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Intervenir en alimentation et en activité physique Agir en prévention, pourquoi moi, pourquoi aux services courants ? Sylvie Chevalier, INSPQ Francine.

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Présentation au sujet: "Intervenir en alimentation et en activité physique Agir en prévention, pourquoi moi, pourquoi aux services courants ? Sylvie Chevalier, INSPQ Francine."— Transcription de la présentation:

1 Intervenir en alimentation et en activité physique Agir en prévention, pourquoi moi, pourquoi aux services courants ? Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montréal-Centre CLSC St-Michel, le 2 décembre 2004

2 Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montéal-Centre
Réalisé par : Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montéal-Centre Lyne Otis, DSP Mauricie-Centre du Québec Nathalie Ratté, DSP Mauricie-Centre du Québec Louise Soulière, DSP Mauricie-Centre du Québec Dans le cadre du Projet québécois de dissémination en santé du cœur « Au cœur de la vie », parrainé par l’Institut national de santé publique du Québec

3 Agir sur les saines habitudes de vie
Adopter de saines habitudes de vie en prévention Maintient ou augmente le bien-être et la santé Diminue l’apparition de maladies aiguës ou chroniques Retarde l’apparition de la maladie

4 Agir sur les saines habitudes de vie
Adopter de saines habitudes de vie lorsqu’on est malade comme traitement non-pharmacologique Peut suffire à régler le problème, exemple : HTA, diabète, dyslipidémies Peut retarder l’évolution de la maladie Agit en synergie avec le traitement pharmacologique en diminuant le nombre ou la quantité de médicaments requis

5 Facteurs modifiables vs habitudes de vie
MCV Facteurs modifiables Tabac Hypertension Cholestérol Diabète Sédentarité Obésité Habitudes de vie Alimentation Activité physique Tabagisme

6 Les 9 facteurs de risque modifiables : Interheart 2004*
MCV Ratio anormal de ApoB/ApoA-1 Tabagisme Diabète HTA Obésité abdominale Facteurs psychosociaux (stress et dépression) Sous-consommation de fruits et légumes Sédentarité Surconsommation d’alcool Prédisent 90 % du risque populationnel de faire un IM * Salim Yusuf et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart study): Case-control study. The Lancet, september 2004.

7 Pourquoi agir sur les habitudes de vie ? : Interheart 2004*
La consommation de fruits et légumes La pratique régulière d’activités physiques Le non-tabagisme Réduisent de 80 % le risque relatif de faire un IM * Salim Yusuf et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart study): Case-control study. The Lancet, septembre 2004

8 Pourquoi agir sur les habitudes de vie ?
MCV Habitudes de vie  Maladies chroniques  Tabagisme Alimentation Activité physique MCV Diabète Cancer Maladies respiratoires Ostéoporose Obésité Légende Lien direct Lien de synergie Facteur aggravant Programme national de santé publique. Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, 2003.

9 Habitudes de vie à Montréal-Centre
Les constatations En , chez les 12 ans et plus :* 27 % des Montréalais fumaient 30 % des non-fumeurs sont exposés à la fumée des autres à la maison 61 % sont insuffisamment actifs pour en retirer des bienfaits pour la santé 59 % consomment des légumes et des fruits moins de 5 fois par jour Il y a donc du travail à faire pour améliorer les habitudes de vie dans notre région. * Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, volet montréalais site Internet DSP Montréal-Centre

10 Counselling sur les habitudes de vie à Montréal-Centre*
% des intervenants qui donnent toujours ou régulièrement des conseils verbaux sur les habitudes de vie (6 CLSC de Montréal) % des usagers ayant reçu des recommandations Infirmières (N=41) Médecins (N=33) Activité physique 50,0 72,7 17 Alimentation 65,9 27 Tabagisme 52,4 87,1 44 * Données préliminaires. Évaluation d'impact et de résultats du temps 0. «Au cœur de la vie».

11 Pouvons-nous faire quelque chose ?
Pour diminuer le nombre de fumeurs, d’hypertendus, d’hypercholestérolémiques, de diabétiques, de sédentaires, de personnes avec un surplus de poids ? Pour diminuer les décès par MCV ? Pour diminuer les hospitalisations dues aux MCV ? Prévention

12 Introduire dans les pratiques quotidiennes des intervenants
Défi à relever au CLSC Introduire dans les pratiques quotidiennes des intervenants Prévention 30 secondes à 3 minutes d’intervention en prévention des MCV lors de chaque contact intervenant-patient Ça peut être juste de remettre un dépliant, de mesurer la TA, de conseiller de cesser de fumer...

13 Pourquoi des interventions de 30 secondes à 3 minutes ?
Intervention brève est efficace Durée de la consultation est de plus en plus réduite, surtout au sans rendez-vous Nécessaire d’intervenir souvent en MCV : plusieurs facteurs de risque à améliorer plusieurs habitudes de vie à modifier un comportement est rarement modifié après une seule intervention rechutes nombreuses, même si le comportement a été adopté à plusieurs reprises (ex. tabac) Prévention 75 fois dont plusieurs au sans rendez-vous

14 Estimation de la fréquence et des raisons de consultation durant la vie d’un homme et d’une femme
0 – 5 ans Post-natal, vaccination -Maladie appareil respiratoire 20 5 – 15 ans Examen de routine - Maladie appareil respiratoire 10 15 – 50 ans Contraception, grossesse, Pap test – MTS - Maladies de la peau - État dépressif, problème psychosocial - Empoisonnements et traumatisme 5 35 50 – 70 ans Ménopause – Prostate – Maladies de la peau - MCV, cancer, MPOC - Arthrose/ostéoporose - Problème psychosocial 40 70 ans et plus Maladies de la peau - MCV, cancer, MPOP - Arthrose/ostéoporose – Perte d'autonomie, placement Total 75 125 Prévention Est-ce qu ’il y a des occasions de faire de la prévention? Combien de fois en moyenne un patient va consulter pour des problèmes de santé dans sa vie? Un homme consultera en moyenne 75 fois dans sa vie, (de l ’otite jusqu ’à la perte d ’autonomie, en passant par des réparations de plaies, des problèmes psychosociaux, etc) Consulte de façon sporadique au mi-temps de la vie (plus fréquent en bas et à partir de la soixantaine) Une femme: Consultera en moyenne 125 fois dans sa vie; Plusieurs consultations seront reliées à la sphère gynécologique; Les consultations seront de ce fait, plus régulières et échelonnées dans le temps. plusieurs au sans rendez-vous

15 Les constats Prévention
On a donc beaucoup d’occasions de faire de la prévention (mais est-ce qu’on les utilise ?) Les femmes risquent d’être plus informées que les hommes (elles consultent plus souvent et semblent plus curieuses de nature) Les hommes nous échappent pendant une bonne partie de leur existence Il faudra donc ne pas les manquer chaque fois qu’ils consulteront pour une entorse ou une verrue plantaire ! Prévention Principales raisons de consultation aux SC HV et des-Rivières

16 Sommes-nous efficaces ?
Prévention Sommes-nous efficaces ? Qu ’on s ’adresse à un homme ou à une femme, est-ce que c ’est efficace lorsqu ’on leur conseille d ’arrêter de fumer, de bouger plus ou de manger mieux? Est-ce qu ’on a du poids pour convaincre un patient de modifier un comportement N ’en doutez pas, parce que la réponse c ’est oui On parle souvent dans les études de l ’efficacité du médecin; comme exemple:

17 OUI Prévention OUI OUI OUI OUI

18 Mais pourquoi on ne se sert pas plus souvent de l'influence que l’on a auprès des patients pour les aider à changer de comportement ? Parce qu’il y a des barrières Elles sont nombreuses Quelles sont-elles ? Comment peut-on les surmonter ? Prévention

19 Prévention Barrières Solutions
Parler de PP/MCV/HV n’est pas approprié parce que le patient est trop malade ou a un problème aigu sur lequel on doit se concentrer (ne consulte pas pour cela) Contrairement à la croyance populaire, les patients ne sont pas choqués d’entendre parler de prévention lorsqu’ils consultent pour un problème de santé Prévention Manque de temps Accorder de 30 secondes à 3 minutes à la prévention des MCV On ne croit pas que l’intervention sera efficace ex. diminuer une TA en bougeant plus Une activité aérobique chez un hypertendu peut réduire la TA systolique de 11 mmHg et la diastolique de 6 mmHg = 1 pilule

20 Prévention Barrières Solutions
Le patient manque de motivation, en d’autres mots, on doute de sa volonté de changer Peut-être que le patient ne veut pas changer tout de suite; important d’identifier le stade où il se situe; modèle de Prochaska Prévention La plupart des médecins disent poser des actes préventifs, mais ils le font au moment de l’examen général annuel Nécessité d’intégrer des actes préventifs i.e. lors de chaque contact intervenant-patient, quelle que soit la raison de consultation (30 secondes-3 minutes) parce que examen annuel est rare et pas pour tous

21 Prévention Barrières Solutions
On ne reconnaît pas notre efficacité personnelle à convaincre un patient, ex. à cesser de fumer Vous en avez ! Il s’agit d’avoir les outils et les mots pour le dire ! Prévention On ne se sent pas compétent pour faire de la promotion de la santé Formations reçues

22 Formations reçues au CLSC
Alimentation Acti-Menu : 7 cibles pour la nutrition, 4+, 3- Activité physique Acti-Menu : Avez-vous bougé aujourd’hui ? Tabac À venir par les CAT HTA Formation sur l’HTA, Mont-Tremblant, Pfizer Présentation d’un dossier informatisé, Pfizer Mise à jour lignes directrices et Tx pharmaco, G Paradis Rencontre sur l’HTA, Raymonde Pineau, novembre 2002 L’hypertension favoriser la compliance, mai 2003

23 Prévention Barrières Solutions
On ne connaît pas les dernières recommandations ou si on les connaît, on s’en méfie ou on préfère se fier à notre expérience personnelle Consensus provincial en santé publique sur un message bref qui rencontre les dernières recommanda-tions sur les habitudes de vie Prévention On ne connaît pas les ressources qui pourraient supporter nos interventions Faire connaître les ressources de la communauté en lien avec les FR de MCV et les habitudes de vie (bottin de ressources du territoire sur les habitudes de vie)

24 Agir sur quoi ? Prévention Adopter de saines habitudes de vie en
Maintient ou augmente le bien-être et la santé Diminue l’apparition de maladies aiguës ou chroniques Retarde l’apparition de la maladie Prévention

25 Comment ? Prévention Pour agir efficacement sur un problème aussi
prévalent que les MCV, il faut : être plusieurs à agir (impliquer tout le personnel) intervenir souvent auprès des usagers (chaque fois qu’ils consultent) partager les mêmes approches (on dépiste qui, quand, comment, on recommande quoi...) tenir le même discours sur les facteurs de risque de MCV et les habitudes de vie (concordance des messages) Prévention

26 La prévention est-elle efficace ?
Projet de la Carélie du nord en Finlande Oui Prévention Projet de prévention visant toute la population 25 ans de recul (1970 – 1995) Axé sur la promotion de saines habitudes alimentaires, l’arrêt du tabac et le contrôle de facteurs de risque en particulier l’hypercholestérolémie et l’hypertension Débuté en Carélie puis étendu à toute la Finlande La Carélie du Nord est une province de la Finlande, un pays scandinave. Carélie : 180,000 habitants Finlande : 5,100,000 habitants En Carélie début en d’un projet pilote suite à une pétition des gens en raison du taux très élevé de mortalité précoce par maladies cardio-vasculaires. Généralisation du projet à toute la Finlande en 1977.

27 La prévention est-elle efficace ?
Projet de la Carélie du nord en Finlande Oui Projet de prévention visant toute la population ans de recul (1970 – 1995) Axé sur la promotion de saines habitudes alimentaires, l’arrêt du tabac et le contrôle de facteurs de risque en particulier l’hypercholestérolémie et l’hypertension Débuté en Carélie puis étendu à toute la Finlande La Carélie du Nord est une province de la Finlande, un pays scandinave. Carélie : 180,000 habitants Finlande : 5,100,000 habitants En Carélie début en d’un projet pilote suite à une pétition des gens en raison du taux très élevé de mortalité précoce par maladies cardio-vasculaires. Généralisation du projet à toute la Finlande en 1977.

28 Résultats du programme de prévention en
Carélie du Nord Augmentation de l’espérance de vie à la naissance Hommes : + 6,4 ans de 66,4 ans à 72,8 ans Femmes : + 5,6 ans de 74,6 ans à 80,2 ans Il y a eu un gain dans l’espérance de vie à la naissance de 6.4 ans chez les hommes et de 5.6 ans chez les femmes. Puska P. et coll. Changes in premature deaths in Finland: Successful long-term prevention of cardiovascular diseases. Bulletin of the World Health Organisation, 1998, 76(4):

29 La prévention fonctionne si on utilise plusieurs stratégies à la fois
En Finlande, approches multiples utilisées Activités médiatiques Politiques favorables à la santé Implication systématique des services de première ligne D’autres projets ont été réalisés dans le monde, notamment aux Etats-Unis. C’est cependant la Finlande qui a obtenu les meilleurs résultats. Pourquoi ? Seule la Finlande avait prévu que les intervenants de première ligne interviendraient systématiquement auprès des patients concernant certaines habitudes de vie. Les intervenants de santé étaient considérés comme le « backbone » i.e. la colonne vertébrale sur laquelle le projet pouvait s’appuyer. Selon les conclusions de ce projet expérimental, votre implication fait donc une différence majeure ! Collaboration avec l’industrie alimentaire Milieux de travail, écoles, épiceries Organisations bénévoles

30 Pourquoi les intervenants des services de première ligne ?
Les professionnels de la santé font déjà des interventions sur les habitudes de vie1 Ils ont de la crédibilité auprès de la population2 Leur accessibilité est relativement grande 75 % des gens de plus de 12 ans consultent un médecin durant une année3 Hommes 66,0 % Femmes 84,9 % Il ne faut pas manquer la chance de leur parler de saines habitudes de vie et les occasions existent. 1. National Family Physician Survey 2001 2. Agency for Healthcare Research and Quality. Counselling to promote a healthy diet, systematic. Evidence Review, number 18, 2002 3. Statistique Canada. Enquête sur la santé dans les collectivités, mai 2002

31 Pourquoi les intervenants des services de première ligne ?
Au Canada, les différentes professions de la santé sont représentées comme suit : les infirmières : 780 / habitants les médecins : 140 / habitants les nutritionnistes : 35 / habitants* Les infirmières sont les plus nombreuses. (60% travaillent dans les milieux hospitaliers) * Statistique Canada. Enquête sur la santé dans les collectivités, mai 2002

32 Pourquoi les intervenants des services de première ligne ?
Parce que les personnes font confiance aux professionnels de la santé. Les conseils, les informations et les recommandations qu’ils reçoivent de ces derniers peuvent jouer un rôle important de catalyseur de changement2 Les infirmières contribuent à renforcer la capacité des individus à faire des choix éclairés relativement à leur santé1 Parler à un client de ses habitudes de vie et lui remettre un dépliant comme aide mémoire et pour appuyer nos dires n’a pas du tout le même impact que de mettre un dépliant dans la salle d’attente. Il y a une question de relation de confiance qui joue et qui influence. 1 Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. L’exercice infirmier en santé communautaire. Les services de santé courants et Info-Santé, 1999. 2 The effect of provider advice on exercice behavior. Prev. Med. 1993;22:

33 Pourquoi les intervenants des services de première ligne ?
Contrairement à la croyance populaire, les patients ne sont pas choqués d’entendre parler de prévention lorsqu’ils consultent pour un problème de santé* Informations données par le médecin ou l’infirmière complètent le lot d’informations véhiculées dans les médias, le milieu de travail, le quartier…* * Chronique prévention en pratique médicale - informations aux médecins. Site Internet DSP Montréal-Centre, 2004

34 Conditions identifiées pour pouvoir intégrer la prévention au quotidien
Existence d’outils adaptés Organisation facilitant du travail Conviction de l’efficacité Temps professionnel minimum Effet domino du message Connaissances suffisantes sur le sujet Environnement favorable Les porteurs locaux et la DSP ont travaillé de concert pour vous trouver une concept qui pourrait allier le souhait des CLSC d’avoir une approche intégrée tout en respectant les contraintes auxquelles ils font face. Les conditions facilitantes identifiées étaient de divers ordres… On a revisé les concepts déjà existants. Ainsi a été choisi le concept :

35 Proportion (%) des intervenants qui se sentent peu ou pas préparés selon le domaine d'intervention
6 CLSC Montréal 20 CLSC INF (N=42) MD (N=31) (N=177) (N=81) Tabagisme 42,8 3,2 49,1 3,7 Alcool 45,2 25,8 56,5 29,3 Alimentation 19,5 29,0 37,1 39,5 Activité physique 26,2 22,6 42,3 29,2 Stress 40,9 31,0 Embonpoint 41,0 38,7 53,1 40,0 Traitement pharmacologique 6,5 44,4 9,8

36 Le message bref proposé
0 tabagisme 5 portions de légumes et fruits par jour 30 minutes cumulées d’activité physique modérée par jour presque tous les jours

37 Recommandations actuelles sur certaines habitudes de vie
Non tabagisme (Ne pas fumer ni respirer la fumée des autres) 5 à 10 portions de légumes et fruits par jour1 30 minutes cumulées d’activités physiques modérées presque tous les jours2 0 Tabac recommandation unanime 5 à 10 portions de fruits et légumes : Guide alimentaire canadien Repris par le mouvement 5 a day aux USA et au Canada anglais et par l’Australie et la France… 30 minutes d’activité physique cumulée : Avis scientifique de Kino Québec Recommandations des groupes canadien et américain Inclus les activités de transport, de loisir, de travail et les activités de la vie domestique. 1 Santé Canada. Guide alimentaire canadien pour manger sainement, 1992 2 Kino-Québec. Quantité d’activité physique requise pour en retirer des bénéfices pour la santé. Avis du comité scientifique de Kino-Québec, 1999

38 Le message bref choisi Simple Combiné Court (30 secondes à 3 minutes)
Ne nécessite pas de compétences spécialisées Harmonisé (médecin, infirmière, nutritionniste, kinésiologue, inhalothérapeute) Bon pour la très grande majorité des gens de tout âge Simple : facile à retenir, accrocheur Efficace ?: Nous faisons partie d’une projet de recherche. Nous sommes donc dans l’innovation. Certaines études sont fort encourageantes à ce sujet. Voir la prochaine diapo. Combiné: Combine les 3 habitudes de vie ensemble Court : 30 secondes à 3 minutes Bon pour la très grande majorité des gens: Peut être adressé à tout le monde sans évaluation car il convient à la très grande majorité des gens. Voir la prochaine diapo. Compétence: Ne requière pas de formation spécifique en nutrition ou en activité physique Harmonisé: Même message, plusieurs professions

39 Le message bref choisi Bon pour la très grande majorité des gens de tout âge ? Oui Utiliser son jugement clinique Y arriver graduellement si on commence à zéro Considérer comme un but pour toute personne en état de santé stable Contre-indiqué en phase aiguë de maladie grave Message  bon pour la très grande majorité des gens de tout âge. Message qu’on peut diffuser sans problème au grand public, dans les média, dans les écoles, les milieux de travail… Dans un milieu clinique on peut voir qu’il y aurait des exceptions Ex. : 0 tabac message peu approprié à donner à une personne avec une pathologie mentale décompensée. Ex.: 5 légumes et fruits par jour message peu approprié pour un patient atteint de colite ulcéreuse en phase aigue. Ex.: 30 minutes d’activité physique modérée peu appropriée pour une personne qui a une crise d’asthme ou a un problème d’angine. On se rend compte qu’à toutes fins pratiques ce sont les personnes en phase aigue de maladies graves qui sont les exceptions et que pour ces mêmes personnes le message convient quand leur état se stabilise.

40 0 exposition à la fumée de tabac Pourquoi ? Associé à 85 % des MPOC *
Associé à 30 % des MCV* Associé à 30 % de tous les cancers, dont % des cancers du poumon* 100 non-fumeurs exposés à la FTE meurent d’un cancer du poumon* * MSSS, Plan québécois de lutte contre le tabagisme

41 Pourquoi ? Cinq fruits et légumes Au moins cinq fruits et légumes
Chaque jour Pourquoi ? diminution de 30 % du risque relatif d’infarctus du myocarde* diminution d’au moins 20 % des risques de cancer diminution de 27 % de la mortalité par maladies cardiovasculaires * Salim Yusuf et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart study): Case-control study. The Lancet, septembre 2004

42 D’intensité modérée — Presque tous les jours
30 minutes d’activité D’intensité modérée — Presque tous les jours Pas nécessairement consécutives Pourquoi ? La sédentarité augmente de 30 à 50 % le risque de développer une HTA* L’activité physique diminue de 6 % le risque de développer un diabète type II* La sédentarité augmente de 1,8 fois le risque de développer une maladie coronarienne* L’activité physique modifie favorablement le profil sanguin lipidique et des lipoprotéines* MEQ, Quantité d’activité requise pour en retirer des bénéfices pour la santé. Avis scientifique de Kino-Québec

43 Est-ce qu’un counselling bref en alimentation, en activité physique et en tabagisme est efficace ?
Le taux de cessation avec placebo (4 à 9 %) et avec timbre de nicotine (9 à 25 %) 12 mois après l’intervention brève et répétée d’un clinicien.1 Le taux d’abandon à ≥ 5 mois pour une intervention de 0 minute ( 10,9%) et < 3 minutes (13,4%).2 On recommande aux médecins d’intervenir brièvement lors de leur consultation avant d’orienter leurs patient fumeurs vers un service intensif.3 1. U.S. Preventive Services Task Force, Guide to clinical preventive services, third edition, 2002. 2. Fiore MC, Bailey WC, Cohen SJ et al., Treating Tobacco Use and dependence. A clinical practice Guidelines, Rockville, Md, US Departement of Health and Human Services. Public Health Service, June 2000. 3. Santé Canada, Groupe d’étude canadien sur l’examen médical périodique, Guide canadien de médecine clinique préventive1994.

44 Est-ce qu’un counselling bref en tabagisme est efficace ?
OUI ! Tabagisme Taux d’abandon à ≥ 5 mois après une intervention selon sa durée 0 minute 10,9 % < 3 minutes 13,4 % 3 à 10 minutes 16,0 % > 10 minutes 22,1 % Tabagisme: Le taux de cessation avec placebo (4 à 9 %) et avec timbre de nicotine (9 à 25 %) 12 mois après l’intervention brève et répétée d’un clinicien.1 Le taux d’abandon à ≥ 5 mois pour une intervention de 0 minute ( 10,9%) et < 3 minutes (13,4%).2 On recommande aux médecins d’intervenir brièvement lors de leur consultation avant d’orienter leurs patient fumeurs vers un service intensif.3 1. U.S. Preventive Services Task Force, Guide to clinical preventive services, third edition, 2002. 2. Fiore MC, Bailey WC, Cohen SJ et al., Treating Tobacco Use and dependence. A clinical practice Guidelines, Rockville, Md, US Departement of Health and Human Services. Public Health Service, June 2000. 3. Santé Canada, Groupe d’étude canadien sur l’examen médical périodique, Guide canadien de médecine clinique préventive1994. Fiore MC, Bailey WC, Cohen SJ, et al. Treating Tobacco Use and Dependence. A Clinical Practice Guideline, Rockville, Md; U.S.A Department of Health and Human Services. Public Health Service. June ARHQ Publication No

45 Est-ce qu’un counselling bref en alimentation est efficace ?
OUI ! De la consommation de matières grasses Consommation de fibres Consommation de légumes et de fruits Un counselling bref fait par une infirmière dans une clinique médicale auprès de personnes d’un milieu socio-économique défavorisé a eu comme résultat d’augmenter la consommation de fruits et légumes de 0,9 portion par jour (constat après un an) Alimentation: Légumes et fruits Un counselling bref fait par une infirmière d’une clinique médicale a entraîné une augmentation de 0,9 portions de légumes et de fruits chez les personnes socio-économiquement défavorisées. Ce comportement s’est maintenu un an après l’intervention.1 L’envoi de matériel par la poste s’est avéré efficace pour augmenter la consommation et la variété de légumes et de fruits.2,3 Une intervention, réalisée par un médecin, qui combine un conseil bref et un soutien à la pratique peut être efficace pour modifier les comportements alimentaires des patients.5 Le conselling bref d’un médecin auprès de patients adultes est prometteur. Des études supplémentaires sont cependant nécessaires.6 Les interventions intensives visant des populations à risque produisent des changements plus importants que les stratégies d‘une intensité plus faible auprès d’une population à faible risque.2,4 1. Steptoe, A. et al., Behavioral counseling to increase consumption of fruit and vegetables in low income adults: randomised trial, Brtish Medical Journal 2003:326:855 2. Agency for Healthcare Research and Quality, Counsellig to promote a Healthy Diet, Systematic Evidence review, number 18, 2002 3. Lutz et al., Innovative Newsletter interventions imrpove Fruits and vegetable consumption in healthy adults, J Am Diet Asso. 1999;99: 4. U.S. Preventive Services Task Force, Guide to clinical preventive services, third edition, 2002 5. Delichatsios et al., EatSmart: Efficacy of a multifaceted preventive nutrition intervention in clinical practice, Preventive medecine 33, (2001) 6. U.S Preventive Services Task Force, Behavioral counseling in primary care to promote a healthy diet, Recommendations and ratinale, 2003 Matières grasses L’envoi de matériel personnalisé par la poste s’est avéré efficace pour diminuer la consommation de matières grasses.1 Le conselling bref d’un médecin auprès de patients adultes est prometteur. Des études supplémentaires sont cependant nécessaires.2 Les interventions intensives visant des populations à risque produisent des changements plus importants que les stratégies d‘une intensité plus faible auprès d’une population à faible risque.2,3 1. Campbell, M.K. et al., Improving behavior: the effectiveness of tailored messages in primary care setteings, American Journal of Public Health, vol. 84, no. 5, May 1994 2. U.S Preventive Services Task Force, Behavioral counseling in primary care to promote a healthy diet, Recommendations and ratinale, 2003 3. U.S. Preventive Services Task Force, Guide to clinical preventive services, third edition, 2002 Steptoe, A. et al. Behavioral counseling to increase consumption of fruit and vegetable in low income adults: Randomised trial. British Medical Journal 2003:326:855.

46 Est-ce qu’un counselling bref en alimentation est efficace ?
L’augmentation moyenne d’aussi peu que cuillères à table de fruits et de légumes par jour peut se traduire par la prévention d’un cas de cancer du côlon sur 8 annuellement* * Beresford S. et al. Seattle 5 a day worksite program to increase fruit and vegetable consumption. Preventive Medicine, 32, 2001.

47 Est-ce qu’un counselling bref en activité physique est efficace ?
OUI ! ? Pratique d’activités physiques, mais… Le counselling bref fait par un médecin a fait l’objet d’étude1,2 Les interventions qui s’accompagnent préalablement d’une formation et de documents médecins se révèlent plus efficaces1 Un conseil verbal associé à la remise de matériel éducatif au patient, notamment sous forme de prescription est plus efficace2 Message 1 Petrella RJ, Lattanzio CN. Does counseling help patient get active? Canadian Family Physician, 2002;28:72-80. 2 Pipe A. Collège des médecins de famille du Canada. Get active about physical activity. January 2002.

48 Est-ce qu’un counselling bref en activité physique est efficace ?
Mais… À cause de l’impact de la sédentarité sur la santé des populations, les cliniciens devraient faire du counselling sur la pratique régulière d’activités physiques auprès de tous les patients et spécialement chez les personnes sédentaires1,2 Message D’ailleurs… Parmi les 42 % d’adultes qui ont augmenté leur niveau d’activités physiques, 59 % l’on fait parce qu’ils ont acquis davantage de connaissances au sujet des risque de la sédentarité pour leur santé2 1. U.S. Preventive Services Task Force, Guide to clinical preventive services, third edition, 2002. 2. Canadian Taskforce on Preventive Health Care, Physical activity counselling, 2004

49 Avec quoi ? Outils pour les professionnels

50 Le message à faire connaître
Les porteurs locaux et la DSP ont travaillé de concert pour vous trouver une concept qui pourrait allier le souhait des CLSC d’avoir une approche intégrée tout en respectant les contraintes auxquelles ils font face. Ainsi a été choisi le concept : 0 tabagisme 5 portions de légumes et fruits par jour 30 minutes cumulées d’activité physique modérée par jour presque tous les jours

51 Misons sur la cohérence des messages: la synergie des interventions
Même message Même documents à remettre aux patients la synergie des interventions Guide thérapeutique sur l’HTA Protocole de calibrage des appareils Algorihtme décisionnel Entente pour le contrôle de ma tension artérielle Les groupes d’enseignement sur HTA les ressources de la communauté Bottin des ressources du territoire


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