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Plan du cours Pourquoi l’éco-conception ?

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Présentation au sujet: "Plan du cours Pourquoi l’éco-conception ?"— Transcription de la présentation:

0 Semaine de sensibilisation à l’écoconception
Les enjeux de l’écoconception pour le secteur des TIC Cédric Gossart 31 mars 2014

1 Plan du cours Pourquoi l’éco-conception ?
Quel rôle pour le secteur des TIC ? Quelles limites ? L’écoblanchiment L’effet rebond

2 1. Ecoconception et croissance verte
Les stratégies de croissance verte répondent à des besoins politiques et sociétaux : Protéger les écosystèmes naturels … … tout en créant des emplois. L’écoconception est l’un des outils pour y parvenir. 1. Pourquoi l’éco-conception ?

3 Développement durable : Un compromis*
* de l’usage des commentaires dans cette présentation (quiter le mode plein écran quand un terme est souligné pour y accéder. + voir liens hypertextes sur certaines images. Source : René Passet (1996), L’Économique et le vivant, 2e édition, Economica. Pour + d’infos : voir

4 Ecosystèmes naturels et sociétés humaines
Type d’impact n°3 : Changements écosystémiques globaux Écosystèmes naturels Type d’impact n°1 : Pollutions Services vitaux Déchets Sociétés humaines Stock de K Energie Type d’impact n°2 : Épuisement des ressources Production Consommation Ressources Aménités Source: Common & Stagl (2006), Ecological Economics, p. 87.

5 Les écosystèmes naturels ne sont pas des systèmes linéaires
Dommages Dommages Accroissement proportionnel DH DB Effet de seuil Pressions Pt Pressions

6 L’objectif de la transition
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab.) Besoins des générations futures 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 11 Indicateur de développement humain –IDH) Besoins des générations actuelles : chemin du développement "classique" développement durable : chemins du développement durable les « chemins » souhaitables diffèrent mais tentent de susciter une convergence à long terme écologiquement viable et politiquement acceptable. Source : Christian Brodhag, Agora 21, d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE L’objectif de la transition écologique n’est pas une réduction symbolique de notre empreinte écologique mais une diminution substantielle de celle-ci. NB : Pour les objectifs spécifiquement écologiques, voir Rockstrom, J., W. Steffen, et al. (2009), "A safe operating space for humanity", Nature 461(7263):

7 Contrer l’entropie : Quel rôle pour l’innovation ?
Système fermé Système ouvert Pour le système Terre le ? est l’énergie solaire. Pour les sociétés humaines, l’apport d’énergie extérieure pourrait venir de notre capacité créatrice à contrer l’entropie. Source : Georgescu-Roegen, N. (1995), La décroissance: Entropie - Ecologie - Économie, Jouve: Sang de la Terre.

8 1. Pourquoi l’éco-conception ?
Source :

9 1. Pourquoi l’éco-conception ?
DEEE illégalement exportés… 1. Pourquoi l’éco-conception ? Source : UNEP, Vital Waste Graphics.

10 Deforestation à Borneo (1950-2005)
1. Pourquoi l’éco-conception ? Source :

11 Les terres rares : le pétrole du 21e siècle
1. Pourquoi l’éco-conception ? Emission France Culture : Allons-nous manquer de terres rares ? Le site Eco-Info du CNRS : sur les matériaux utilisés dans les TIC

12 La classification des terres rares
1. Pourquoi l’éco-conception ?

13 La classification des terres rares
1. Pourquoi l’éco-conception ?

14 1. Pourquoi l’éco-conception ?
A la poursuite de la croissance perdue 1. Pourquoi l’éco-conception ? Source :

15 GRAPHIQUE DU TAUX DE CHOMAGE EN FRANCE
A la recherche du plein emploi 1. Pourquoi l’éco-conception ? Source :

16 1. Pourquoi l’éco-conception ?
Source :

17

18 Définir la « croissance verte » …
Un oxymore ? Le découplage : rôle des TIC ? Absolu ou relatif ? Niveau de vie 1. Pourquoi l’éco-conception ? TIC ?

19 1. Pourquoi l’éco-conception ?
TIC ? 1. Pourquoi l’éco-conception ?

20 1. Pourquoi l’éco-conception ?
Indicateurs de découplage pour le Royaume-Uni 1. Pourquoi l’éco-conception ? Source :

21 Vagues de développement technologique 1. Pourquoi l’éco-conception ?
Secteurs clés ? ? Ressources clés Source : Dodgson, M. (2000). The Management of Technological Innovation. New York: Oxford University Press, p. 19.

22 Comment la mettre en œuvre ?
La dématérialisation : accroître la productivité énergétique 1. Pourquoi l’éco-conception ? Source : Weizsäcker et al. (1997), Facteur 4, Rapport au club de Rome, Editions Terre Vivante.

23 Réduire les consommations de matière
Les négaWatts : énergie économisée par un changement de technologie ou de comportement Exemple de politique publique : rémunérer les fournisseurs d’énergie … au négaWatt => ils gagnent de l’argent quand ils font des économies d’énergie : découplage entre quantité de MW vendus et profits réalisés. Source : D. Nora (2009), Les pionniers de l’or vert, Grasset. 1. Pourquoi l’éco-conception ?

24 Cela suffira-t-il ? Dématérialisation et transition
1. Pourquoi l’éco-conception ? Tukker, A. and M. Butter (2007). "Governance of sustainable transitions: about the 4(0) ways to change the world." Journal of Cleaner Production 15(1):

25 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?
Plan du cours Quel rôle pour l’écoconception ? Quel rôle pour le secteur des TIC ? Quelles limites ? L’écoblanchiment L’effet rebond 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

26 Les écoinnovations L’éco-innovation Définition :
Les technologies respectueuses de l’environnement stimulent l’économie, réduisent les pressions sur l’environnement et créent des emplois. Ces technologies englobent toutes celles dont l'utilisation est moins néfaste pour l'environnement que le recours à d'autres techniques possibles. Ex. : Production d’énergies renouvelables (photovoltaïque, éolienne, …), Véhicules moins polluants, Maisons passives et des matériaux de construction écologiques, Traitement des déchets en vue de leur réutilisation ou de leur recyclage. Source :

27 Exemple d’éco-innovation

28 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?
Voir partie 2 et le cas de l’écoconception Contribuer à changer les comportements : Pour les ménages, la recherche du confort prime encore sur les économies d’énergie 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

29 Les éco-TIC Comment réduire l’empreinte écologique des TIC.
Eco-TIC 1.0 : Comment réduire l’empreinte écologique des TIC. Eco-TIC 2.0 : Comment utiliser les TIC comme levier de développement durable. (green IT) (IT for green) Source : « Le développement durable à l’épreuve des TIC », Terminal, n° , proposé par F. Bordage, Green IT.fr.

30 Eco-TIC 1.0 Eco-TIC 2.0 Source : Hilty, L.M. (2008), Information Technology and Sustainability: Essays on the Relationships between Information Technology and Sustainable Development, Norderstedt: Books on Demand.

31 éco-TIC ?

32 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

33 Quels facteurs vont à l’encontre de l’écoconception ?

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35 Les barrières à l’écoconception : Le cas de l’obsolescence programmée
Définitions : diapos suivantes + chapitre 4 du livre … On en parle : Dans la presse (Arte, Terra Eco, ...) Dans les milieux académiques (Made to Break, ...) Chez les activistes (Amis de la Terre – rapport déc. 2012, ...) Chez les politiques (le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon s’est engagé à « lutter contre l'obsolescence programmée dans le domaine du numérique. » 60 M de C. 12/09/12) Beaucoup moins dans l’industrie !

36 OBSOLESCENCE, subst. fém.
Évolution tendant à rendre (quelque chose) périmé. Les notions de société primitive et d'archaïsme sont maintenant frappées d'obsolescence (Traité sociol., 1968, p. 446). ÉCON. Diminution de la valeur d'usage d'un bien de production due non à l'usure matérielle, mais au progrès technique ou à l'apparition de produits nouveaux.

37 Obsolescence « programmée » ?
Dans un marché saturé, aucune croissance n'est possible, seule la mise au rebut anticipé peut permettre de la maintenir. La recherche des marges maximum, donc la minimisation des coûts de production peut-elle amener à un «sabotage» de la qualité qui n'a rien à voir avec une obsolescence technologique ? Obsolescence vue comme phénomène social, la programmation ne se trouve-t-elle pas au niveau du cerveau humain ? Contre-pied : Vers une définition de l'« obsolescence écologique » ?

38 OBSOLÈTE [ob-so-lè-t'] adj.
1° Néologisme de quelques grammairiens. Qui est hors d'usage, en parlant d'un mot, d'une locution. 2° Il se dit aussi en histoire naturelle, pour signifier peu apparent, presque effacé. Sillon obsolète. Strie obsolète. ÉTYMOLOGIE Lat. obsoletus, de obsolere, tomber en désuétude, de ob, et solere, avoir coutume (voy. ⤷SOULOIR). => L'obsolescence matérielle est bien une invention de l'ère industrielle.

39 L’OP source d’impacts écologiques des TIC
4.1 L’influence de l’innovation technologique Nouvelles fonctionnalités : la course à la nouveauté Le couple infernal logiciels/machine L’obsolescence dans le secteur des TIC OP = obsolescence programmée

40 Rappels historiques http://www.centennialbulb.org/
Voir : Résumé en français :

41 Vagues de développement technologique
Secteurs clés Une accélération de l’OP au fil du temps ? Certainement avec le fordisme : production et consommation de masse. Cela a changé le métier d’ingénieur... Les vagues de croissance se développent autour de grappes de technologies utilisant la même ressource clé (e.g. pour les TIC les circuits imprimés). L’image montre les 5 différentes vagues de développement technologique depuis 1770 : celle de la mécanisationde l’industrie avec le textile jusqu’en 1850, celle du chemin de fer et des moteurs à vapeur jusqu’à la fin du 19ième siècle, celle de l’industrie lourde jusqu’en 1940, celle de l’automobile jusqu’en 1990 et ensuite les TIC. En savoir plus : Perez, C. (2010). Technological revolutions and techno-economic paradigms. Cambridge Journal of Economics, 34(1), , doi: /cje/bep051. ? ? Ressources clés Source : Dodgson, M. (2000). The Management of Technological Innovation. New York: Oxford University Press, p. 19.

42 La fabuleuse histoire de l’OP
Principales étapes aux États-Unis (Giles Slade) : Préparation des esprits dès 19e s. (contexte = crise de la demande ; 1936 : J.M. Keynes ; économie de la demande++) Intégration dans les processus de production : le métier d’ingénieur change radicalement ! (1 ampoule = 1000 h.) Exemples de mise en œuvre sectorielles : Automobile Radio TIC

43 Ford vs. General Motors Mi-19e s. : « l’éthique du jetable » (matériaux peu chers grâce aux innovations technologiques) remplace « l’éthique de l’économe » (ne pas jeter, économiser, faire durer, …) 1876 : « L’Amérique souffre de surproduction » (un distributeur américain) Automobile : invention du starter (sur toutes les voitures en 1913) => voitures à manivelle obsolètes (obsolescence technologique) 1923 : GM (Alfred Sloan) débauche le designer des Cadillac. Objectif : concurrencer la Ford T dont la durée de vie (8 ans) surpasse de 2 ans celle de ses concurrents (61% PDM en 1921) => Fort T démodée… (Ford introduit la couleur en 1925) PDM = parts de marché

44 Radio & lobbying 1913 : Edwin H. Armstrong brevette circuit de régénération (RCA) => très riche & connu (dépose brevet radio FM en 1933). David Sarnoff (patron RCA) veut développer la TV : la FM d’Armstrong est un concurrent peu cher à éliminer d’urgence ! 1937 : Armstrong vend sa FM à GE. : l’armée américaine en fait son standard de com. (volé par les nazis qui s’en sont aussi servi) : récepteurs FM fabriqués pour capter les fréquences [44, 50] MHz. 1945 : un expert de la FCC téléguidé par Sarnoff déclare que la FM doit être déplacée sur du [88-106] MHz (& TV [44-88] MHz) 31/01/1954 : Armstrong se jette du balcon de son appartement de Manhattan, 2 mois après que sa femme l’ait quitté. FCC = Federal Communications Commission

45 Miniaturisation & réparabilité
1950s : alliance transistors & circuits imprimés => les équipements électroniques précédents sont obsolètes ; nouveaux produits pratiquement irréparables car soudage machine (avant on changeait les tubes à vide soi-même…). 1930s : la crise pousse à la réduction des coûts (économiques…) => moins de tubes utilisés => miniaturisation & perte de qualité 1935 : Paul Eisler (juif autrichien ingénieur sans emploi…) passionné de photogravure invente un circuit imprimé dans des plaques de cuivre puis collé à un support de bakélite, y connectant les tubes & isolant le cuivre avec du vernis. : circuits intégrés (CI) utilisés dans des détonateurs de proximité qui détruisirent des milliers de fusées nazies (destruction de la cible même si pas touchée directement).

46 Miniaturisation & réparabilité
1947 : John Bardeen & Walter Brattain (Bell Labs) x100 le signal électrique avec du cristal de germanium, du plastique et de la feuille d’or. William Shockley (patron Bell Labs) améliore ce 1er transistor => prix Nobel de physique en 1956 pour tous les 3. 1950s : Utilisation des transistors à jonction de silicone dans les radios puis les ordinateurs => forte miniaturisation et réduction des coûts, élimination des problèmes des tubes à vide (temps de chauffe, encombrants, fragiles, gourmands en énergie). 1952 : automatisation de la soudure par Motorola pour faire face à la concurrence japonaise => miniaturisation, irréparabilité, contrôle de la durée de vie (death dating, planned obsolescence).

47 Planned obsolescence 1932 : Bernard London (courtier en immobilier) publie « Mettre fin à la crise par l’obsolescence programmée », chapitre du livre The New prosperity. 1952 : Brooks Stevens (designer industriel) diffuse l’expression OP dans son acception psychologique, naissant « du désir de posséder quelque chose un peu plus neuf, un peu mieux, un peu plus tôt que nécessaire ».

48 1958 : Brooks Stevens dans la revue True: The Man’s Magazine
« Toute notre économie est basée sur l’obsolescence programmée (…). Nous fabriquons de bons produits, nous poussons les gens à les acheter, et puis l’année suivante nous introduisons délibérément quelque chose qui va rendre ces produits démodés, dépassés, obsolètes. Nous faisons cela pour une raison évidente : pour gagner de l’argent. » Oh say, can you see by the dawn's early light… Source : Made to Break, p. 153.

49 1956 : George Nelson (designer) dans la revue Industrial Design
« (…) l’obsolescence en tant que processus génère de la valeur, pas de gaspillage. Elle conduit au renouvellement permanent des établissements industriels à des niveaux toujours plus élevés (…). Nous avons appris comment se servir de l’obsolescence comme d’un prodigieux outil d’amélioration des conditions sociales (…). Ce dont nous avons besoin c’est de plus d’obsolescence, pas l’inverse ». Source : Made to Break, p. 158.

50 Miniaturisation & ordinateurs
Fin 1930s : John V. Atanasoff invente le première machine à calculer entièrement électronique (ABC : avec Charles Berry). 1964 : ordinateur central IBM System/360 : gros logiciels sans perte de vitesse grâce à la micro-programmation ou émulation. 1965 : mini-ordinateur DEC PDP-8 : transistors au cristal de germanium + 1e architecture d’ordinateur à utiliser des circuits intégrés (voir diapo suivante). 1971 : DEC vend mini-ordinateurs, autant que les mainframe d’IBM qui avait sciemment refusé d’utiliser les CI… NB : IBM System/360 : circuiterie céramique micromodulaire Source : Made to Break, ch. 7, pp

51 Ordinateur central IBM System/360
Mini-ordinateur PDP-8 de DEC (baptisés ainsi… suite à la mini-jupe !) Ordinateur central IBM System/360

52 Miniaturisation & puces électroniques
1959 : Texas Instruments sort ses 1ers circuits imprimés. 1962 : Autonetics utilise les CI pour construire un nouveau missile balistique intercontinental (15000 circuits discrets). 1964 : 4000 CD CI dans un Minuteman II. 1960s : programme lunaire Apollo (ordi = 4000 CI) 1961 – 1971 : prix des CI passe de 120$ pièce à 25$ (5). 1965 : 1ères observations de Gordon Moore (directeur recherche à Fairchild Semiconductor & un de ses 8 fondateurs) : relation entre le niveau de complexité d’un CI & de son coût minimum (facteur 2/an). Conséquence : un produit électronique contenant une puce électronique est déjà obsolète quand il quitte sa chaîne de fabrication : ça va de + en + vite ! A discrete circuit is an electronic circuit built out of discrete components, such as resistors, transistors, etc., instead of a single integrated circuit. Source : Made to Break, ch. 7, pp

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54 http://www. actu-environnement

55 http://www. actu-environnement

56 Comment contrer l’OP ? L’écoinnovation L’écoconception

57 Définir l’éco-innovation : Que disent les chercheurs ?

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59 Définitions Rennings (2013): les éco-innovations ne résultent pas forcément d’objectifs environnementaux. “Environmental innovations consist of new or modified processes, techniques, practices, systems and products to avoid or to reduce environmental harms. Environmental innovations may be developed with or without the explicit aim of reducing environmental harm.”

60 Taylor et al. (2005) Les éco-innovations protègent les biens publics : “‘Environmental technology’ refers to everything from ‘end-of-pipe’ pollution control technologies to alternative energy technologies that share the characteristic of helping to maintain the ‘public good’ of a clean environment.”

61 Kemp and Oltra (2011) Eco-innovations are “innovations whose environmental impact on a life cycle basis is lower than those of relevant alternatives”.

62 European Commission (2011)
“Eco-innovation is any form of innovation resulting in or aiming at significant and demonstrable progress towards the goal of sustainable development, through reducing impacts on the environment, enhancing resilience to environmental pressures, or achieving a more efficient and responsible use of natural resources” Other definitions are liste in the Table A1 of the paper (in appendix).

63 Points communs entre les éco-innovations ... et les autres
Les éco-innovations nécessitent les mêmes types de ressources (connaissances, finances, humaines, ...). Les éco-innovations peuvent être intentionnelles ... ou pas. Elles peuvent porter sur des matériels, des méthodes, des designs, ...

64 Différences entre éco-innovations innovations non environnementales
Les éco-innovations ont un clair objectif environnemental. Leur développement dépend largement du niveau de connaissance des consommateurs en matière environnementale. Elles peuvent difficilement être considérées comme des écoinnovations avant leur utilisation, à moins de suivre des normes pré-établies.

65 Comment les écoinnovations se produisent-elles ?

66 Le rôle des parties prenantes
Les gouvernements peuvent aider ou bloquer les écoinnovations. E.g. le secteur de bioénergie suisse (Wirth & Markard, 2011) : les politiques énergétiques ont soutenu les investissements dans le bois de chauffe, les instruments permettant de revendre l’électricité produite à partir de biomasse ont contribué à la diffusion d’écotechnologies peu performantes axées sur la production de courant contrairement à celles visant à produire du biogaz, plus efficaces.

67 Comment sortir d’écotechnologies sous-optimales ?
Promotion de niches technologiques et diversité d’innovations : COVs (dans peintures & colles) : fin 1990s une législation a relancé les peintures plus écologiques qui existaient depuis les années 1960s (Gelderman et al. 2007; Oltra and Saint Jean 2005). van den Heuvel and van den Bergh (2009) : rôle des applications de niches : les calculateurs et voyages spatiaux ont permis d’améliorer les panneaux solaires et les faire passer de l’état de niches technologiques à l’état de niches de marché.

68 Comment sortir d’écotechnologies sous-optimales ?
Chadha (2011): biopolyères : source de blocage = processus de décision très centralisés. Remède : ouvrir des nouvelles routes technologiques en diversifiant les réseaux (alliances, consortium R&D, partenariats, organisations standardisatrices, ...). Les entreprises peuvent réduire leurs coûts et risques de manière collective tout en accroissant la prédictibilité technologique. La diversité des sources de connaissance peut débloquer e.g. ‘bootleg research’ (les employés prennent en charge une partie du processus d’innovation), encouragement à penser ‘outside the box’.

69 Le rôle des utilisateurs pionniers
Changement des préférences des consommateurs: peut favoriser l’éco-innovation. Windrum et al. (2009) : la trajectoire des technologies automobiles a été bouleversée par la montée des préoccupations écologiques.

70 Le rôle des utilisateurs pionniers
Dijk et al. (2011) : les ‘feedback loops’ sont importants : Apprentissage interactif entre fournisseurs et utilisateurs, Diffusion des goûts entre consommateurs, Apprentissage social, e.g. pour attribuer un sens à des préférences nouvelles. ‘Early adopters’ : peuvent contribuer à l’émergence d’un marché de niche, comme dans le secteur forestier au Canada.

71 Le rôle de la législation
Nameroff et al. (2004) : principale force d’émergence des éco-innovations. van den Heuvel and van den Bergh (2009) : souvent la 1e opportunité pour une entreprise de se lancer sur le sentier de l’éco-innovation en respectant la loi. E.g. USA : révisions lois environnementales 1980s & 1990s => forte croissance brevets chimie verte. Kemp and Pontoglio (2011) : “there is more evidence of regulations stimulating radical innovation than of market-based instruments doing so”.

72 Références bibliographiques
Chadha, A. (2011), Overcoming Competence Lock-In for the Development of Radical Eco-innovations: The Case of Biopolymer Technology. Industry & Innovation, 18(3): Dijk, M., R. Kemp, et al. (2011), Incorporating social context and co-evolution in an innovation diffusion model—with an application to cleaner vehicles. Journal of Evolutionary Economics: European Commission (2011), Environmental technology action plan (EcoAP), COM/2011/0899 final, Geldermann, J., H. Schollenberger, et al. (2007), An integrated scenario analysis for the metal coating sector in Europe. Technological Forecasting and Social Change, 74(8): Kemp, R. and S. Pontoglio (2011), The innovation effects of environmental policy instruments — A typical case of the blind men and the elephant? Ecological Economics, 72(0): Kemp, R. and V. Oltra (2011), Research Insights and Challenges on Eco-innovation Dynamics. Industry and Innovation, 18(3): Nameroff, T. J., R.J. Garant, et al. (2004), Adoption of green chemistry: An analysis based on US patents. Research Policy, 33(6-7): Oltra V, Saint Jean M (2005) The dynamics of environmental innovations: three stylised trajectories of clean technology. Economics of Innovation and New Technology, 14(3): Rennings, K., P. Markewitz, et al. (2013), How clean is clean? Incremental versus radical technological change in coal-fired power plants. Journal of Evolutionary Economics, 23(2): Taylor, M. R., E. S. Rubin, et al. (2005), Control of SO2 emissions from power plants: A case of induced technological innovation in the U.S. Technological Forecasting and Social Change, 72(6): van den Heuvel, S. T. A. and J. C. J. M. van den Bergh (2009), Multilevel assessment of diversity, innovation and selection in the solar photovoltaic industry. Structural Change and Economic Dynamics, 20(1): Windrum, P., T. Ciarli, et al. (2009), Consumer heterogeneity and the development of environmentally friendly technologies. Technological Forecasting and Social Change, 76(4): Wirth, S. and J. Markard (2011), Context matters: How existing sectors and competing technologies affect the prospects of the Swiss Bio-SNG innovation system. Technological Forecasting and Social Change, 78(4):

73 Les méthodes pour écoinnover

74 Une perception optimiste des industriels
Evolution des écrans plats ‘verts’ = ? 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

75 Influence de la réglementation
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

76 Le cas de l’éco-conception
Eco-conception : prise en compte de l’environnement lors de la phase de conception ou d’amélioration d’un produit (bien ou service) Eco-produit : tout produit qui entraîne moins d’impacts sur l’environnement, tout au long de son cycle de vie (de l’extraction des matériaux à la fin de vie du produit) et offrant un service comparable à ceux présents sur le marché : fonctionnalité, accessibilité, coûts, sécurité de fonctionnement Document de référence : Guide ISO TR 14062 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

77 Qu'est-ce que l'éco-conception ?
Denis Guibard, directeur du développement durable produits et services d'Orange Lien vers la vidéo… Objectif principal = réduire les impacts environnementaux. 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

78 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?
L’évaluation globale 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ? Source : Roux et al. (2005), Ecotechnologies et écoconception: concepts et mise en œuvre,

79 Approche cycle de vie : du berceau à la tombe
Approche écoinnovation radicale : du berceau au berceau 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ? Source : Roux et al. (2005), Ecotechnologies et écoconception: concepts et mise en œuvre,

80 Prendre en compte tous les composants
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

81 Utiliser plusieurs critère d’évaluation : inputs et outputs
Consommation de matières premières et d’énergie, épuisement des ressources naturelles rares et/ou non renouvelables Rejets dans l’eau, l’air, les sols, production de déchets , Contribution au réchauffement climatique Acidification de l’air Eutrophisation de l’eau 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

82 Objectif : éviter les déplacements de pollutions…
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

83 Principes de calcul des impacts environnementaux
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ? Source : Roux et al. (2005), Ecotechnologies et écoconception: concepts et mise en œuvre,

84 L’ACV d’un téléphone portable par l’ADEME
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ? L’ACV d’un téléphone portable par l’ADEME

85 La normalisation des résultats de l’ACV
2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

86 Exemples d’écoinnovations dans le secteur des TIC ?

87 L'étiquetage environnemental des terminaux chez Orange
Alain Liberge, directeur de l'environnement et de la responsabilité sociale d'Orange France (voir diapo suivante) Le rôle des normes : voir le site de l’AFNOR 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

88 Yahoo! ouvre un datacenter plus vert aux chutes du Niagara
Un PUE de 1,08… … qui lui permettra de réduire ses coûts énergétiques de 40 % « Ce type de datacenter coûte moins cher à construire qu'un centre traditionnel » 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

89 Orange passe au vert L’étiquetage environnemental chez Orange (voir vidéo) : 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?

90 2. Quel rôle pour le secteur des TIC ?
Source : Panorama des initiatives francaises domaine eco-conception

91 Plan du cours Pourquoi l’éco-conception ?
Quel rôle pour le secteur des TIC ? Quelles limites ? L’écoblanchiment : voir vidéo Prius + exemples ci-après L’effet rebond 3. Quelles limites ?

92 1. Péché du compromis caché 2. Péché d’absence de preuve
3. Quelles limites ? Les 7 péchés du GreenWashing : 1. Péché du compromis caché 2. Péché d’absence de preuve 3. Péché d’imprécision 4. Péché de non pertinence 5. Péché du moindre des 2 maux 6.Péché d’affabulation 7. Culte de l’étiquette mensongère 3. Quelles limites ? Source : Rapport 2010 de TerraChoice (fr)

93 Des risques accrus d’écoblanchiment
3. Quelles limites ? Source : Rapport 2010 de TerraChoice (fr)

94 Des risques accrus d’écoblanchiment
Rapport 2011 de l’ARPP “Publicité et environnement” Ex. : Le 4x4 Mitsubishi “conçu au pays des accords de Kyoto” … 3. Quelles limites ?

95 Des TIC ‘vertes’ ? (‘éco-TIC’)
J’utilise une calculette solaire depuis 20 ans et la planète va de mal en pis, alors à quoi bon ? 3) Limites Des TIC ‘vertes’ ? (‘éco-TIC’) 3. Quelles limites ?

96 L’écoblanchiment * : Vidéo Prius Les 7 péchés du GreenWashing
1. Péché du compromis caché 2. Péché d’absence de preuve 3. Péché d’imprécision 4. Péché de non pertinence 5. Péché du moindre des 2 maux 6.Péché du faux écolabel 7. Péché du mensonge 3. Quelles limites ? * Usage abusif de l'argument environnemental dans la publicité.

97 L’écoblanchiment en images…
3. Quelles limites ? Vidéo Culture pub… (6’34)

98 L’effet rebond : Apparaît lorsque les bénéfices environnementaux d’une politique sont plus que compensés par des impacts négatifs. 3. Quelles limites ?

99 L’effet rebond Les bénéfices escomptés d’une amélioration environnementale sont compensés par des effets secondaires. Le cas des voitures : amélioration de l’efficacité énergétique … mais accroissement des émissions de CO2 liées au transport. Le cas du chauffage individuel Le cas de l’ebook ? 3. Quelles limites ?

100

101 3. Quelles limites ? Hilty, L.M. (2008), Information Technology and Sustainability: Essays on the Relationships between Information Technology and Sustainable Development, Norderstedt: Books on Demand.

102 William Stanley Jevons (1865), La Question du carbon
L’économiste anglais fait part de ses craintes quant à l’épuisement de cette source d’énergie vitale pour la puissance de son pays : plus on se sert du charbon de manière efficace, plus on en consomme. 3. Quelles limites ? Source : Futuribles, n° 305, février 2005.

103 ER revenu : On réduit l’intensité en énergie d’un service => son coût baisse => l’économie ainsi réalisée permet de consommer davantage de ce même service. ER confort : Le consommateur estime avoir atteint un niveau satisfaisant de consommation du service dont le prix a baissé => il dépense autrement l’argent économisé => augmente les flux de matières dans la société. 3. Quelles limites ?

104 Effet temps : Des technologies permettent de réduire les temps de transport => favorisent les transports rapides + les déplacements individuels sur les collectifs => augmentation des files d’attente dans les aéroports + des embouteillages sur les routes. Internet : profusion d’informations à portée de clic => on consacre davantage d’heures à les lire. 3. Quelles limites ?

105 « L’accélération … exige plus de temps ! »
Hartmut Rosa « L’accélération … exige plus de temps ! » 3. Quelles limites ? Hartmut Rosa, Accélération : Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte, 2010.

106 Mesures d’un effet rebond
Elasticité-prix : La consommation en kWh augmente de 2% à la suite d’une baisse des tarifs de l’énergie de 10% => l’effet rebond est de 20%. ER = 20 à 30 % pour le secteur de l’énergie. 3. Quelles limites ?

107 Mesures d’un effet rebond
Accroissement en % de la consommation de carburant générée par des véhicules plus efficaces (secteur du transport). L’innovation technologique réduit le coût de transport au kilomètre => allonge les distances parcourues + augmente la consommation globale de carburant (entre 20 et 30% pour les USA). 3. Quelles limites ?

108 En savoir plus… 3. Quelles limites ?

109 Conclusion Les technologies éco²-efficaces sont celles qui atteignent leur objectif et ne génèrent pas d’effet rebond. Elles n’occasionnent pas d’accroissement de la consommation d’intrants, et contribuent effectivement à une économie nette de ressources.

110 … le RAV4 hybride est-il une écotechnologie ?
Questions ? … le RAV4 hybride est-il une écotechnologie ?

111 Références N°106-107 de la revue Terminal
Voir mon article du Monde Diplomatique William McDonough & Michael Braungart : Cradle to Cradle : Créer et recycler à l'infini. Tim Jackson : Prospérité sans croissance : La transition vers une économie durable.

112

113 THE END.


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