La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

L’approche typologique de la représentation des procès en polonais / français et conséquences pour les stades avancés de l’acquisition d’une L2. Urszula.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "L’approche typologique de la représentation des procès en polonais / français et conséquences pour les stades avancés de l’acquisition d’une L2. Urszula."— Transcription de la présentation:

1 L’approche typologique de la représentation des procès en polonais / français et conséquences pour les stades avancés de l’acquisition d’une L2. Urszula PAPROCKA-PIOTROWSKA Université Catholique de Lublin (Pologne)

2 Le FR et le PL sont des langues typologiquement différentes.
Le PL est une langue indo-européenne appartenant à la branche slave. La morphologie en PL : outil fondamental pour exprimer les distinctions syntaxiques. ordre des mots dans la phrase ; déterminants (article) ; pronoms personnels atones système temporo-aspectuel

3 Le système verbal du FR et du PL / oppositions principales (morphologiques et fonctionnelles) des deux systèmes : verbes pronominaux et verbes transitifs et intransitifs nombre et formation des temps verbaux opposition dans l’expression des aspects verbaux modes et leur fonctionnement rection verbale nominalisation des formes du verbe

4 Répartition différentes des verbes pronominaux [et des verbes transitifs et intransitifs]
je me lave se taire, se lever Ø apprendre, Ø finir myję się* milczeć Ø, wstawać Ø uczyć się, kończyć się * się = me, te, se, etc.

5 Différences de la rection verbale
remercier qqn (4e, Acc.) aider qqn °on go podziękował > jemu podziękował dziękować komu ? czemu ? (3e, Dat.) pomagać komu ? czemu ? °je lui ai remercié °il lui a aidé

6 Différences dans le domaine de la nominalisation des formes du verbe
Navigare necesse est, vivere non est necesse. Il est nécessaire de naviguer, il n’est pas nécessaire de vivre. Żeglowanie jest koniecznością, życie nie jest koniecznością.

7 Répartition différente des modes et de leurs fonctions
Subjonctif FR # Ø PL (“mode de supposition” – équivalent sémantique) Je crains qu’il ne soit trop tard. Obawiam się, aby nie było za późno. Conditionnel présent FR >> valeur du futur dans le passé On a supposé qu’il serait capable de le faire. Przypuszczano, że będzie do (zrobienia) tego zdolny. (PL : futur perfectif ou imperfectif)

8 Différences de nombre et dans la formation des temps
Présent je chante il chante śpiewam śpiewa Imparfait je chantais, il chantait # śpiewał-em śpiewał Passé (composé) j’ai chanté il a chanté # za-śpiewałem, za-śpiewał Futur (simple) je chanterai będę śpiewał/śpiewać, # za-śpiewam, za-śpiewa Plus-que-parfait j’avais chanté + za-śpiewał-em był

9 Passé simple je chantai il chanta # za-śpiewałem, za-śpiewał Futur proche je vais chanter zaraz będę śpiewał/śpiewać zaraz za-śpiewam Passé récent je viens de chanter właśnie śpiewałem / za-śpiewałem Futur antérieur j’aurais chanté Passé antérieur j’eus chanté

10 L’expression de l’aspect (en PL)
1. forme imperfective (morphologiquement plus simple) = la forme de base de laquelle la forme perfective sera dérivée 2. dérivation effectuée par : - l'addition des préfixes (na-, przy-, wy-, ze-, s-, pod-, do-, o-, nad-, przed- ) par exemple prać / wy-prać : "laver"(IMPF / PERF) NB: - perfectivisation possible par l'addition des suffixes, par exemple: krzyczeć / krzyknąć : "crier" (IMPF / PERF). - certain suffixes donnent une forme imperfective de la forme perfective préfixée, par exemple: pisać > wy-pisać > wy-pis-ywać (itération) 3. paires aspectuelles = opposition aspectuelle des deux infinitifs krzyczeć / krzyknąć : "crier" (IMPF / PERF) dać / dawać : donner (PERF / IMPF) brać / wziąć : prendre (IMPF / PERF)

11 A verb stem raw material B operator operator
Aspectual systems in Czech and Russian: basics (Barbara Schmiedtová & Natasha Sahonenko, University of Heidelberg, Germany) A verb stem raw material B operator operator

12 Etudes successives et leurs conclusions :
WATOREK, M. (2002) : Construction du discours par des apprenants des langues, enfants et adultes. Rapport final du projet APN 2JE 454 (Section du Comité National 34 du CNRS) : 2000/2002. DEMAGNY, AC. (2003) : L’acquisition du lexique de la temporalité en français L1 et L2. Mémoire de DEA. Université Paris VIII. DEMAGNY, AC. & PAPROCKA-PIOTROWSKA, U. (2004) : L’acquisition du lexique verbal et des connecteurs temporels dans les récits de fiction en français L1 et L2, Langages 155, pp PAPROCKA-PIOTROWSKA, U. (2005) : Complexité conceptuelle. Référence aux procès. L’acquisition du lexique verbal et adverbial chez des polonophones et francophones en L1 et chez des apprenants polonophones du français L2. Rapport final du projet 1H01D (Ministerstwo Nauki i Informatyzacji), 2004/2005. PAPROCKA-PIOTROWSKA, U., PX, JA ED CLM (janvier 2006) : L’acquisition du lexique verbal dans les récits de fiction : quelques remarques sur les choix de formulation en français et en polonais L(s)2.

13 Données provenant des 4 groupes respectifs enregistrés (10 sujets par groupe) :
apprenants polonophones du français L2, adultes : niveau 1 : 4 ans d'apprentissage en milieu guidé (A1) ; apprenants polonophones du français L2, adultes : niveau 2 : 6 ans d'apprentissage en milieu guidé (A2) ; *apprenants francophones du polonais, adultes : niveau 1  (groupe débutant-intermédiaire) ; *apprenants francophones du polonais, adultes : niveau 2 (groupe intermédiaire- avancé).

14 Tâche retenue : “Reksio”, récit de film muet de 5 min. environ
Tâche verbale complexe (TVC) : tâche communicative impliquant la production d’un discours allant de la conceptualisation de l’information à transmettre jusqu’à sa formulation dans un texte cohérent.

15 Tâche choisie pour les raisons suivanates :
le film muet permet de garder constant l’histoire sans en donner une version préalable dans une langue donnée (L2 ou L1) ; grâce au film, il est relativement facile d’obtenir un récit long, temporellement structuré qui permet d’étudier la complexité conceptuelle des procès exprimés ; un dessin animé simple doit rendre possible des comparaisons translinguistiques.

16 “Reksio”, dessin animé de 5 min. environ Regardez le FILM, SVP.

17 Sept classes de verbes - trois catégories grammaticales et quatre catégories sémantiques :
auxiliares (présentatifs, existentiels) copules verbes support vb. de mouvement vb. de dire vb. de perception vb. de phase

18 Richesse lexicale – Indice de Guiraud adapté
Calcul de l’indice de Guiraud - indice de richesse - formule : nombre total de mots différents divisé par la racine carrée du nombre total de mots énoncés. Calcul de l’indice de Guiraud adapté – indice de la richesse verbale – formule : nombre de verbes différents divisé par la racine carrée du nombre total de verbes.

19 Répertoire verbal : moyennes par groupes

20 Globalement, la comparaison des quatre groupes d’apprenants permet de constater que :
au cours de l’acquisition, tous les apprenants produisent de plus en plus de formes verbales ; leurs répertoire lexical se diversifie également (plus de verbes différents mobilisés) ; tandis que les apprenants polonophones (cf. A1 > A2) considèrent leur compétence linguistique plus développée et n’hésitent pas à testent plus aisément leurs hypothèses linguistiques tout en produisant, en fait, de plus en plus de formes idiosyncrasiques, les apprenants francophones atteste la tendance contraire : en passant de niveau 1 à niveau 2, ils produisent un peu  moins de formes inappropriées (souvent, il s’agit d’idiosyncrasie sémantique : forme grammaticalement correcte mais non-appropriée au contexte discursif donné) – signe visible d’appropriation de la L2 en milieu guidé ; si chez les apprenants polonophones du français, l’indice de Guiraud baisse légèrement entre les A1 et les A2, il est important de voir qu’il reste très proche de l’indice de richesse calculé pour des polonophones natifs (4,97) et diffère relativement peu de celui des adultes natifs français ; quant aux apprenants francophones du polonais, leur indice de Guiraud visiblement plus fort (beaucoup plus élevé que celui des adultes polonais et français en L1), suggère, à notre avis, qu’au stade 2 (compétence inférieure à celle des apprenants A2 du français, cf. 2 supra), ils passent une étape acquisitionelle du « verbiage » où, dépassant le stade des débutants, ils ne savent pas encore faire économie des moyens linguistiques offerts par la L2.

21 Verbes par classes (distribution) :

22 Vb. de phase A1 PL 4 vdf_commencer 1 vdf_finir
2 Total number of different word types used 5 Total number of words (tokens) A2 PL 13 vdf_commencer 1 vdf_commencer_se_id=commencer 1 vdf_finir_se_id=finir 3 Total number of different word types used 15 Total number of words (tokens) A1 FR 1 vdf_skonczyc_id=skonczyc_sie 1 vdf_skonczyc_sie 2 Total number of different word types used 2 Total number of words (tokens) A2 FR 2 vdf_konczyc_sie 1 vdf_rozpoczynac 1 vdf_zaczynac 1 vdf_zaczynac_sie 4 Total number of different word types used 5 Total number of words (tokens)

23 Verbes de phase : chez des polonophones – relativement peu de phase terminative >> spécificité du polonais : FR: il a fini de patiner PL : pojezdzil FR: il a fini de manger PL : zjadl chez des francophones - les deux phases codées dès le début mais : A1 FR : phase terminative A2 FR : phase inchoative (et terminative)

24 Verbes supports 11 spp_miec, 1 spp_robic , A1_FR A1_PL 1 spp_dac
1 spp_zrobic_id=creation_lex 3 Total number of different word types used 11 Total number of words (tokens) A2_FR 11 spp_miec, 1 spp_robic , 1 spp_stawac_sie_id=wydarzac_sie 13 Total number of words (tokens) A1_PL 3 spp_avoir 4 spp_donner 26 spp_faire 2 spp_mettre 3 spp_prendre 5 Total number of different word types used 38 Total number of words (tokens) A2_PL 5 spp_avoir , 1 spp_devenir 7 spp_donner, 31 spp_faire , 15 spp_mettre, 1 spp_mettre_id=vdf 1 spp_mettre_se , 4 spp_prendre 8 Total number of different word types used 65 Total number of words (tokens)

25 Différences dans l’expression : l’échelle
Mariusz (A1 PL>FR) *SBJ: le chien était très intelligent et il amené une truc je sais comme je dois dire en français c'est quelque chose pour monter. *SBJ: qu'est ce que c'est ? *INV: une échelle ? *SBJ: oui. *SBJ: exactement.

26 Différences dans l’expression : l’échelle
Laura (A2 PL > FR) *SBJ: il trouvait, il trouvait quelque chose pour, pour pouvoir lui aider et il a trouvé # il a trouvé un objet qui sert à monter, à monter par exemple les, les gens utilisent pour pour pouvoir monter au toit je ne sais comment s'appelle en français.

27 Différences dans l’expression : l’échelle
Alexandra (A1 FR > PL) *INV: une échelle ? *SBJ: une échelle oui c'est ça qui était à côté d'un arbre. *SBJ: le petit chien, il l'a pris et lui laissait sur, sur, sur le gel pour que le garçon puisse sortir. *SBJ: ale wydaje się, że pies euh boi się wrócić na na liody. *SBJ: i wiec on szuka skalę. *SBJ: i jezdzi pod skalem, pod skalą do dziewczyna ale zostaje jeszcze troche, no nie wiem, moze metr do do dziewczyny i euh on jej tend la main, non ?

28 Différences dans l’expression : l’échelle
Pierre-Frédérique (A2 FR > PL) *SBJ: przyciągni, przyciągnie, przyciąga, przyciąga szczeble ? *INV: drabinę. *SBJ: drebine. *SBJ: ach, ach, szczeble <są stopnie>. *INV: <na drabinie>. *SBJ: tak. *SBJ: przyciąga drabinę i drabina jest prawie dość długa żeby osągnąć młodego pana, który jest w pośrodku jeziora [...].

29 Différences dans l’expression : l’accident
Agnieszka A1_PL:e: la glace a brisé alors il [/] il s'est trouvé dans l'eau qui était terriblement froide. Ewa A1_PL: mais malheureusement la glace se casse. il tombe dans l'eau.

30 Différences dans l’expression : l’accident
Anna A2_PL: mais en ce moment il y a une catastrophe parce la glace se casse et le garçon tombe dans l'eau Aneta A2_PL: y despues il y a un accident […] sais pas deux minutes après le glace est rompu / est cassé / se casse et il il tombe dans l'eau qui est très froid.

31 Différences dans l’expression : l’accident
Corinne A1_FR: potem dziewczyna ma klopot. [:=id wpada] w woda Gérard A1_FR: i ale woda nie tak twarda.i on padzie / on padie w wody.

32 Différences dans l’expression : l’accident
Laura A2_FR : i ona spadnie do wody bo lod sie nie / sie nie roztopil ale xxx [!=rire]. Thibaud A2_FR : dziecko wpada w wodzie bo / bo lod nie jest mocny i pies pomaga pomaga / pomaga go.

33 Idiosyncrasies (créations lexicales / hypothèses à tester) :
A1 PL (16 / 14 ) : se récuperer, se glisser, se patiner, emmener (sortir), éparpiller (jetter) ; A2 PL (43 / 23) : réussir (arriver à), toucher (atteindre), arriver (sortir), glisser (patiner), se commencer, se glisser (glisser) ; A1 FR (68 / 51) : brac (pic), dac (posypac) ; poszukiwac (poszukac), sprobowac (probowac) ; widziec (zobaczyc) ; spacerowac °sie (spacerowac); A2 FR (66 / 48) : padac (upadac), spasc (upadac), spasc (wpadac) ; wyjsc (wychodzic), wychodzic (wyjsc).

34 Pour conclure... Quelle est la manière dont se développe le répertoire de verbes dans l’acquisition d’une langue seconde ? Le développement de ce répertoire permet-il d’observer des différences significatives interlinguistiques pour le couple de langues : le français / le polonais ? Quelle est la nature des différences (changements) observés dans les groupes suivis ? Quel est l'impact du contexte institutionnel, en opposition à un contexte naturel, sur l'acquisition du lexique verbal ?

35 Merci pour votre attention !
Dziekuję Państwu za uwagę !


Télécharger ppt "L’approche typologique de la représentation des procès en polonais / français et conséquences pour les stades avancés de l’acquisition d’une L2. Urszula."

Présentations similaires


Annonces Google