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LES CYBER-ADDICTIONS DE QUOI PARLE-T-ON?

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1 LES CYBER-ADDICTIONS DE QUOI PARLE-T-ON?
Les jeunes et leur entourage confrontés à ces nouveaux outils

2 QUELQUES PREALABLES Attention à ne pas transformer un comportement en pathologie! Les « psy » ne sont-ils pas en train d’inventer une maladie?, quelques suspicions émergent… La révolution cybernétique ne doit pas être vue comme une maladie Ce n’est pas parce que c’est un objet qui conduit à l’addiction que c’est un mauvais objet (ex:nourriture) Ce que l’on connaît mal ou ne maîtrise pas n’est pas forcément anormal (science et technologie)

3 L’addiction au jeu « est-ce qu’elle existe? » « à partir de quand? »
« est-ce que c’est pareil qu’avec les drogues? » « pourquoi tous ne sont pas accros? » « il y a des jeux qui rendent plus accros » « les fabricants sont-ils responsables? » « la dépendance aux jeux elle est psychologique ou physique? « qu’est-ce qui pousse à devenir addict?...

4 ADDICTION DEPENDANCE PERTE DE CONTROLE
Quel intérêt? Perte de contrôle de quoi? De l’usage d’un objet de gratification, de plaisir Chaque personne dispose d’un système de contrôle de l’usage des objets de satisfaction qui s’acquiert en grandissant -permet d’en profiter le mieux -permet d’éviter le pire en tenant compte des conséquences

5 Lorsqu’il y a dépendance ou addiction, on ne tient plus compte des conséquences
On va parler d’addiction lorsque la personne veut réduire et qu’elle n’y arrive pas toute seule Quelle que soit la dépendance c’est la même problématique, ce n’est pas le même danger, ce n’est pas la même toxicité et bien sûr, pas la même vision subjective du risque (héroïne/jeu)

6 LES OBJETS DE GRATIFICATION
Ils sont très nombreux Ils sont variables d’une personne à l’autre Tout le monde n’a pas le même plaisir avec les mêmes objets Mais nous avons tous des objets de gratification

7 CEPENDANT… Certains objets sont particulièrement efficaces pour beaucoup de personnes: - les produits - certains comportements Plus c’est disponible, plus on a la possibilité d’essayer, plus on a l’opportunité de trouver cela intéressant et donc d’essayer encore et de pouvoir perdre contrôle Le maintien et l’aggravation des effets dommageables sur le sujet évoquent très fortement l’existence de dépendance

8 INTERET DE COMPREHENSION ET DE REPERAGE
Le diagnostic de dépendance a longtemps été limité aux consommations de « drogues » On constate un intérêt renouvelé pour la compréhension du passage à l’acte, de la dépendance et de la recherche de plaisir Actuellement le concept d’addiction n’impose plus des signes physiques de sevrage Le diagnostic repose sur des signes psychiques d’assuétude et de manque On étudie ainsi des pratiques de consommation et des conduites qui se déclinent en usage, usage à risque ou nocif et dépendance

9 NOUS SOMMES TOUS DES USAGERS!
De nombreux facteurs environnementaux amènent à l’usage Ce qui pousse à être addict c’est pour le joueur à la fois tout ce qui est attirant et captivant dans le jeu mais aussi tout ce qu’il va fuir par le jeu et grâce au jeu Dans la dépendance, d’autres facteurs entrent en jeu

10 NOUS NE SOMMES PAS TOUS DEPENDANTS
Ce n’est pas si sûr que ça! Nous nous débrouillons tous plus ou moins bien avec de nombreuses satisfactions substitutives, plus ou moins efficaces! Il existe des vulnérabilités à l’addiction, à telle addiction, et à certains moments de l’existence

11 Refuge Accrochage Surinvestissement au moment des grands choix existentiels ou vécus difficiles Exclusivité Remplacement Empéchement Appartenance Virtualité, multiplicité des possibles Pas de corps/pas de jugement Double vie

12 La valeur virtuelle du jeu
Le jeu comme apprentissage de la réalité mais la dimension technologique du jeu est devenue énorme et déséquilibre le rapport à la réalité, le rapport au monde est modifié Le jeu comme défoulement cathartique, faire ce que l’on ne ferait pas dans la réalité, sauf que la vie réelle est petit à petit mise de côté Le jeu comme facteur de rencontre, de rompre la solitude, dans une visée de socialisation qui devient un isolement et une fausse socialisation, il y a le même type de contact avec le même type de sens

13 JOUER Quand? Combien de temps? A quel jeu? Qui dit quand c’est trop?
C’est un loisir domestique Ce sont souvent les parents qui les ont achetés Le conflit n’est pas celui de l’adol. Mais est autour de l’ordinateur Epoque de transition pas tous « cyber à l’aise! » Comment faire?

14 DIFFERENCIER Le jeu et le joueur Le jeu et les autres investissements
Ce qui me gène moi et ce qui est réellement génant! Le ludique et le systématique (la place de l’aléatoire dans l’usage)

15 S’INTERESSER Au jeu et au joueur A la place prise par le jeu
Aux autres dépendances éventuelles Aux modifications, mêmes minimes, (ne pas rester figé en miroir de ce  que l’on rejette)

16 INTERVENIR Ne pas négliger un doute ou une inquiétude (valable pour tous les « éducateurs ») Ne pas construire le problème pour lui (défense blocage…) Savoir que c’est une problématique très réactive au traitement, principalement psychothérapeutique, passe par la relation Accompagner la famille, l’institution, pour repérer, évaluer, aider, soigner

17 Mobilisation Nationale
Création d’un observatoire du jeu (Marc VALLEUR Hôpital MARMOTTAN) Réseau National pour la prévention et le soin du jeu pathologique (VENISSE CHU NANTES)

18 LES DISPOSITIFS SPECIALISES en addictologie
Les CSAPA mission de recevoir les personnes qu’il y ait addiction produit ou comportementale Consultations jeunes usagers et leur entourage (accueil, évaluation, orientation ou prise en charge courte)

19 LES DISPOSITIFS GENERALISTES
Adolescents (CMP, centres ados, PAEJ,) Les médecins généralistes (RPIB jeunes addiction/souffrance psychique) Institution scolaire (infirmière, médecin, documentaliste, professeurs de techno…

20 LES DEMANDES Les établissements scolaires: Cyber-addictions clairement identifiées dans les addictions, ou non, problématique nouvelle (haut débit, et technologie) Les établissements médico-sociaux Les parents, besoin de repères comme si cette technologie ne faisait pas appel aux mêmes schémas éducatifs Les médecins généralistes Les collectivités territoriales, ateliers santé-ville, maisons de quartiers…)

21 NOUS SERONS PLUS EFFICACES LORSQUE EN MATIERE DE PREVENTION, DE REDUCTION DES RISQUES, D’INTERVENTION PRECOCE, DE REPERAGE ET D’ACCES AU SOIN, NOUS PARVIENDRONS à traiter ces demandes ensembles à l’échelle d’un territoire en décloisonnant les institutions qui ont à apprendre les unes des autres pour être aidantes et contenantes pour les jeunes en difficulté dans cette société hautement addictive!!! C’est grandement une question institutionnelle et collective


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