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Le Changement d’empire : La Conquête

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1 Le Changement d’empire : La Conquête

2 Qu’est-ce qui est arrivé?
Pour plusieurs historiens contemporains, l'issue tragique de la guerre de la conquête était inévitable. La Grande-Bretagne possédait une flotte maritime beaucoup plus importante et pouvait ainsi empêcher les navires français d'atteindre la Nouvelle-France. De plus, la Nouvelle-France ne comptait que 5000 soldats comparativement à dans les 13 colonies britanniques. Pour ce qui est de la population, les 13 colonies comptaient 1,5 millions d'habitants contre seulement Canadiens.

3 En juin 1759, la flotte de Wolfe ( hommes) remonte le fleuve en semant la terreur sur son passage. L'armée s'établit alors à l'île d'Orléans où Wolfe déclare que les «laboureurs, colons et paysans, les femmes, les enfants, et les ministres sacrés» seront protégés et épargnés. Il ajoute que le peuple pourra «jouir au milieu de la guerre de toutes les douceurs de la paix.» Les quelques habitants qui font confiance à la parole de Wolfe en paient le prix. Trois hommes sont scalpés et une maison où s'étaient réfugiés des femmes et des enfants est incendiée; les malheureux sont brûlés vifs. Puis, toute la côte sud du fleuve est saccagée et brûlée.

4 Un soldat qui a participé à ces opérations de terreur n'est pas peu fier de noter dans son journal: «Nous avons brûlé et détruit jusqu'à quatorze cents belles fermes, car, pendant le siège, nous étions les maîtres de leur pays, le long de la rive, et nous envoyions presque continuellement des groupes pour ravager la campagne, si bien que cela leur prendra un demi-siècle pour réparer les dégâts.»

5 La bataille des plaines d’Abraham
Le 13 septembre 1759, Wolfe se décide enfin à attaquer. Il n'informe ses officiers (Moncton,Townshend et Murray) qu'à la dernière minute et ceux-ci sont furieux contre lui. Le débarquement aura lieu au Foulon. Son objectif est de prendre les Français par surprise, mais il doute lui-même du succès de son entreprise. ←Wolfe

6 Croyant qu'il s'agit de l'arrivée des ravitaillements, les Français laissent ainsi passer les Anglais, qui ont tôt fait de se débarrasser des sentinelles. Ils se mettent alors à escalader la falaise où ils affrontent l'officier Vergor et ses hommes. Écrasés par le nombre, les Français sont battus. Montcalm ordonne la charge. Celle-ci est désordonnée et indisciplinée. Des soldats ouvrent le feu avant que Montcalm n'en donne l'ordre, ce qui cause bien peu de dommages aux Anglais immobiles, couchés au sol. Wolfe attend que les Français soient seulement à quelques quarante verges de ses lignes avant de s'écrier «Fire!» Plusieurs Français sont alors fauchés d'un coup et les autres, pris au dépourvu, figent un moment sur place au lieu de réagir.

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8 Montcalm et Wolfe laissent leur vie sur ces plaines.
Seuls les Canadiens se comportent convenablement et poussent l'attaque, pendant que l'armée française en déroute, fuit vers les remparts de la ville. Montcalm et Wolfe laissent leur vie sur ces plaines. Mort de Montcalm

9 Conséquence : Québec est en ruine
La Nouvelle-France, ou ce qui en reste, est en ruines. Partout ce n'est que famine et misère.  Parmi les civils demeurés dans la ville on compte environ 2300 femmes, enfants et vieillards. Ils ont tout perdu. Les hommes ne sont pas là, ils sont toujours avec ce qui reste de l'armée française. Les ursulines soignent comme elles le peuvent les 1200 malades et blessés, qu'ils soient Français, Canadiens ou Anglais.  Dans les campagnes autour de Québec, ce n'est guère mieux. Aucun village n'a été épargné, la plupart sont à reconstruire entièrement.

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11 L’organisation de la société
En décembre 1763, le gouverneur de la province de Québec, James Murray, reçoit du roi des instructions qui viennent préciser les mesures à mettre en place pour amener les Canadiens à adopter la langue anglaise, la religion protestante et la culture britannique.

12 Selon les instructions qu’il reçoit de Londres, le gouverneur Murray doit appliquer les mesures suivantes : Imposer le serment du Test à tous ceux qui veulent occuper un poste dans l’administration britannique. Ainsi, les Canadiens qui prêtent ce serment s’engagent à renoncer à la foi catholique et à rejeter l’autorité du pape. Ne pas admettre de nouveaux prêtres catholiques dans la colonie. Créer des écoles protestantes. Favoriser l’immigration britannique. Distribuer les terres en canton, et non pas en seigneuries.

13 Le Canton (township) : La colonisation des Prairies a eu lieu sous le Régime britannique et sous le Régime fédéral. On adopte le même système de division de terre que les anglo-américains qui est sous forme de canton.  LES CARACTÉRISTIQUES D’UN CANTON (TOWNSHIP) : 1. Terres carrées sur des champs très vastes. 2. Les bâtiments sont éloignés les uns des autres à cause de la dimension des fermes. 3. Les silos sont situés proche des voies ferrées. 4. On pratique la monoculture et l’élevage de bovins. 5. Il n’y a pas de clôture. 6. Superficie de : 9,6 km x 9,6 km 7. Comme les bâtiments sont éloignés et que les dimensions des fermes sont grandes, l’aspect social est moins marqué. Canton

14 Londres espère que la venue de nombreux colons britanniques accélérera l’assimilation des Canadiens.  
En 1763, on estime qu’il y a environ 300 habitants d’origine britannique dans la colonie, sans compter les militaires.

15 Les réactions des Canadiens à la Conquête
À partir de 1763, le changement d’empire force les membres de la société canadienne à s’adapter et à revoir leur attitude envers la Grande-Bretagne.

16 Partir ou rester ? Tout de suite après la Conquête, les représentants du roi de France, les administrateurs ainsi que la plupart des militaires français ont quitté la Nouvelle-France. En août 1764, environ 270 Canadiens émigrent en France. Parmi ces derniers, plusieurs vont toutefois revenir, n’ayant pas réussi à refaire leur vie en France.

17 Territoire du Québec suite à la Proclamation royale 1763

18 Réactions des habitants de la Nouvelle-France suite à la Conquête
Le clergé catholique Depuis la Conquête, le clergé canadien s’interroge sur le sort qui lui sera réservé. De plus, Londres s’oppose à la venue de nouveaux prêtres français. Elle recommande aux Canadiens, en ayant notamment recours aux mandements, de se soumettre aux autorités britanniques.

19 La noblesse Le groupe social le plus touché par la Conquête est la noblesse. C’est la raison pour laquelle plus du tiers de la noblesse quitte la province de Québec pour la France ou d’autres colonies demeurées françaises. Le nombre de nobles passe de 743 en 1760 à 474 en D’autres nobles choisissent de rester dans la province de Québec et tentent de se trouver une place au sein de la Nouvelle administration britannique. Mais ils doivent prêter le serment du Test. Les nobles militaires canadiens n’y trouvent donc pas de postes d’officiers. La plupart doivent désormais compter uniquement sur les revenus de leur seigneurie pour subvenir à leurs besoins.

20 Les marchands Après la Conquête, la plupart des marchands restent, mais certains dons la prospérité dépendait étroitement des échanges avec la métropole quittent la colonie. Ils se soumettent donc à l’autorité britannique afin de préserver leurs intérêts commerciaux. Pendant quelques années, les marchands canadiens demeurent majoritaires dans ce commerce, mais ils doivent dorénavant affronter de plus en plus de concurrents d’origine britannique.

21 Les paysans Les paysans canadiens représentent toujours la très grande majorité de la population de la province. Épuisés par plusieurs années de guerre qui ont fait de nombreuses victimes et provoqué des famines, ils doivent réorganiser leur exploitation agricole. Cependant, comme la majorité des Britanniques s’installent dans les villes, les paysans ont peu de contacts avec eux.

22 L’Acte de Québec 1774 L’Acte de Québec est une loi britannique qui reçoit la sanction royale le 22 juin 1774 et entre en vigueur le 1er mai 1775. La colonie est régie par un gouverneur et un conseil de 17 à 23 membres nommés. L'acte ne prévoit pas d'assemblée élue.

23 On y garantit la liberté du culte pour la majorité catholique de la colonie et on instaure un serment du Test simplifié, sans référence religieuse, ce qui permet aux catholiques d'accéder à la fonction publique en toute conscience L'acte instaure le droit civil français et le droit criminel anglais, et il prévoit aussi la continuation du régime seigneuriale. C'est le gouverneur sir Guy Carlerton qui formule en grande partie l'Acte de Québec, même si on n'y inclut pas toutes les politiques qu'il propose.

24 L'Acte de Québec est interprété de diverses façons :
1) Certains croient qu'il s'agit d'une tentative de rectifier quelques-uns des problèmes créés par la Proclamation royale de 1763 qui réduisait considérablement le territoire de la Nouvelle-France, créant un territoire indien intouchable à partir du vaste territoire intérieur de l'Ouest et promettant une assemblée élue. 2) D'autres croient qu'il s'agit d'une tentative d'être plus juste envers les catholiques francophones de la colonie, peut-être en vue de s'assurer leur loyauté en cas de problèmes avec les colonies américaines.

25 L'expansion territoriale est une reconnaissance du rôle de Montréal dans l'économie du continent. L'acte permet à l'économie du Québec de renouer des liens traditionnels avec la pêche et la traite des fourrures de l'intérieur. Les colons américains sont outragés de voir que la province de Québec acquiert le territoire des Indiens qu'ils considèrent leur revenir de droit. Ils considèrent l'Acte de Québec comme l'un des « actes intolérables » qui ont mené à l'éclatement de la guerre de l’indépendance américaine. Les anglophones du Québec sont ravis de l'expansion territoriale, mais sont mécontents qu'une assemblée élue ne soit pas prévue.

26 L'Acte de Québec devient de moins en moins efficace quand les loyalistes commencent à arriver dans la colonie après Il sera éventuellement remplacé par l'Acte constitutionnel de 1791, qui crée le Haut-Canada et le Bas-Canada.

27 L’Acte constitutionnel de 1791
Chapitre 4 L’Acte constitutionnel de 1791 L'Acte constitutionnel de 1791 est un amendement de l'Acte de Québec élaboré pour appliquer la constitution britannique le plus fidèlement possible aux conditions coloniales sans influer sur les droits garantis aux Canadiens français.


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