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POUR LA NUTRITION ENTÉRALE PRÉCOCE AU COURS DES PANCRÉATITES AIGÜES

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Présentation au sujet: "POUR LA NUTRITION ENTÉRALE PRÉCOCE AU COURS DES PANCRÉATITES AIGÜES"— Transcription de la présentation:

1 POUR LA NUTRITION ENTÉRALE PRÉCOCE AU COURS DES PANCRÉATITES AIGÜES
Reynaud Marie Miquet Mattéo DESC réa med le 6/12/05

2 Introduction La PA compliquée est une agression sévère responsable d’un état hypercatabolique justifiant un support nutritionnel

3 Sévérité de la maladie 1 .Précocement : SIRS, SDMV et décès
2 .Tardivement : évolution locale : infection de nécrose Sepsis : 40 à 80% des décès

4 Rôle du tube digestif 1.Barrière physique : intégrité muqueuse :
hauteur des villosités 2.Barrière immunologique : secrétion IgA par la muqueuse intestinale (80%) Gut associated lymphoid tissue : GALT (65%) Brandtzaeg, Gastroenterology 1989

5 Conséquences du jeûne Translocation bactérienne Endotoxinémie
- Atrophie des villosités - Microcirculation perturbée - Déséquilibre de flore endogène - Péristaltisme diminué : pullulation bactérienne Translocation bactérienne Endotoxinémie

6 Infection de nécrose: germes digestifs

7 But de la NE 1. Satisfaire demande énergétique augmentée
2. Maintenir la trophicité du TD Immunité locale Fonction barrière précocement car aggravation du SRIS dans premières heures de maladie 3. Réduction des complications sans aggravation de la pancréatite

8 Quel site ? Site gastrique traditionnellement non recommandé :
- Stase gastrique - Stimule la sécrétion d’enzymes pancréatiques

9 Quel site ? Jéjunum au delà de angle de Treitz recommandation grade A CCM 2004 Diminution des inconvénients habituels de la nutrition entérale : vomissements Apports nutritionnels plus importants Pas d’augmentation des enzymes Bodoki , Ann J Surg 1991 Wu, Gastroenterology Czako, Pancreas 1999

10 Abord du site jéjunal . Jéjunostomie percutanée endoscopique : 86% de succès Shike, Gastrointest endosc 1996 . Sonde nasojéjunale : - sonde autopropulsée de Bengmark passe le pylore en 1 heure Bengmark, S Clin Nutr sonde lestée . Jéjunostomie chirurgicale : si chirurgie prévue

11 Sonde de Bengmark

12 Abord du site jéjunal Choix de la technique d’abord jéjunal : fonction contexte local

13 Modalités de la NE Position demi assise Débit continu
Choix produit nutritif : - Semi-élémentaires - lipides chaînes moyenne moins de sécrétion pancréatique vs chaîne longue, diminution hypertriglycéridémie - pas d’apport lipidique si PA sur hypertriglycéridémie - Immunonutrition : non évalué Pas de produit équivalent en NP En dehors de l’état de choc

14 Intérêt de NE Démontré en réanimation :
Nutrition entérale précoce (<48H) Diminution des infections Trauma Moore, J Trauma 1986 Kudsk, Ann Surg 1992 Post chirurgie réglée Moore, Ann Surg 1992 Brûlés

15 Réduction significative des infections et de la durée de séjour hospitalier Lewis BMJ 2001

16 complications infectieuses
Marik CCM 2001 RR (IC 95 %) Chir. abdo. : 7 études (n=388) Trauma : 2 études (n=81) TC : 2 études (n=114) Brûlés : 1 étude (n=20) Total : 12 études (n=603) NE précoce <36 h NE retardée > 36 h

17 Seule la nutrition entérale précoce a démontré une efficacité en terme de prévention des complications infectieuses

18 Tolérance Pas d’exacerbation de PA à l’initiation de la NE
Nahad Pancreas 1999 Pas de différence en terme de sécrétion dans drains en post chirurgie pancréatique Bodoky ann surg 1991 Objectif calorique atteint facilement Mc Clave JPEN 1997

19 Tolérance de durée de séjour en réa.
Reprise de l’alimentation orale + rapide Pas d’augmentation de durée de normalisation des amylases Mc Clave JPEN 1997

20 Bénéfices Une méta-analyse : 263 patients Six essais randomisés
Marik, BMJ 2004 Six essais randomisés

21 Diminution significative des complications infectieuses

22 Diminution significative des complications infectieuses et des interventions chirurgicales Tendance à diminution autres complications : SDRA , MOF , fistule… Tendance vers diminution de mortalité

23 NE versus NPT Diminution phagocytose par macrophages
Diminution production antioxydants Augmentation risque infectieux Hyperglycémie Kalfarentzos, Br J Surg 1997

24 NE versus NPT Hyperglycémies plus fréquentes
surmortalité Van den Berghe, NEJM 2001 . Infections sur cathéters augmentées Sax, Am J Surg 1987

25 FAUX : car le site jéjunal ne stimule pas le pancréas
Conclusion 1er Dogme : il faut mettre au repos le tube digestif FAUX : car le site jéjunal ne stimule pas le pancréas 2ème Dogme : il n’y pas d’urgence à nourrir les pancréatiques FAUX : seule l’alimentation entérale précoce à démontré une diminution des complications infectieuses 3ème Dogme : l’alimentation parentérale est plus facile OUI en apparence, mais morbidité propre et on dispose en NE de produits plus adaptés

26 GUT : USE IT OR LOOSE IT

27 pharmaconutrition À explorer : essai Propatria

28 Résultats Diminution intensité de réponse inflammatoire Windsor Gut 1998 Amélioration des scores de gravité Mc Clave JPEN 1998 Diminution des complications septiques et du risque individuel de complications infectieuses 28 vs 50% p=0,03 Kalfarentzos B J surg 1997 Objectifs caloriques respectés

29 Perméabilité intestinale au cours de PA
Évaluée par excrétion urinaire marqueur non absorbé normalement par tube digestif Corrélation Sévérité de pancréatite Endotoxinémie MOF

30

31

32 Endotoxinémie corrélée avec:
sevérité de pancréatite survenue MOF décès

33 Instauration fréquente d’un jeun précoce qui peut durer plusieurs semaines

34 Etat nutritionnel Comparable patients icu et patients atteints sepsis sévère Etat hypermetabolique Augmentation dépense énergétique de repos 1,2 N à 1, Dickerson CCM 1991 Etat hypercatabolique Protéolyse avec balance azotée constamment négative Lipolyse Insulinorésistance Diminution capacité d’oxydation du glucose =>immunosuppression

35 NE précoce : 3 essais NE débutée dans les 48H Site jéjunal
PA sévères dans deux essais, modérées et sévères pour un

36 physiopathologie

37 Quels patients nourrir ?
PA sévère PA modérée : PA œdémateuse à priori non sauf … Reprise alimentation avant fin première semaine Chez 21% des patients risque réapparition douleur H48 de reprise alimentaire FDR : lipasémie>3N , , stade D Balthazar et durée épisode douloureux initial Lévy Gut 1997 Poussée aiguë sur pancréatite chronique : dénutrition chronique


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