 Etude double aveugle randomisée, contre placebo sur 3 mois sur un collectif de 100 hommes avec HBP: pas de différence statistiquement significative sur IPSS, Qmax. Willets et al., BJU Int 2003, 92:267

33 Etudes comparatives Serenoa Repens: Permixon® / Prostamed ®
Comparaison Serenoa / Finastéride: Etude classique comprenant un collectif de 1’098 patients avec HBP modérée. Etude double aveugle randomisée sur 6 mois: « both treatments are clinically equivalent ». Carraro et al., the Prostate 1996;29:231. Point faible de l’étude: pas de bras contrôle placebo ! Comparaison Serenoa / Tamsulosin: 542 patients – 12 mois: « both treatments are equivalent in symptomatic men with BPH during 12 months of therapy ». Debruyne et al., Eur Urol 2002;41:497 Comparaison Serenoa / Tamsulosin: 685 patients – 12 mois, double aveugle, randomisé: « Permixon was shown to be slightly superior to Tamsulosin in reducing LUTS in severe BPH patients after 3 months and up to 12 months of treatment ». Debruyne et al., Eur Urol , Comparaison Serenoa / Tamsulosin ou Finastéride: Etude permettant de mettre l’accent sur les effets secondaires des différents traitements à disposition: plus d’effets secondaires d’ordre sexuel avec la tamsulosin ou le finastéride comparativement à la phytothérapie. Efficacité comparable. Zlotta et al. Eur Urol 2005;48:209

34 Tolérance et effets indésirables
Patients en % Méta-analyse, revue systématique de 18 études portant sur 2939 patients: Wilt et al., 1998; JAMA 280(18):1604-9

35 Ib. Les plantes: Pigeum Africanum (Tadenan®) Variété de prunier qui pousse dans les montagnes d’Afrique centrale Action des phytostérols: Inhibition de cyclo & lipo-oxygénase; inhibition de la prolifération des fibroblastes, modification du métabolisme des prostaglandines; induction de l’apoptose. Fagelman et al., Urol Clin North Am 2002;29:23 Constituants: phytostérols, triterpènes, alcool, tanins

36 Pigeum Africanum: Tadenan®
Etude sur 200 patients contre placebo. Effets sur score symptômes (40%), nycturie (32%), débit maximal (19%) après 18 mois. Berges et al., BJU Int 2000;85:842 Etude portant sur 177 patients contre placebo. Effets sur IPSS (score symptomatique), qualité de vie, débit maximal et diminution du résidu post-mictionnel après 6 mois. Klippel et al., Br J Urol 1997;80:427 Etude d’efficacité – sécurité comprenant 85 patients suivis sur 2 mois. Diminution de l’I-PSS de 40%, nycturie de 32%, amélioration de 31% de la qualité de vie. Mais, pas de groupe contrôle placebo ! Breza et al., Curr Med Res Opin 1998;14:127 Etude parallèle, randomisée, double aveugle de 2 groupes de patients (50 et 100mg) suivis sur 2 mois. Réduction significative de l’I-PSS dans le groupe « 100mg ». Mais pas de groupe contrôle placebo ! Chatelain et al., Urology 1999;54:473 Etude randomisée, double aveugle contre placebo portant sur 6 mois suivant 49 patients avec HBP. Pas de différence statistiquement significative entre le groupe phyto et le groupe placebo. Melo et al., Int Braz J Urol 2002;28:418

37 Ic. Les plantes: La Courge
Nom latin: Cucurbita pepo Partie utilisée: graine ou pépin Principaux constituants: phytostérols Efficacité des pépins de courge surtout grâce aux phytostérols dont la structure est très voisine de la dihydrotestostérone (DHT) Action dans la régulation de la croissance de la prostate Inhibition de la 5 alpha-réductase Action anti-inflammatoire spécifique sur les tissus de la prostate Renforce la musculature de la vessie Augmente le débit urinaire, stabilise la miction Protège la prostate du vieillissement Marks et al., J Urol 2000;163:1451

38 La courge: études cliniques
Etude incluant 2245 patients ayant des symptômes d’HBP suivis sur 12 semaines et recevant 1 à 2 cp d’extrait de pépin de courge par jour. On observe une réduction de 41% du score I-PSS. Toutefois, pas de contrôle placebo permettant de déterminer l’efficacité. Friederich et al., Forsch Komplementarmed Klass Naturheilkd 2000;7:200 Etude randomisée, contrôlée, double aveugle, versus placebo incluant 476 patients et montrant une réduction de l’I-PSS de 6.8 dans le groupe phyto et 5.6 dans le groupe contrôle après 12 mois de traitement. Dreikorn World J Urol 2002;19:426

39 Id. Les plantes: Hypoxis rooperi (Harzol® / Azuprostat ®)
Extraits d’herbes poussant en Afrique du Sud et contenant primairement des β-sitostérol (composant actif majeur). Fagelman et al., Urol Clin North Am 2002;29:23 Les β-sitostérol sont de puissants inhibiteurs de la cyclo-oxygénase ainsi que de la lipooxygénase, interférant ainsi avec le métabolisme des prostaglandines et permettant un effet anti-inflammatoire. Buck Br J Urol 1996;78:325 – Dreikorn World J Urol 2002;19:426 Production également d’un facteur induisant l’apoptose (facteur-β) à l’intérieur de la prostate in vitro. Les effets in vivo restent à démontrer. Berges et al., BJU Int 2000;85:842

40 Hypoxis rooperi (Harzol® / Azuprostat ®) Etudes cliniques
Etude clinique multicentrique, contrôlée, randomisée, double aveugle contre placebo incluant 200 patients ayant des symptômes d’HBP. Patients traités par 20 mg de β-sitostérol 3x/j ou placebo. Après 6 mois de traitement, diminution de l’I-PSS de 50% dans le groupe phyto contre 15% dans le groupe placebo. Augmentation statistiquement significative du Qmax dans le groupe phyto (5.2 ml/sec contre 1.1 ml/sec). Berges et al., BJU Int 2000;85:842 – Berges et al., Lancet 1995;345:1529 Etude multicentrique, contrôlée, randomisée, double aveugle contre placebo incluant 177 patients suivis sur 6 mois et recevant 130 mg/j d’Azuprostat ®. Après 6 mois de traitement, on observait une réduction de 51% de l’I-PSS dans le groupe phyto contre 19% dans le groupe placebo. Augmentation significative du Qmax dans le groupe phyto (8.9 ml/sec) contre 4.4 ml/sec dans le groupe placebo. Klippel et al., Br J Urol 1997;80:427 Méta-analyse de 4 études cliniques donnent des résultats similaires. Wilt et al., BJU Int 1999;83:976

41 Ie. Les plantes: Urtica dioica: orties Carte d’identité et études cliniques
Extraits contenant essentiellement des composés hydrophiles contenant des lectines, phénols et stérols. Etudes cliniques comparant un placebo à des préparations d’orties incluant 41 patients montrent que le placebo était supérieur en terme d’I-PSS. Lowe et al., Prostate 1998;37:187 – Engelmann et al., Urologe B 1996;36:287 Etude multicentrique, randomisée, contrôlée, double aveugle, contre placebo incluant 246 patients recevant 459 mg/j d’extraits secs d’orties a montré une diminution discrète de l’I-PSS (5.7 contre 4.7 dans le groupe contrôle). Schneider al., Urologe A 2004;43:302

42 Et les associations ? Association Serenoa Repens / racines d’orties – contre placebo: Amélioration IPSS et débit maximal. Metzker et al., Urologue B:1996;36:292 Association Sabal serrulata et Urtica versus Finastéride: La phytothérapie est aussi efficace que le finastéride (448 patients-48 mois). Sokeland et al., Urologue A:1997;36:17 Association Cucurbita pepo et Serenoa Repens contre placebo: Amélioration IPSS, débit et résidu postmictionnel après 3 mois. Carbin et al., BR J Urol 66:639:1990 Etude clinique double aveugle randomisée de 329 patients comparant un groupe Tamsulosin + Serenoa (n=168) à un groupe Tamsulosin seule (n=161). Pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes. Glemain et al., Prog Urol 2002;12:395 Aucune preuve scientifique que l’association de plusieurs plantes ou phyto + alpha-bloquant / inhibiteur de la 5-alpha réductase soit plus efficace qu’une plante isolée !

43 Cancer de la prostate: histoire naturelle
Echappement hormonal Extension loco-régionale Métas ggl PIN Cancer localisé Aumentation du PSA Cancer métastatique

44 Facteurs de risque Age: Le risque augmente avec l’âge, mais 25% des cas sont diagnostiqués avant 65 ans Race: Les Afro-américains ont une incidence deux fois supérieure à celle des Caucasiens Anamnèse familiale: Le risque augmente de 2 à 3 fois ! 4. Diète: Une alimentation riche en graisses animales saturées peut doubler le risque de développer un cancer de prostate

45 Comment éviter d’arriver trop tard ?
Détection précoce Les hommes doivent s’assumer ! PSA TR

46

47 What do you see when you take a walk down the street from your house?
Although Seattle has a reputation for PSA fanaticism, reality is that PSA has become a routine part of health care for many Americans

48 Evolution dans le diagnostic: l’ère du PSA
40% - 60% 30% - 40% <5% Métastatique Localisé Localement avancé

49 Un cancer peut se développer dans la prostate plus de 20 ans avant de devenir cliniquement apparent
Nécessité d’identifier et de valider de nouveaux marqueurs biologiques utiles en prévention primaire Like this mountain peak, the issue is cloudy at this time.

50 Réduire la mortalité due au cancer: prévention
70% de tous les cancers dûs à l’hygiène de vie y compris les dérèglements alimentaires et la diététique !

51 Effets de la nutrition sur les processus métaboliques et cellulaires
CarcinogenèseMétabolisme Régulation hormonale Signaux cellulaires Nutrition Différentiation Cycle cellulaire Apoptose

52 Facteurs diététiques: augmentation du risque de cancer prostatique
Graisses animales 1.6–1.9 x inhibition de la liaison de la testostérone à la protéine de liaison (SHBG), augmentation du taux des androgènes Viande rouge (barbecue) Les cuissons à haute température conduisent à la production d’amines hétérocycliques Mutagènes potentiels: risque 2.64 x Giovannucci et al, J Natl Cancer Inst 1993; 85: 1571 Norrish et al, J Natl Cancer Inst 1999; 91: 2038

53 Médecine naturelle et prévention des maladies prostatiques
D’après Iannucci et al., European Urology Today, p. 15, Déc. 2004 Substance Localisation Mécanisme Lycopène Fruits, tomates Antioxydant Inhibition de l’IGF-1 Polyphénols Thé Activation des systèmes enzymatiques Inhibition de l’EGF et TNF Iso-flavonoïdes Thé vert Soja Augmentation de TGF Inhibition de l’angiogenèse Vitamine D Carotes, tomates, fruits, UV Différenciation cellulaire Inhibition des facteurs de croissance cellulaire Induction de l’apoptose Vitamine E Différentes graines Action antiprolifératrice Sélénium Différentes plantes Inhibition de la croissance cellulaire Zinc Eau, fruits 1. Induction de l’apoptose Unlike the situation in benign prostatic hyperplasia, where cell multiplication is much more controlled, in prostate carcinoma the malignant cells, multiply out of control, begin to invade the stroma (the connective tissue of the prostate)….

54 II. Les phytonutriments
Il s’agit de substances sans valeur nutritive mais possédant de réelles actions sur le processus de cancérogenèse Ces nutriments sont issus des plantes, fruits et légumes Peuvent se combiner pour obtenir un effet nutritionnel maximal

55 IIa. Les phytonutriments: Le lycopène
De la famille des béta-carotènes Puissant anti-oxydant, dont l’efficacité a déjà ses applications dans de nombreuses maladies: cardio-vasculaires, Alzheimer, cancers, SEP Effet antiprolifératif et préventif dans de nombreux cancers (correlation inverse avec IGF1) Effet “suppresseur androgénique” like

56 Lycopène et activité anti-cancer ?
Association entre la consommation en quantité de produits à base de lycopène (tomates) et réduction du risque de mortalité dans de nombreux cancers y compris le cancer de la prostate (études épidémiologiques contrôlées) Cancer de la prostate: réduction du risque de 33% parmi les patients ayant consommé plus de 10 plats par semaine (30-50mg par jour) (Giovanucci et al., 1995, JNCI 87:1767) Diminution du taux de PSA chez les patients consommant des produits à base de lycopene (Kucuk et al., 2001, Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 10:861)

57 IIb. Les phytonutriments: Secale cereale: extraits de pollen (Cernilton®) Carte d’identité et études cliniques Les extraits sont produits par la digestion microbienne des plantes de pollen poussant dans le sud de la Suède. Le produit final consiste en eau et fractions d’acides gras solubles combinées en comprimés ou capsules. Buck Br J Urol 1996;78:325 Mécanisme d’action exact inconnu bien que l’on observe une amélioration de l’activité du détrusor, une réduction de la résistance uréthrale, une activité comparable à l’inhibition des 5-alpha réductases ainsi qu’un effet sur le métabolisme androgénique intra-prostatique. Habib et al., Prostate 1995;26:133 Méta-analyse de 2 études contrôlés versus placebo chez 44 patients avec un suivi de 24 semaines montre que le Cernilton ® améliore les symptômes urinaires. MacDonald et la., BJU Int 2000;85:836

58 IIc. Les phytonutriments: le thé vert
Progression de PIN de haut grade en cancer de prostate chez 30% des hommes La prise de thé vert (200 mg 2x j) permettrait d’empêcher le développement en cancer (diminution de l’incidence de 30 à 35%) ! Mécanisme d’action puissant des polyphénols Si vous optez pour des gélules, vérifiez bien qu’elles contiennent au moins 18% de polyphénols ! Bettuzzi et al., 96th annual gathering of the American Association for Cancer Research

59 IId. Les phytonutriments: Le soja

60 Le Soja est une source bon marché de protéines consommée depuis des décénnies dans les pays asiatiques La prise régulière de soja est reconnue comme responsable d’une réduction du risque de maladies cardiovasculaires, d’ictus et de cancers observées dans ces pays

61 EFFETS POTENTIELS ANTICANCERIGENES DES ISOFLAVONES DE SOJA
Inhibition des tyrosine kinases1 - 3 Effets hormonaux4, 5 L’action des tyrosine kinases est essentielle à la transduction des signaux stimulée par certains facteurs de croissance, ce qui les implique dans le développement de certains cancers. Cette connaissance a amené les chercheurs à étudier les bénéfices potentiels des inhibiteurs de la tyrosine kinase en tant qu’agents de prévention des cancers. La génistéine s’est révélée être un puissant inhibiteur de la tyrosine kinase in vitro (Akiyama et al. 1987, Peterson et Barnes 1996, Barnes 1998). Akiyama et coll ont montré que le génistéine est un inhibiteur hautement spécifique des tyrosine kinases mais qu’il inhibe à peine l’activité des sérine et thréonine kinases et des autres enzymes liées aux analogues de l’ATP in vitro. Cependant, Peterson et Barnes ont réalisé des expérimentations dans lesquelles ils ont trouvé que bien que la génistéine inhibait la croissance des cellules cancéreuses du sein mises en culture, elle n’inhibait pas de façon manifeste l’activité de la tyrosine kinase. Cette étude suggère que la fonction de la génistéine comme inhibiteur de la tyrosine kinase n’explique pas son activité anticancéreuse potentielle. Les études épidémiologiques suggèrent que la consommation de soja pourrait être associée à une réduction du risque de certains cancers, notamment des cancers hormonodépendants comme ceux du sein et de la prostate. Lu et coll ont donné du lait de soja à 6 femelles en bonne santé, en commençant après les six jours suivants le début des règles. Ils ont trouvé que la consommation de lait de soja apportant 100 mg de génistéine et 100 mg de daidzéine par jour abaissait les taux de 17ß-oestradiol dans le sérum et augmentait la longueur du cycle menstruel. Les auteurs ont conclu que ces effets pouvaient, au moins en partie, participer à la réduction du risque de cancers du sein associée à la consommation de soja. Dans un bilan des mécanismes potentiels par lesquels les isoflavones pourraient aider à la protection contre les cancers, Adlercreutz a commenté que les isoflavones semblent stimuler la synthèse de la sex hormone-binding globulin, ou SHBG. Des taux élevés de SHBG diminuent les pourcentages d’œstradiol et de testostérone libres et réduisent leur disponibilité biologique. 1 Akiyama, T., Ishida, J., Nakagawa, S., J Biol Chem 1987;262: 2 Barnes, S. Proc Soc Exp Biol Med 1998;217: 3 Peterson, G., Barnes, S. Cell Growth Differ 1996;7: 4 Lu, L.-J.W., Anderson, K.E., Grady, J.J., Nagamani, M. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 1996;5:63-70. 5 Adlercreutz, H. Environ Health Perspect 1995;103(suppl 7):

62 EFFETS POTENTIELS ANTICANCERIGENES DES ISOFLAVONES DE SOJA
Rôle dans la réponse au stress1 Effets antioxidants2 Rôle dans la fonction immunitaire3 Un grand intérêt est généralement porté sur l’apoptose, ou programmation de mort cellulaire. L’apoptose est une sorte de “suicide” de la cellule qui est une partie intrinsèque de la constitution de chaque cellule. Elle permet à l’organisme de se débarrasser des cellules qui ont vécu leur durée de la vie programmée et aussi de celles qui représentent une menace, y compris celles dont les dommages de l'ADN pourraient conduire au cancer. L’organisme possède un mécanisme de défense, appelé la réponse au stress des mammifères, qui permet aux cellules de répondre aux conditions de stress qui menacent leur survie. Ces conditions sont en particulier les infections virales, les inflammations, les déséquilibres d’ions ou d’autres métabolites, la privation d’oxygène ou de nutriments essentiels et le début de la carcinogenèse. La réponse au stress consiste en une synthèse de protéines de stress qui protègent ces cellules de l’apoptose, et donc qui permettent potentiellement à des cellules cancéreuses de vivre plus longtemps. Zhou et Lee ont mené une étude in vitro dans laquelle ils ont trouvé que la génistéine réduisait l’expression de gènes impliqués dans la réponse au stress et inhibait la réponse au stress elle-même. Les auteurs ont suggéré que cette capacité de la génistéine à réduire la réponse au stress pouvait aider à expliquer ses effets anticancéreux. Wei et ses associés ont étudié les effets potentiels antioxydants et antipromoteurs de le génistéine in vitro. En premier, ils ont regardé l’effet de la génistéine sur la production de peroxyde d’hydrogène par les cellules TPA activées HL-60 et ont trouvé que la génistéine avait des effets antioxydants puissants. Puis, Wei et des collègues ont trouvé que l’administration alimentaire de génistéine pendant 30 jours augmentait significativement l’activité enzymatique antioxydante dans la peau et dans l’intestin grêle de la souris. Le système immunitaire joue un rôle-clé dans le développement des cancers. Zhang et ses collègues ont étudié l’effet potentiel de la daidzéine sur la fonction immunitaire de la souris Suisse. Ils ont trouvé que de fortes doses de daidzéine augmentaient plusieurs fonctions immunologiques non spécifiques, notamment augmentaient la réponse phagocytique des macrophages péritonéaux et le poids du thymus. Les chercheurs ont également trouvé des effets notables sur les réponses immunitaires humorales et médiées par des cellules. De nouvelles recherches sont nécessaires pour explorer les effets potentiels anticancérigènes des isoflavones de soja. Une meilleure compréhension des mécanismes par lesquels la génistéine et les autres isoflavones pourraient être impliqués dans le risque de cancer aiderait à clarifier les contradictions dans les résultats de certaines études. *TPA = 12-O-tétradécanoylphorbol-13-acétate. 1 Zhou, Y., Lee, A.S. J Natl Cancer Inst 1998;90: 2 Wei, H., Bowen, R., Cai, Q., Proc Soc Exp Biol Med 1995;208: 3 Zhang, R., Li, Y., Wang, W. Nutr Cancer 1997;29:24-28.

63 Soja et réduction du risque de cancer de la prostate
Les résultats de plusieurs études montrent que la consommation régulière de lait de soja (> 1x par jour) permettrait de réduire le risque de cancer de prostate de 70% Jacobsen, BK, Knutsen, SF, Fraser, GE . Does high soymilk intake reduce prostate cancer incidence? The Adventist Health Study (US). Cancer & Control Dec. 1998;9:

64 IIIa. La micronutrition: Le Zinc
La prostate est une glande à sécrétion interne et externe de l’appareil génital. Sa sécrétion contribue à la formation et à la maturation du liquide spermatique La prostate est un des organes où le Zinc est le plus concentré De nombreux travaux ont montré une forte diminution de la concentration en Zinc dans la prostate malade Il est donc judicieux d’associer cet l’oligo-élément aux traitements phytothérapeutiques Le Zinc est en effet un excellent protecteur de la prostate contre le vieillissement Il participe à la protection contre les radicaux libres par une action sur l’enzyme superoxyde dismutase

65 IIIb. La micronutrition: Le sélénium
Oligo-élément indispensable à l'organisme humain Joue un rôle clé dans l'ensemble de l'organisme Sur le plan intracellulaire, il a un effet antioxydant, car il permet à l'organisme de produire la glutathion peroxydase Cette enzyme travaille de concert avec la vitamine E pour protéger les membranes cellulaires contre l'oxydation provoquée par les radicaux libres Joue également un rôle essentiel dans le fonctionnement du système immunitaire et de la glande thyroïde

66 Sélénium: sources alimentaires
Portion Teneur en sélénium (µg*) Noix du Brésil 14 g (de trois à quatre noix) 272 µg Thon pâle en conserve 90 g 63 µg Sardines en conserve 85 g 45 µg Boeuf cuit 100 g 36 µg Morue cuite 32 µg Dinde Oeuf 1 moyen 14 µg Pain de blé entier 1 tranche 10 µg Riz brun cuit 125 ml

67 Sélénium & prévention du cancer prostatique
De nombreuses observations épidémiologiques ainsi que des études cas-contrôles et randomisées contre placebo menées chez l’homme suggèrent que le sélénium diminuent le risque de cancer prostatique (Klein EA, 2004 J Urol 171:S50-53 Etude (Duffield-Lillico et al., 2003 Cancer Res 63: 52-59): 1312 patients ayant consommé l’équivalent de 200 ug de Sélénium/j contre placebo. Follow-up moyen de 4.5 ans. Résultats: Réduction de l’incidence de cancer de prostate de 2/3 dans le groupe Sélénium (p < ) Sélénium à 200 mg: réduction du cancer de prostate de 63% dans des études randomisées (Clark et al, J Urol 1998; 81: 730; ATBC Cancer Prevention Study Group, N Engl J Med 1994; 330: 1029; Klein et al, J Urol 2001; 166: 1311)

68 IIIc. La micronutrition: Vitamines
Vitamine E naturelle (50 IU) Réduction du risque de cancer de prostate de 40% dans des études cliniques Clark et al, J Urol 1998; 81: 730 ATBC Cancer Prevention Study Group, N Engl J Med 1994; 330: 1029 Klein et al, J Urol 2001; 166: 1311

69 En résumé Plusieurs essais randomisés et certaines méta-analyses suggèrent l’efficacité clinique ainsi que la tolérabilité des substances phytothérapeutiques On reconnaît à la phytothérapie une certaine efficacité dans le traitement de l’HBP L’efficacité est comparable à celle des alpha-bloquants ou aux inhibiteurs de la 5 alpha-réductase Nécessité d’études prospectives, randomisées, contrôlées menées sur le long terme Dr. Larsson (VICC) took this photo of Mount Baker

70 Conclusions Les suppléments nutritionnels notammnent le selénium, les lycopènes, le soja et la vitamine E pourraient permettre la prévention du cancer de la prostate Avant de recommander de tels régimes alimentaires, il est nécessaire de: Peser les avantages et les inconvénients Préciser les doses et durées optimales de traitement Connaître les groupes dans lesquels ces interventions seraient le plus efficaces (risque familial de caP ?)

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73 Bon appétit !


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