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Former pour sensibiliser à la diversité culturelle Atelier A

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Présentation au sujet: "Former pour sensibiliser à la diversité culturelle Atelier A"— Transcription de la présentation:

1 Former pour sensibiliser à la diversité culturelle Atelier A
Un atelier à l’intention des enseignants et des superviseurs des professionnels de la santé formés à l’étranger (PSFE)

2 Diplômés hors Canada et États-Unis
FAIT : En 2002, 23% des médecins pratiquant au Canada avaient obtenu leur diplôme à l’extérieur du pays (AIPSO, 2004). FAIT : En 2001/2002, des résidents poursuivant une formation au Canada étaient titulaires d’un diplôme de médecine obtenu à l’extérieur du Canada (Association des facultés de médecine du Canada, 2003).

3 1. Horaire de la journée

4 2. Présentations

5 3. Exercice: Établissement de normes de groupe
REMUE-MÉNINGES : Quel type d’environnement accroît votre capacité d’apprentissage? DISCUSSION DES PROPOSITIONS: Y a-t-il consensus?

6 4. Qu’aimeriez-vous apprendre dans le cadre de cet atelier?

7 4. Former pour sensibiliser à la diversité culturelle vise les objectifs suivants
Aider les enseignants à mieux comprendre leurs propres antécédents ethno-culturels, croyances, attitudes et valeurs (conscience de soi). Encourager l’acquisition d’une meilleure compréhension des antécédents culturels et des expériences vécues par les PSFE et la démonstration de sentiments d’empathie à cet égard (sensibilisation à la diversité culturelle). Promouvoir le développement et l’intégration d’un sentiment de conscience de soi et de sensibilisation à la diversité culturelle à l’intérieur des activités de l’enseignant (développement des habiletés).

8 4. Former pour sensibiliser à la diversité culturelle vise les objectifs suivants (suite)
Structurer la compétence culturelle en tant que processus d’apprentissage continu tant pour les enseignants que pour les professionnels de la santé. Susciter la sensibilisation et la réceptivité aux cultures nécessite le développement de qualités et d’approches, par opposition à une connaissance approfondie ou à un ensemble concret de tâches et d’habiletés.

9 4. Raison d’être « Apprendre à penser, à agir, à diriger et à travailler de façon productive en partenariat avec des personnes de cultures, styles, habiletés, classes, nationalités, races, orientations sexuelles et genres différents va bien au-delà de l’acquisition de nouvelles habiletés et attitudes…Cette démarche implique l’abandon de mécanismes de pensée, d’attentes, de rôles et de modèles de fonctionnement familiers que nous estimions les mêmes pour tous. » Salmond, 2000

10 5. Professionnels de la santé formés à l’étranger
Citoyens canadiens ayant effectué leur formation à l’étranger. Citoyens d’autres pays titulaires de diplômes internationaux en soins de santé, au Canada grâce à un visa de travail. Immigrants titulaires de diplômes en soins de santé émis par des institutions étrangères, qui espèrent pratiquer au Canada.

11 5. Intégrer les PSFE dans le système de soins de santé canadien
REMUE-MÉNINGES : Quelles habiletés et expériences les PSFE apportent-ils au système de soins de santé canadien? À quels défis peuvent-ils être confrontés durant leur intégration au système de soins de santé canadien?

12 5. Habiletés et expériences des PSFE
Connaissance d’autres pays, cultures et systèmes de soins de santé Expertise clinique, souvent spécialisée Souvent plus âgés, avec une plus grande expérience de la vie Connaissance de maladies moins familières au Canada Connaissance propre aux diagnostics et aux traitements reposant moins sur la technologie

13 5. Défis potentiels liés à la pratique pour les PSFE
Plusieurs cheminements pour obtenir l’autorisation d’exercer. Ajustement à de nouvelles cultures, de nouvelles croyances en matière de santé et de nouveaux systèmes de soins de santé. Problèmes de langue même pour ceux qui maîtrisent l’anglais ou le français. Questions d’ajustement personnel : perte de l’identité personnelle, de l’appui de la famille étendue et problèmes d’estime de soi.

14 5. Défis potentiels liés à la pratique pour les PSFE (suite)
Discrimination et racisme. Manque de formation sur le plan des stratégies de communication interculturelle, de certains ensembles de connaissances médicales ou d’habiletés cliniques. Manque de familiarité avec différents styles pédagogiques. Défis économiques. Manque d’appui institutionnel pour les besoins culturels ou religieux.

15 Qu’avez-vous appris en travaillant avec les PSFE?
5. Défis potentiels liés à la pratique pour les PSFE (suite) REMUE-MÉNINGES : Qu’avez-vous appris en travaillant avec les PSFE?

16 5. Défis auxquels sont confrontés ceux qui enseignent aux PSFE
Stratégies pédagogiques interculturelles. Travailler avec des étudiants dont le français ou l’anglais n’est pas la langue maternelle. Lacune sur le plan de la sensibilisation aux cultures et de la réceptivité à l’égard des antécédents, des modèles culturels et des besoins des étudiants formés à l’étranger. Questions liées à l’appui institutionnel pour l’enseignant ou le PSFE.

17 Développer la sensibilisation aux cultures et la conscience de soi
Volet 1 de l’atelier : Développer la sensibilisation aux cultures et la conscience de soi

18 1. La culture vue comme une tapisserie

19 1. Le tissage et les principales caractéristiques de la culture
La culture est acquise et non innée Elle est transmissible, par le biais de la langue et des symboles Elle est dynamique et évolue pour répondre aux besoins Elle est sélective, créant des limites Elle est ethnocentrique (centrée sur elle-même) Elle possède des facettes interdépendantes – en clair, un système complexe dans le cadre duquel un changement apporté à une composante affecte les autres

20 1. Le tissage et les principales caractéristiques de la culture
REMUE-MÉNINGES : À part la culture, par quoi sommes-nous influencés?

21 2. À part la culture, par quoi nos croyances et nos comportements sont-ils influencés?
Personnalités Conscience de soi Expériences antérieures Statut économique Éducation Milieux physiques

22 2. À part la culture, par quoi nos croyances et nos comportements sont-ils influencés? (suite)
Nos identités sont plus complexes que nos associations culturelles; nous ne sommes ni influencés uniquement par une culture, ni complètement un produit de notre culture.

23 3. Exercice: Sensibilisation aux cultures
REMUE-MÉNINGES : Comment décririez-vous la sensibilisation et la réceptivité aux cultures? De quelles manières un enseignant peut-il faire preuve de sensibilisation aux cultures?

24 3. Définition de la sensibilisation aux cultures
« Appréciation et prise de conscience des différences parmi les groupes avec reconnaissance du caractère unique de chaque individu. » Salmond, 2000

25 3. Principes directeurs de la sensibilisation aux cultures
« Conserver une attitude large, objective et ouverte envers les individus et leurs cultures » et éviter de « voir tout le monde de la même manière. » Cette vision implique le désir « des individus et des institutions de se mettre à nu, d’examiner et de clarifier leurs hypothèses sous-jacentes à l’égard de personnes dont les cultures diffèrent de la leur. » Wells, 2000

26 3. La sensibilisation aux cultures en action
Capsule vidéo : « Selon mon expérience, nous avons tendance à traiter les DHCEU comme un groupe homogène, même s’ils viennent de cultures différentes, de facultés de médecine différentes, qu’ils n’ont pas tous le même nombre d’années d’expérience ou les mêmes diplômes. Lorsqu’on enseigne à un DHCEU, l’un des défis consiste à parvenir à en apprendre assez sur cette personne pour savoir où commencer. Ce n’est pas aussi évident que lorsque nous enseignons à des diplômés canadiens. »

27 3. Sensibilisation aux cultures
REMUE-MÉNINGES : Quels obstacles pourraient potentiellement vous empêcher d’enseigner en démontrant une sensibilisation et une réceptivité aux cultures?

28 3. Sensibilisation aux cultures?
Capsule vidéo : « Lorsque je me suis rendu dans d’autres pays, on s’attendait toujours de moi à ce que je m’adapte à la culture locale. Je m’attends à la même chose des DHCEU dans notre département. »

29 3. Sensibilisation aux cultures?
Constatez-vous certains problèmes avec ce commentaire? Dans quelle mesure et avec quelle rapidité pouvons-nous nous attendre à ce que les étrangers changent?

30 4. En quoi consistent nos cultures?
Comment nous affectent-elles?

31 4. Exercice : Découvrir les valeurs par les proverbes
Exemples : Propreté est la première des vertus Un point à temps en vaut cent Qui ne gaspille pas trouve toujours D’autres? Valeurs exposées dans le proverbe?

32 5. Exercice : Réfléchir à notre façon de penser
Quoi : Notez le message suscité par ce mot. Essayez de ne pas vous censurer. Où : Essayez d’identifier la provenance du message Signification : Avez-vous émis un jugement à l’égard du message – Bon? Mauvais? Heureux? Triste? Beau? Laid? Etc…

33 6. Nos cultures Nous appartenons tous à de multiples cultures et sous-cultures. Nos cultures, tout comme notre personnalité, notre statut socio-économique, notre éducation et nos milieux physiques, façonnent notre point de vue ou notre perspective.

34 6. Les aveugles et l’éléphant
Que pensez-vous de cette histoire? Pouvez-vous penser à des exemples, dans votre vie personnelle ou professionnelle, de ces multiples versions de l’expérience?

35 6. Notre perspective culturelle
« Perspective : tout esprit observateur possède un point de vue précis associé à des dimensions physiques, psychologiques et culturelles qui limitent la quantité d’éléments pouvant être observés à un moment donné. » Bonder, Martin & Miracle, 2001

36 6. La culture et les préjugés
« Préjugés » : préférences, orientations instinctives ou croyances qui influencent notre façon de réagir à chaque situation, certaines prenant racine dans notre héritage (LaMountain & Abramms, 1993). Connaître les préjugés que nous entretenons nous aide à mieux les gérer, augmentant notre efficacité lorsque nous travaillons avec des personnes d’antécédents culturels différents des nôtres.

37 7. Exercice: Atteindre le consensus
Groupes de 3 ou 4 participants Lisez la feuille de travail individuellement. Inscrivez un « A » si vous êtes en accord avec l’énoncé ou un « D » si vous êtes en désaccord. Lorsque tous ont complété la liste, revoyez le tout en groupe. Lorsqu’il y a divergence d’opinions parmi les membres du groupe, discutez des préoccupations et modifiez le libellé de la phrase pour qu’il soit acceptable pour tous.

38 7. Exercice : Atteindre le consensus (suite)
Discussion avec l’ensemble des participants : chacun des petits groupes présente une phrase qu’il a modifiée, en expliquant pourquoi. Pensez-vous que cet exercice serait différent s’il se déroulait dans un groupe plus diversifié?

39 8. Explorer la culture médicale
« La biomédecine est caractérisée à la fois comme une partie de la culture plus vaste, reflétant ses normes, valeurs et croyances principales, de même que comme une culture en elle-même, basée sur le modèle scientifique classique, avec son propre vocabulaire, sa propre structure, ses normes, ses valeurs et ses croyances. » Loustaunau & Sobo, 1997

40 8. Explorer la culture médicale
Culture de naissance Culture spécialisée Culture des soins de santé Kagawa-Singer & Kassim-Lakha, 2003 Autres?

41 Sensibilisation et ouverture à l’égard de la diversité culturelle
Volet 2 de l’atelier : Sensibilisation et ouverture à l’égard de la diversité culturelle

42 1. Exercice : Exposition à diverses cultures
Exercice individuel Avec un partenaire, discutez des groupes dont il a été le plus facile de parler et de ceux dont il a été le plus difficile et du pourquoi de cette situation. Ensemble du groupe : impressions ou questions?

43 2. L’ethnocentrisme et les stéréotypes
Notre manière de vivre les interactions interculturelles est façonnée en partie par notre capacité à remettre en question l’ethnocentrisme et les stéréotypes.

44 2. La métaphore de la tapisserie

45 3. L’ethnocentrisme « L’ethnocentrisme implique l’utilisation de nos propres normes, valeurs et croyances pour porter des jugements sur autrui. Les normes à la lumière desquelles on mesure les autres sont considérées comme supérieures, véridiques ou moralement exactes. » Loustaunau & Sobo, 1997

46 Wells, 2000, citant Campinha-Bacote & Ferguson, 1991
3. L’ethnocentrisme « La tendance voulant qu’on utilise notre propre culture comme étalon de mesure des autres pratiques. Cette tendance ethnocentrique résultera fort probablement en une imposition culturelle. » Wells, 2000, citant Campinha-Bacote & Ferguson, 1991

47 3. L’ethnocentrisme est-il problématique dans le domaine de soins de santé?
Capsule vidéo : « Je crois que nous sommes dotés de valeurs éthiques de base propres à la profession médicale, quelle que soit notre origine. Si vous êtes médecin, peu importe que vous soyez Sikh ou d’origine chinoise ou africaine. En bout de ligne, nous sommes tous des êtres humains et ces différences sociales, culturelles et ethniques s’effacent. Nous sommes d’abord des médecins. »

48 3. L’ethnocentrisme est-il problématique dans le domaine de soins de santé? (suite)
Que suppose le médecin dans cet énoncé? Quels problèmes découlent de cet énoncé? Est-il possible pour les professionnels de la santé de laisser de côté leurs antécédents culturels lorsqu’ils franchissent le seuil de la clinique, de l’hôpital ou de la faculté?

49 3. L’ethnocentrisme est-il problématique dans le domaine de soins de santé? (suite)
Le concept de l’ethnocentrisme est transféré au domaine de la médecine par les principes généraux de la science en vertu desquels la connaissance scientifique est perçue comme étant « exacte » ou « vraie ». On suppose ainsi que les connaissances médicales se situent à l’extérieur des considérations culturelles. La connaissance médicale est considérée comme la bonne méthode pour expliquer le phénomène de la maladie (Loustaunau & Sobo, 1997). On présume que les professionnels de la santé constituent un groupe homogène (Beagan, 2000).

50 4. Présentation des stéréotypes
Capsule vidéo : « Je pense qu’il est important de comprendre les préjugés que vous entretenez à l’égard des autres cultures. Parfois, nous ignorons ce qui nous amène à penser de la sorte, mais nous le faisons souvent. Être conscient des préjugés que vous entretenez pourra vous aider à voir la personne pour ce qu’elle est, et non la qualifier d’ « arabe » ou de « chinois ». »

51 4. Présentation des stéréotypes (suite)
Capsule vidéo : « Il m’arrive parfois d’entretenir des idées préconçues à l’égard d’une personne. Ce n’est pas parce qu’une personne parle avec un accent gaspésien qu’elle est différente de moi. »

52 4. Études de cas « Tout ce que vous devez savoir sur… »
« Trop sensible? »

53 4. La métaphore de la tapisserie

54 5. Stéréotypes « Les stéréotypes sont des généralisations ou des catégorisations au sujet d’un groupe en particulier, basées sur une caractéristique commune (p. ex., l’apparence, l’ethnicité, le genre, etc.). L’emploi de stéréotypes est un phénomène courant. La catégorisation est un moyen efficace de composer avec la myriade de stimuli auxquels nous sommes exposés dans notre environnement. User de stéréotypes à l’égard de groupes d’individus est une extension de notre tendance naturelle à catégoriser. » Bonder, Miracle & Martin, 2001

55 5. Stéréotypes (suite) Voir tous les membres d’un groupe culturel de la même manière, comme un ensemble homogène, sans permettre de variations culturelles ou d’exceptions aux modèles culturels courants (Wells, 2000). Croire que toutes les personnes d’une culture donnée possèdent toutes les caractéristiques attribuées à cette culture (Kemp & Rasbridge, 2004).

56 5. Stéréotypes (suite) Se fonder uniquement sur des marques d’identité de base et imparfaites (comme l’ethnicité ou le genre) pour fixer des attentes face aux comportements d’un individu et les interpréter (Turbes, Krebs & Axtell, 2002).

57 5. Stéréotypes (suite) Les énoncés qui se rapportent à des stéréotypes débutent souvent par exemple par : « Les Africains sont… » ou encore « Les Musulmans sont… ». Nous développons des stéréotypes pour nous aider à traiter des renseignements complexes ou manquants, mais ils viennent obscurcir la riche tapisserie culturelle de notre compréhension (Kohls, 1984).

58 6. Exercice : L’iceberg Lorsque nous rencontrons quelqu’un de nouveau : Qu’est-ce qui nous saute aux yeux? Qu’est-ce qui n’est pas immédiatement apparent? Quelles sont les implications de cette situation lorsque nous travaillons avec des gens d’autres cultures?

59 7. Les pièges liés à l’emploi de stéréotypes
Émettre un jugement hâtif à l’égard d’autrui (Brownlee, 1978). Généraliser à partir d’un groupe atypique au sein d’une société plus vaste (Brownlee, 1978). Établir une généralisation à partir d’un groupe dominant ou puissant au sein d’une culture.

60 7. Les pièges liés à l’emploi de stéréotypes (suite)
Omettre la probabilité d’un écart ou d’un changement au sein du groupe. Baser son jugement sur des stéréotypes suscite des incompréhensions culturelles, des préjudices et de la discrimination (Helman, 2001), qui peuvent être enchâssés dans les politiques.

61 8. Exercice : Stéréotypes et dynamique de groupe
Cinq volontaires Pour discussion : devrions-nous servir de la bière et des chips lors du barbecue d’orientation?

62 8. Exercice : Stéréotypes et dynamique de groupe (suite)
Compte rendu : Impressions personnelles? Impressions de l’ensemble des participants? Retrait? Colère? Agression? Qu’est-ce qui vous a incité à donner cette réponse? Volontaires – devinez ce qui était écrit sur les étiquettes puis retirez-les

63 9. Tenir compte de la différence
Que signifie selon vous le fait de tenir compte de la différence par opposition au fait de se baser sur les stéréotypes? Quelles hypothèses sous-tendent cette approche? Selon toute vraisemblance, quelle approche permettra d’appuyer la formation d’un PSFE?

64 9. Tenir compte de la différence (suite)
Utiliser la généralisation comme point de départ, au lieu d’utiliser les stéréotypes comme aboutissement, la porte fermée au travers de laquelle on ne peut obtenir aucun renseignement nouveau (Galanti, 1997, dans Kemp et Rasbridge, 2004).

65 Développement des habiletés
Volet 3 de l’atelier : Développement des habiletés

66 1. Communication interculturelle
Révision : « La culture peut être vue comme un modèle intégré de croyances et de comportements acquis pouvant être partagés entre des groupes et comprenant des réflexions, des styles de communication, des méthodes d’interaction, des opinions quant aux rôles et aux relations, des pratiques et des coutumes » (Betancourt, 2003, p. 3). On met désormais l’accent sur la culture et la communication.

67 2. Exercice : Écoute active
Trouvez un partenaire et désignez le premier locuteur. Locuteur : parlez sans arrêt pendant 2 minutes d’un sujet qui vous tient à cœur pendant que l’autre écoute (sans prendre de notes). Auditeur : résumez verbalement. Locuteur : si le résumé n’est pas exact, apportez les corrections nécessaires et demandez à l’auditeur de résumer de nouveau. L’exercice se poursuit jusqu’à ce qu’on en arrive à une entente mutuelle. Inversez les rôles.

68 2. Exercice : Écoute active (suite)
Discussion avec l’ensemble des participants : Qu’est-ce qui était marquant dans ce processus? Comment cette conversation peut-elle être différente dans des contextes interculturels?

69 3. Communication efficace
Le secret d’interactions interculturelles efficaces, que ce soit avec un PSFE, avec un client dont les antécédents diffèrent des vôtres, ou encore dans votre vie personnelle, réside dans la communication. Un processus en vertu duquel des personnes échangent une série d’idées, de sentiments et de messages, de façon verbale ou non verbale, intentionnelle ou non.

70 3. Communication efficace (suite)
Communication interculturelle : au moins deux personnes de cultures différentes tentent de communiquer – se produit tout le temps! Les interlocuteurs n’appliquent pas les mêmes valeurs, croyances, hypothèses et stratégies comportementales pour structurer leurs stratégies de communication verbale et non verbale.

71 3. Communication efficace (suite)
« Obtenir des informations sur les niveaux [et le style] de communication peut permettre d’éviter de mal interpréter les comportements en matière de communication des personnes d’autres cultures. » Kim, 2002

72 3. Les caractéristiques de la communication
La communication à l’état pur est impossible, car nous amorçons le processus de communication avec un bagage d’associations préalables.  Nous communiquons de diverses façons et la majeure partie de notre communication est inconsciente.  Nous voyons ce que nous nous attendons à voir. Nous ne voyons pas ce que nous ne nous attendons pas à voir. Nous percevons tous les choses différemment.

73 3. Les caractéristiques de la communication (suite)
REMUE-MÉNINGES : Quelles sont les implications de ces idées au sujet de la communication lorsque vous travaillez avec des professionnels de la santé formés à l’étranger ?

74 3. Quels sont les obstacles à une communication interculturelle efficace?
Présumer de la similarité – penser que les gestes et les mots ont une signification universelle. Signaux non verbaux différents – variation de la mesure dans laquelle les cultures se fient aux signaux non verbaux et à la signification des gestes. Utilisation du langage verbal – la quantité de paroles/de silence, l’utilisation des noms, de l’argot et des idiomes, les sujets tabous, la terminologie.

75 4. Exercice : Simulation de styles de communication
Sept volontaires pour la simulation Lisez votre directive en privé. En groupe, choisissez l’emplacement d’une conférence et la nourriture qui y sera servie.

76 4. Exercice : Simulation de styles de communication (suite)
Compte rendu : Était-il facile d’adhérer à ce style de communication? Pourquoi oui, pourquoi non? Qu’avez-vous présumé les uns des autres? Ensemble des participants : impact des suppositions sur la dynamique? Comment cette situation peut-elle affecter votre travail avec les PSFE?

77 5. La culture et la sensibilisation à la communication
Connaître ses préférences en matière de communication est utile. Il est également utile d’identifier les styles de communication qui ont tendance à déclencher chez nous des réactions émotionnelles négatives. En étant sensible à la communication, nous pouvons consciemment tenter d’amoindrir l’impact de ces déclencheurs.

78 5. Exercice : Les valeurs de la communication
Remplir les feuilles de travail individuellement. Avec des partenaires, discutez des questions figurant sur les feuilles de travail.

79 6. Communication interculturelle efficace
REMUE-MÉNINGES : Quelles qualités les bons communicateurs interculturels affichent-ils? Quelles sont certaines des stratégies pouvant nous permettre de surmonter les obstacles à la communication interculturelle?

80 Comment savez-vous reconnaître un conflit en matière de communication?
6. Prêter une oreille attentive aux conflits en matière de communication REMUE-MÉNINGES : Comment savez-vous reconnaître un conflit en matière de communication?

81 6. Prêter une oreille attentive aux conflits en matière de communication (suite)
L’impatience et l’agacement sont des signes d’une mésentente potentielle. Si certaines questions vous semblent indiscrètes ou personnelles, sachez reconnaître que ce comportement est considéré comme essentiel dans certaines cultures pour bâtir un climat de confiance. Le mimétisme n’est pas signe de compréhension.

82 6. Prêter une oreille attentive aux conflits en matière de communication (suite)
L’hésitation à suivre des recommandations peut indiquer un obstacle culturel caché. Traitez les autres comme ils voudraient être traités.

83 7. Surmonter les obstacles à la communication interculturelle
Essayez continuellement de découvrir et de clarifier vos propres identités, préférences et préjugés. Fort de cette connaissance, décidez consciemment de ne pas baser vos agissements sur des stéréotypes. Soyez à l’écoute, en vous montrant respectueux même si vous êtes en désaccord avec les propos énoncés. Essayez de vous familiariser davantage aux divers modèles culturels (voir les lectures recommandées).

84 7. Stratégies pour surmonter les obstacles
Traitez chaque personne comme si elle était unique. Dans le doute, demandez plus de renseignements ou des commentaires de rétroaction. Tolérez l’ambiguïté. Bâtissez la confiance et montrez-vous préoccupé par l’autre. Soyez sensible à la nécessité pour l’autre de « sauver les apparences ». L’humour et la patience sont des qualités primordiales.

85 7. Stratégies pour surmonter les obstacles (suite)
Soyez attentif aux messages non verbaux tout en demeurant conscient qu’un geste qui vous a blessé peut avoir des significations différentes. Dans le doute, demandez des éclaircissements. Évitez de tenir des propos obscurs ou ayant des connotations douteuses. Mettez-vous à la place de l’autre (tout en demeurant vous-même).

86 8. Exercice : Nouveau regard sur la sensibilisation aux cultures
Revoyez les notions traitées plus tôt. Quelles seraient selon vous les qualités d’un enseignant compétent en matière de culture? Quelles ressources potentielles mises à votre disposition pourraient vous aider à vous familiariser davantage avec d’autres cultures?

87 8. Exercice : Nouveau regard sur la sensibilisation aux cultures (suite)
Quelles stratégies précises les enseignants peuvent-ils utiliser pour accroître leur niveau de sensibilisation? Comment pouvez-vous intégrer la sensibilisation aux cultures dans votre travail d’enseignement?

88 8. Comment, en tant qu’enseignants, pouvons-nous devenir plus sensibles et réceptifs aux cultures?
Accédez à des renseignements culturels à partir de sources fiables, y compris les PSFE. Continuez à développer des habiletés en matière de communication interculturelle et d’enseignement. Engagez-vous à procéder à une auto-évaluation régulière par le biais de la réflexion. Demandez à des collègues et à des étudiants de commenter votre style d’enseignement régulièrement.

89 8. Enseignement interculturel efficace
Utilisez votre inclination scientifique. Développez une hypothèse basée sur l’observation et l’expérience avant de recueillir des données. Exemple : une nouvelle PSFE de votre groupe demeure silencieuse. Pourquoi selon toute vraisemblance? Comment allez-vous tester votre hypothèse?

90 8. Enseignement interculturel efficace (suite)
Sachez reconnaître les moments où vous devez généraliser et ceux où vous devez individualiser. Exemple : un PSFE polonais commence à travailler en médecine familiale. Savez-vous quels enjeux peuvent se présenter? Cela sera-t-il le cas avec ce résident?

91 8. Enseignement interculturel efficace (suite)
Utilisez votre connaissance des groupes culturels, de leurs environnements et des techniques d’enseignement utiles comme base de référence pour comparaison, sans toutefois présumer qu’elle soit vraie. Exemple : vous savez que dans les cultures musulmanes traditionnelles, les hommes n’examinent pas les femmes. Vous avez un nouveau PSFE musulman dans votre groupe de médecine familiale. Comment vous y prendrez-vous pour découvrir ses besoins d’apprentissage et son degré de confort avec une telle situation?

92 9. Sensibilisation aux cultures chez les PSFE
REMUE-MÉNINGES : Comment pouvons-nous aider les PSFE à s’ajuster à leur nouveau milieu et à développer des habiletés en matière de sensibilisation aux cultures?

93 9. Appuyer la sensibilisation aux cultures chez les PSFE
Prévoyez du temps et suscitez l’occasion pour que les apprenants formés à l’étranger et ceux formés au Canada puissent assister à une formation similaire, propre aux soins interculturels. Encouragez les étudiants à évaluer régulièrement leur travail et à y réfléchir : Se filmer en action et revoir la cassette avec des collègues Tenir un journal

94 9. Appuyer la sensibilisation aux cultures chez les PSFE (suite)
Demandez au PSFE de consigner dans un journal les expériences interculturelles qu’il a trouvées difficiles ou gratifiantes, en notant à la fois les détails de la situation et leurs actes et réactions. Revoyez-les périodiquement avec le PSFE ou un groupe d’étudiants, dans le cadre d’une activité non évaluative.

95 9. Appuyer la sensibilisation aux cultures chez les PSFE (suite)
Utilisez certaines des ressources de communication fournies ici pour aider les PSFE à développer leurs propres valeurs et préférences en matière de communication. Aidez les PSFE à trouver les ressources correspondant à leurs besoins d’apprentissage. Donnez l’exemple en illustrant des approches réceptives aux cultures en matière de soins.

96 10. Études de cas « Une étudiante silencieuse »
« Sexualité en milieu clinique »

97 11. Compétences en communication
Le modèle de Howell (1982) : Incompétence inconsciente Incompétence consciente Compétence consciente Compétence inconsciente Note : la compétence suggère un aboutissement, une maîtrise complète. La réceptivité aux cultures est un processus permanent.

98 « L’exposition et le sentiment d’aise sont aussi importants que la connaissance. »
LaMountain & Abramms, 1993

99 11. Aller de l’avant (A) Exercice : Plan d’action individuel OU
(B) Exercice : Plan d’action de groupe


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