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SESSION 13 GLOBALISATION & MULTICULTURALISME

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Présentation au sujet: "SESSION 13 GLOBALISATION & MULTICULTURALISME"— Transcription de la présentation:

1 SESSION 13 GLOBALISATION & MULTICULTURALISME
Par : Pierre R. Turcotte

2 PLAN DU COURS Les multinationales Ce qu'est la culture
La culture dans un contexte de mondialisation Stratégies internationales Négocier en contexte multiculturel Le non-verbal dans les communications

3 LES MULTINATIONALES

4 CE QUE SONT LES MULTINATIONALES
Portefeuille diversifié Cherchent de nouveaux débouchés (marché local saturé) Direction centralisée Elles ont bien souvent plus de pouvoir que les politiciens locaux Rendre le pays hôte dépendant Exploitent souvent le pays d'accueil

5 AU TIERS MONDE CHILI : profits de 4 milliards $ sur des investissements de 30 millions AGRICULTURE : Besoins élémentaires délaissés pour cultiver le sucre, le café (et des salaires minables) INVESTISSEMENTS : 80 % proviennent du pays d'accueil rapatriement des profits usines peu sécuritaires dépendance pour les pièces de rechange

6 IMPORTANCE DES EXPORTATIONS EN 1998
CANADA : 45 % du PIB est relié aux exportations 80 % de nos exportations sont dirigées vers les USA et 10 % vers l'Asie ÉTATS-UNIS : 13 % du PIB est relié aux exportations 40 % de leurs exportation sont dirigées vers des marchés en développement comme l'Asie

7 NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL
NOUVELLES ZONES COMMERCIALES Union européenne (340 millions) ALÉNA (380 millions) Sud-Est asiatique (1,7 milliard) NOUVELLE CIVILISATION INDUSTRIELLE Disparition de la civilisation de l'énergie (matières premières) (logique quantitative) NOUVELLES TECHNOLOGIES télécommunications Bureautique NOUVEAUX ENJEUX CULTURELS innovation qualification fluidité & ambiguïté

8 LES MARCHÉS ÉMERGENTS ASIE Chine, Hong Kong, Taiwan Corée du Sud, Inde
Pays de l ’ASEAN (Malaisie, Singapour, Thaïlande) AMÉRIQUE Mexique, Argentine, Brésil EUROPE ORIENTALE Pologne MOYEN ORIENT Turquie Notes : Taux de croissance supérieur aux pays industrialisés Ces pays ont entrepris d ’importantes réformes économiques

9 CE QU'EST LA CULTURE

10 LA CULTURE DANS LE LANGAGE COURANT
Une personne cultivée, raffinée Qui a un penchant pour les arts, la littérature, la philosophie Qui préfère le faisan à la poutine Qui préfère le Chivas Regal à la Molson Qui préfère lire un roman d'Hemingway que de regarder un match de lutte à la télévision

11 CULTURE - DÉFINITION «Programmation collective de l'esprit qui distingue les membres d'une catégorie de personnes des membres d''une autre catégorie»

12 CE QUE COMPREND LA CULTURE
Les objets matériels Les idées, valeurs & attitudes Les normes Des attentes quant aux comportements Les connaissances (un enfant se rend compte que tous les problèmes qu'il confronte ont déjà tous été résolus dans le passé)

13 LA CULTURE DANS UN CONTEXTE DE MONDIALISATION

14 ASPECTS UNIVERSELS DE LA CULTURE
SYSTÈME ÉCONOMIQUE Satisfaire aux besoins Nourriture, eau, protection REPRODUCTION Procédures d'accouplement Qui peut épouser qui? Similarités (pour survivre) CONTRÔLE SOCIAL Préserver l'ordre social Ne pas violer le droit des autres ÉDUCATION Savoir accumulé Pour éviter aux enfants de redécouvrir le savoir SUPRANATUREL Pour expliquer l'inexplicable Pourquoi les tornades?

15 EXEMPLES DE CROYANCES LE FENG SHUI
FENG SHUI : eau & vent (mélange de superstitions) CHIFFRE 4 : malchanceux - se prononce comme le mot «mort» (ne pas manger à 4 personnes) (pas de 4e étage) CHIFFRE 8 : le summum de la chance (synonyme de richesse) (1988 : années du dragon - plus intelligent que les autres signes) (Hong Kong : plaque d'automobile # 8 s'est vendue à l'encan $ US)

16 DIMENSIONS DES VALEURS CULTURELLES
(Amérique du Nord et ailleurs dans le monde)

17 L'INDIVIDUALISME Suprématie de la valeur de l'individu (identité personnelle) L'individu est responsable de ses actions La société est un instrument au service de l'individu Posséder (contrôle) des biens (mon auto, tes skis) L'éducation favorise l'individualisme : maisons construites pour optimiser l'espace personnel (avoir sa propre chambre) favoriser l'auto-suffisance (autonomie) maximiser son propre potentiel

18 CAS PRATIQUE (L'individualisme au Japon) Un homme d'affaires américain voulant récompenser le membre le plus performant d'une équipe de marketing l'a promu chef d'équipe. Au lieu d'en être fier, l'employé s'est senti embarrassé. Pourquoi ? C'est parce que les japonais préféraient travailler en équipe, où chacun d'eux partage également les décisions.

19 LA NOTION DE TEMPS (en Amérique du nord)
Pour le Nord-américain : Il est fixe par nature Il a une valeur monétaire (sauver du temps, perdre son temps, gagner du temps…) Pour être certain de bien utiliser notre temps, on se fixe des délais, on utilise des agendas On a tous une montre au poignet On poinçonne en rentrant à l'usine Arriver à l'heure est hautement valorisé

20 LE SYNDROME DU «MANANA»
CAS PRATIQUE LE SYNDROME DU «MANANA» Veut littéralement dire demain, mais comporte plusieurs autres significations. Les gens d'affaires mexicains accordent une priorité à leurs vies, leurs familles et à leurs activités, pas au temps. Le Nord-américain établit une priorité en fonction du temps et non pas de la relation.

21 LA NOTION DU TEMPS (ailleurs dans le monde)
Un retard de 45 min. à un rendez-vous est acceptable en Amérique latine et une insulte en Amérique du nord Nous réagissons à une mesure absolue du temps (il est midi, il faut manger) alors que les Asiatiques réagissent à un événement social (on mange parce qu'on a quelqu'un avec qui partager le repas) La préoccupation occidentale du temps est souvent considérée ailleurs comme un affront à des relations interpersonnelles significatives Les Africains veulent arrêter le passage du temps et même nier son passage. En Amérique on vie en fonction du futur (trop d'assurances vie, gagner son ciel sur terre, épargner pour le futur…)

22 LE TRAVAIL & L'ACCOMPLISSEMENT
Éthique protestante : le travail est la seule manière de servir Dieu Sanction positive (vertu) au travail, à l'accomplissement et à l'activité (aversion de l'oisiveté) L'effort constant était le prix que devaient payer les premiers colons pour survivre Identité : toute suite après avoir décliné notre nom on indique notre profession (les chômeurs perdent leur estime personnelle) (les retraités perdent leur identité) Autres cultures : importance des traits de personnalité, du rang social, de la souche familiale

23 RELATIONS AVEC LA NATURE
AMÉRIQUE DU NORD Il faut dominer l'environnement (au service de l'homme) (harnacher les rivières et déplacer des montagnes pour faire passer une autoroute) Conquérir l'espace, soumettre la nature Contrôler les naissances, intervenir dans le processus de la mort AILLEURS DANS LE MONDE Japon : intégrer l'homme à la nature Inde : l'homme est dominé par la nature Afrique : la nature est associée à des forces supranaturelles la nature est une manifestation de Dieu et on ne doit pas la contrôler pour désigner Dieu et pluie, c'est le même mot Dieu est présent dans les phénomènes naturels

24 VALORISATION DE LA JEUNESSE
Autrefois, les personnes âgées étaient traitées avec respect (les postes politiques les plus élevées leur appartenaient) Pour qu'une nouvelle démocratie naisse, il fallait faire disparaître l'ancienne De nos jours : on valorise les jeunes et on ignore les vieux, on valorise un produit nouveau & amélioré, les gens ont peur de vieillir (prolifération des SPA & des chirurgies esthétiques, publicité TV par des jeunes) AILLEURS : Les vieux sont traités avec respect, ils deviennent des conseillers, on apprécie leur vaste expérience et leur sagesse La longévité est la récompense d'une vie vertueuse

25 CAS PRATIQUE En Amérique du Nord,
les teintures pour cheveux & les cosmétiques pour camoufler les rides sont populaires afin de dissimuler l'âge. Au Japon, après 60 ans, on ne cherche pas à cacher son âge. Les gens en sont même fiers. On croit que le gris c'est beau, ce qui n'est pas le cas en Amérique du Nord.

26 PRÉDOMINANCE DE L'INFORMEL (DISTANCE DU POUVOIR)
Conquête de l'ouest : travail acharné pour survivre a conduit à des habitudes vestimentaire informelles On croit que l'informel est un pré-requis à la sincérité Contrairement aux Européens, on devient inconfortable lorsque c'est trop cérémonieux (les titres rendent mal à l'aise) Aversion pour le rang social (nivellement social)(on aime voir un Premier Ministre bûcher son bois de chauffage)(les étudiants tutoient leurs professeurs) Mobilité sociale : on utilise les prénoms pour établir une amitié rapidement avant de devoir déménager ailleurs Taquiner : pour niveler les classes sociales et dire ce qu'on pense vraiment sans insulter l'autre

27 PRÉDOMINANCE DE L'INFORMEL (DISTANCE DU POUVOIR)(suite)
AILLEURS DANS LE MONDE : «Que faites-vous dans la vie ?» cette question courante ici est perçue comme une invasion de la vie privée en France Japon : importance du formalisme, de «sauver la face» et surtout il ne faut pas taquiner les Japonais FAIBLE DISTANCE DU POUVOIR Relations informelles, hiérarchie flexible (Amérique du Nord, Nouvelle Zélande, Australie, pays Nordiques) GRANDE DISTANCE DU POUVOIR Hiérarchie rigide (Amérique Latine & Sud-Est Asiatique)

28 COMPÉTITION Compétition : associé à l'individualisme
Désir puissant de connaître la victoire «Gagner, ce n'est pas tout, c'est la seule chose qui compte». Pour gagner, il faut rivaliser Éducation : on joue aux cow-boys et aux indiens, compétition à l'école, dans les sports Libéralisme économique : fondé sur la compétition Aspect juridique : l'avocat de la défense rivalise avec l'avocat de la couronne Asie du Sud-Est : orientation vers le groupe, on favorise la coopération

29 Test de IQ administré à des aborigènes australiens.
CAS PRATIQUE Test de IQ administré à des aborigènes australiens. Chaque sujet devait passer le test individuellement. Sur le plan culturel, ils privilégiaient la solution de problème en groupe plutôt que la compétition. Ils ne pouvaient pas comprendre que le responsable des tests, considéré comme un ami, ne les aidaient pas à solutionner les problèmes. Il n'est pas surprenant que les résultats de leurs tests ne fut pas très élevé.

30 STATUT DE LA FEMME (peuple Luo du Kenya)
La femme est subordonnée à l'homme Elle est la propriété du père, du mari ou du clan On la définit comme celle qui «fait les enfants» Elle ne peut pas posséder de propriété, ne participe pas aux cérémonies L'image qu'on se fait d'elle «une femme transportant une lourde charge de bois de poêle sur son dos» Elle fait la cuisine, cultive le sol, va chercher l'eau au puits, ramasse le bois de poêle Elle poserait un problème à une multinationale prônant «l'égalité des sexes» MASCULINITÉ : Compétition, orientation vers la tâche (Japon, Allemagne, Autriche, Suisse) FÉMINITÉ : relations interpersonnelles, QVT, coopération (Scandinavie, Hollande)

31 CAS PRATIQUE Le cas d'une femme chargée du service protocolaire d'une banque internationale.... On m'avait chargé d'accueillir un avion sur lequel prenait place un cheikh qui était un client important de la banque. À la banque on ne savait pas que, selon leur tradition, envoyer une femme le cueillir à l'aéroport signifiait «lui offrir la compagnie de cette femme pendant tout son séjour».

32 DIMENSIONS DE LA CULTURE NATIONALE (Geert Hofstede)
DISTRIBUTION DU POUVOIR Obéissance aveugle aux supérieurs (Mexique, Inde, Corée du Sud) Affecte niveau de centralisation GESTION DU RISQUE Eviter ou non les risques Affecte la structure (formalisation, règles) INDIVIDUALISME - COLLECTIVISME Affecte les promotions Compétition ou coopération MASCULINITÉ - FÉMINITÉ Succès, défis, coopération

33 CULTURE & MANAGEMENT Centralisation - décentralisation
décisions par la haute direction ou décisions diffuses Aversion du risque ? Récompenses individuelles ou récompenses de groupe ? Contrôle formel ou informel (rigidité des procédures) ? Coopération ou compétition ? Vision à court terme ou vision à long à terme ? Stabilité ou innovation ?

34 STRATÉGIES INTERNATIONALES

35 APPLICATION DE LA STRATÉGIE
QUEL PAYS ? Étendue du contrôle gouvernemental ? Stabilité politique ? Existence d'infrastructures adéquates? QUEL TYPE D'OPÉRATIONS ? Exportation, licence, coparticipation, investissement direct ? QUEL TYPE DE STRATÉGIE ?

36 QUEL TYPE D'OPÉRATIONS (MODE D'ENTRÉE) ?
EXPORTATION C'est le premier choix (pour les entreprises manufacturières) Sous la responsabilité du directeur de marketing CRÉER UNE FILIALE Pour réduire les frais de transport Devenir un bon citoyen Surveiller les compétiteurs Transferts technologiques ACCORDS INDUSTRIELS (licences, franchises) PARTENARIAT copropriété (joint venture) entente de collaboration internationale INVESTISSEMENT DIRECT

37 NIVEAU D'ENGAGEMENT INTERNATIONAL
EXPORTATION Maison de commerce du Québec EXPORTATION Agent étranger ACCORDS INDUSTRIELS Franchises & Licences EXPORTATION Bureaux de ventes à l'étranger PARTENARIATS ET ALLIANCES STRATEGIQUES INVESTISSEMENT DIRECT STRATEGIE TRANSNATIONALE

38 GLOBALISATION OU ADAPTATON LOCALE
GLOBALISATION (intégration) Produit & qualité homogènes Économies d'échelle Compétition sur la base des prix Goûts & besoins universels ADAPTATION LOCALE (différenciation) S'ajuster aux lois locales S'ajuster aux besoins locaux Différenciation des produits Structure : décentralisée Adaptation culturelle

39 TYPES DE STRATÉGIES STRATÉGIE MULIDOMESTIQUE (adaptation locale)
STRATÉGIE INTERNATIONALE (goûts universels) STRATÉGIE GLOBALE (bas prix) STRATÉGIE TRANSNATIONALE (hybride)

40 STRATÉGIE MULTIDOMESTIQUE
PRODUIT Adaptation locale (customizes) (différenciation) STRUCTURE Décentralisation de R & D, production, marketing dans chaque pays étranger Divisionnelle RÉSEAUX Autonomes (peu de coordination) CULTURE Peu de culture corporative (pas d'interdépendance)

41 STRATÉGIE INTERNATIONALE
PRODUIT Goûts universels Produit standardisé STRUCTURE Décentralisation de production, marketing, mais centralisation de R & D Divisionnelle RÉSEAUX Coordination Perte d'économies d'échelle CULTURE Culture globale

42 STRATÉGIE GLOBALE PRODUIT STRUCTURE RÉSEAUX CULTURE Goûts universels
Produits standardisé STRUCTURE Centralisée Réseau global Production dans les pays les moins chers Fonctionnelle RÉSEAUX Importance de la coordination Economies d'échelle CULTURE Culture globale (global learning)

43 STRATÉGIE TRANSNATIONALE
PRODUIT Hybride (multidomestique & globalisation) STRUCTURE Centralisée & décentralisée Multidomestique Filiale dans chaque pays Globalisation En réseau dans les pays les moins chers RÉSEAUX Coordination très importante Réseau global Économies d'échelle & différenciation CULTURE Culture globale (global learning)

44 STRATÉGIE DE KODAK STRATÉGIE : LE CAS DE KODAK : déterminer la mission
élaborer un plan d'action LE CAS DE KODAK : Les compétiteurs se trouvaient au Japon Kodak s'est installé au Japon pour le «monitoring» de la compétition et être à l'affût du développement Embaucher les employés des compétiteurs pour la R & D

45 NÉGOCIER DANS UN CONTEXTE MULTICULTUREL

46 CE QU ’EST LA NÉGOCIATION

47 DÉFINITION NÉGOCIATION
Deux parties ou plus, ayant à la fois des intérêts communs & des intérêts conflictuels qui interagissent dans le but de parvenir à une entente mutuellement avantageuse. Ne doit pas conduire à la soumission Implique l'art de la persuasion Nécessite des concession en temps opportun

48 CONTRAINTES DES NÉGOCIATIONS
Contrainte des différences culturelles On doit se rendre dans le pays de l'autre partenaire Présence de 2 systèmes légaux Présence de 2 réalités géopolitiques Les 2 parties doivent se sentir mieux après qu'avant la négociation

49 QUESTION Donnez des exemples de situations où vous devez négocier dans la vie de tous les jours.

50 NÉGOCIER EST FONDMENTAL DANS LES COMMUNICTIONS
On est toujours en train de négocier avec notre conjoint, nos enfants, nos amis avec notre patron, nos collègues, nos employés avec notre banquier, nos fournisseurs On peut être efficace pour négocier chez nous dans nôtre pays d'origine : le processus est pratiquement inconscient Par contre, lorsqu'on quitte son pays, le processus doit devenir conscient : il n'y a plus de valeurs partagées les principes d'éthique ne sont plus les mêmes

51 QUESTION Donnez des exemples de problèmes que vous pourriez rencontrer à l'étranger et que vous ne rencontreriez pas dans votre pays d'origine.

52 OÙ NÉGOCIER Le lieu choisi peut affecter les résultats (peut-être choisir un pays tiers?) Négocier à l'étranger on doit s'ajuster à un environnement non familier différent langage, nourriture différente communications (réapprendre à téléphoner) décalage horaire (jet lag) dont l'autre partie n'a pas à s'ajuster pas de contrôle sur l'organisation de la négociation : l'endroit où on s'assoit l'horaire des activités, les rencontres de socialisation on est loin de notre entreprise pour des informations pressions pour en finir au plus vite : plus c'est long, plus la vie familiale est perturbée plus les coûts sont élevés

53 STRATÉGIES DE NÉGOCIATION
Concentrez-vous sur les résultats à long terme Ne perdez pas de vue les intérêts derrière les positions de chacun Évitez de vous fier aux généralisations culturelles Soyez sensibles au temps (timing) Demeurez flexible Préparez-vous soigneusement Apprenez à écouter, pas seulement à parler

54 SE CONCENTRER SUR LE LONG TERME
Établir de bonnes relations à long terme au lieu de ce concentrer sur un contrat à court terme Japon : emphase sur la relation (connaître l'autre comme personne) et non le contrat Pour cela, il faut prendre d'abord le temps de se connaître (manger, boire, visiter, jouer au golf) Ne pas tenter de manipuler (humilier) l'autre qui n'est pas un opposant (comme dans les sports) Avoir une approche de coopération Le premier objectif de la négociation n'est pas de signer un contrat, mais de développer une relation à long terme Pour en arriver à une relation de confiance et de respect mutuel

55 NE PAS PERDRE DE VUE LES BESOINS DERRIÈRE LES POSITIONS
Regarder les besoins fondamentaux qui ont donné lieu à la position Exemple : position Chinoise «la firme US devrait concéder à ses amis chinois une réduction de prix qu'elle n'accorderait pas à aucun autre client». Besoins : épargner de l'argent & obtenir une faveur spéciale en signe d'amitié Position US : prix uniforme à travers le monde Obtenir une situation «win-win» La firme US a concédé une baisse de prix sur l'équipement additionnel ajouté au produit

56 NE PAS SE BASER SUR DES GÉNÉRALISATIONS CULTURELLES
On est tous influencés par la culture, mais tous les individus sont uniques (ce ne sont pas tous les Italiens qui utilisent d'une manière abusive leurs mains en parlant) Il faut connaître la culture des autres sans exagérer son importance : l'éducation, l'expérience et la biologie jouent aussi un rôle i.e. Un mexicain ayant fait son MBA à McGill pourrait être disposé à parler affaires au cours d'un repas même si c'est contraire aux coutumes des mexicains Si on généralise trop, on risque de verser dans les stéréotypes (l'enfer est l'endroit où on retrouve des cuisiniers Anglais, des mécaniciens Français, des amants Suisses et tout est organisé par des Italiens - le ciel serait l'inverse).

57 ÊTRE SENSIBLE AU TEMPS Amérique du Nord : agendas serrés, on ne veut pas perdre de temps Ailleurs : on met du temps sur des détails qui nous semblent pas importants, il y a souvent des délais frustrants McDonald's a mis 10 ans avant de vendre des hamburgers à Moscou Il faut se familiariser avec le calendrier national et éviter : Japon : la «semaine dorée» (vacances) Pays Islamiques : le mois du Ramadan (fête religieuse) Amérique du Nord : la semaine entre Noël et le Jour de l'an France : le mois d'août (vacances) Tenir compte des fuseaux horaires pour le FAX et le Émail

58 DEMEURER FLEXIBLE À l'étranger, les meilleurs plans risquent d'échouer
Si les choses ne marchent pas comme on l'a prévu, il faut pouvoir s'ajuster rapidement Il faut s'adapter à des situations qui ne nous sont pas familières (i.e. présence d'un tiers à une réunion qui ne nous a pas été présenté) Flexibilité peut conduire à : des solutions créatives à une situation «Win-win»

59 SE PRÉPARER ADÉQUATEMENT
D'abord, connaître la réalité culturelle Prévoir à l'avance les question et trouver les réponses avant de partir Prévoir les informations nécessaires aux négociations Mauvaise préparation : peut nous faire perdre un contrat ou nous obliger à faire des concessions non souhaitées Bien choisir les membres de l'équipe Obtenir des informations sur notre vis-à-vis à l'étranger (c'est la bonne personne?)

60 APPRENDRE À ÉCOUTER, PAS SEULEMENT PARLER
On se concentre trop souvent à envoyer un message plutôt qu'à en recevoir Notre discours oral est souvent agressif, compétitif, une discussion devient un débat dont l'objectif est de gagner Pratiquer l'écoute active qui permettra : d'obtenir des informations par l'écoute d'accroître la confiance de votre interlocuteur Prendre des notes Dissonance cognitive : tendance à ne pas écouter les messages avec lesquels on est en désaccord

61 PROCESSUS DE NÉGOCIATION
1. Préparation (en apprendre le plus sur son partenaire, anticiper ses positions) 2. Établissement d’une relation (début des discussions, apprendre à se connaître) 3. Échange d’informations (chaque partie fait part de sa position initiale, souvent une présentation suivie de questions & réponses) 4. Persuasion (convaincre son partenaire d’accepter sa proposition) 5. Entente (solution mutuellement acceptable)

62 LE NON-VERBAL DANS LA COMMUNICATION INTERCULTURELLE

63 LA COMMUNICATION NON-VERBALE
Le même indice non-verbal peut avoir une signification différente siffler en Amérique du Nord est une façon vulgaire d'indiquer qu'on n'approuve pas un orateur - c'est une manière d'obtenir le silence dans certains pays Latino-Américains faire une grimace (sortir la langue) veut dire en Amérique du Nord qu'on se moque de quelqu'un - dans le sud de la Chine, ce geste indique un embarras Différents indices non-verbaux peuvent avoir une même signification en Occident, on indique qu'on est d'accord en clignant de la tête de haut en bas Chez les Semang en Malaisie, on envoie un coup de tête vers l'avant, en Éthiopie, on envoie un coup de tête vers l'arrière et chez les serviteurs Bengalis de Calcutta en balançant la tête d'une épaule à l'autre

64 ÉLÉMENTS DE COMMUNICATION NON-VERBALE
Expressions faciales Gestes des mains Démarche Posture Usage de l'espace Toucher Contact des yeux Olfaction Couleurs Bijoux Habillement Coiffure Cosmétiques Symbolisme du temps Silence Symboles graphiques

65 POSTURE CORPORELLE Indique : statut social, pratiques religieuses, intentions sexuelles, soumission (il existe plus de 1000 postures) Soumission : tenter de paraître petit & vulnérable Pour relaxer on s'assoit en Amérique et on s'accroupit au Mexique Chrétiens : s'agenouillent, catholiques : génuflexion, musulmans : se prosternent Japon : se courbent pour initier une interaction, pour signaler la fin d'une conversation, celui de moindre statut se courbe davantage et initie le cérémonial Les Arabes qui marchent ensemble s'arrêtent souvent pour parler pour faire face à l'autre & maintenir le contact visuel

66 Un professeur Canadien en visite au Caire.
CAS PRATIQUE Un professeur Canadien en visite au Caire. Il était tellement enthousiasmé en expliquant un poème devant sa classe qu'il s'est incliné sur sa chaise révélant ainsi la semelle de ses souliers. Les étudiants demeurèrent bouche-bée devant ce geste. Chez les musulmans, un tel geste est une insulte. Le lendemain, la presse du Caire exigeait le renvoi de ce professeur de poésie.

67 GESTES DES MAINS La signification des mots peut changer suivant le geste qui l'accompagne <Les Italiens auraient du mal à s'exprimer s'ils avaient les mains attachées derrière le dos> Bolivie : peu de gestuelle. Le froid les obligent à garder les mains dans leur poncho Europe : gestuelle excessive = considéré comme non-sophistiqué Appréciation de la femme : mains qui simulent les seins, la taille, tortillement de la moustache, le baiser dans l'air Lever la main & faire un cercle avec le pouce et l'index (signifie OK en Amérique et a une connotation sexuelle en Sardaigne et en Grèce

68 EXPRESSIONS FACIALES Première source d'information après le langage (il existe plus de 1000 expressions faciales Central à la communication : communication face-à-face Certaines sont innées : mouvement rapide des sourcils pour accueillir quelqu'un Afrique : sourire pour exprimer la surprise ou l'embarras Japon : sourire parfois pour camoufler la peine ou la haine Amérique : la vue d'un rat dans la cuisine peut susciter une expression de dédain et ailleurs la joie dans la perspective d'un festin

69 L'auto-contrôle au Japon.
CAS PRATIQUE L'auto-contrôle au Japon. Un homme de vertu ne doit pas démontrer d'émotions négatives dans son visage lorsqu'on lui apprend une mauvaise nouvelle. Il doit demeurer calme sans broncher les sourcils. Présenter un visage sans expression dans des situations de grande anxiété faisait partie des règles (bushido) des samurai.

70 REGARD Regarder ou fuir le regard
C'est lorsqu'il y a contact entre 2 paires d'yeux que 2 personnes se rencontrent vraiment (regarder quelqu'un pour obtenir son attention) Les Arabes et les Latins utilisent le plus le regard Touareg d'Afrique du Nord : le regard est important, ils ont les mains et les bras couverts d'un djellaba Un regard soutenu peut être considéré impoli ou menaçant Chine : regarder son interlocuteur dans les yeux est irrévérencieux. C'est pourquoi ils s'assoient côte à côte.

71 PROXÉMITÉ Usage de son espace personnel (On établit une distance avec les autres en fonction de normes culturelles)(bulbe psychologique) Distance sociale : en Amérique = environ 40 cent. Au Moyen Orient et en Amérique Latine = environ 20 cent. S'approcher à 40 cent. d'une personne d'Arabie Saoudite est considéré comme un geste non amical Les Nord-Américains pédalent à reculons lorsqu'ils discutent avec des Latino-Américains On a l'habitude d'approcher sa chaise du bureau d'un autre pour s'ajuster à la situation sociale. Un Allemand transféré aux USA a fait boulonner au plancher sa chaise de visiteur afin d'éviter de telles situations.

72 CONTACT CORPOREL La forme la plus personnelle de communication interpersonnelle (la mère & l'enfant) La culture définit qui doit toucher qui et sur quelle partie du corps 2 hommes qui communiquent leur amitié en se serrant la main ou qui marchent main dans la main dans la rue n'a pas la même signification (alors qu'on le fait couramment en Afrique) Cultures à haut contact : Arabes, Africains, Juifs Cultures à bas contact : Anglais, Allemands Danser collé est normal en Amérique et considéré comme de la promiscuité pour les Arabes

73 CAS PRATIQUE Hommes d'affaires d'Europe du Nord et d'Europe du Sud qui marchaient en direction d'un restaurant fêter la signature d'un contrat. Débordant de joie, celui d'Europe du Sud a tenté de mettre la main autour de la taille de son vis-à-vis du Nord tout en marchant. Se toucher en public! Le gentleman du Nord a eu des visions de scandale dans les journaux lorsqu'il rentrerait chez lui! Il tenta de se dégager et offensa son collègue du Sud. Leur relation d'affaires s'est vite détériorée par la suite.


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