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Colloque 18 Octobre 2013 AMEMP Colonel Annick Roul

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1 Ces fumées qui tuent Aspects clinique et médical interventions d’urgence
Colloque 18 Octobre 2013 AMEMP Colonel Annick Roul Docteur en pharmacie Pharmacien chef du SDIS de Savoie

2 Ces fumées qui tuent Aspects clinique et médical interventions d’urgence
Origine Source Nature ORIGINE Combustion complète – feu vif Stœchiométrie – H2O –CO2 Combustion incomplète – feu couvant Combustion oxydante Excès d’air – baisse de la température – augmentation du volume des fumées SOURCE Produits inflammables – combustibles Carbonés – CHON Matières plastiques Polymères et monomères Produits naturels – soie laine – coton Engrais – Soufres viticoles Matériaux résistants aux feux – Produits ignifugeants halogénés Joints de dilatation OM Produits radioactifs Armes chimiques NATURE Suies particules – gaz de combustion HC HPA ( goudrons) BTX, Adsorbés par les SUIES- Traceur des HPA – Benzo a pyrene PCDD- Dioxines COV – Formol HCHO – Acroléine-CH2CHCHO SO2, H2S CO- CO2 HCN NH3 Nox , furanes , cétones, Produits halogénés Retombées radioactives INDICES Couleurs Fumées rousses Fumées noires - visibilité réduite à partir de 100mg/m3 Blanches- polyamides – désorientation des victimes – vertiges Absence Opacimétrie ( mesure avec un opacimétrie – passage du rayon lumineux devant Cellule photoélectrique – suies Gouttes – plastiques – polymères Odeurs- Concentration détectable Bruit crépitement Gaz incolore et inodore

3 Ces fumées qui tuent Aspects clinique et médical interventions d’urgence
Sommaire 1 Facteurs de toxicité des fumées 2 Phases de l’intoxication Toxico-cinétique 3 Relation doses- effets 4 Les enjeux - Prévention protection -Thérapeutiques et traitements

4 Facteurs de toxicité des fumées
Produits émis lors des incendies Concentration dans l’air « ambiant » Voies de pénétration Durée d’exposition Taille des particules – état dans le tractus respiratoire et digestif Physicochimie – ionisée – radicaux libres Solubilité et absorption – et désorption ( p H)

5 Produits émis lors des incendies
COV Nature des matériaux – T°C- Ignifugeants – pdts de traitement HCN – Acides halogénés Nox -Produits carbonés – anes- enes.furanes HC HPA – HC aromatiques BTX PCDD PCDF H2O, CO2, CO, SO2 Cl2, COCl2, mercaptans , H2S , aldéhydes , nitriles , amines 100°C-300°C 300°C-400°C 400°C-500°C 500°C-600°C Toutes plages Large range de température Composés gazeux émis par les feux ( Holeman Gaz toxiques produits par les fumées se dégagent avant l’inflammation – NH3 et CO2 totalement dégagés avant 400°C

6 Facteurs de toxicité des fumées
Produits émis lors des incendies Concentration dans l’air « ambiant » Voies de pénétration Durée d’exposition Taille des particules – état dans le tractus respiratoire et digestif Physicochimie – ionisée – radicaux libres Solubilité et absorption – et désorption ( p H) Anio super oxyde très toxique

7 Combustion incomplète
Combustion complète Combustion incomplète

8 Concentration dans l’air « ambiant »
Détection Protection - phase reflexe O2- CO Explo levée de doute phase réfléchie Intervention surveiller taux O2 et CO Appareils multigaz 4 cellules CO Explo O2 HCL H2S AP2C S P AP4C SPAs N

9 Détection et valeurs de références
Concentration dans l’air « ambiant »  Détection et valeurs de références Valeurs utilisées pour estimer le danger d’exposition dans l’air Code du travail - INRS Code de l’environnement- INERIS Niosh pocket guide’ ERPG – AEGL (Acute Exposure Guideline Level) – TEEL (Temporary Exposure Emergency Limits) Unité ppm – mg/m3 Valeurs utilisées pour estimer le danger d’exposition dans l’air Code du travail Fiches INRS VME – VLE Temps cc CL1%-CL50% Code de l’environnement- fiches INERIS SER-SEI- SpEL- SELs Niosh pocket guide – IDLH 30’ ERPG – emergency response planning guideline -1anodins -2SEI-3Létal animal -définie par AIHA (US) pour une durée d'exposition de 1 heure AEGL (Acute Exposure Guideline Level) -définie par FACA (US) pour des durées d'exposition de 30 mn, 1 h, 4 h et 8 h) TEEL (Temporary Exposure Emergency Limits) :ministere des transports des USA

10 Concentration dans l’air « ambiant »
Détecteur électrochimique VME – 8h -50 ppm Exposition 10 ‘ SEI 2600ppm SEL 7000ppm Effets sur l’homme – Hb co alarme seuil ppm- seuil ppm CC 50 ppm – 8h – Hb CO10%- CC 200 ppm – 2h – Hb CO 20%-Difficulté perception – altération des fonctions cognitives – difficulté coordination des actions CC 5000 ppm – qq min – Hb CO50%-très grave CC ppm – 1 min – Hb CO85 %-décès

11 Concentration dans l’air « ambiant »
CO Détection électrochimique – capteur électrochimique – interférences Dosage atmosphérique - alarme seuil ppm- seuil ppm ppm intox legere – début de céphalées 200 ppm vomissements 500 ppm – possibilité perte de connaissance ppm SEI pendant 120 min – INERIS 1000 ppm intox grave 2000ppm décès en moins de 5 h 5000 ppm décès 20’ 9000ppm décès instantané Rapport entre CO et symptômes 10% HbCO – normal fumeur 20% HbCO – difficulté à coordonner les actions 60% HbCO Comateux Deces quand les 2/3 Hb –sont transformées en Hb CO HCN très volatil Seuil olfactif 1 ppm SEI – AUCUNE VALEUR valeurs INERIS SEL 1’ 392ppm – 30’ -60ppm SER ND

12 Facteurs de toxicité des fumées
Produits émis lors des incendies Concentration dans l’air « ambiant » Voies de pénétration Durée d’exposition Taille des particules – état dans le tractus respiratoire digestif – passage transcutané Physicochimie – ionisée – radicaux libres Solubilité et absorption – et désorption ( p H)

13 Voies de pénétration VOIES DE PENETRATION Nez – épithélium nasal
trachée poumons (5 lobes) bronchioles Bouche œsophage estomac intestin grêle duodénum- jéjunum - iléon – colon Peau et muqueuses

14 Voies de pénétration Respiratoire

15 Illustration tissu respiratoire
Voies de pénétration Respiratoire Illustration tissu respiratoire Capillaires Cellules endothéliales 300nm épaisseur peuvent être détruites par la fumée de cigarette – grande surface « fragile » -image des feuilles des arbres - épaisseur de 300nanometres Surfaces alvéoles – «  protection par les macrophages – système de défense – à l’intérieur des tissus

16 Voies de pénétration Respiratoire
Arbre respiratoire Capacité vol 5 l poumons Comportement des particules inhalées Flux turbulent trachée Flux laminaire alvéoles Déposition – sédimentation par gravité Large surface impactée Diffusion Particules exhalées - Les particules 0.1-1µm peuvent être exhalées - Les particules nano µm ne peuvent être exhalées - Déposition des particules de 0.01µm à0.1µm ( très basse )

17 Voies de pénétration Respiratoire
Longueur Section cm2 Arbre respiratoire Diamètre Trachée 20 000µ 254 cm2 18 cm 12 cm 248 cm2 Bronches 2000µ 200 cm2 248 cm2 103cm2 Fumée de tabac 0.01µ -0.1µ 0.05 cm Alvéoles 200µ 0.04 cm 104cm2

18 Voies de pénétration Respiratoire

19 Voies de pénétration Digestive
Bile pH 1.2 pH 5 à 6.5 Pepsine enzyme estomac Pancrétine aide à la digestion – surfactant =bile de la vésicule biliaire Pancréatine pH 8 pepsine

20 Dissolution avant absorption
Voies de pénétration Digestive Dissolution Absorption Dissolution Absorption DOSE Solubilité taux de dissolution Mécanismes de perméabilité Dissolution avant absorption Facteurs à prendre en compte fumées particules solides TD – Dissolution Taux de dissolution p H du milieu Electrolytes – température Solubilité dépend des 3 facteurs Absorption Perméabilité Liposolubilité Accumulation Hydrosolubilité

21 La dissolution est différente selon le p H – 1.2- 4.5 -8
Voies de pénétration Digestive Facteurs influençant la « biodisponibilité » produits relargués par les fumées en solution Approche physique -Paramètres physicochimiques Facteurs physiologiques Approche bio pharmaceutique Le taux de dissolution Conditions de l’interface liquide – solide Approche physique -Paramètres physicochimiques Solubilité-p H – Concentration – dose –forme –support PM Surface de la particule Facteurs physiologiques Tractus digestif - nourriture – flore intestinale Viscosité – mobilité Approche bio pharmaceutique Le taux de dissolution de l’ingrédient actif dans les particules dissous / unité de temps Conditions de l’interface liquide – solide Température Composition du milieu électrolytes – p H La dissolution est différente selon le p H –

22 Voies de pénétration Peau et Muqueuses
2m2 grand réservoir – 8 à 10kg – pH acide Continuité peau avec les muqueuses et les orifices Absorption cutanée – peau lavée – lésée – Follicules et glandes sébacées – Epithélium nasal – 2m2 – 8 à 10kg – pH acide Continuité peau avec les muqueuses et les orifices Intégrité de la peau – attention aux peaux lésées Superposition Epiderme 70µm – kératinocytes – non vascularisée Derme – nerfs – vaisseaux – cellules immunité – macrophages – contrôle le comportement des cellules Hypoderme Adipocytes ( zone de cumul) – TG Follicules et glandes sébacées – Epithélium nasal – Débit sanguin cutané: Conditions normales: 150 ml.kg-1.min-1 Conditions froides: 10 ml.kg-1.min-1 Conditions chaudes: 2000 ml.kg-1.min-1

23 RESPIRATION CUTANEE CHEZ L’HOMME
Oxygène dissout 1.5% : 3 ml par litre de sang Oxygène lié à l’hémoglobine : 1 molécule Hb peut transporter 4 molécule O2 Fabrice Pirot Laboratoire de Pharmacie Galénique Industrielle EA 4169 Fonctions physiologiques et pathologiques de la barrière cutanée Pharmacie – Hôpital Edouard Herriot Plateforme FRI PHARM

24 Phases de l’intoxication Toxico-cinétique
Exposition – Temps (t) Imprégnation Distribution Action toxique Élimination Exposition – Temps (t) – toxicité aigue – subaigüe chronique létale Imprégnation ( l’organisme se charge en toxique) – facteurs individuels Charge toxique C= f(t) Distribution (transport sanguin, atteinte des tissus) – vers organe cible – - propriétés physicochimiques des molécules Action toxique (expression de la phase de réactivité et apparition des lésions)- Élimination ( par voie respiratoire ou suite à transformation, métabolisation par voie urinaire, etc…)- ( métabolites urinaires ) Elimination du CO – RAD 57 Elimination urinaire des cyanures 2

25 Phases de l’intoxication Toxico-cinétique -Toxiques directs
Asphyxiants Monoxyde de carbone transport O2 Respiration C CO2 HCN Toxique respiratoire – H2S CO Double toxicité Transport Bloque le relarguage dà partir des cellules Blocage du transport O2 – carboxyhémoglobine stable – affinité réversible par les traitements d’urgence Difficulté de relargage de l’O2 des cellules – Oxygénation des cellules modifiée – pO2diminue – voir courbes de dissociation de Hb Blocage de la respiration cellulaire ( cytochrome oxydase) Déficit en ATP – voie physiologique de réduction de la méthémoglobine ( glycolyse aérobie) est bloquée Acidose métabolique et Mort CO2 potentialise le CO par hyperventilation favorise la diffusion des gaz HCN Dans les cellules le cyanure est à 98% sous forme ionisée Se fixe sur la cytochrome oxydase de la mitochondrie ( cellule) – bloquant la chaine respiratoire Bloque le Fe de l’Hb à l’état Fe+++ Bradhypnée Chute de la pression artérielle Augmentation lactates plasma Arrêt cardiaque Nox Méthémoglobinisants –oxydation du Fe ( Hb) en Fe 3+ - Hb- Fe++ + NO  Hb-Fe+++ + e- H2SBloque les processus redox des cellules- même fonctionnement que HCN mais affinité différente Blocage de la respirationcellulaire Seuil d’anesthésie olfactive 200ppm Asphyxie – mort

26 RESPIRATION PULMONAIRE ET ECHANGES GAZEUX TISSULAIRES
PO2 : 760 mmHg x 21% ~ 150 mmHg PCO2 : 760 mmHg x 0.04% ~ 30 mmHg pH : 7,35-7,45 PaO2 mmHg = 106,603 - (0,2447 x âge (années)) PvO2 = 40 mmHg SatO2 : % PaCO2 : 35 à 45 mmHg HCO3- : 22 à 26 mmol/l CO Double toxicité Transport Bloque le relarguage dà partir des cellules Blocage du transport O2 – carboxyhémoglobine stable – affinité réversible par les traitements d’urgence Difficulté de relargage de l’O2 des cellules – Oxygénation des cellules modifiée – pO2diminue – voir courbes de dissociation de Hb Blocage de la respiration cellulaire ( cytochrome oxydase) Déficit en ATP – voie physiologique de réduction de la méthémoglobine ( glycolyse aérobie) est bloquée Acidose métabolique et Mort CO2 potentialise le CO par hyperventilation favorise la diffusion des gaz Fabrice Pirot Laboratoire de Pharmacie Galénique Industrielle EA 4169 Fonctions physiologiques et pathologiques de la barrière cutanée Pharmacie – Hôpital Edouard Herriot

27 Phases de l’intoxication Toxico-cinétique
Irritants- œdème lésionnel COV- -acroléine SO2 NOX – Isocyanates Irritants – suffocants NH3 Cl2 Blue system SELs SPEL SEI SER Fiches de l’INERIS Irritants- œdème lésionnel COV-Carbonyles –acroléineElle prend naissance à chaud dans les graisses et les huiles (d'où son nom : âcre-oléine). - gène respiratoire – irritation de la peau et muqueuse – très lacrymogène -l'irritation peut évoluer en inflammation, avec hémorragie, métaplasie, hyperplasie, œdème. SO2 ( broncho constricteur) + H2O – H2SO4-Seuil de perception (SP) (air) 0,25 ppm pluies acides test faisant bruler la fleur de soufre - NOX –laryngospasme – bronchospasmes Isocyanates – OAP toxique par inhalation, par contact de la peau et par ingestion. irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau.

28 Oxydes d’azote- Nox NO2-
Phases de l’intoxication Toxico-cinétique Oxydes d’azote- Nox NO2- SER 5 ppm SEI f( t) Métabolisme Très peu soluble dans l’eau favorise la pénétration profonde dans le tractus respiratoire qui est le principal site de l’action toxique Réactivité chimique réactions du dioxyde d’azote avec les constituants des couches superficielles de l’épithélium pulmonaire - NO2+H2O –HNO2-HNO3 -oxydation des prot cellulaires – radicaux libres Toxicité par sa propre réactivité chimique réactions du dioxyde d’azote avec les constituants des couches superficielles de l’épithélium pulmonaire vont impliquer : -  des réactions avec l’eau intra-pulmonaire pour former de l’acide nitreux et de l’acide nitrique, une per oxydation lipidique et une oxydation des protéines cellulaires Oxydation de molécules biologiques entrainant la formation de radicaux libres

29 Phases de l’intoxication Toxico-cinétique
Particules solides – Poussières – gaz et aérosols produits dans les incendies Particules fines Rejet par les incinérateurs – imbrulés de gasoil Nanoparticules Paramètres à prendre en compte Toxicité propre – Le niveau de danger est inconnu – Risque de bio accumulation- Poussières – gaz et aérosols produits dans les incendies Irritation et réactions inflammatoire des muqueuses des voies aériennes Spasme bronchique – OAP retard – toux dyspnée , etc… .Agression thermique et chimique Dissolution et absorption des particules liées à leur propriétés physiques Solubilité , composition , comportement fonction du p H , de la T °C, enzymes , electrolytes . Nanoparticules Paramètres à prendre en compte surface – composition chimique – forme Toxicité propre – accumulation dans certains organes ( poumon) traversée des barrières alvéoocapillaires et intestinales – lésions assimilables à l’amiante Connections possibles avec les biotechnologies – NBIC – nano- info- bio- cogno – débat éthique – Le niveau de danger est inconnu – manipuler avec prudence In vitro stress oxydatif des cellules et inflammation Risque de bio accumulation- Y COMPRIS DANS LES POUMONS ne sont pas exhalées

30 Source de chlore et Oxygène
Phases de l’intoxication Toxico-cinétique Composés carbonés Source de chlore et Oxygène Température <300°C Dioxines Formule – hydrocarbures aromatiques polycycliques halogénés Origines feu de forêts ( peu) incinération produits industriels – – OM Toxicité chronique promoteur de phénomènes de cancérisation et induction enzymatique Molécules promotrice perfide Perturbateurs endocriniens – antioestrogene Immuno toxicité Mode d’action Contamination de la chaine alimentaire Très lipophiles- accumulation dans les graisses et le lait Formule – hydrocarbures aromatiques polycycliques halogénés hydrocarbures polycycliques halogénés - -polychlorodibenzo-p-dioxines 209 isomeres possibles Toxicité aigue – chloracne + fatigue Toxicité chronique – promoteur de cancer Origines feu de forêts ( peu) incinération produits industriels – Diphényl ethers- chlorophénol – OM Toxicité chronique promoteur de phénomènes de cancérisation et induction enzymatique Molécules promotrice perfide Utilisent nos systèmes transporteurs d’hormones et s’attaquent à nos cellules reproductrices Perturbateurs endocriniens antioestrogene Impact sur la fertilité et la fécondité Ressemblance hormonale – mimétisme Fixation de la molécule sur une protéine spécifique , induction des gènes codant pour les enzymes de métabolisation Immuno toxicité Mode d’action – cible Contamination de la chaine alimentaire Très lipophiles- accumulation dans les graisses et le lait TCDD- tétrachloro dibenzo-p- dioxine - promoteur de phénomènes de cancérisation et induction enzymatique

31 Relation doses- effets
DANGER EXPOSITION Risques encourus * = Doses sans effets Gravité de l’effet Doses ( unités logarithmiques) Effets particuliers liés à la toxicité du produit Doses sans effets ou jugés acceptables Domaine de la létalité Seuil 3

32 Calcul de la dose toxique – Voie de pénétration respiratoire
Relation doses- effets Calcul de la dose toxique – Voie de pénétration respiratoire Pour les composés chimiques "dose-dépendants La relation dose est souvent exprimée selon la règle de Haber : D = C × R × T × f- cc inhalée *ventilation –min durée d’exposition , *fraction absorbée K (effet biologique) = C (concentration) × T (durée exposition), et la fraction absorbée (f). Pour les composés chimiques "dose-dépendants la dose (D) est le produit de la concentration inhalée (C) par la ventilation-minute (R), le temps d'exposition (T) et la fraction absorbée (f). La relation dose est souvent exprimée selon la règle de Haber : D = C × R × T × f K (effet biologique) = C (concentration) × T (durée exposition), et la fraction absorbée (f). Mise à l’abri et confinement Extrait des travaux d’Alain BAERT toxicologue RENNES

33 Estimation de la dose toxique par voie digestive- modélisation
Relation doses- effets Estimation de la dose toxique par voie digestive- modélisation Taux de dissolution Dw/dt =(D/h)*A(Csat-Ct) D Diffusion contact h épaisseur de la « protection de la particule » A surface de la particule Cs – concentration de la solution saturée Ct – concentration Facteurs influençant la « biodisponibilité » produits relargués par les fumées en solution Approche physique -Paramètres physicochimiques Facteurs physiologiques Approche bio pharmaceutique Le taux de dissolution Conditions de l’interface liquide – solide Dissolution selon le p H Extrait Faculté Pharmacie AUVERGNE – eric BEYSSAC

34 Relation doses- effets
valeurs de références Doses Voies digestive ou parentérale DL50 quantité de produit qui tue 50 % de la population testée Exprimée en mg/ kg de poids de la population testée Dose active Quantité de produit qui permettra d’obtenir l’effet recherché ( lié à la cinétique d’élimination du produit ) DJA : Dose journalière admissible de polluant absorbée par voie respiratoire/digestive et cutanée, « sans » apparition d’effets Utilisées dans la partie réfléchie avec la prise en compte de l’environnement

35 Estimation du passage dans la peau
Relation doses- effets Estimation du passage dans la peau Perméation µg/cm2/h Variation interindivuelles Molécule Propriétés physicochimiques Poids moléculaire et log O/W - lipophiles –hydrophile Nature de la peau et son état – intégrité – lavée Modélisation Kp=(K*D)/L Constante de perméabilité Produit au départ Récepteur K D L

36 Enjeux Caractériser le danger – source Limiter- optimiser-justifier
Exposition aux fumées des leur apparition - Normes surveillance des polluants Ex Bois d’intérieur Incinérateurs Espaces non fumeurs Protection – Source Limiter les rejets – depuis 2010 arrêté ministériel – normes de surveillance de polluants «  Contrôles » Semi continu les dioxines – performance énergétique des installations des incinérateurs obligatoire Bois d’intérieur – traitements ( incorporation de métaux lourds) Mélange CCA – Cuivre – fongicide 13% Chrome 34% agent de fixation -25% As Insecticide ; on peut + pentachlorophénol ( rejet de dioxines) Piles dans incendie – faible quantité – Hg – Cd Incinérateurs –Refroidissement des cendres volantes – cond et solidification Armes chimiques – destruction par incinération et biodégradation –installations conformes UTAH Stocks anciens détruits / combustion air libre Comportement citoyens Développement durable Cartographier les installations en évaluant les risques potentiels – Risques domestiques appartement – risques industriels – OM Dispersion Action sur la dispersion des fumées Barrières physiques – rideaux d’eau Action mécanique et physicochimique – absorption des composés chimiques Intégrer dans les modèles de dispersion les gaz de combustion et les suies . Facteurs à prendre en compte Déplacement du centre de gravité du nuage – météo Caractéristiques propres aux fumées – vitesse température , densité Dépôt et condensation + transformations chimiques Utiliser les modélisation des particules de la cigarette voies respiratoire – digestive et cutanéomuqueuses Incinération des OM Normes ne couvrent que certains polluants 4

37 Enjeux Protection des effets du transfert et de la dispersion des fumées Rideaux d’eau – galeries de tunnel Intervention – connaitre les produits Décomposition contact eau – H2O+ produits Gestion et traitement des fumées – usines Communiquer des alertes adaptées – balises de détection – y compris particulaires – imbrulés des GO Dispersion Action sur la dispersion des fumées Barrières physiques – rideaux d’eau Action mécanique et physicochimique – absorption des composés chimiques Intégrer dans les modèles de dispersion les gaz de combustion et les suies . Facteurs à prendre en compte Déplacement du centre de gravité du nuage – météo Caractéristiques propres aux fumées – vitesse température , densité Dépôt et condensation + transformations chimiques Utiliser les modélisation des particules de la cigarette voies respiratoire – digestive et cutanéomuqueuses Incinération des OM Normes ne couvrent que certains polluants

38 Principe de précaution doit être systématique
Enjeux Prévention – et protection en amont de l’événement Intervenants Forces de l’ordre – SP – EPI adaptés Entrainements SP Population Apporter une réponse adaptée à la situation par une réflexion anticipée Intervenants – THERMFOS Entrainement pour limiter le stress cellulaire Masques et EPI adaptés – Protection respiratoire et buccale dès le début de l’apparition des fumées Protection ARI – Masques cartouches – travailler sur des filtres adaptés à chaque mission EPI gants – vérifier les taux de passage des molécules selon gants utilisés Populations Traitement symptomatiques et antidotiques Gagner du temps – Cyanokit en kit –O2 + oxygenoscope Axes de travail de la science Alertes adaptées – balises de détection – y compris particulaires – imbrulés des GO Faune Limiter les impacts Flore Contamination de la chaine alimentaire Principe de précaution doit être systématique

39 Enjeux Protection et traitements « préventifs »
Plan de distribution des comprimés KI Population prioritaire Délai de distribution pour saturer la thyroïde Nouvelles dispositions

40 Enjeux Réponse opérationnelle Prise en charge des personnes impliquées
Soustraire de l’atmosphère contaminée polluée Ex Tunnels – navette Prise en charge thérapeutique Traitements symptomatiques Traitements curatifs et antidotes Dégagement d’urgence Activer nos systèmes de régulation , systèmes tampons Aider nos cellules à réagir Réversibilité des effets dans l’organisme

41 Oxygénothérapie- normobare
Thérapeutiques et traitements Oxygénothérapie- normobare Oxygenoscope Posologie O2 8à 10l/min O2 15l/min Mode d’administration ventilation assistée ventilation spontanée Diagnostic et surveillance Oxymétrie de pouls Posologie O2 8à 10l/min O2 15l/min Mode d’administration BAVU( ballon autoremplisseur à valve unidirectionelle ) ventilation assistée Masques HC – ventilation spontanée Objectifs Intox CO – accélère la vitesse de dissociation de la carboxyhémoglobine L'oxygène administré par voie inhalée est absorbé par échange alvéolocapillaire à raison de 250 ml d'air/minute chez un sujet au repos L'oxygène libéré au niveau tissulaire par l'oxyhémoglobine est ensuite utilisé au niveau de la chaîne respiratoire des crêtes mitochondriales pour la synthèse d'ATP. A la suite de ces réactions catalysées par de nombreuses enzymes, il se retrouve sous forme de CO2 et H2O Outils – diagnostic et surveillance Oxymétrie de pouls L'oxymétrie de pouls : la saturation pulsée en oxygène : SpO2 L'oxymétrie de pouls ou saturation en oxygène est une méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l'hémoglobine au niveau des capillaires sanguins, on parle de saturation pulsée en oxygène : SpO2.

42 Oxygénothérapie hyperbare
Thérapeutiques et traitements Oxygénothérapie hyperbare Caisson hyperbare – pression >1 bar- 3 phases Compression 5 à10 min Prescription médicale Décompression Risques Inconfort pour le patient Radicaux libres O2- Anion superoxyde - Attention à la rétinopathie du nouveau né Caisson hyperbare – pression >1 bar- Patient est placé dans chambre hyperbare -2bars – 2.5h 3 phases Compression 5 à10 min Temps passe – prescription médicale Posologie Décompression La décompression doit être lente pour éviter les risques barométriques Risques Radicaux libres O2- Anion superoxyde - Attention à la rétinopathie du nouveau né

43 Traitements symptomatiques -
Thérapeutiques et traitements Traitements symptomatiques - Prise en charge rapide des victimes pose de VVP Nacl 0.9% poche pour perfusion de 500 ml ou 50 ml Bicarbonate 1.4%- 1.4g pour 100 ml, Prise en charge des victimes avec VVP Nacl 0.9% poche pour perfusion de 500 ml ou 50 ml Réanimation hydroélectrolytique: apport chloruré sodique. Bicarbonate 1.4%- 1.4g pour 100 ml, Excipients : eau pour préparations injectables. Osmolarité: 333,2 mOsm Indications Correction des acidoses métaboliques Le bicarbonate de sodium est alcalinisant et représente un apport d'ions sodium et de bicarbonate. Il permet de réguler l'équilibre acidobasique du plasma.  Posologie et mode d’administration Voie intraveineuse en perfusion lente. La posologie est variable et doit être adaptée en quantité selon l'étiologie, l'état du malade et l'importance des perturbations de l'équilibre acido-basique.

44 Traitement antidotes Cyanures -
Thérapeutiques et traitements Traitement antidotes Cyanures - THIOSULFATE DE SODIUM 25 % S inj Fl [ATUn]  CIP Cyanokit 5g – poudre pour solution pour perfusion hydroxocobalamine Délai d’administration – voie IV Action par chélation Poudre à reconstituer 5G dans 200ml de solvant Nacl0.9% . Chaque ml de solution reconstituée contient 25mg d’hydroxocobalamine – notice Cyanokit en kit DM Limiter les étapes de la préparation de la solution à reconstituer – gain de temps Thiosulfate de sodium- découverte en 1802 par VAUQUELIN dans les résidus de soude artificielle -S2O3Na2, 5 H2O Employé comme antidote des cyanures: en transformant les cyanures en sel moins toxique et en association de l’hydroxocobalamine Il est recommandé de ne pas injecter dans la même perfusion la solution de thiosulfate et d’hydroxocobalamine THIOSULFATE DE SODIUM USP 25 % S inj Fl [ATUn]  CIP Posologie pharmacopée française X ème Ed 1988 Cyanokit 5g poudre pour solution pour perfusion délai d’administration – hydroxocobalamine VOIE IV PENDANT 15 MINUTES Attention au délai d’administration Action par chélation Complexer ion CN- sous forme de cyanocobalamine – a toxique excrété dans les urines / vit B12= cyanokit – lyophilisat à reconstituer – dose de 5g à diluer dans un solvant -à répéter selon état victime lyophilisat à reconstituer 5G dans 200ml de solvant Nacl0.9% . Chaque ml de solution reconstituée contient 25mg d’hydroxocobalamine point non respecté Cyanokit en kit DM Limiter les étapes de la préparation de la solution à reconstituer – gain de temps

45 Thérapeutiques et traitements
Thérapeutiques ciblées- Asthme réactionnel Corticoïdes – pas de consensus DPI *systemes – particules de poudre ( lactose) µ Traitement symptomatique de la crise d’asthme Nébulisat – solutions pour inhalation Aérosol 2 phases – phase continue – le gaz – O2 -phase discontinue dispersion des gouttelettes dans le NaCl 0.9%+ médicaments Bronchodilatateurs pMDI * taille de particules et systèmes adaptés soigner Thérapeutiques ciblées- Asthme réactionnel Corticoïdes – pas de consensus Anti irritants – anti-inflammatoires – ( NP SP) DPI *systemes – particules de poudre ( lactose) µ Ex Pulmicort turbahler 100µg / dose – lactose monohydrate 30-60µm + budesonide Traitement symptomatique de la crise d’asthme Nébulisat – solutions pour inhalation Ipratropium 0.5mg / 2ml –bricanyl Sulfate de terbutaline 5mg/2ml Mode d’action – médicament + surfactant – Gouttelettes de 1-5µm Aérosol 2 phases – phase continue – le gaz – O2 -phase discontinue dispersion des gouttelettes dans le NaCl 0.9% Bronchodilatateurs pMDI * taille de particules et systèmes adaptés soigner *DPI Dry powder inhaler pMDI- pressured mono dose inhaler

46 Thérapeutiques et traitements
Travailler sur des formulations et supports type …somes Cyclodextrines Thérapeutiques ciblées Chélateur de particules Limiter les voies invasives surtout en atmosphère contaminée –

47 Merci de votre attention.
Conclusion Réflexion par les sciences du danger – cyndiniques Repérer et relier les efforts de modélisation du danger Tenter une prise en compte globale avant la survenue des catastrophes Colonel Annick Roul Docteur en pharmacie Pharmacien chef du SDIS de Savoie Merci de votre attention.

48 Réflexion par les sciences du danger – cyndiniques
Repérer et relier les efforts de modélisation du danger Tenter une prise en compte globale avant la survenue des catastrophes

49 Information et désinformations – principe de précaution
Cigarette électronique Solvant propylène glycol – pas très toxique en expo aigue – irritant sévère pour les yeux – et de l’épithélium nasal – Recommandations INRS – propylène glycol Peu de risques dans les conditions normales d’utilisation Mesures de prévention situations suivantes: S i produit utilisé à chaud Formation d’aérosols et si risque d’exposition cutanée prolongée Du point de vue technique – interdire de fumer – éviter l’inhalation de vapeurs – port des appareils respiratoires , si produit utilisé à chaud

50 Solutions ? Incinération des déchets ménagers dans les pays émergents
La Chine a engagé en 2011 un plan quinquennal – construction massive d’incinérateurs

51 pHoto du livre de kervern
Mettre à jour les déficits graves dans le domaine des organisations , les cyndiniques sont appelées à investir le champ de l’organisationnel , du management et la conduite du changement -

52 Détection et valeurs de référence – unités de concentration seuil de toxicité
Nanoparticules VLEP – principe ALARA ( as low as reasonabily achievable) Amiante –fibres < 3µm – VLE art R du code du travail fixe la CC moyenne en fibres d’amiante dans l’air inhalé par un travailleur à0.1 fibre / cm2 Dioxines – 2010- Travailler sur les mélanges de substances présentes à de très faibles cc pour lesquelles o effet nocif est observable – par contre effet cocktail – Valeur limite d’émission de dioxines – 0.1ng/m3 VLEP air non concerné – indices biologiques d’exposition non concerné ( milieu professionnel en France DJA – OMS 1à4pgTEQ/ Kg/ j – TEQ- expression de la toxicité en éq toxique – facteur pondéré pour chaque congénére / TEF( coeff de toxicité ) –TEF réévalué / OMS

53 Valeurs toxicologiques de « référence »
Les doses journalières d’exposition tolérables admises sont élaborées par OMS ou la commission internationale de protection radiologique ( CIPR) ou agences américaines et l’agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail Site internet de InVS et les risques sanitaires : Santé environnementale ( risques liés à la pollution ) Santé au travail ( maladies professionnels : 1919)…. Site internet de l’INRS


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