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Sujet 1 : Comment les métiers s’adaptent-ils aux évolutions ?

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1 Sujet 1 : Comment les métiers s’adaptent-ils aux évolutions ?
Thème 7 : Les progrès contemporains des sciences, des techniques et de la communication CAP HISTOIRE Sujet 1 : Comment les métiers s’adaptent-ils aux évolutions ? Le cas de la peinture automobile

2 Présentation de l’exercice
A chaque période correspond une photographie d’une voiture de l’époque puis un texte évoque les techniques de peinture utilisée. A chaque fin de texte cliquez sur le symbole afin de compléter le tableau puis sur pour revenir au diaporama.

3 1914 FORD T Berlina 1915

4 1914 Les laques anglaises ont une solide réputation. Les autres peintures, à moins que leurs fabricants ne les dénomment « laque automobile d'origine anglaise », sont jugées inférieures et ne peuvent pas même bénéficier d'essais d'homologation chez les constructeurs. Pour faire oublier leurs couleurs ternes, les pièces en bois, telles que les roues, sont souvent rehaussées de lignes brillantes, peintes à la main. Dans les usines Ford, où à partir de 1908, les modèles T sortent des lignes de montage, le premier tunnel de séchage, utilisant des lampes à filament de carbone comme source de chaleur, est installé. Ceci réduit le temps nécessaire à la peinture et au séchage d'une voiture de 200 à 100 heures. II n'y a qu'une couleur sur la ligne de montage : le noir. Davantage de couleurs compliqueraient la production au point de la rendre non économique. Henry Ford dit alors sa phrase historique : « Vous pouvez avoir la couleur Ford que vous voulez, pourvu que ce soit le noir ».

5 1928 MERCEDES TYPE S

6 1928 Le dioxyde de titane fait son apparition comme premier pigment blanc à haute opacité. Le blanc va devenir la couleur choisie en priorité pour les voitures de sport, mais la peinture utilisée n'est pas très résistante : le polissage use la couche de finition très rapidement. La découverte de la nitrocellulose comme liant, en 1923, annonce une grande avancée en matière d'utilisation des couleurs. Le temps de séchage par voiture est maintenant abaissé à 15 heures, permettant ainsi de réaliser d'autres teintes. Les voitures de luxe sont souvent peintes en deux couleurs, blanc et noir, mais la couleur gris argent est également très en vogue. Les pigments aluminium ne seront pas mis au point avant longtemps, si bien que les écailles de poisson semblent offrir la meilleure solution. Avant cela, on ne les utilisait que pour colorer les perles d'imitation et les boutons.

7 1936 BUGATTI ATALANTE

8 1936 L’utilisation du pistolet de pulvérisation s'est généralisée et a complètement remplacé celle de la brosse. II est alors admis que pour obtenir un travail de peinture de première qualité, il faut une cabine d'application propre et réservée à ce seul usage. Sur les routes, le nombre de petites voitures augmente, mais simultanément la demande pour de gros modèles de luxe croît. Le nom de Bugatti devient synonyme de cette tendance. En matière de style, les propriétaires de voitures préfèrent de plus en plus les lignes aérodynamiques. L'aérodynamisme est souligné au moyen de lignes peintes à la main, d'une couleur contrastée. Pour la première fois dans l'histoire de l'automobile, apparaît la dissociation entre couleur et fonctionnalité. L'utilisation de deux couleurs pour souligner la forme devient aussi une pratique établie en dépit des hésitations initiales du public. Durant ces années, les fabricants automobiles européens ont acquis l'expérience dans l'application des peintures par pulvéri­sation et même au trempé. En 1933, l'industrie américaine met au point une pein­ture à base de résine alkylde qui présente un temps de séchage de quatre heures seulement. Baptisées du nom « d'émaux de synthèse », ces peintures sont toujours en usage aujourd'hui. La gamme de couleurs disponibles reste cependant modeste.

9 1947 VOLKSWAGEN CABRIOLET 1947

10 1947 Le Salon de Paris de 1936 avait déjà permis d'exposer un grand nombre de voitures aux couleurs nombreuses et brillantes. Cette explosion de couleurs vient à la suite d'essais fructueux où ont été mélangés dioxyde de titane et pigments organiques. En matière de couleurs, l'industrie automobile - particulièrement en France - suit les goûts dictés par la mode féminine. Une certaine uniformité apparaît progressivement et ce n'est pas par hasard que la peinture gagne en importance dans le comportement d'achat du public.

11 1955 CITROEN DS 1955

12 1955 Aucune donnée à rentrer dans le tableau…
Les voitures aux couleurs multiples sont en vogue. La couleur du toit est souvent différente de celle des autres parties, mais c'est une tendance qui ne durera pas. Elle refera cependant surface de temps à autre dans les années suivantes. Jusque dans les années 80, des couleurs comme le beige Sahara, l'orange Flamme ou le doré Arizona vont dominer le paysage routier. Les peintures métallisées sont ainsi en train d'émerger. Après quelques essais prudents, datant des années 30, pour obtenir un effet métallisé dans les revêtements, les peintures métallisées suscitent un sentiment de classe et de style qui, en fait, ajoute une note de distinction supplémentaire à la voiture, à un moment où la possession d'une automobile est encore relativement rare. Aucune donnée à rentrer dans le tableau…

13 1972 CITROEN 2CV

14 1972 La voiture est devenue un produit que pratiquement chacun peut s'offrir. II reste peu de familles qui n'en possèdent pas et la couleur devient alors un facteur décisif dans la décision d'achat. Les peintures bi­composants sont lancées. Elles présentent un séchage ultra­rapide et sont de qualité excellente. Les carrossiers s'équipent de plus en plus de machines à teinter leur permettant de préparer jusqu'à 8000 teintes, teintes métallisées comprises. L'époque où les ateliers devaient stocker des milliers de boîtes de peinture est à jamais révolue. Le consommateur peut en principe obtenir toute couleur qu'il désire, même si les constructeurs automobiles ne vont pas jusqu'à offrir les couleurs exotiques que certains préfèrent…

15 1980 VOLVO 480ES

16 1980 Aucune donnée dans le tableau
La crise pétrolière de 1973 a infligé un coup sévère à l'industrie automobile. Dans ses efforts pour empêcher les ventes de s'effondrer de façon dramatique, les constructeurs furent obligés de rechercher des arguments différents, émotionnels pour gagner la clientèle de nouveaux acheteurs potentiels de voiture. Comme les experts en marketing leur ont dit que de nouvelles couleurs pourraient pousser les ventes, les principaux constructeurs automobiles décidèrent d'engager de nouveaux stylistes. Le styliste travaille sur le message, l'image, que le produit cherche à projeter. II étudie les tendances, car l'usage veut que les préférences en matière de couleurs, issues de la mode, soient transférées d'abord à l'ameublement puis aux biens de consommation tels que les voitures. Les arts visuels et le cinéma ont aussi leur impact sur les préférences des consommateurs en matière de couleurs. Les stylistes choisissent en définitive les couleurs correspondant à l'époque et étant en harmonie avec l'atmosphère du temps. Chaque année, on remplace 40 % de la gamme existante de couleurs. Alors que les couleurs des années 70 sont souvent brillantes et gaies, celles des années 80, plus orientées vers les affaires, présentent des gammes différentes. Des nuances calmes, telles que des bleus foncés, des bordeaux, des gris foncés - métallisées ou non - sont maintenant plus en vogue. Les jaunes Canari, les orange et les verts clairs, très demandés en 1977, ne sont plus offerts en 1983, sauf sur demande particulière. Aucune donnée dans le tableau

17 PEUGEOT 407 ELIXIR

18 Ce qu'on pouvait déjà entrevoir en 1987 est maintenant inévitable : une proportion croissante de voitures présente l'aspect métallique nacré accompagné d'une brillance très différente. Un jeu merveilleux le couleurs rehausse les lignes de la voiture et au lever du soleil, des reflets rouges, bleus et verts jaillissent de la surface. En 1986, l'Europe n'offrait qu'une seule teinte nacrée ; en 1988, leur nombre atteignait 24, à comparer aux 63 (!) des Etats-Unis. Les peintures nacrées haut de gamme contiennent à la fois des pigments transparents et des particules de mica. Celles-ci sont semi-transparentes, permettant à la lumière incidente d'être en partie réfléchie et en partie réfractée, comme dans un prisme. Ceci produit normalement des effets multicolores, mais quand la vision se fait en incidence rasante, quasi parallèlement à la surface, les couleurs deviennent foncées voire noires. Un nouveau sommet de l'histoire du développement des peintures automobiles semble avoir été atteint.

19 ~ FIN ~ MERCI !


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