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Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse

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Présentation au sujet: "Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse"— Transcription de la présentation:

1 Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Normandie Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT

2 Indépendante Créée en 1978 2000 adhérents 14 groupes régionaux

3 Rassemble : Professionnels à titre individuel
les acteurs professionnels de la chaîne énergétique Confronter les points de vue Disposer de retours d’expériences Professionnels à titre individuel Responsables énergie – environnement, responsables techniques, ingénieurs d’études, gestionnaires d’équipements collectifs Entreprises et collectivités consommatrices d’énergie Fournisseurs d’énergie, d’équipements et de services Études, exploitation, contrôle, financement… Administrations, Universités, autres associations

4 Propose : Groupe de travail ENERGIE ET ENVIRONNEMENT
des mesures et techniques pour faire progresser la maîtrise de l’énergie dans le respect de l’environnement … En liaison avec l’ADEME, CRE, DGEMP, DPPR… Groupe de travail ENERGIE ET ENVIRONNEMENT Réglementations européennes et nationales en préparation Groupe de travail CERTIFICATS D’ECONOMIE D’ENERGIE Mise au point d’actions standardisées, fiches techniques Comité INDUSTRIE CLUB COGENERATION Cogénération et quotas de CO², transposition de la directive cogénération, raccordement au réseau électrique, coordination avec les producteurs, fiscalité des cogénérations CLUB BIOGAZ Coûts de référence de l’électricité produite, agriculture et biogaz, réinjection dans le réseau de gaz naturel, réglementation des installations classées… Participation à des instances nationales CA de l’ADEME, Comité Environnement MEDEF…

5 Informe : de manière synthétique et concrète favorise les échanges professionnels ENERGIE PLUS Bimensuel d’actualité : marchés de l’énergie, réglementation environnementale, acteurs, financements, tarifs,… (20 numéros par an) Supplément technique : dossier Petits réseaux de chaleur au bois, dossier Hydrogène,… (6 n° par an) COLLOQUES, VISITES DE SITES (plus de 50 manifestations par an à Paris et en Régions) Maîtriser le marché des quotas d’émission de CO2 Légionellose : les aspects techniques des installations Energies renouvelables, COV et Environnement, etc… STAGES DE FORMATION pour approfondir Comment acheter de l’électricité dans un marché libéralisé ? Achat de gaz : faut-il faire jouer son éligibilité, quelles sont les contraintes ? Raccordement électrique des installations de production d’électricité décentralisée (cogénération…) FLASH INFO COGENERATION FLASH INFO BIOGAZ

6 ENERGIE PLUS Revue de l’ATEE Association Technique Energie Environnement
Tous les 15 jours, 16 pages d’actualités - 20 numéros par an - Tous les 2 mois Supplément technique - 6 numéros par an -

7 Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Normandie Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT

8 Quelques éléments de cadrage sur le climat et l’énergie
Jean-Marc Jancovici

9 Un peu de sémantique : le climat, ce n’est pas la météo
La météo, c’est le temps qu’il fait « tout de suite », ou dans pas très longtemps, et « devant ma porte », ou pas très loin. Elle se traduit par des valeurs instantanées et locales de la température, des précipitations, de la pression, de la nébulosité, etc. Pour faire de la météo, il suffit, pour l ’essentiel, de regarder ce qui se passe dans l’atmosphère Il est très facile de passer de la météo au climat (c ’est même comme cela que l’on fait des moyennes) ; il est bien plus difficile de deviner la météo de demain à partir de grandes tendances climatiques

10 Un peu de sémantique : le climat, ce n’est pas la météo (bis)
Le climat se définit avec les mêmes paramètres que la météo : température, précipitations, vent, nébulosioté, etc. Par contre, le climat ne désigne pas des valeurs instantanées en un lieu donné, mais des conditions moyennes, et leurs variations les plus régulières (saisons par ex.), sur une zone plus ou moins vaste Le climat change naturellement, mais pas aussi vite que la météo !

11 Un peu de sémantique : le climat, ce n’est pas la météo (ter)
Pour cerner le comportement du climat, il ne suffit pas de regarder ce qui se passe dans l’atmosphère (mais il faut quand même continuer à le faire !). Il faut aussi s’intéresser : à l’astre solaire à l’océan, aux glaces polaires, aux volcans, à la dérive des continents, (la dose de terre sur tropique immpacte…) à la végétation, Et maintenant, à l ’homme, qui est devenu un agent climatique….

12 L’effet de serre est de l’histoire très ancienne
1824 : Joseph Fourier, physicien français, publie "Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires", où il expose que la température du sol est augmentée par le rôle de l'atmosphère 1838 : Claude Pouillet, physicien français, attribue l'effet de serre naturel à la vapeur d'eau et au gaz carbonique. Il conclut que toute variation de la quantité de vapeur d'eau, comme de CO2, devrait se traduire par un changement climatique 1896 : Svante Arrhenius, chimiste Suédois (Prix Nobel 1903) prédit que l'utilisation intensive des combustibles fossiles engendrera un réchauffement climatique. Il donne un ordre de grandeur : 4°C en plus pour un doublement du CO2 dans l’air. 1920 : Lewis Fry Richardson, un physicien anglais, tente une première expérience de modélisation du climat à partir des seules équations de la physique (sans ordinateur !). 1950 : Le premier ordinateur (l’ENIAC) est utilisé pour expérimenter le premier modèle numérique de prédiction météorologique

13 Les gaz naturels responsables de l’effet de serre
L energie solaire met le moteur en route 50% de l energie est absorbe par sol 50% restitue (par convection,par evaporation de l eau,par rayonnement infra rouge) L atmosphere absorbe les emissions venant de sol et en restitue une partie vers le sol (c est l effet de serre ) Nuage fait miroir et aussi (fait d h2O )effet de serre Les activites humaine opacifient l atmosphere qui absorbe + les infra rouges

14 Les gaz « à effet de serre »
Un gaz est dit « à effet de serre » si il est capable d ’absorber du rayonnement infrarouge émis par la Terre Cela concerne essentiellement : La vapeur d’eau H2O Le dioxyde de carbone ou « gaz carbonique » ; CO2 Le méthane, ou gaz naturel ; CH4 Pas de rapport entre trou ozone et effet de serre Le protoxyde d’azote ; N2O…vient des nitrates et nitrite Des molécules plus complexes telles les halocarbures ; CxHy FzCl t Un gaz sans émissions directes : l’ozone (dans stratosphere et troposphere )

15 Origine de l’effet de serre « naturel »
H2O reste tres peu dans l atmosphere et le taux total est tres peu variable

16 D ’où viennent les émissions humaines de gaz à effet de serre ?
Dioxyde de carbone (CO2) : essentiellement combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) et, pour une plus faible part (15% du total du CO2 anthropique), déforestation. Méthane (CH4 ) : rizières, élevage bovin, exploitation des hydrocarbures, déchets organiques (industriels, agricoles ou ménagers) Protoxyde d’azote (N2O ) : essentiellement utilisation des engrais azotés, mais aussi l ’industrie chimique Halocarbures : fluides frigorigènes, gaz expanseurs dans l ’industrie des mousses plastiques, solvants pour semi-conducteurs, gaz propulseurs des aérosols, produits dérivés « indésirables » de certains procédés industriels (par exemple électrolyse de l ’alumine), etc Mars et venus (95% de CO2 dans l atmosphere ) ont aussi de l effet de serre Ozone troposphérique : pas d’émissions directes. L’ozone augmente dans l’atmosphère à la suite d’émissions de « précurseurs », notamment les NOx et les hydrocarbures, qui réagissent ensuite entre eux sous l’effet du rayonnement solaire pour former de l’ozone. Les précurseurs sont essentiellement liés à l ’usage des combustibles fossiles.

17 L’augmentation de l’effet de serre nous engage pour une durée longue
La durée de résidence désigne le temps que met à s ’évacuer un petit surplus mis dans l’atmosphère par nos soins. Une large partie du CO2 que nous émettons aujourd’hui même sera encore présent au-dessus de la tête de nos descendants, dans plusieurs siècles. Dans l effet de serre le pollue n est pas loin (distance et duree )du pollueur

18 Peut-on comparer les gaz à effet de serre ?
Un indicateur par nature approximatif : le PRG (pouvoir de réchauffement global). Pour chaque gaz, le PRG indique « combien de fois plus » un kg de ce gaz a « perturbé le climat », au bout d’une durée donnée (en général un siècle), qu’un kg de gaz carbonique Quelques exemples de ce que signifie cette comparaison : - émettre un kg de méthane ou 23 kg de gaz carbonique « perturbent le climat » à peu près de la même manière à 100 ans d’échéance - émettre un kg de protoxyde d ’azote ou 296 kg de gaz carbonique « perturbent le climat » à peu près de la même manière à 100 ans d’échéance

19 Émissions anthropiques principales de gaz à effet de serre
En pourcentage, hors ozone Le fromage est en impact sur pouvoir radian Plus de 50 % des gaz à effet de serre sont issus de la combustion des hydrocarbures

20 Début de la révolution industrielle
Tout ce CO2 se retrouve dans l’air, et…..une partie y reste Début de la révolution industrielle Concentration sur les dernières années. Source :Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC 1000 1800 2000 Ca ne peut pas monter indefiniment  la regulation se fera par notre demarche ou par la recession Etude par atmosphere piegee dans glaces Transition glaciare et interglaciere..montee de 100ppmv en ans Actuellement en 200 ans on fait la mm chose Concentration atmosphérique de CO2 sur les dernières années. Source : Petit & al, Nature, 1999

21 Les autres gaz s ’accumulent aussi pour partie dans l ’atmosphère
Concentrations dans l’air de divers gaz à effet de serre. GIEC, 2001 Deux exemples d’HFC (substituts des CFC) Méthane (CH4) L humanite genere du SO2 qui agit comme refroidissant car active les precipitations Protoxyde d’azote (N2O) Hexafluorure de soufre (SF6)

22 Les émissions de CO2 perturbent des échanges naturels de carbone
L ’émission liée aux activités humaines est faible comparé aux échanges naturels, mais importante comparée au solde de ces échanges naturels

23 Et demain, quelles émissions ?
Émissions de CO2, CH4, N2O, SO2 suivant divers « scénarios de travail » (Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC, 2001) Les projections de température sont réalisées en se basant sur des scénarios d’émissions qui prennent en compte tous les gaz à effet de serre, qui « réchauffent » le climat, et les émissions soufrées, qui « refroidissent » le climat. Ces scénarios représentent des évolutions possibles, mais non certaines, du monde. Aucun scénario utilisé pour les simulations n ’est considéré comme plus probable qu’un autre par les modélisateurs.

24 Si la planete vit comme un polonais moyen
Évolution de la concentration en CO2 pour ces divers scénarios Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC, 2001 Si la planete vit comme un polonais moyen si emissions constantes CO2 tres lie a population sur terre On consomme beaucoup d energie 10 mois de salaire SMIC… voiture de 20 chevaux et clim…….QUI POUVAIT SE PAYER éà ESCLAVES IL Y A ANS la consommation materielle ne cesse de croitre Tous les scénarios envisagés conduisent à une augmentation brutale de la concentration atmosphérique en CO2, plus ou moins vite selon nos comportements à venir

25 Source : L. Fairhead, LMD/IPSL
Qu’est-ce qu’un modèle ? Source : L. Fairhead, LMD/IPSL

26 Les grandes tendances données par la modélisation sont-elles fiables ?
Comparaison de la température moyenne observée (rouge) et de celle simulée (plage grise, enveloppe de 4 modèles) pour la période Source : GIEC, 2001

27 Ce n est plus du bruit de fond
Je mets mes scénarios d’émission dans les modèles : quel résultat ? Ce n est plus du bruit de fond Variation suivant les modeles ….1,4 a 5°C Doute sur eventuellement effet de solaire Évolution de la température moyenne de l’air au niveau du sol, selon les scénarii, et mise en perspective avec le passé. Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC

28 Quelques degrés en plus qu ’aujourd ’hui, cela arrive souvent ?
On observe des fluctuations sur antartique de 10°C Sur planete cela correspond a 50% soit 5°C Évolution de la température moyenne de l’Antarctique sur les années écoulées. Petit et al., Science, 1999

29 Quelques degrés en plus qu’aujourd ’hui, cela arrive souvent ?
Évolution de la température moyenne de la planète sur les 70 millions d’années écoulées. Zachos et al., Science, 2001

30 Quelques degrés en plus, c’est un changement d’ère climatique
Depuis le dernier maximum glaciaire, la moyenne planétaire n’a augmenté «que» de 5°C, mais notre planète a considérablement changé. Il y a ans Aujourd’hui Période glaciaire : d’immenses glaciers, épais de plusieurs km, recouvrent l’Amérique et l’Europe du nord. Le sol de la France est gelé en permanence, et inapte aux cultures Période glaciaire : on passe à pied sec de France en Angleterre : la mer est plus basse de 120 mètres ! Période glaciaire : la température de l’Europe est plus basse de 8 à 10 °C mais celle des tropiques a peu varié Le systeme de t° planetaire est aussi critique que la t° de notre corps….rien n est proportionnel -> Quelques degrés de hausse, ce sera une modification radicale du monde actuel

31 La température n’évoluera pas partout de la même manière
Ocean a + d inertie technique Effet climatique sera + fort dans les endroits sans H2O (pole Évolution régionale de la température (°C) en 2100 pour le scénario B2 (620 ppmv de CO2 en 2100 ; 2,5 °C d ’élévation moyenne). Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC

32 Après la température, la pluie (3)
Pluviometrie va varier selon les parties de planete >> en amazonie << mediterranee >> au pole L eau a un impact tres limitant sur le vie >> a t° Comparaisons inter-modèles de l’évolution des précipitations. Source : GIEC, 2001

33 Avec une amplitude qui reste à déterminer :
Quels seront les impacts du changement climatique ? Avec une amplitude qui reste à déterminer : Impacts sur les écosystèmes (affaiblissements, disparitions, déplacements) Augmentation du niveau des océans Impacts sur les courants marins et donc sur les climats régionaux Modification des phénomènes extrêmes (dont pics de chaleur, précipitations intenses, sécheresses, etc) Augmentation du « trou d’ozone » Impacts directs sur la santé humaine (déplacement des zones endémiques pour les maladies, conséquences des phénomènes brusques, etc). Et nous ne ferons jamais le tour de toutes les mauvaises surprises possibles à l’avance, puisque la situation est inédite

34 Quels seront les impacts du changement climatique ? (2)
Compte tenu de notre connaissance nécessairement partielle des processus, on parle de risques de dommages, avec une probabilité plus ou moins élevée, et non de conséquences certaines. Attention à ne pas confondre conditionnels et futurs simples : tout ce qui est possible n’arrivera pas nécessairement Mais attention aussi à ne pas confondre « ignorance » et « garantie qu’il ne se passera rien » ! L’ignorance, c’est juste l’ignorance…. Qui parle de risques du changement climatique? Faut-il vraiment souligner une nouvelle fois l’imminence de la hausse? Attention aussi à ne pas raisonner à capacité de réaction constante : ce qui fait notre capacité de résistance à l’adversité aujourd’hui, c’est essentiellement l’abondance de l’énergie, et ce qu’il restera de cette abondance dans un siècle est un énorme point d’interrogation

35 Atteintes des écosystèmes continentaux et de l’agriculture la pluviométrie prime sur la température, l’effet du vent n’est pas évalué Les eco systemes sont + determines par les precipitations Diminution des récoltes agricoles et forestières ? Diminution du nombre d’écosystèmes (désertification par endroits ?) Appauvrissement des écosystèmes survivants ? Invasions d’espèces exotiques ? GIEC, 1998 31/03/2017

36 Impacts sur la santé Potentiel épidémique du paludisme en fonction de la température. J.-P. Besançenot, La jaune et La Rouge, 2000 La chaleur est généralement favorable aux micro-organismes, ce qui s’applique aussi à ceux qui sont pathogènes. Les risques évoqués concernent : L’augmentation des zones concernées par les maladies à vecteurs (paludisme, fièvre jaune, dengue, fièvre de la vallée du Rift...) aussi bien dans la population que pour les animaux sauvages ou domestiques (Lucilie bouchère, maladie de la langue bleue, etc), la remontée vers le Nord de pathologies des plantes et animaux Augmentation de la virulence des micro-organismes pathogènes en général ? 31/03/2017

37 Impacts sur la santé Un exemple de corrélation température-prévalence d’une maladie infectieuse : nombre de cas mensuels de salmonellose en Nouvelle Zélande en fonction de la température moyenne. Source OMS, 2003 31/03/2017

38 Source : Colwell, Science, 1996 et Pascual et col., Science, 2000.
Impacts sur la santé > De t° de l atlantique est Un autre exemple de corrélation température-prévalence d’une maladie infectieuse : lien entre les cas de choléra et la température de surface de l’océan tropical est pacifique. Source : Colwell, Science, 1996 et Pascual et col., Science, 2000. 31/03/2017

39 Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC
Élévation du niveau des océans Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC L ’eau montera sous l’influence de la dilatation des océans et de la fonte des glaces : Inondations de surfaces terrestres peu élevées (deltas, ..) Salinisation possible des nappes phréatiques proches des côtes, Dégâts plus en profondeur lors de tempêtes

40 Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC
Mais surtout, le processus possède une inertie considérable Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC La calotte antartique posee sur une partie pouvant degelee pourrait generer + 9 m sur ocean  On imagine donc un + 15m Élévation du niveau des océans à plus long terme, suite à la fonte partielle ou totale du Groenland. Les températures mentionnées sont les élévations au-dessus du Groenland atteintes en 3000 (nécessairement très supérieures aux élévations planétaires en 2100). Un problème analogue se pose pour la calotte «occidentale» de l ’Antarctique.

41 Modification des courants marins
Des échanges entre eaux de surface et eaux profondes ont lieu en permanence. Les eaux profondes remontent les éléments nutritifs (sels minéraux) indispensables à la faune marine de surface. Un ralentissement de cette circulation profonde : Modifie la répartition de la chaleur à la surface du globe avec un impact local ou régional qui peut être massif (l’Europe en période glaciaire ?), diminue les apports minéraux en surface et l ’oxygénation des fonds : pression sur la vie halieutique L europe est chanffee par eau des tropiques…..autant d enrgie que ce qui vient du soleil

42 Le ralentissement de la circulation océanique profonde à l’avenir : chimère ?
Évolution du flux nord atlantique (1Sv = 106 m3/s) pour le scénario IS 92a (720 ppmv de CO2 en 2100 ; élévation de température moyenne de 2,5 °C en 2100). Le niveau actuel est de 25 SV. Source : Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC 31/03/2017

43 Le ralentissement de la circulation océanique profonde dans le passé
De tels ralentissements, engendrant de véritables « chocs climatiques », sont arrivés à de multiples reprises dans le passé (les lignes verticales tiretées en montrent 3 ; le plus récent s’appelle le Dryas récent). Reconstitution, sur les dernières années : - de la température au-dessus du Groenland (∂ O18/O16, ∂D/H dans la glace) - de la température de surface de l’Atlantique Nord (proportion d’alkénones dans les sédiments marins) - de la proportion de sédiments détritiques glaciaires dans les sédiments marins (atteste de la présence d’icebergs détachés du Laurentide et du Groenland) - de la teneur en oxygène de l’eau profonde (∂ C13/C12 dans les foraminifères benthiques) Source : Edouard Bard, Physics Today, 2002 Cette modification du gulf stream a eu des consequences ++ sur la vie….le blocage a deja eu lieu a une periode apres glaciere (debacle d eau douce par fonte de glace ) On a du mal a simuler 31/03/2017

44 Plus de CO2 dans l’air n’a pas que des effets climatiques...
Simulation de variation du pH de l’océan en fonction du temps et de la concentration en CO2. Source Caldeira et Wickett, Science, 2003 31/03/2017

45 Un océan plus acide pénalise tout ce qui fabrique du calcaire
Cas des coraux…des autres mollusques Proportions respectives de carbonates et de bicarbonates en fonction du pH. Dans un océan plus acide, la disponibilité en carbonates diminue. 31/03/2017

46 Et les ressources halieutiques n’ont pas besoin de cela !
Biomasse dans l ’Atlantique Nord de 1900 à 2000, pour les poissons de niveau trophique > 3,5 Reconstruction à partir de 23 modèles de réseaux trophiques La Recherche, juillet 2002 31/03/2017

47 Augmentation du « trou dans la couche d’ozone »
Évolution de la concentration atmosphérique de CFC (GIEC, 2001) Répartition altitude/latitude de l’évolution des températures (IPSL) Le « trou d’ozone » nécessite de basses températures dans la stratosphère en hiver, or le changement climatique refroidira la stratosphère en même temps qu’il réchauffera l’air au niveau du sol. La diminution supplémentaire de la couche d’ozone augmente le rayonnement UV atteignant la Terre : Diminution des récoltes agricoles Augmentation des cancers de la peau et des cécités 31/03/2017

48 Et les événements « extrêmes » ?
Elevation probable des épisodes de canicule. Source : Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC 31/03/2017

49 Et les événements « extrêmes » ?
Forte élévation possible des épisodes de canicule. Source : Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC 31/03/2017

50 Plus chaud l’été plus tard en France ? P’têt ben qu’oui….
Simulation réalisée à l ’IPSL sur la température moyenne du mois de juillet en France. L’été 2003 pourrait bien être la normale d’ici quelques décennies. Verrons nous étés à 50 °C ? 31/03/2017

51 Et les événements « extrêmes » ?
Synthèse des études de variabilité publiée dans le rapport Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC 31/03/2017

52 Le phénomène peut «s’emballer» : les puits deviennent des sources
Sous l’effet d’un début de changement climatique, les écosystèmes continentaux (actuellement des puits) pourraient se transformer en source : les sols de forêts (par une augmentation de l’activité microbienne) ; végétation (par le stress hydrique) les pergélisols (partie du sol situé sous la surface qui ne dégèle pas pendant au moins 2 années consécutives, 25% des terres émergées) contiennent du méthane stocké sous forme d’hydrates solide qu’un début de réchauffement pourrait émettre de manière massive dans l’atmosphère Les océans se transformeraient en source : les océans se stratifieraient, du fait de la fin des courants convectifs, ce qui mettra fin au renouvellement des eaux de surface, dans lesquelles se dissout le CO2 Évolutions comparées sans et avec prise en compte du cycle du carbone. Le scénario de référence conduit à 720 ppmv de CO2 en 2100 sous l’effet anthropique seul. (Hadley Centre, 2001) 31/03/2017

53 Et… la « bonne surprise » est peu probable
Sur ans, température et CO2 sont toujours corrélés. Source Petit & al., Nature, 1999 31/03/2017

54 Source : Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC
Le processus est fondamentalement irréversible Fonte des glaces (y compris calottes) Dilatation de l’eau de surface des océans Évolution de la température moyenne Évolution de la concentration en CO2 Hypothèse : évolution des émissions de CO2 Source : Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC

55 Quelle valeur actualisée attribuer en 2004 à :
Impossible de justifier l’action avec une approche coûts/avantages Pour savoir combien il est raisonnable de payer pour se prémunir d ’éventuels futurs dommages, il faut être capable de déterminer quel est le coût des dommages si nous ne faisons rien, et il faut en outre être capable d’actualiser ce coût. Quelle valeur actualisée attribuer en 2004 à : Une épidémie mondiale qui tuerait la moitié de la population de l’OCDE en 2057 ? Un arrêt du Gulf Stream en 2120 ? 10 mètres d’eau en plus pour l’océan mondial en 2350 ? Le retour des famines dans les pays de l’OCDE en 2087 ? Le retour des dictatures dans l’OCDE en 2050 ?

56 Combien de temps le problème va-t-il se poser ?
Réserves de combustibles fossiles 1 Gtep = 1 milliard de tonnes équivalent pétrole. La consommation d ’énergie annuelle de l ’humanité en 2000 est d ’environ 9 Gtep Total des réserves prouvées : 800 Gtep, avec les supposées 4000 Gtep. Source IFP

57 Un peu de prolongation tendancielle…..
Réserves mondiales prouvées et supposées : 4000 Gtep Avec Gtep, nous pouvons faire croître la consommation de 2% par an pendant un siècle ; en milliards de terriens peuvent alors consommer comme un Américain de l’an 2000 (8 tep par personne)…mais nous aurons épuisé toutes les réserves connues et supposées et la concentration atmosphérique en CO2 aura dépassé 2000 ppmv.

58 Qu’émettre au plus si nous voulons arrêter d’enrichir l’atmosphère en CO2 ?
Idem si nous voulons diviser les émissions mondiales de CO2 par 3, avec 9 milliards d’habitants Droit maximal à émettre si nous voulons diviser les émissions mondiales de CO2 par 2, avec 6 milliards d’habitants Émissions de CO2 par habitant en 1998 et « droits maximaux à émettre sans perturber le climat ». Source UNFCCC pour les émissions par habitant.

59 Que fait-on avec le « droit maximal » le plus élevé ?
En l’état actuel des technologies, pour émettre ce «droit» il suffit de faire l’une des choses suivantes : faire un AR Paris-NY en avion, ou consommer kWh d'électricité en Grande Bretagne, mais kWh en France (consommation moyenne par Français : environ 7500 kWh), ou acheter 50 à 500 kg de produits manufacturés, ou produire 2 tonnes de ciment (une maison moderne de 100 m2 en nécessite 10), ou parcourir km en Twingo en zone urbaine, ou km en 4x4 ou Mercedes en zone urbaine, ou brûler m3 de gaz naturel (quelques mois de chauffage d'une maison). Source : Jancovici, 2001

60 Suffit-il de « dématérialiser » l’économie ?
Jusqu’à maintenant, la circulation accrue des informations n’a pas empêché l’augmentation parallèle des flux physiques (source : Source : Arnulf GRÜBLER, the Rise and Fall of Infrastructures, 1990) . Un employé du tertiaire de 2004 (un employé de banque, de la sécu, d’une mairie, un agent de France Telecom…) consomme presque autant d’énergie, pour son seul travail, qu’un Français de 1960 pour tous ses usages.

61 Source OCDE (PIB) et BP Statistical Review (Energie).
Suffit-il de « dématérialiser » l’économie ? La croissance des émissions de gaz à effet de serre suit celle de l’économie, mais moins vite. Obtenir une croissance économique avec une décroissance des émissions ne semble pas si trivial…. Source OCDE (PIB) et BP Statistical Review (Energie).

62 www.manicore.com Pas encore écoeuré ?
Tous les transparents projetés, et bien d’autres, peuvent se retrouver sur

63 Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Normandie Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT

64 Bilan Carbone Nicolas Houdant Une méthode, un outil...

65 L’esprit général Permettre une estimation des émissions de gaz à effet de serre engendrées par une activité économique ou administrative : conséquence d’un processus appartenant « juridiquement » à l’entreprise (par exemple les émissions de la chaudière) qu’elles prennent place à l’extérieur. Produits ou services qui sont nécessaires à l’exercice de l’activité (par exemple les émissions des camions qui transportent les marchandises). cette méthode vise essentiellement à donner des ORDRES DE GRANDEUR

66 Les postes couverts La méthode et l ’outil associé couvrent en standard les postes suivants utilisation directe de l’énergie fossile dans les locaux de l’entreprise production de l’électricité ou de la vapeur achetées réactions physico-chimiques hors combustion et aux fuites utilisation de modes de transports de toute nature, pour les personnes ou les marchandises fabrication des matériaux de base utilisés pour l’activité de l’entreprise fin de vie des déchets directs ou indirects (emballages), y compris les eaux usées utilisation des immobilisations (bâtiments, machines, etc) services achetés rien n’empêche d’étendre l’approche aux émissions des produits au cours de leur vie

67 Informations nécessaires
L’application de la méthode demande des investigations auprès de l’entreprise Utilisation directe de l’énergie fossile : volumes achetés de fioul, charbon, gaz Achats d’énergie « produite » : kWh achetés et mode de production Fuites : factures d’achat de recharges Transports de personnes : distances parcourues et modes de transport pour les salariés en mission, modes de transport et distances parcourues pour les déplacements domicile-travail... Transports de marchandises : distances parcourues et poids transporté par mode. Pour le tertiaire : envois postaux... Poids des produits manufacturés achetés : papier (consommables ou documents imprimés), plastiques, équipement informatique, etc. Fin de vie des déchets : poids jetés par nature et type de gestion (décharge…) Surface des locaux Achats de services : factures fournisseur Des informations rarement utilisables directement

68 Plusieurs options de consolidation des émissions
Le périmètre Plusieurs options de consolidation des émissions INTERNE combustion fuites Le périmètre « interne » correspond au émissions localisées sur le site

69 Plusieurs options de consolidation des émissions
Le périmètre Plusieurs options de consolidation des émissions INTERNE INTERMEDIAIRE Le périmètre « intermédiaire » correspond au émissions liées à des choix stratégiques de l’ entreprise

70 Plusieurs options de consolidation des émissions
Le périmètre Plusieurs options de consolidation des émissions INTERMEDIAIRE INTERNE GLOBAL Le périmètre « global » correspond au émissions liées à l ’ensemble de l ’activité y compris les fournisseurs et à l ’histoire de l ’entreprise

71 Exemple de traitement des consommations énergétiques
Quelques illustrations Exemple de traitement des consommations énergétiques

72 Impact des consommations énergétiques
Quelques illustrations Impact des consommations énergétiques

73 Exemple de traitement des déplacements domicile / travail
Quelques illustrations Exemple de traitement des déplacements domicile / travail

74 Impacts des modes de transport pour les expéditions
Quelques illustrations Impacts des modes de transport pour les expéditions

75 Transports générés par les approvisionnements
Quelques illustrations Transports générés par les approvisionnements

76 Exemple de traitement des entrants
Quelques illustrations Exemple de traitement des entrants

77 Exemple de traitement des bâtiments
Quelques illustrations Exemple de traitement des bâtiments

78 Exemple de mise en forme des fichiers déchets
Quelques illustrations Exemple de mise en forme des fichiers déchets

79 Résultats d’un bilan carbone
Quelques illustrations Résultats d’un bilan carbone

80 Préconisation générales et transfert de compétences
Remise finale au client Préconisation générales et transfert de compétences Permettre à l ’entreprise de détecter les « points faibles » et les marges de manoeuvres Donner les moyens à l ’entreprise de prendre en charge la réalisation des futures évaluations et de s ’approprier la méthode Passage d’une évaluation des ordres de grandeurs à un plan d ’action pris en charge par l ’entreprise

81 Bilan Carbone Retour d’expériences
Nicolas Houdant

82 Une démarche environnementale pour des enjeux économiques et citoyens
Motivations Marchés Répondre aux attentes des actionnaires publics et institutionnels (déclaration environnementales et annexes au bilan). Réglementation Adapter l’entreprise aux exigences législatives. Anticiper les évolutions réglementaires. Communication Améliorer l’image de l’entreprise. Affirmer des valeurs actuelles et sociétales vis a vis des clients. Motivation Créer un projet d’entreprise porteur. Associer les salariés a la démarche. Réduction des coûts Réduire les consommations et les dépenses énergétiques. Identifier et optimiser les coûts globaux des produits Une démarche environnementale pour des enjeux économiques et citoyens

83 Une démarche adaptée aux spécificités de chaque entreprise
Exemples présentés Trois Bilans Carbones Papetier Fabrication de polystyrène Fabrication de roulements à bille Trois métiers spécifiques Trois modes de fonctionnement différents Une démarche adaptée aux spécificités de chaque entreprise

84 Une démarche homogène a adapter à l’organisation de l’entreprise
Méthodologie Analyse des modes de fonctionnement Recueil des informations Analyse du site Traitement des émissions Présentation des résultats Pistes de préconisation Transfert de compétences Une démarche homogène a adapter à l’organisation de l’entreprise

85 Une démarche itérative pour des résultats satisfaisants
Analyse Type de fichier Informations pertinentes Fournisseurs localisation mode de transport type de produit Matières premières nature mode d’acheminement localisation Énergies type consommation usages Eau source consommation usages rejets Clients localisation Types produits Quantité Mode de livraison Immobilisations type age Personnel localisation mode de transport Produits type Quantité Process Déchets type Quantité Mode de traitement Rencontre d’un responsable et compréhension des besoins Recherche de l’information et entretient avec les interlocuteurs concernés Mise en forme et traitement Validation et amélioration Une démarche itérative pour des résultats satisfaisants

86 Une approche détournée de l’information. Des outils de contrôle.
Traitements Bilan énergies Production Reconstitution d’un bilan énergie par atelier. Bilan transports Achats Bilan entrants et fret approvisionnement. Bilan pollutions Vente Bilan sortants et fret livraison. Bilan déchets Déchets Validation flux matières (E-S = déchets). Législation Déclaration environnementale (énergie). Une approche détournée de l’information. Des outils de contrôle.

87 Des variations importantes en fonction des types d’industries
Résultats Comparaison des trois bilans réalisés 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Papetier Polystyrène Roulements Services Amortissements Eaux usées Fin de vie des emballages Fin de vie des déchets directs Autres matières premières Matériaux pour emballages Transports Energie interne Postes dominants Énergie Matières premières Amortissements Transports Des variations importantes en fonction des types d’industries

88 Marges de manœuvre limitées pour les industries de transformation
Résultats Comparaison des "bilans carbone" hors matière première 100% 90% 80% 70% Services 60% Amortissements Eaux usées 50% Fin de vie des emballages Fin de vie des déchets directs 40% Transports Energie interne 30% 20% 10% 0% Papetier polystyrène Roulements Marges de manœuvre limitées pour les industries de transformation

89 Pistes de préconisations
Politique de maîtrise de l’énergie. Choix des fournisseurs. Politique de transports : Plan de déplacement d’entreprise. Développement de modes alternatifs a la route. Investissements futurs (extension de sites) Un groupe de travail pour la mise en œuvre d’un plan d’action

90 Conclusion Comptabilisation possible avec les éléments existants.
Accueil très positif de la démarche. Appropriation des résultats par l’ensemble de l’entreprise. Quelques besoins subsistent : Veille réglementaire. Références par branches.

91 Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Normandie Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT

92 « Bilan carbone » Retours d ’expériences
Nicolas Houdant

93 Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Normandie Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT

94 un outil du développement durable un levier pour l’entreprise
Le bilan carbone un outil du développement durable un levier pour l’entreprise

95 Le métier de Legrand Legrand est le spécialiste mondial des produits et systèmes pour installations électriques et réseaux d’informations dans les bâtiments résidentiels et tertiaires et dans l’industrie

96 La division industrie 5 sites 100 % industrie Fontaine le Bourg Brachy
Montville Malaunay Guise MARTIN LUNEL

97 La politique environnementale
Extraits: nous intégrons un concept global de développement durable pour le bien du plus grand nombre notre métier étant intégré à la filière énergétique, nous devons être vecteur de progrès dans l'impact de l'utilisation de l'énergie

98 Legrand, acteur du développement durable
Engagement fort de la Direction Ses réalisations: handicap, social, environnement… Management environnemental Sa volonté de progresser: outils d’évaluation et d’amélioration EIME, Bilan carbone… Anticiper: connaître pour agir Impulser une démarche économe et une prise de conscience collective

99 Le développement durable c'est la prise de conscience que préserver la planète c'est l'économie du long terme Le développement repose sur de nouveaux outils plus axés sur la mobilisation que la contrainte

100 Matière et Energie La matière  épuisement des ressources
déchets, pollutions et coûts L’énergie  épuisement des ressources du CO2 et coûts Développement Durable Maîtrise de l’énergie et des coûts Économie de matière, recyclage et valorisation

101 La division industrie:1085 personnes
Site de Malaunay 465 personnes Malaunay enveloppes: 275 personnes les technologies maîtrisées Travail de la tôle Peinture Moulage de composites Ligne assemblage robotisée Montage Emballage Malaunay services supports: 190 personnes

102 Malaunay: les produits
Altis VDI XLA Marina Atlantic Atlantic inox

103 DIVISION INDUSTRIE CA 2002 = 188 M€

104 Evaluation du site de Malaunay
Bilan carbone Evaluation du site de Malaunay (base chiffres 2003)

105 Quel intérêt pour l’entreprise à court et à plus long terme ?
Agir pour limiter sa pression globale sur le climat Analyser ses marges de manœuvre à court, moyen et long terme Prendre en compte son exposition au risque d'un renchérissement de l‘énergie ou sa taxation, Inclure un objectif de réduction Se préparer à une vraisemblable augmentation des obligations réglementaires en la matière. Publier volontairement le niveau de nos émissions (rapport environnement) ou d'engagements concernant notre secteur d'activité (stratégie de développement durable...)

106 Bilan Carbone La méthode du "Bilan Carbone" comptabilise l'ensemble des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre générées en amont et en aval de l'activité et au delà du site de l'entreprise. Le périmètre interne Le périmètre intermédiaire Le périmètre global

107 Émissions non prises en compte
liées à l'utilisation de l'énergie et des procédés industriels des sous-traitants liées à l’usage du produit par client et la fin de vie du produit Les mobiliers de bureau dans l’ amortissement des immobilisations

108 Résultats périmètre global émissions site Malaunay
Près de tonnes d’émissions en éq. C soit environ tonnes en éq. CO2

109 Résultats / 3 périmètres d’émissions
8% relèvent du périmètre interne et notamment du gaz naturel, 15% relèvent du périmètre intermédiaire et notamment des énergies et des transports vers clients, 77% relèvent du périmètre global et notamment de l' acier.

110 Résultat périmètre global
Poste 1 : Matières Premières Poste 2 : Énergies Poste 3 : Transports

111 Sur le périmètre global, année 2003 le volume d’émissions en ratios
•Les émissions par employé du site s’élèvent à près de 21 t éq. C (Nombre d’employés : 465 personnes) •Les émissions par m² de surface totale du site s’élèvent à près de 10 kg éq. C (Surface totale : m2 ) •Les émissions par m² de surface développée des locaux s’élèvent à près 270 kg éq. C (Surface développée : m2 ) •Les émissions rapportées à la production s’élèvent à près de 1 kg éq. C par kg de production (PF : tonnes )

112 Résultat périmètre global
La source d'émissions liée aux transports est de 9 % La source d'émissions liée à la consommation des énergies est de 10 %

113 Résultats / Énergie/périmètre intermédiaire
622 kg éq C/employé soit 2,3 t éq CO2/employé sont émis pour chauffer les locaux au gaz naturel. Conso. moy./m² chauffé au gaz naturel en 1999 en France : comprise entre 110 et 287 kWh/an  chauffage de l'ensemble des bâtiments du site de Malaunay (activités supports et site des Enveloppes) = 265 kWh/m²/an. Part de l'éclairage des locaux=18% de la conso électrique du site  21 t éq C soit 166 kg éq CO2/employé.

114 Résultat / Matériaux entrants
La part de ces émissions incombe majoritairement à l'acier pour 75 %

115 Résultat global pour les transports
Total kilométrage parcouru Fret fournisseurs et fret vers les clients Déplacements domicile-travail Déplacements professionnels La source d'émissions liée aux transports est de 9% des émissions totales. 150 fois le tour du monde à l'équateur

116 Résultat global pour les transports
La plus grande part des émissions est imputée aux frets routiers fournisseurs et vers clients

117 Déplacements domicile-travail
Distance moyenne de 30 km/jour/ employé (Aller/Retour): 8 % pour une distance comprise entre 3 et 5 km, 22 % pour une distance comprise entre 5 et 10 km, 55 % pour une distance comprise entre 10 et 20 km, 15 % pour une distance supérieure à 20 km. Émissions estimées à 180 tonnes éq C/an 400 kg éq C/employé ou 60 g éq C/km/employé Nota : 1 voiture diesel de 7 CV émet 73 g éq C/km

118 Déplacements professionnels
Km parcourus Tonne éq. C g éqC/ km Voiture 47 70 Avion (133 vols) 35 180 Train 0,4 2

119 Quelques pistes de réduction liées à la consommation de matières premières
Réduire les rebuts de fabrication, Diminuer la consommation de papier: impression recto verso, réutilisation du papier en brouillon, photocopies systématiquement faites recto-verso, impression des messages électroniques en cas de nécessité absolue seulement, Sensibiliser le personnel aux « gestes verts » : le "Kyoto de l'entreprise", Utiliser l’acier > 50 % recyclé et diminuer le taux de zinc

120 Scénario: le tout acier 100% recyclé permettrait de baisser les émissions du périmètre global de 38 % 3800 t éq. C

121 programme pluriannuel de réduction et de maîtrise des consommations d'énergies
Contrôler des fuites sur réseau air comprimé Limiter l’utilisation du chauffage électrique Optimiser le refroidissement par eau de nappe Utiliser l’éclairage à bon escient Systématiser progressivement l’usage de sources d’éclairage économiques Intégrer l’efficacité énergétique dans le choix des matériels de production et à l’étude, les actions pour 2006, 2007, … Efficacité énergétique sur les outils pneumatiques Récupération de chaleur sur les procédés pour chauffage des locaux Vitesse variable sur circulateurs et pompes Isolation thermique des bâtiments ….

122 Quelques pistes de réduction
liées aux transports Diminuer le nombre de photocopies et impressions, Inciter le personnel à systématiquement éteindre l'éclairage des locaux les ordinateurs et les machines en fin de service Poursuivre les actions d’économies d'énergies dans les secteurs (machines en veille ou en chauffe…) Sensibiliser les employés aux impacts environnementaux liés aux transports, Pour les déplacements professionnels, favoriser au maximum les trajets en train plutôt qu’en avion ou voiture Engager un partenariat avec les fournisseurs de transports, Optimiser, si possible, le taux de remplissage des camions Remplacer une partie des déplacements par de la visioconférence, le télétravail, ,

123 Gains potentiels Réduire la consommation matières premières de 5%
 355 t éq C (1300 t éq CO2) Réduire les émissions liées aux transports de 1%  7 t éq C (26 t éq CO2) Réduire la consommation d’énergie de 3%  27 éq C Au total près de 390 T éq C de réduction soit 4% de réduction d’impact sur l’effet de serre

124 Synthèse de ce premier parcours Bilan Carbone
Le Bilan Carbone est un formidable outil de progrès Il est complémentaire à d’autres outils d’évaluation : du type écoconception La loi NRE (Nouvelles Régulations Économiques) retient le périmètre interne pour la comptabilisation des émissions des entreprises  attention à l’interprétation des données et à la communication associée

125 Merci pour votre attention

126 Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Normandie Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Vendredi 14 janvier Abbaye du Valasse En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT

127 => Objectif: 100% énergie verte
Face au Changement Climatique, le recyclage papetier est-il durable ? SOMMAIRE Introduction Chapelle Darblay : 1er producteur papier journal 100% recyclé Généralités sur le process papetier et le recyclage Bilan Carbone L'expérience d'un nouvel outil Difficultés rencontrées Des résultats exploitables Appropriation des résultats Une vision claire pour l'avenir Lancement du projet CHABIO => Objectif: 100% énergie verte

128 Introduction : Chiffres Clés
Chiffre d'affaires : 165 MEUR 470 employés 2 machines à papier PM6 et PM3 t/an papier journal % journal standard 30 % journal couleur et amélioré Journal 100 % fibres recyclées depuis 1999 Certification AFAQ depuis 1996 – intégration ISO 9001 & 14001 Bilan Carbone avec ADEME en 2002 Enregistrement EMAS en 2004

129 Introduction: Recyclage des déchets ménagers

130 Introduction: Récupération des Papiers Recyclables
Une ressource de grande qualité à proximité Plus de 30 millions habitants dans un rayon de 400 km en 2002 14 kg par habitant t/an en 2008 : 22 kg par habitant t/an

131 Récupération des Papiers Recyclables
Chapelle Darblay développe la récupération par des contrats long termes avec les collectivités

132 . Le passage de 60 à 100% recyclé a réduit de 30% l'énergie spécifique
Consommation spécifique en MWh/t .

133 Schéma de la Centrale Energie
Sulzer Sulzer – 1980 Gaz depuis la turbine 80 t/h Tampella Tampella Bois récupérés, Boues, gaz 60 t/h TG 26 MW 49 b Réseau HP Battery TV By-Pass 9 MW Réseau BP 3 MW 2.5 b TVC Babcock – 1999 Gaz, 2x20 t/h Condensateur

134 Production Energie Primaire 2003
112 GWh Electricité Electricité 340 GWh Vapeur 620 863 GWh Gaz Boues 87 GWh 92 GWh Bois

135 Bilan Carbone L'expérience d'un nouvel outil
Difficultés rencontrées Des résultats exploitables

136 Un calcul méthodique

137 Un travail global les livraisons de papier entraînent un déplacement annuel de 115,5 millions de tonnes kilomètres

138 Un calcul approfondi

139 Un périmètre large => un lourd travail d'enregistrements

140 Appropriation des résultats Des résultats exploitables
Les premiers résultats montrent un contenu en carbone du papier journal produit de 400 kC / t inférieur aux valeurs couramment utilisées pour le papier.

141 Appropriation des résultats Une vision claire pour l'avenir
Des idées "durables" sont mises en avant: Réduire les quantités d'eaux rejetées; un groupe de travail s'est fixé l'objectif de 25m3/t (contre 40m3/t en 2000) Développer les modes alternatifs à la route : la proximité de la Seine et l’embranchement ferré permettent des transports bien moins émetteurs de carbone que le fret routier. ... mais la vision principale reste le 100% énergie verte ! La gestion des forêts: seule la prise en compte du cycle complet du carbone constitue, pour un papetier, une assurance de pérennité et un gain important de carbone dans son bilan.

142 Appropriation des résultats Lancement du projet CHABIO
une nouvelle chaudière 100% biomasse, avec une turbine à gaz ainsi qu'un système de manutention des combustibles. une réponse à l'appel d'offres lancé par la France au titre du décret n° du pour les installations d'électricité produite à partir de biomasse ou biogaz.

143 UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio
Raisons stratégiques du projet d'investissement Substitution de l'énergie fossile par la biomasse : baisse des émissions de CO2 de %. Sécuriser l'avenir du site en se positionnant dans la configuration d'un grand investissement pour une nouvelle machine à papier. Contribution du site à l'effort national pour la production d'énergie renouvelable. Possibilité d'utiliser le transport fluvial pour apporter une partie des approvisionnements filière bois.

144 UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio
L'approvisionnement biomasse est prévu : Bois de récupération type palettes non traitées Filière actuelle T  T Plaquettes forestières Bois d'éclaircie laissé sur place  T Taillis à rotation courte  une filière à développer Refus de compostage des plates-formes régionales  T Boues produites sur le site  T

145 UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio
Le projet CHABIO prévoit : Une nouvelle cogénération avec une chaudière à lit fluidisé 85 MW, 82 bars, 485°C et une turbine de 20 MWe. Un nouveau système de manutention pour les combustibles bois et boues et leur stockage. Nouveau système de traitement de l'eau déminéralisée et condensée et récupération de chaleur pour le process eau des machines à papier. Nouveau poste d'arrivée ligne 225 KV. NB: Ce projet financé par UPM-Kymmene sera non externalisé.

146 UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio
Calendrier : Décision du Groupe UPM - Kymmene : 06/2004 Accord des Autorités Françaises : en cours Construction : 06/2006 Démarrage : 10/2006 Montant de l'investissement : 68 M€

147 Face au Changement Climatique, le recyclage papetier est-il durable ?
CONCLUSION la méthode Bilan Carbone avec ADEME nécessite un lourd travail d'enregistrements; pour autant, les résultats sont révélateurs la clarification apportée assure une planification stratégique "durable" la prise en compte du cycle complet du carbone constitue, pour un papetier, une assurance de pérennité dans son activité et un gain important de carbone dans son bilan.


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