La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

IFT Chapitre 1 Classes de complexité fondamentales:

Présentations similaires


Présentation au sujet: "IFT Chapitre 1 Classes de complexité fondamentales:"— Transcription de la présentation:

1 IFT-66975 Chapitre 1 Classes de complexité fondamentales:
P, BPP, RP, co-RP, ZPP, NP, co-NP, PP

2 Quatre exemples 1- Problème du tri
Entrée: une liste d’entiers a1, …, an Sortie: Cette liste triée en ordre croissant.

3 Algorithme classiquement utilisé:
Quicksort: « entrée a1, …, an Comparer tous les entiers au pivot a1 pour obtenir les ensembles P et G des ai respectivement plus petits et plus grands que a1. Retourner la liste Quicksort(P), a1, Quicksort(G). »

4 Problème classique de l’analyse de Quicksort: sur une liste d’entrée aléatoire, Quicksort nécessite (n log n) comparaisons mais si la liste d’entrée est triée, le nombre de comparaisons est (n2). Solution: exécuter l’algorithme sur une permutation aléatoire de la liste d’entrée ou choisir les pivots de façon aléatoire. Alors l’espérance du temps d’exécution est (n log n).

5 Question: Ce polynôme est-il égal au polynôme nul?
2- Problème du test de nullité d’un polynôme sur un corps fini. Entrée: Un polynôme à plusieurs variables sur un corps fini F (par exemple, les entiers modulo un nombre premier q, Zq). Ce polynôme p(x1, …, xn) est représenté par un circuit arithmétique. Question: Ce polynôme est-il égal au polynôme nul?

6 Exemples: Sur Z2, les polynômes x2 – x et x2 + x sont toujours 0. Sur Z3, x2 – x est nul mais x2 + x n’est pas toujours nul car  2 (mod 3). Sur Zp, xp-1 – x est nul. (Petit théorème de Fermat) Sur Z5, le polynôme x2 + xy – 2yz + z3 n’est pas nul. Si on prend x = 1, y = 0 et z = 2, on a bien – = 9 et 9  0 (mod 5).

7 Idée apparemment raisonnable pour un algorithme:
Choisir au hasard une valeur i  F pour chaque variable xi et calculer p(1, …, n). Si la valeur est non-nulle, arrêter et conclure que p est non-nul. Sinon, conclure que p est nul.

8 Temps d’exécution polynomial.
Pas si bête! Si le polynôme est nul alors l’algorithme ne se trompe pas. Si le polynôme est non-nul, il faudrait être malchanceux pour tomber précisément sur des i tels que p(1, …, n)  0. Peut-on formaliser ces intuitions?

9 Lemme: [Schwartz, Zippel, deMillo, Lipton]
Soit p(x1, …, xn) un polynôme non-nul de degré d sur Zq, avec d < q. Alors on a Pr[p(1, …, n)  0]  d/q où les i sont choisis uniformément aléatoirement et de façon indépendante dans S.

10 Algorithme modifié: «  Choisir au hasard une valeur i  Zq pour chaque variable xi et calculer p(1, …, n). Si la valeur est non-nulle, arrêter et conclure que p est non-nul. Sinon, répéter 1 au plus n fois. » Si p est nul alors la probabilité que l’algorithme retourne la bonne réponse est 1. Si p est non-nul, alors chaque exécution de 1 a une probabilité d/q de nous induire en erreur. La probabilité de se tromper n fois de suite est seulement (d/q)n. (Note: cette analyse n’est rassurante que si d < q)

11 3- Test de graphe biparti (2-colorabilité d’un graphe)
Entrée: Un graphe G = (V,E). Question: Le graphe est-il biparti? Peut-on colorier les nœuds du graphe avec 2 couleurs tel que deux nœuds adjacents ont des couleurs différentes?

12 Idée simple: colorier un premier nœud et colorier tous ses voisins avec l’autre couleur.
Il est clair que ce procédé nous permet de tester si le graphe est 2-coloriable en temps O(|G|)

13 4. 3-coloriage de graphe Entrée: Un graphe G = (V,E). Question: Le graphe est-il 3-coloriable? Peut-on colorier chaque nœud en bleu, rouge ou vert tel que deux nœuds adjacents aient des couleurs différentes?

14

15

16 Algorithme: «  Choisir un premier nœud et le colorier en rouge. Choisir un noeud non-colorié voisin d’un nœud colorié et le colorier d’une couleur possible choisie au hasard.  Si tout le graphe a été colorié, répondre oui. Si un nœud n’a pas de couleur possible répondre non.»

17 Si le graphe est impossible à 3-colorier, alors cet algorithme répond toujours non.
Si le graphe est 3-coloriable, alors il est possible que l’algorithme ne s’en rende pas compte. La probabilité que l’algorithme trouve un 3-coloriage est peut-être très faible. Même un grand nombre de répétitions de l’algorithme pourrait ne pas suffire.

18 Machines de Turing probabilistes
Définition: Une machine de Turing probabiliste est un sextuplet M = (Q,,,q0,0, 1,Q’) Q un ensemble fini d’états, q0  Q l’état initial, Q’  Q des états d’arrêt.  un alphabet d’entrée.  un alphabet de ruban qui contient  et au moins un symbole blanc b. 0, 1: Q    Q    {-1,0,1} deux fonctions de transition.

19 L’exécution se fait à l’aide d’une suite de bits aléatoires indépendants X1, X2, … tels que Pr[Xi = 0] = Pr[Xi = 1] = ½. À la ième étape du calcul, la fonction de transition Xi est utilisée.  Formalisation naturelle du concept d’algorithme probabiliste.

20 Deux notions de temps de calcul:
Le temps de calcul moyen de M sur w est l’espérance du nombre d’étapes avant l’arrêt lorsque l’entrée est w. Le temps moyen de calcul de M est la fonction t: N  N définie par t(n) = max{temps moyen de M sur w: |w| = n}. Le temps de calcul de M sur w est le maximum (peut importe les bits aléatoires) du nombre d’étapes avant l’arrêt lorsque l’entrée est w. Le temps de calcul de M est la fonction t: N  N définie par t(n) = max{temps de M sur w: |w| = n}. Note: l’espérance n’est pas calculée sur l’espace des entrées mais bien sur l’espace des choix probabilistes de la machine M.

21 Temps espéré polynomial
EP: classe des problèmes de calcul pour lesquels il existe un algorithme probabiliste dont le temps de calcul moyen est polynomial. Note: Il est possible que P  EP, mais cela reste un problème ouvert.

22 Algorithmes tolérant l’erreur
Définition: Un algorithme probabiliste M calcule la fonction f avec une probabilité d’erreur (n) si Pr[M(w)  f(w)]  (|w|) pour tous les mots w. Note: Différent d’un algorithme qui calcule f correctement sur une grande proportion d’entrées.

23 Définition: BPP((n)) est la classe des fonctions f telles qu’il existe un algorithme probabiliste avec temps de calcul polynomial calculant f avec probabilité d’erreur (n) < ½. Si la probabilité d’erreur est très faible, on peut raisonnablement considérer ces problèmes comme ceux pour lesquels il existe un algorithme efficace. Note de terminologie: souvent appelés algorithmes Monte Carlo.

24 Définition: RP((n)) est la classe des problèmes de décision L tels qu’il existe un algorithme probabiliste M avec temps de calcul polynomial et tel que Si w  L, alors Pr[M rejette w]  (|w|) < 1. Si w  L, alors Pr[M accepte w] = 0. L’erreur ne peut se produire que dans le cas où l’entrée devrait être acceptée.

25 Définition: co-RP((n)) est la classe des problèmes de décision L tels que le complément Lc de L est dans la classe RP((n)). De façon générale, pour chaque classe C de langages (problèmes de décision), on notera comme co-C l’ensemble des langages dont le complément fait partie de C.

26 Définition: ZPP((n)) est la classe des problèmes de décision L tels qu’il existe un algorithme probabiliste M avec temps de calcul polynomial et tel que pour tout w, M(w)  {oui,non,?} et Pr[M(w) = ?]  (|w|) < 1. Si M(w) = oui alors w  L. Si M(w) = non alors w  L. L’algorithme ne se trompe jamais lorsqu’il répond mais il peut ne pas répondre. Note terminologique: algorithmes dits Las Vegas.

27 ZPP((n)) = RP((n))  co-RP((n)).
Théorème: pour toute fonction d’erreur (n), on a ZPP((n)) = RP((n))  co-RP((n)).

28 Théorème: EP = ZPP(½). Dans une certaine mesure, cela permet d’ignorer la notion de temps de calcul moyen.

29 Théorème: Pour tous polynômes p(n) et q(n) on a
ZPP(1-1/p(n)) = ZPP(2-q(n)) RP(1-1/p(n)) = RP(2-q(n)) Si un algorithme ZPP ou RP n’a pas une chance trop écrasante d’échec, alors on peut dramatiquement améliorer sa performance. (Souvent appelé amplification ou boosting)

30 Définitions: Un problème de décision appartient à ZPP s’il appartient à ZPP(½). Donc tout L  ZPP(1-1/p(n)) fait partie de ZPP. Un problème de décision appartient à ZPP* s’il appartient à ZPP((n)) pour un (n) < 1. Un problème de décision appartient à RP s’il appartient à RP(½). Donc tout L  RP(1-1/p(n)) fait partie de RP. Un problème de décision appartient à RP* s’il appartient à RP((n)) pour un (n) < 1.

31 L’amplification des algorithmes BPP est problématique à cause de notre définition de BPP mais on peut démontrer: Théorème: Pour tous polynômes p(n) et q(n), on retrouve les mêmes problèmes de décision dans BPP(1/2 – 1/(p(n)) et BPP(2-q(n)). Possible aussi d’étendre ce théorème à certains problèmes d’optimisation.

32 Définitions: Un problème de calcul appartient à BPP s’il appartient à BPP(1/3). Un problème de calcul appartient à PP s’il appartient à BPP((n)) pour un (n) < ½.

33 L’état du monde Pour les problèmes de décision, on a PP BPP RP* Co-RP*
ZPP* = RP*  co-RP* ZPP = EP = RP  co-RP P

34 Pourquoi RP*? À quoi bon définir RP* alors qu’un algorithme qui a une chance écrasante d’échec est inutile? Parce que beaucoup de problèmes intéressants se retrouvent dans cette classe!

35 Machines de Turing non-déterministes
Définition: Une machine de Turing non-déterministe est un septuplet M = (Q,,,q0,0, 1,Q’0,Q’1) Q un ensemble fini d’états, q0  Q l’état initial, Q’0, Q’1  Q des états d’arrêt.  un alphabet d’entrée.  un alphabet de ruban qui contient  et au moins un symbole blanc b. 0, 1: Q    Q    {-1,0,1} deux fonctions de transition.

36 Les états d’arrêts sont soit acceptants (Q’1) soit rejetants (Q’0).
Les machines non-déterministes servent à accepter des langages. La machine M accepte l’entrée w s’il existe une séquence de bits X1, X2, … telle que l’exécution définie par ces bits mène à un état acceptant. Sinon, elle rejette w. Le temps d’exécution de M sur w est le maximum sur tous les choix de Xi du nombre d’étapes avant d’atteindre un état d’arrêt.

37 Problème: les machines non-déterministes n’existent que conceptuellement! Pour les simuler il faut essayer tous les choix possibles de Xi ou alors « savoir » d’avance quels bits choisir. Essayer tous les choix possibles requiert un temps exponentiellement plus grand.

38 Définition: Un problème de décision (ou un langage L) appartient à NP s’il existe une m.t. non-déterministe avec un temps de calcul polynomial qui accepte L. Théorème: RP* = NP.

39 L’état du monde (mis à jour)
Pour les problèmes de décision, on a PP BPP NP Co-NP RP Co-RP NP  co-NP ZPP = EP = RP  co-RP P

40 Système de preuves Algorithme NP en deux étapes. On veut savoir si w  L. Choix d’une « preuve » que w  L. Vérification de cette preuve. Quatre conditions: la preuve est une chaîne de bits de longueur p(|w|) pour un certain polynôme p. La vérification se fait en temps q(|w|) pour un certain polynôme q. Si w  L alors il existe une preuve valide qui montre que w  L. Si w  L alors il n’existe aucune preuve valide qui montre que w  L.

41 L = {x|  z  {0,1}p(|x|): (x,z)  L’}.
Théorème: Un langage L est dans NP si et seulement s’il existe un polynôme p et un langage L’  P tel que L = {x|  z  {0,1}p(|x|): (x,z)  L’}. Formalisation précise des «systèmes de preuves».

42 Exemple 3-coloriage d’un graphe.
Colorier chaque nœud avec une des 3 couleurs. Vérifier que chaque nœud a bien une couleur différente de celle de ses voisins. La preuve est bien de longueur polynomiale. La vérification se fait clairement en temps polynomial. Si le graphe est 3-coloriable alors par définition il existe une preuve valide. S’il n’est pas 3-coloriable alors tous les essais de coloriage doivent contenir un conflit détecté à la vérification.

43 Problèmes de NP (exemples)
Problème du commis-voyageur (TSP): Entrée: un ensemble de ville v1, …, vn, un coût de déplacement dij entre vi et vj et un objectif de coût C. Question: Existe-t-il un circuit qui passe par toutes les villes et dont le coût total est au plus C?

44 Choix non-déterministe d’un circuit.
Ce problème est dans NP. Choix non-déterministe d’un circuit. Calcul du coût de ce circuit et vérification que ce coût est  C. la « preuve » est de longueur nlog n. La vérification se fait en temps O(n).

45 Primalité Entrée: Un entier q de n bits. Question: q est-il un nombre premier? Entiers composés Question: q est il un entier composé?

46 Problèmes respectivement dans co-NP et NP.
Algorithme NP pour entier composé: Preuve: deux entiers 1 < s,t < q. Preuve acceptée si st = q. Note: Depuis 2002, on sait en fait que Primalité et Entier composé sont dans P.

47 Problème du sac à dos. (Fait partie de NP)
Entrée: Un ensemble d’objets avec un poids pi et une valeur vi + une capacité de sac à dos C + un objectif de valeur V. Question: Peut-on choisir un ensemble d’objets dont le poids total est au plus C et la valeur totale au moins V. Problème de démineur (Fait partie de co-NP) Entrée: une grille de démineur partiellement découverte et une case à découvrir. Question: Est-on certain que cette case peut-être découverte?

48 Problème du mots-croisés. (Fait partie de NP)
Entrée: Une grille de mots-croisés et un dictionnaire. Question: La grille peut-elle être complétée grâce à des mots du dictionnaire? Problème d’acceptation d’une machine non-déterministe (Fait partie de NP) Entrée: une machine de Turing non-déterministe M, un polynôme p et une entrée w. Question: La machine M accepte-t-elle l’entrée w en temps p(|w|)?


Télécharger ppt "IFT Chapitre 1 Classes de complexité fondamentales:"

Présentations similaires


Annonces Google