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Travail sur le texte documentaire

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Présentation au sujet: "Travail sur le texte documentaire"— Transcription de la présentation:

1 Travail sur le texte documentaire
en classe de 5ème, puis 6ème primaire (10 à 12 ans)

2 Institutrice: Denise Daems
A l’école St Michel – Bruxelles De mars à octobre 2008 Institutrice: Denise Daems Une expérience racontée par Anne Moinet et mise en forme par Hélène Delvaux d’IF Belgique.

3 Présentation de la classe
Les enfants sont issus de milieux socio-culturels privilégiés de familles en provenance de différents pays (Belgique, Chine, Congo, Maroc, Portugal, Pologne) Chronologie du projet Au départ, ce travail , initié au mois de mars 2008, devait aboutir à des exposés prévus pour la fin de l’année scolaire. La finalisation n’a pu avoir lieu dans les temps et le travail s’est donc prolongé au début de l’année scolaire suivante. Il a fallu y intégrer de nouveaux élèves.

4 Conclusions Etape 1 Etape 10 Etape 9 Etape 2 Etape 8 Etape 3 Etape 7
Présentation du projet Etape 1 Prise de conscience du travail effectué en vue d’un transfert Anticipation du travail Etape 10 Etape 9 Etape 2 Préliminaires à la lecture de la documentation Les exposés La répétition avant les exposés Etape 8 Etape 3 Recherche des documents Elaboration des panneaux Etape 7 Etape 4 Mise en commun des documents Etape 6 La correction des premiers jets Etape 5 Etape 6 bis L’écriture du texte en équipe

5 Etape 1 La présentation du projet et l’anticipation du travail L’objectif concret Le projet est parti de l’institutrice. Denise a proposé aux enfants de préparer des exposés sur le renard, afin de les présenter par groupes de trois aux élèves de 1ère et de 2ème année (un groupe présentera son travail en 3ème année).

6 Les objectifs d’apprentissage
Etape 1 Les objectifs d’apprentissage A travers cette préparation d’exposés, l’institutrice vise plusieurs objectifs : la recherche de documentation la lecture de textes documentaires la caractérisation de ce type de texte l’écriture de textes documentaires à partir d’un tri pertinent des informations la préparation d’une communication orale, avec le soutien de panneaux illustrés une prise de conscience des stratégies cognitives utilisées, en vue d’un transfert

7 Etape 1 Les acquis Les enfants ont déjà travaillé le texte informatif. Ils savent : que l’intention d’un tel texte est d’apporter des informations que ce texte a une structure particulière organisée notamment autour de titres, de sous-titres, d’illustrations avec légendes que cette structure est souvent accentuée par la mise en page et la typographie, ce qui permet éventuellement une lecture non linéaire que les connecteurs logiques soutiennent aussi cette structure que le temps verbal dominant est le présent, puisqu’on y exprime souvent des vérités générales

8 Etape 1 Extrait d’un moment de rappel concernant les caractéristiques du texte informatif La classe vient d’évoquer l’importance des paragraphes qui développent souvent les sous-titres : Denise : Quelqu’un m’avait dit quelque chose à propos des sous-titres? Un élève : Ils étaient tous écrits de la même manière. Denise : Et généralement, le titre était… L’élève: Plus gros. Denise : Plus gras, plus gros, parfois d’une autre couleur. Ça va ? Alors, l’avantage d’écrire des sous-titres, ça permettait quoi, quand, nous, on voulait lire ? Une élève : On n’est pas obligé de lire tout dans l’ordre. On lit ce qui nous intéresse. Denise : Les sous-titres nous permettent d’aller directement à l’endroit qui nous intéresse.

9 Discussion : comment va-t-on s’y prendre?
Etape 1 Discussion : comment va-t-on s’y prendre? Pour se documenter Les élèves se proposent de faire des recherches à partir de sources diverses : la bibliothèque de l’école la bibliothèque communale la bibliothèque de la maison internet (avec l’aide d’un instituteur spécialisé) Ils vont donc devoir chercher, trier, lire et comprendre des textes documentaires variés.

10 Pour organiser le travail sur le contenu
Etape 1 Pour organiser le travail sur le contenu Les élèves imaginent le fait qu’ils vont devoir ensuite mettre les informations trouvées en commun. Ils se rendent compte qu’il leur faudra organiser ces informations en prévoyant différentes rubriques. Denise les aidera à trouver les titres et les sous-titres pertinents pour parler d’un animal. Une fois cette mise en ordre élaborée, ils pourront rédiger un texte par groupe qui leur servira d’aide-mémoire. Il s’agit d’un travail d’écriture de texte informatif nécessitant un tri d’information et une structuration logique rigoureuse.

11 Pour se mettre en projet de manière efficace
Etape 1 Pour se mettre en projet de manière efficace Avant de poursuivre le travail, l’institutrice permet aux enfants de se mettre en projet, c’est-à-dire d’anticiper le but et les moyens : elle leur annonce qu’ils disposent d’une semaine pour faire leurs recherches et leur demande de s’imaginer concrètement dans le local informatique ou dans les diverses bibliothèques en train de faire leur recherche. Elle leur laisse une pause évocative pour repasser mentalement tout ce qui vient d’être proposé s’imaginer comment ils vont s’y prendre pour effectuer leur recherche Les enfants de la classe ont l’habitude de travailler en gestion mentale et connaissent l’utilité de la mise en projet. Cette démarche sera déclenchée pour chaque phase du travail.

12 Pour préparer la présentation aux jeunes élèves
Etape 1 Pour préparer la présentation aux jeunes élèves En ce qui concerne la suite du travail, les enfants se rendent compte qu’ils ne pourront en aucun cas lire ces textes aux jeunes enfants devant lesquels ils feront leur exposé. Il faudra : élaborer des panneaux illustrés permettant aux enfants de s’aider d’un support visuel signifiant et concis se préparer à parler les informations utiliser un langage accessible aux jeunes auditeurs Il s’agit de travailler un acte de communication orale en tenant compte du destinataire.

13 Préliminaires à la lecture de la documentation
Etape 2 Préliminaires à la lecture de la documentation 1. Les enfants sont convaincus que s’ils disposent des titres et des sous-titres utiles avant la lecture des documents, ils seront plus pertinents dans leur travail de recherche (leur attention sera pointée sur les éléments essentiels). C’est dans cette optique que la classe discute des rubriques à remplir. Voici le produit de cette discussion : Mots proposés par les enfants Mots proposés par Denise Fiche d’identité Description anatomie Lieu de vie habitat Mode de vie Reproduction Ennemis prédateurs La rage

14 Etape 2 2. Les enfants sont conscients qu’ils devront faire une lecture sélective et ne garder que ce qui est intéressant pour préparer l’exposé. Cette opération de tri suppose une hiérarchisation des informations. Cet exercice n’est pas facile. Le soutien de l’institutrice sera nécessaire. D’autre part, cette compétence est essentielle dans la vie intellectuelle. Ils sont au clair avec le fait qu’ils doivent organiser leur lecture et l’adapter à la situation d’utilisation.

15 La recherche des documents
Etape 3 La recherche des documents La recherche s’est faite en partie au cours d’informatique. Au départ, les élèves se contentaient de consulter une source et tous les groupes sollicitaient la même. Voyant cela, l’institutrice a suscité une discussion qui a fait naître l’idée que, puisqu’il était convenu de mettre tous les documents trouvés en commun, mieux valait diversifier les sources. L’utilisation intelligente d’Internet nécessite une comparaison critique de diverses sources.

16 La mise en commun des documents
Etape 4 La mise en commun des documents La fiche d’identité Les enfants constatent que les sources divergent. Se pose un problème de vocabulaire ressenti comme important : comment distinguer espèces, groupes, familles, classes ? Une élève pose un problème d’orthographe : elle a apporté un livre dans lequel on écrit renard avec t. C’est un livre racontant des épisodes du Roman de Renart. Cela suscite une discussion qui débouche sur deux éléments intéressants : la différence entre un roman et un texte informatif l’évolution de la langue qui a remplacé le mot goupil par le nom d’un personnage romanesque : Renart, devenu ensuite renard.

17 les enfants s’exercent au classement logique
Etape 4 Les autres rubriques Cette mise en commun nécessite plusieurs leçons. Une leçon de science est consacrée à la clarification des concepts de classe, ordre, famille, espèce. Ces notions ont été expliquées. Les enfants ont reçu des notes et se sont exercés à un classement sous forme de schéma. Cette activité a un rapport direct avec la découverte du texte informatif: les enfants s’exercent au classement logique ils s’entraînent aussi à structurer des schémas globaux, comme on en trouve de plus en plus pour illustrer des textes informatifs. Voir règne animal

18 Etape 4 Les informations recueillies sont notées sur plusieurs panneaux. Elles sont ensuite reprises sur un document papier mis à la disposition des élèves qui leur servira de base pour rédiger leur texte. Synthèse renard

19 Etape 4 Les enfants livrent les informations dans le désordre. L’institutrice a écrit le titre et les sous-titres au tableau et amène les élèves à classer leurs informations. Elle en profite pour préciser le vocabulaire et affiner la compréhension des informations. Un exemple : Un élève : Le renard a 5 griffes à l’avant et 4 à l’arrière. L’instit. : Alors, plus que ses 5 griffes, on peut même dire qu’il a 5… S’il a 5 griffes, c’est qu’il a 5… Un élève : …doigts. L’instit. : Oui, 5 doigts. C’est une caractéristique de tous les canidés : 5 doigts à l’avant et 4 à l’arrière. ( Elle note dans la rubrique « description »). Donc il est important de dire que le renard marche sur… Un élève : …ses coussinets. L’instit.: Nous, on marche sur nos pieds, mais le renard marche sur ses coussinets. Si j’étais un renard, je marcherais comme ça. (Elle marche sur la pointe des pieds). Un élève: Il marche sur ses doigts. L’instit. : On dit que le renard est … C’est un mot savant, mais on en a déjà parlé la fois passée. Parce qu’il marche sur ses doigts, on dit qu’il est… Un élève : …digitigrade. L’instit. : Oui, digitigrade. On peut peut-être le dire. L’important, c’est qu’on l’explique.

20 L’écriture du texte en équipe
Etape 5 L’écriture du texte en équipe Les recommandations Avant de commencer le travail de rédaction, l’institutrice amène les enfants à rappeler les « incontournables » : on doit retrouver dans le texte les caractéristiques du texte informatif il s’agit d’avoir à l’esprit le destinataire (s’adapter aux petits) il est impératif de ne retenir que les informations importantes (temps d’attention limité) il faut avoir à l’esprit l’intention d’écriture : on écrit pour dire

21 Le premier jet Etape 5 Certains élèves ont écrit leur texte :
comme s’ils devaient le lire plutôt que de le dire en reprenant trop d’informations (parfois toutes) sous forme de plan, sans prévoir les connecteurs textuels Voir ci-dessous, brouillons avec correction.

22 La correction des premiers jets
Etape 6 La correction des premiers jets Les élèves reçoivent leurs brouillons corrigés. Aidés de l’institutrice, ils rassemblent les conseils pour améliorer leur travail. Nouvelles recommandations On écrit pour dire : il s’agit d’écrire tout ce qu’on va dire et de veiller à adopter un style oral. On tient compte de la situation de communication : on vérifie les termes employés, on prévoit les explications à donner à ce sujet en les intégrant dans le texte. On procède à un nouveau tri d’informations : on choisit les éléments à garder, à supprimer, à amplifier. On pense aux moyens qu’on va utiliser pour se rappeler ce qu’on doit dire lors de la présentation : élaboration de fiches avec des mots-clés.

23 Etape 6 Les exposés Une succession de brouillons se transforment en textes structurés et concis.

24 Etape 6

25 Interruption du travail pour cause de vacances scolaires !
Toute la classe est d’accord de poursuivre le travail l’année suivante.

26 Le redémarrage 1er septembre Etape 6 bis
Une nouvelle année commence. Deux élèves ont quitté la classe et quatre nouveaux sont arrivés. Les élèves expliquent aux nouveaux arrivés ce qui a été fait l’an dernier. Ces derniers ont le choix entre deux rôles : soit ils intègrent un groupe de travail soit ils jouent le rôle de « personne ressource ». Deux d’entre aux choisissent de remplacer les deux élèves ayant quitté la classe. Les deux autres deviennent personnes ressources. Ils aideront à la correction des textes et à l’élaboration des panneaux.

27 Achèvement des corrections
Etape 6 bis Achèvement des corrections

28 L’élaboration des panneaux
Etape 7 L’élaboration des panneaux A quoi serviront les panneaux ? Quel travail nécessite leur élaboration? Ils illustrent les sous-titres → il faut sélectionner des illustrations qui aient un lien avec eux et il faut veiller à les relier explicitement. Ils soutiennent la présentation → prévoir comment les utiliser pendant la présentation et à quel moment. Ils aident la mémoire → il peut être intéressant de faire figurer sur les panneaux les mots-clés.

29 La confection des panneaux
Etape 7 La confection des panneaux Les élèves se mettent au travail. D’abord un peu de calligraphie pour le titre !

30 Etape 7 Atmosphère de ruche! Les panneaux s’élaborent.

31 Etape 7 Quand les photos manquent, les dessinateurs s’y mettent. Certains ajoutent même une 3ème dimension…

32 Etape 7 L’élaboration des panneaux se termine.

33 Les « répétitions » avant les exposés
Etape 8 Les « répétitions » avant les exposés Le travail de mémorisation Les élèves élaborent les fiches qui soutiendront leur mémoire pendant l’exposé : ils choisissent des mots-clés.

34 Un ajout interactif : les quiz
Etape 8 Un ajout interactif : les quiz En anticipant la manière dont ils vont animer leur exposé, certains groupes ont l’idée de vérifier la compréhension de leurs jeunes auditeurs en prévoyant des « quiz » et des « questions bonus ». Exemple Question C Le renard est multicolore roux brun Question A Le renard chasse plutôt le matin mardi et jeudi la nuit Question D Le renard est un mammifère carnivore un caissier un invertébré Question B Le renard mange 500g à 1kg de nourriture 10 tonnes de nourriture 1g de nourriture Question E Que veut dire « un hiver rigoureux? Question Bonus : Qu’est-ce qu’un mammifère?

35 La répétition générale
Etape 8 La répétition générale Les élèves qui le désirent présentent une partie de leur exposé devant la classe et sollicitent l’avis et les conseils de leurs camarades.

36 La présentation et l’exposé
Etape 9 Les exposés La présentation et l’exposé Sequence1_alexandra_pauline

37 Réponses aux questions
Etape 9 Réponses aux questions sequence2_constantin_oscar_ninon

38 Etape 9 Le quiz sequence3_antoine_victoria_sami

39 Une appréciation positive
Etape 9 Une appréciation positive Une des institutrices de première année a tenu à transmettre à Denise un commentaire sur le travail d’Alexandra et Pauline : Magnifique élocution! Très structuré. Présentation au début des différentes parties abordées. Vocabulaire adapté aux enfants. Très bonne explication des mots les plus compliqués. Belles affiches! Elles sont très bien organisées. Elles pourraient parler moins vite et plus fort certaines fois. Les enfants étaient très intéressés car elles étaient motivantes et souriantes! Merci beaucoup! BRAVO!

40 La prise de conscience du travail effectué en vue du transfert
Etape 10 La prise de conscience du travail effectué en vue du transfert Le travail continue : les enfants vont préparer, par deux cette fois, un exposé sur un pays. A la fin de l’année, ils choisiront un sujet à traiter seuls. Ils sont conscients qu’ils s’entraînent pour toute future prise de parole en public. Il s’agit de favoriser le transfert d’une activité guidée vers une activité autonome. L’un des moyens les plus sûrs de permettre ce transfert est d’amener les enfants à dégager consciemment les processus (pratiques et mentaux) qui les ont amenés à réussir leur premier exposé. Denise veut les amener à une prise de conscience plus précise : il s’agit d’identifier le travail cognitif personnel auquel ils se sont livrés, afin que chacun connaisse les ressources sur lesquelles il peut compter.

41 La prise de conscience des trois pôles du projet
Etape 10 La prise de conscience des trois pôles du projet Les enfants travaillent en gestion mentale et ils savent que, pour réussir leur exposé, il est important qu’ils prennent conscience de trois éléments : le but qu’ils se proposent les moyens cognitifs efficaces qu’ils sont prêts à mobiliser l’énergie positive qu’ils sont prêts à investir dans cette activité Denise leur demande de confectionner chacun leur « triangle du projet » pour explorer ces trois pôles.

42 Quelques triangles du projet
Etape 10 Quelques triangles du projet

43 « Pour amuser les autres, qu’ils ne s’endorment pas »
Etape 10 Parmi les buts rédigés par les élèves, certains montrent bien qu’ils ont réfléchi à ce que pouvait leur apporter une activité comme celle-ci : « Bien comprendre le sens du texte pour pouvoir le présenter devant la classe. Améliorer mes connaissances et mon vocabulaire. » « Pour amuser les autres, qu’ils ne s’endorment pas » « Réussir mon exposé et pouvoir plus tard réussir à faire un exposé toute seule. » « Pour pouvoir m’améliorer en savoir-parler et pour en savoir plus dans ma vie .»

44 « Je dois parler avec mes amis pour comprendre. »
Etape 9 Sur le plan des moyens, on constate une prise de conscience du type de perception et d’évocation utile à chacun pour comprendre les textes informatifs : « Me servir de documents pour les transformer avec mes mots. M’enregistrer pour pouvoir entendre ce que je dois améliorer. » « Bien évoquer. » « Me répéter avec mes mots pour comprendre. Me mettre à la place du lecteur pour trier les infos. » « Je dois parler avec mes amis pour comprendre. » « Me questionner moi-même pour comprendre le sens du texte. Me baser sur mes connaissances. » « Me faire des images qui « restent » et bien observer le film qui se déroule. Prendre le temps de revoir le film devant moi. »

45 « Plein d’envie d’apprendre! De continuer dans le projet des pays. »
Etape 9 Le pôle « énergie » révèle une motivation très positive chez beaucoup d’élèves : pour eux, le travail de préparation d’un nouvel exposé est envisagé avec un plaisir très propice à l’apprentissage. « Plein d’envie d’apprendre! De continuer dans le projet des pays. » “Ça me semble facile, car j’aime bien faire ça! Pour moi, c’est un plaisir. » « Je suis très confiant. Je suis très persévérant dans ce projet. Bref, tout va bien! » « J’adore faire ça. C’est hyper chouette… Je vais y mettre tout ce que je peux. » « Je suis hyper content! Parce que j’adore les exposés et surtout la recherche d’infos utiles dans les documents. »

46 « C’est ennuyeux, mais ce n’est pas difficile. »
Etape 9 Pour quelques autres, l’énergie est moins positive : elle est teintée d’inquiétude, voire d’ennui. « Je suis rassurée de faire cet exposé devant la classe et avec une amie. Mais cette partie du travail est un peu énervante. » « C’est ennuyeux, mais ce n’est pas difficile. » « Je suis un peu démotivée, car le travail sur le renard ne m’avait pas plu. »

47 Bilan personnel : « Comment réaliser un exposé? »
Etape 10 Bilan personnel : « Comment réaliser un exposé? » Denise demande à chaque élève de rédiger un texte reprenant les différentes étapes à parcourir pour préparer un exposé. Il s’agit de décrire : les actions visibles de l’extérieur qu’il faut accomplir le travail mental à fournir Voici une synthèse de ces travaux : Etape 1 (formulée par un élève) : se mettre en projet « Me mettre en projet – triangle du projet. Il faut que je sache pourquoi je le fais, comment je vais le faire et comment je me sens pour le faire. » Cet élève a consciemment intégré le fait que l’anticipation du but, des moyens et de l’énergie disponible est le moteur de l’apprentissage.

48 Etape 10 Etape 2 (signalée par tous les élèves, mais parfois placée en 3ème position) : chercher des titres et des sous-titres. « Je cherche les titres et les sous-titres. Je pense à ce qui me paraît important sur ce genre de thème. Dans ce cas-ci : de quoi faut-il parler pour un pays? » Pour ces élèves-là, c’est clairement l’anticipation de la structure conceptuelle du sujet qui va diriger la recherche d’information. Etape 3 (signalée par tous les élèves, mais parfois placée en 2ème position) : chercher des informations. « Je vais chercher des infos à la bibliothèque ou sur internet. Dans ma tête, j’ai une idée bien précise de ce que je cherche. Ça facilite la tâche. »

49 Etape 4 : Lire et comprendre les informations
« Pour comprendre les textes, je dois me faire des images dans la tête, demander des choses et chercher dans le dictionnaire les mots que je ne connais pas. » Etape 5 : trier ce qui est important pour l’exposé « Je lis tout. Dans ma tête, je fais un film. Puis je pêche ce qui est important. » « Après ça, je me dis : ah! Je dois mettre les informations importantes sur un côté et les moins importantes de l’autre. » La hiérarchisation des idées est un but conscient de cette lecture.

50 Etape 10 « Je choisis les infos qui sont plus ou moins les mêmes et je regarde les différences. » « Je réécris les choses importantes, mais pas en phrases pour commencer, en mots, comme ça on ne recopie pas telles quelles les phrases qu’on a lues sur la feuille. » « J’écris le plus important en style télégraphique en cachant le texte. » Mais certains élèves ont, en plus, pris conscience des moyens mentaux dont ils disposaient pour effectuer cette sélection : le travail doit se faire en évocation et passe par la traduction en un autre langage et par la comparaison.

51 Etape 10 Etape 6 : rédiger le texte en distribuant les informations retenues en fonction des sous-titres « Je dois être avec des gens que j’apprécie, me faire des images et parler avec des personnes pour avoir des avis différents. » « J’essaie de rédiger en fonction du public. » « Puis je me dis : ça, ça va avec ça et ça avec ça » « Avec les mots-clés que j’ai écrits, je refais des phrases qui, cette fois, voudront dire quelque chose. » «  Je ferme mes documents et je commence à rédiger avec mes mots dans ma tête, puis sur ma feuille. » Chacun identifie ce qui est essentiel pour lui. Mais ce qui semble ancré, c’est l’importance de la confrontation d’idées, la prise en compte du destinataire, la structuration et la mise en forme personnelle des idées, dans sa tête d’abord.

52 Etape 7 : la recherche d’illustrations
«  Par rapport au texte, je cherche les photos dans les livres et sur internet et, dans ma tête, je regarde quelle photo représente le mieux ce que je cherche. » « Ensuite, je colle le tout. Dans ma tête, j’organise mon panneau : où irait le mieux cette photo? » «  Je cherche de belles et grandes images, je mets les mots-clés pour ne pas avoir de trous de mémoire et je fais en sorte que les panneaux soient clairs. » Le choix des illustrations est explicitement guidé d’une part par la structuration du texte déjà écrit ( contenu) et d’autre part par l’anticipation de l’utilisation des panneaux (soutien de mémorisation pour le « conférencier », soutien perceptif visuel à l’attention et à la compréhension pour le « public »)

53 Etape 8 : la préparation à l’exposé oral
La plupart des élèves se fabriquent des pense-bête, s’entraînent à mémoriser le contenu de leur exposé et s’entraînent devant des publics amicaux. Mais ils racontent aussi ce qu’il se passe dans leur tête pendant cet exercice : « Là je me dis: d’accord, je dois présenter un exposé, je fais comme si le public était là. » « Dans ma tête, je me vois devant la classe, en réalité. Je vois la feuille devant moi et je lis en essayant de lire le moins possible. » «  Je fais comme si j’étais pendant la présentation et j’essaie de corriger les derniers détails. » Les élèves ont pris conscience de la force et la sécurité que leur donnait l’imaginaire d’avenir. Dans leur tête, ils ont tout loisir de « vivre » à l’avance leur exposé tout en gardant la possibilité de se corriger.

54 Etape 10 Etape 9 : l’exposé « Pour quand je présenterai mon exposé, je cherche des photos qui peuvent me faire penser à mon texte et je fais une petite fiche avec des mots-clés, comme ça, je ne lis pas mes feuilles. » « Quand je présente, j’oublie parfois des phrases et je vois des images qui me disent que j’ai oublié quelque chose. » « Je fais comme si j’étais en répétition et je ne pense pas au public. » « Je me suis beaucoup entraînée et je suis sûre de moi. » On sent que l’expérience précédente et les répétitions ont permis d’identifier les moyens de prendre confiance en soi.

55 Etape 10 Ce que chacun a appris sur soi Avant d’aller plus loin dans la préparation des exposés sur les pays, l’institutrice consacre une heure à un bilan plus personnel, dans lequel elle pose notamment quatre questions : ce qui était intéressant ce qui était difficile ce qui était facile ce qu’ils ont appris sur eux-mêmes Les enfants ont eu le temps d’y réfléchir personnellement, puis ils ont répondu devant le groupe et Denise a pris des notes. Certaines de leurs remarques sont reprises ci-dessous.

56 Ce qui était intéressant
Etape 10 Ce qui était intéressant apprendre beaucoup de choses sur le renard apprendre à construire le texte confectionner des panneaux apprendre à travailler en groupe, en particulier avec des condisciples peu connus faire l’élocution devant des enfants plus jeunes et être attentifs à se faire comprendre parvenir à se faire écouter par les enfants analyser sa méthode de travail et sa présentation

57 Ce qui était difficile Etape 10
récolter les informations (pour certains) mettre les informations en commun et se mettre d’accord pour faire un choix simplifier son langage travailler dans la durée (« Un moment, nous étions démotivés, car nous n’avancions pas beaucoup, mais nous avons fini par y arriver. ») préparer la présentation sans rien oublier parler sans lire ses notes résister au fou rire pendant la présentation

58 Ce qui était facile Etape 10
chercher les documents sur internet (pour certains) rédiger le texte (pour certains) élaborer les panneaux et prendre les sous-titres comme repères faire la présentation parler devant les petits (« Ils étaient trop mignons et quand on se trompait, ils ne le remarquaient pas, car ils ne comprenaient pas tout. »)

59 « J’ai appris que j’étais beaucoup trop exigeante avec les autres. »
Etape 10 Ce qu’ils ont appris sur eux-mêmes « J’ai appris que j’étais beaucoup trop exigeante avec les autres. » « J’ai appris que je me sentais mieux quand je travaille en groupe et que je suis meilleure pour parler devant les petits. » « J’ai appris qu’il ne fallait pas abandonner trop vite, et que j’étais capable d’y arriver. » « J’ai appris que je regarde d’abord les moyens et après le but. Quand je travaille en groupe, je travaille mieux. »

60 « J’ai appris que je pouvais me surpasser. »
Etape 10 « J’ai appris que ce n’était pas aussi facile que je le pensais et qu’il ne faut pas baisser les bras, sinon, on n’y arrive pas. » « J’ai appris que je pouvais me surpasser. » « J’ai appris que je suis bonne pour chercher des images (et en plus, je trouve cela amusant.) » « J’ai appris que j’étais capable d’écrire un texte et de faire des panneaux, en …4 mois; que c’est possible de travailler avec des personnes qu’on ne connaît pas spécialement et de le faire bien. »

61 « J’ai appris que je pouvais faire un exposé sans stress. »
Etape 10 « J’ai appris que, pour moi, simplifier les phrases, ce n’est pas de la tarte. » « J’ai appris que si je faisais l’effort de poser des questions intéressantes, cela améliorait le texte. » « J’ai appris que je pouvais faire un exposé sans stress. »

62 Etape 10 Quelques extraits de dialogues pédagogiques particulièrement significatifs Prise de conscience des moyens mentaux mis en œuvre pour comprendre un texte (travail de métacognition). Constantin peut expliquer comment il adapte son fonctionnement mental au contenu du texte : il mobilise des images mentales (fixes ou en mouvement, selon qu’il s’agit d’une description ou d’une narration) pour donner du sens à des textes concrets, mais préfère les commentaires verbaux quand le texte est plus abstrait. De même, il peut regarder les choses de l’extérieur ou se sentir y participer, selon le sujet. sequence4_ constantin

63 Etape 10 Charles, lui, utilise prioritairement un langage mental verbal. Il retient très facilement les mots du texte à l’identique et a besoin d’un laps de temps pour pouvoir les « traduire » à sa manière afin de leur donner du sens. Ce fonctionnement verbal le met parfois en difficulté quand il s’agit de sélectionner des informations: pour lui tout est important. sequence6_charles Dans sa recherche de documentation, il a dépassé les demandes de Denise, parce qu’il est sans cesse en recherche d’explications et veut donc « aller plus loin ». sequence5_ charles

64 Etape 10 Prise de conscience de la méthode adaptée à la lecture du texte documentaire et à la préparation d’un exposé (facteur propice au transfert). Maria a pris conscience de la nécessité de travailler avec méthode pour préparer un exposé : elle apprécie d’avoir été guidée dans ce travail par son institutrice et se montre capable de synthétiser les grandes étapes du processus. sequence7_maria Quant à Eléonore, elle a pris conscience que ce qui l’aidera à préparer l’exposé suivant, c’est l’apprentissage de la patience et le fait de respecter son profil pédagogique. sequence8_ eleonore

65 Etape 10 Renforcement de l’estime de soi et du plaisir d’apprendre. Pour Chloé, qui est assez timide, le fait d’avoir travaillé en groupe et d’avoir bénéficié d’un guidage fort lui a permis de prendre confiance en elle et d’éprouver un grand plaisir à faire l’exposé. Elle est prête à recommencer et sait désormais qu’elle peut parler en public. séquence9

66 Conclusions Conclusions
Le travail mené par Denise est un travail très complet qui agit à des niveaux différents, allant du savoir-faire au savoir-être : Il concerne la lecture du texte informatif, mais aussi l’écriture de ce type de texte et la prise de parole en public. Il est sans cesse placé sous le signe de l’apprentissage lucide : les élèves sont amenés à prendre conscience de leur activité mentale en compréhension de texte, mais aussi de la méthodologie à utiliser pour passer de la recherche de documentation à l’exposé. On est bien dans la lecture explicite et, au-delà, dans une démarche métacognitive plus générale. Au-delà encore, c’est le rapport avec soi-même et avec les autres qui est visé : l’estime de soi, le plaisir d’apprendre et de mener un travail jusqu’au bout, l’importance d’un effort patient, la richesse du travail d’équipe et l’apport d’une communication bien menée.

67 Quels ont été les résultats observables de ce travail?
Conclusions Quels ont été les résultats observables de ce travail? Dans les dialogues ci-dessus, les élèves ont donné leur appréciation de ces résultats. Laissons le mot de la fin à l’institutrice, à travers des extraits d’une interview menée par Anne Moinet le 27 mars 2009. La lecture du texte informatif Les élèves ont appris que la lecture d’un texte informatif pouvait se faire de manière sélective, contrairement à celle d’un texte narratif. 01_ denise_ 01 Ils savent aussi que cette lecture doit s’adapter à une structure bien spécifique. denise2interv_02

68 L’importance de la mise en projet de fin et de moyens
Conclusions Apprendre à apprendre L’importance de la mise en projet de fin et de moyens Projet de fin Selon Denise, le fait que l’objectif du travail ait été une communication réelle avec les plus jeunes a été déterminant. C’est cela qui donne du sens à la tâche et les élèves ont pu s’y projeter mentalement. deniseinterview_02 Projet de moyens Ils ont découvert une procédure qui allait guider la lecture, l’écriture et le travail de communication orale. deniseinterview_08

69 L’importance du travail patient et du retravail
Conclusions L’importance du travail patient et du retravail Le travail s’est déroulé sur une longue période. Il a exigé de revenir sans cesse sur ce qui avait été fait pour évaluer la production et pour la retravailler (élimination d’informations, correction de brouillons, répétition des exposés). deniseinterview_01 Ce travail patient répondant à une exigence de qualité est peu habituel dans l’univers des enfants de notre époque et a exigé d’eux un gros effort de contrôle de soi. Ils en sont fiers, mais Denise doute qu’ils aillent d’eux-mêmes dans cette lenteur et cette exigence.

70 Le guidage du transfert : la dimension de la finalité
Conclusions Le guidage du transfert : la dimension de la finalité Il y a transfert pédagogique quand des élèves parviennent à utiliser dans d’autres contextes les concepts ou les procédures qui ont été appris dans un premier contexte. C’est la véritable finalité de l’enseignement et pourtant, c’est une opération difficile à réussir. Parmi les conditions qui facilitent le transfert, on sait que celui-ci doit être anticipé : il faut que l’élève puisse là aussi avoir un projet explicite de réutilisation à long terme portant sur la fin et les moyens. Le projet de transfert lié à la fin En demandant aux enfants de réaliser d’autres exposés au cours de l’année, Denise favorise le transfert. Certains sont même conscients de travailler pour toutes leurs prises de parole futures. deniseinterview_03

71 Le guidage du transfert : la dimension des moyens
Conclusions Le guidage du transfert : la dimension des moyens Par un travail de métacognition récurrent, les enfants ont découvert les outils utiles à la lecture d’un texte informatif et se sont dit qu’ils pourraient être utilisés par exemple pour lire un énoncé en mathématique. Le transfert s’organise de proche en proche. deniseinterview_04 Par ailleurs, les dialogues pédagogiques de groupe leur ont permis de découvrir que leurs stratégies mentales étaient différentes. Cela produit deux effets positifs : d’une part ils ont appris à respecter ces différences d’autre part, ils ont envie de compléter leur stratégie en s’inspirant des outils utilisés par d’autres.

72 Conclusions Un passeport pour l’avenir : la conviction qu’on est capable de se dépasser qui entraîne la confiance en soi et le plaisir. La confiance est contagieuse : Denise croit aux capacités de ses élèves et elle les amène à se dépasser. De ce fait, ils prennent de l’assurance et sont convaincus de pouvoir vaincre progressivement les difficultés de lecture … entre autres ? denise2interv_04

73 Un tel travail suppose, de la part de l’enseignant:
Conclusions Un tel travail suppose, de la part de l’enseignant: une bonne connaissance de l’acte lexique et des caractéristiques du texte informatif une connaissance des actes mentaux et une pratique du dialogue pédagogique, de manière à amener la prise de conscience des élèves une belle intelligence relationnelle et une foi dans les potentialités des jeunes.

74 Une expérience réalisée par Denise Daems
et racontée par Anne Moinet Une production d’IF Belgique pour le projet européen Signesetsens 2009 Photos : Denise Daems Photos nature : PP. Delvaux Images : clipart sur Mise en forme Microsoft PowerPoint 2003 : Hélène Delvaux

75 Images à classer en un schéma individuel par classes, ordres, familles, espèces

76 Brouillon de schéma, structuré en fonction des différentes rubriques grâce à l’emplacement et aux couleurs

77 Schéma final

78 Autre exemple de schéma

79 Le renard Fiche d'identité. nom : renard roux Classe : mammifère
Ordre : carnivore Famille : canidés Espèce: renard Taille : longueur : 90 cm à 1,35 m (queue comprise) hauteur au garrot : 30 cm à 50 cm Poids : 6 kg à 10 kg Durée de vie : captivité : 12 ans /liberté : 3 à 10 ans Anatomie Crâne : 12 à 15 cm 42 dents ( en dessous): canines longues et recourbées (mordre sesproies), molaires (écraser ses proies). 5 doigts à l'avant, 4 à l'arrière, munis de griffes Digitigrade : marche sur les doigts Couleur fauve, blanc sur le ventre, menton, lèvres et bout de la queue Odorat très développé ; museau + vibrisses Oreilles droites et pointues : ouïe très développée ; cri aigu à 1 km, pas d'une souris à 40 mètres. Vue très développée : relief; noir et blanc, particulièrement bien adaptée à la vision nocturne, pupilles verticales. Longue queue en panache (balancier et gouvernail) Pattes élancées (course ++) Cris = glapissements Fourrure plus dense en automne. Habitat Partout dans le monde : renard du désert (fennec), renard polaire (renard blanc) Chez nous: milieu rural (campagne) : régions boisées, dunes, ... Mais de + en + autour des villes et même dans les villes (milieu urbain) Terrier creusé par des blaireaux, sinon diamètre de 25 cm, à l'abri du vent. Chambre + ou - 50 cm/ 70 cm, à 2 m du sol, tapissée de poils. Nombreuses galeries. Surtout utilisé par la femelle lors de la mise bas ou comme refuge en cas de danger.

80 Mode lie vie Solitaire ou sociable selon la capacité d'accueil du lieu (si + de nourriture, + de renards). Plutôt nocturne. Se rassemblent en période des amours. Dans un groupe, il y a souvent un mâle et une femelle dominants. Les mâles se déplacent plus que les femelles (rayon de 5 à 25 km). Ils communiquent par la position du corps, les odeurs, les sons (28 appels différents). Dominant : tète droite, crache, grogne Dominé ou soumis : tête baissée, oreilles basses. Alimentation Chasse : guette sa proie, bondit à la verticale et tombe sur sa proie (l'assomme), surtout la nuit : grâce à son ouïe, son odorat, sa vision très développés seul, ou en groupe Cache ses proies sous terre pour les manger + tard. Aliment : 500g à 1 kg /jour Très varié un fonction des saisons : rongeurs, lièvres, oiseaux, fruits, oeufs, insectes, vers, charognes, poubelle. Opportuniste. Agriculteurs contents car élimine beaucoup de rongeurs : 6000 â 10 000/ an Reproduction I x/ an à partir de 10mois Période de gestation : 50 jours Période des amours : début janvier Les mâles partent à la recherche d'une femelle. Les femelles crient, laissent des odeurs pour attirer les mâles. Ils se poursuivent, se font des câlins avant de s'accoupler, mais ne sont pas fidèles. Période de mise bas : de mars à mai Les femelles creusent un terrierr environ 2 semaines avant Les renardeaux (3 à 8); aveugles et sourd, 80 à 150 g, yeux s'ouvrent vers 12­15 jours, restent à l'abri dans le terrier pendant 3 semaines. Le mâle apporte de la nourriture, mais reste hors du terrier + ou- 3 semaines : petites proies + nourritures + ou - digérées que la mère régurgite­ Parents éduquent leurs enfants en jouant, ils apprennent à chasser, à se défendre, à vivre avec les autres animaux. Puis se dispersent pour trouver de nouveaux territoires.

81 Prédateurs Peu d'ennemis naturels (loup, lynx, aigle,...) Dans nos régions, principal ennemi = homme (voiture, chasse) Hivers rigoureux : manque de nourriture (faiblesse Ci mortalité) Rage Maladie mortelle que le renard peut transmettre à l'homme ccet d'autres animaux domestique (salive/morsure) Lutte contre la rage : avant : on tuait les renards en gazant leurs terriers (bcp de souffrance) Trop de rongeurs si plus assez de renards Maintenant vacciner les renards en donnant de la nourriture qui contient le vaccin.


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