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LE RISQUE BIOLOGIQUE.

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1 LE RISQUE BIOLOGIQUE

2 SOMMAIRE 1 - L'ANALYSE DU RISQUE BIOLOGIQUE
1.1 Les agents biologiques de la contamination 1.2 Les dangers : les effets de la contamination 1.3 Le potentiel pathogène : définition 1.4 Dans quelles activités peut-on se contaminer ? 1.5 Les personnes exposées 1.6 Comment peut-on se contaminer ? 1.7 Evaluation du risque et classification. 2 - LA PRÉVENTION du RISQUE BIOLOGIQUE 2.1 Principe 2.2 Le confinement 2.3 Gestuelle et organisation du travail 2.4 Les niveaux de confinement 2.5 La décontamination 2.6 L’élimination des déchets 2.7 Gestion des accidents 2.8 Le suivi médical. 3 - RISQUES LIES A L’EXPERIMENTATION ANIMALE 3.1 Prévention des risques 3.2 Prescriptions spécifiques de confinement 3.3 Suivi médical 4 – LA PANDEMIE GRIPPALE

3 1- L'ANALYSE DU RISQUE BIOLOGIQUE
Déterminer « l’AGENT BIOLOGIQUE » Déterminer le DANGER pour l’homme Évaluer le RISQUE avant manipulation : le POTENTIEL PATHOGENE HYGIENE & SECURITE : éliminer le risque au poste de travail par la mise en place des moyens de protection efficace.

4 1.1 Les agents de la CONTAMINATION : les AGENTS BIOLOGIQUES (Directive Européenne sur la protection des travailleurs 2000/54/CE remplaçant 90/679/CEE) MICRO-ORGANISMES Bactéries Virus Champignons (+ levures) Protozoaires O.G.M. (& micro-OGM) PRION = ATNC (Agent Transmissible Non Conventionnels) LIGNEE CELLULAIRE (cultures cellulaires humaines & animales)

5 1.1 LES AGENTS DE LA CONTAMINATION
MICRO-ORGANISMES Bactéries Commensale Pneumocoque, colibacille Saprophyte Entérobactéries, Enterocoque, Lactobacilles, Bacteroïdes,… Pathogène Bacille de Koch tuberculose Salmonella Listeria Légionella Escherichia coli Staphylococcus aureus

6 1.1 LES AGENTS DE LA CONTAMINATION
MICRO-ORGANISMES Virus (parasite absolu) Sida, Hépatite B, grippe… Champignon (moisissures + levures) mycoses (teigne) candidoses (Candida albicans) Parasite (ecto ou endoparasite) Cestodes (Téniase,…) Nématodes (Ascaridiose,…) Protozoaires (Amibiase, Malaria, Toxoplasmose,…)

7 1.1 LES AGENTS DE LA CONTAMINATION
O.G.M. (& micro-OGM) PRION (ATNC) (constitution protéique dépourvue d’Acide nucléique) LIGNEE CELLULAIRE Cultures cellulaires immortalisées humaines (sang, tissus, organe) ou animales

8 1.2 - LES DANGERS ou EFFETS DE LA CONTAMINATION
Infestation ou infection Toxi-infection Allergie Implantation d’une tumeur (lignée immortalisée)

9 1.2 - LES EFFETS DE LA CONTAMINATION
Infestation ou infection: - envahissement de l’organisme par des parasites - + développement des germes pathogènes dans l'organisme TROUBLES PHYSIQUES

10 1.2 - LES EFFETS DE LA CONTAMINATION
Toxi-infection: Intoxication de l’organisme par des substances chimiques synthétisées par l’agent biologique: Toxines

11 1.2 - LES EFFETS DE LA CONTAMINATION
Allergie origine: acariens, poils, salives d’animaux, urines, parasites, enzymes, protéines, spores de bactéries ou moisissures … Manifestations: rhinite, œdème, prurit, troubles asthmatiformes voire choc anaphylactique. pronostic vital engagé chez personnes sensibles

12 1.2 - LES EFFETS DE LA CONTAMINATION
Implantation d’une tumeur (lignée immortalisée)

13 1.3 Le potentiel pathogène
D’un agent biologique est lié à 4 facteurs Infectiosité Pathogénicité et virulence Capacité de former des toxines allergénicité

14 1.3 Le potentiel pathogène
Infectiosité APTITUDES à pénétrer (hôte) se multiplier (organe / organisme entier)

15 Le potentiel pathogène
Pathogénicité et virulence APTITUDE à provoquer des REACTIONS dans l’organisme hôte en s’y multipliant Dépend de l’AGENT et de L’HOTE Notion de DOSE INFECTIEUSE (agent bio.).

16 1.3 Le potentiel pathogène
Capacité de former des TOXINES Sécrétées : exotoxines Constitutives : endotoxines Exemples : - SALMONELLOSE = toxi-infection alimentaire (diarrhée, fièvre) provoquée par une toxine thermotolérante qui résiste après destruction des bactéries Salmonelles par la cuisson. - AFLATOXINES = mycotoxines d’Aspergillus à haut pouvoir cancérogène. - TETANOS, DIPHTERIE…

17 1.3 Le potentiel pathogène
Allergénicité Caractère très largement individuel : sujets sensibles, non sensibles. Aggravation des symptômes Manifestations chroniques augmentant le risque infectieux - Spores de Cladosporium herbarum : asthme et alvéolite - Spores de Pénicillium, fusarium : effets respiratoires (installations de conditionnement d’air mal entretenues)

18 1.4 - Dans quelles activités peut-on se contaminer ?
lors de manipulations de microorganismes pathogènes d'animaux d'expérimentation d'échantillons biologiques de cultures cellulaires d'O.G.M. ainsi que lors des opérations : d'entretien des locaux de maintenance des équipements et du matériel de collecte des déchets

19 1.5 - Quelles sont les personnes exposées ?
Risque maximal à l'intérieur du local de travail, ATTENTION : le risque est exportable en dehors de cette pièce, voire en dehors du laboratoire par dissémination accidentelle non respect des consignes de sécurité (blouse, mains,…).

20 1.5 - Quelles sont les personnes exposées ?
Par ordre de probabilité décroissante, manipulateurs et collègues (étudiants, personnel technique, enseignants,…) Mais aussi Personnels en charge de l'entretien, de la collecte des déchets, ou de la réparation ou de la maintenance du matériel les autres personnes présentes au laboratoire (administratifs), ainsi que les proches (famille) des manipulateurs et dans le cas le moins probable, le reste de la population.

21 1.6 - Comment peut-on se contaminer ?
voies RESPIRATOIRES : infection par inhalation des aérosols ou poussières qui peuvent transporter des micro-organismes; Voies cutanée & oculaire : infection par contact avec peau et muqueuse (projections, aérosols, oculaires d’app. optique contaminés) Voies ORALE puis DIGESTIVE : infection par ingestion en fumant, en rongeant ses ongles ou en suçant ses doigts, ses gants, son stylo, par pipetage à la bouche, en mangeant dans le labo,… voie accidentelle: Infection par inoculation accidentelle. en cas de blessures, coupures ou morsures (manipulations d’animaux), d’utilisations de seringues, d’objets tranchants,…

22 1.7 - EVALUATION DU RISQUE BIOLOGIQUE & CLASSIFICATION
PRISE EN COMPTE DES FACTEURS SUIVANTS : L’agent biologique : type (virus, bactéries., etc.) mode de transmission et APTITUDE à provoquer des épidémies POTENTIEL PATHOGENE (infectiosité, virulence, dose infectieuse…) effets pathogènes sur des travailleurs sains Gravité moyenne de la maladie existence de traitements efficaces (antibiotiques etc.) contre cet agent. Existence d’une prophylaxie (mesures de prévention) Capacité de survie Les conditions de manipulation de ces agents : nature & quantité de matériel utilisé, gestuelle, importance et durée de l’exposition La probabilité d’être exposé au danger

23 1.7 - LA CLASSIFICATION DES AGENTS BIOLOGIQUES
Les facteurs précédents permettent de déterminer des GROUPES DE RISQUES : répartition des organismes en fonction du risque infectieux qu’ils présentent pour la santé individuelle et collective. OBJECTIF : choix des mesures de protection (travailleur) - 4 groupes de risques définis (Gr. 1, 2, 3 & 4) (directive européenne 2000/54/CE et décret du 4 mai 1994 – OCDE - OMS) - Liste des agents biologiques pathogènes des groupes 2, 3, et 4 est publiée et mise à jour (arrêté du 18 juillet 1994)

24 Groupe de risque 1 Groupe de risque 2 Groupe de risque 3
LES GROUPES DE RISQUES Groupe de risque 1 Risque faible pour la personne, faible pour la collectivité Groupe de risque 2 Risque modéré pour la personne, faible pour la collectivité Groupe de risque 3 Risque élevé pour la personne, faible pour la collectivité Groupe de risque 4 Risque élevé pour la personne, élevé pour la collectivité

25 L1 L2 L3 L4 1 Risque faible 2 Risque modéré 3 Risque fort 4
GROUPE DESCRIPTION DU RISQUE EXEMPLES NIVEAU de CONFINEMENT 1 Risque faible - Pas de maladie (ind. Sain). - Peu susceptible d’être transmis à l’échelon collectif. Escherichia coli K12 Bacillus subtilis Levure (bière), virus polyomyélite, rubéole L1 2 Risque modéré Maladie pouvant être sévère et transmissible. DANGER pour le travailleur - Existence de prophylaxie ET traitement thérapeutiques efficaces. Vibrio cholerae, staphyloccus aureus, Listeria, virus de la vaccine, rougeole, hépatite A… Candida albicans, trycophyton L2 3 Risque fort Maladie grave voire mortelle DANGER sérieux (travailleur) - Transmission limitée : existence d’une prophylaxie OU traitement efficace VIH, Virus fièvre jaune, hépatite C, Virus rage, prion Mycobacterium tuberculosis (tuberculose) L3 4 Risque majeur -Maladie mortelle sur le plan individuel et collectif. -DANGER sérieux (travailleur) Aucun traitement connu. Aucune prophylaxie Virus de la variole, de la fièvre de Lassa, virus Ebola, Marbourg… L4

26 SOMMAIRE 1 - L'ANALYSE DU RISQUE BIOLOGIQUE
1.1 Les agents biologiques de la contamination 1.2 Les dangers ou effets de la contamination 1.3 Le potentiel pathogène : définition 1.4 Dans quelles activités peut-on se contaminer ? 1.5 Les personnes exposées 1.6 Comment peut-on se contaminer ? 1.7 Evaluation du risque et classification. 2 - LA PRÉVENTION du RISQUE BIOLOGIQUE 2.1 Principe 2.2 Le confinement 2.3 Gestuelle et organisation du travail 2.4 Les niveaux de confinement 2.5 La décontamination 2.6 L’élimination des déchets 2.7 Gestion des accidents 2.8 Le suivi médical. 3 - RISQUES LIES A L’EXPERIMENTATION ANIMALE 3.1 Prévention des risques 3.2 Prescriptions spécifiques de confinement 3.3 Suivi médical 4 – LA PANDEMIE GRIPPALE

27 2.1 - PRINCIPE DE LA PROTECTION
Connaître les mécanismes de TRANSMISSION : - voies de dissémination Aérienne : aérosols = gouttelettes liquides & particules solides en suspension dans l’air Contact direct (main) - mode de pénétration (organisme hôte) Inoculation accidentelle (blessure) Contact (peau & muqueuse) Inhalation Ingestion Actions : faire OBSTACLE à ces mécanismes EPI & EPC CONFINEMENT DECONTAMINATION GESTUELLE MANIPULATEUR et ORGANISATION du TRAVAIL OBJECTIFS : Protéger efficacement - LE TRAVAILLEUR - l’ENVIRONNEMENT

28 MESURES TECHNIQUES DE PREVENTION
Le niveau de sécurité biologique résulte de la conjonction de trois domaines d'actions : Les locaux et leur niveau de confinement. Les matériels et équipements. Les pratiques de travail : les règles « BPL », la gestuelle, la décontamination.

29 Ensemble des actions consistant à
2.2 - LE CONFINEMENT = objectif à atteindre Ensemble des actions consistant à « capter le risque au plus près de la source et en empêchant sa dissémination ». Agir à trois niveaux 1ère enveloppe = le poste de sécurité microbiologique (PSM), 2nde enveloppe = les locaux, 3 ième enveloppe = le manipulateur (sa gestuelle, son organisation et son suivi médical).

30 2.2 – Le confinement : POSTE DE SECURITE MICROBIOLOGIQUE (PSM)
Le PSM = assure la PROTECTION (est un EPC) de l’opérateur et de son environnement suivant type PSM (types 1, 2 ou 3) contre les risques d’une contamination biologique. Attention PSM ≠ hottes de laboratoire ou postes de travail à flux laminaire horizontal

31 Fonctionnement du PSM (normes européennes EN 12469 de juillet 2000).
Captage par flux d’air Filtre HEPA (classe H14, norme EN ,2 et 3) Soumis à contrôles réglementaires

32 2.2 – Le confinement : POSTE DE SECURITE MICROBIOLOGIQUE (PSM)
TYPE 1 protège Environnement (E) OPERATEUR (O) SAUF bras & mains

33 2.2 – Le confinement : POSTE DE SECURITE MICROBIOLOGIQUE (PSM)
TYPE 2 protège Environnement (E) OPERATEUR (O) SAUF bras & mains - Produits de la Manipulation (M)

34 2.2 – Le confinement : POSTE DE SECURITE MICROBIOLOGIQUE (PSM)
TYPE 3 « boite à gands » protège Environnement (E) OPERATEUR (O) TOTALEMENT - Manipulation (M) (T3= système clos en dépression)

35 2.2 – Le confinement : PSM = EPC
Type psm protège 1 E + O 2 E + O(p) + M 3 E + O + M

36 2.2 – LE CONFINEMENT : LES LOCAUX « EPC »
Les principales caractéristiques : l'étanchéité la présence ou non d'un sas les pressions relatives du local de travail et du sas l'asservissement des portes le système de traitement de l'air (ventilation mécanique, filtration) la nature du revêtement du sol, des murs et du plafond

37 2.3 – GESTUELLE ET ORGANISATION DE TRAVAIL
pierre angulaire de tout l'édifice de prévention : PSM et locaux de confinement ne peuvent apporter la sécurité que s'ils sont utilisés correctement. EPI ou Équipements de protection individuelle: travailler en blouse fermée, non inflammable, propre, à manches longues; la mettre avant d’entrer dans le labo, l'enlever lorsqu'on quitte le labo. Travailler cheveux attachés, ongles courts, sans bijou,… Ne pas porter de manches longues amples ni de chaussures ouvertes type « sandale ». porter des gants latex (et les changer fréquemment), lunettes et masques à usage unique lorsqu’ils sont nécessaires.

38 2.3 - GESTUELLE ET ORGANISATION DE TRAVAIL
Comportement « réfléchi »: ne jamais pipeter à la bouche ne pas manger, ne pas boire, ne pas entreposer de boisson ou de nourriture, ne rien mettre à la bouche,… ne pas fumer, ne pas se maquiller dans le local de travail, ne pas manipuler de lentilles de contact. Se laver les mains au début et à la fin du TP ou à chaque fois que l’on quitte la salle. En cas de contamination ou simplement après chaque TP, nettoyer et désinfecter correctement le plan de travail. SIGNALER, PREVENIR l’enseignant en cas de contamination.

39 2.3 - GESTUELLE ET ORGANISATION DE TRAVAIL
Organisation du travail: limiter les déplacements dans la salle et prévoir tout le matériel nécessaire avant de commencer la manipulation. ne pas encombrer inutilement les plans de travail (trousse, classeur, sac,…) Respecter l’évacuation des déchets en fonction de leur nature et de leur contamination seringues, lames de scalpels sont récupérées dans une « boîte à aiguilles » centrifuger en rotor anti-aérosols ou en tubes bouchés décontaminer régulièrement les plans de travail et les locaux L'organisation de travail limitera le nombre de personnes exposées, en n'imbriquant pas les zones de travail à risques et les zones de travail sans risque, et en autorisant l'accès des locaux confinés aux seuls personnels qui doivent y travailler. Des procédures seront rédigées notamment pour l'utilisation des locaux confinés et pour l'intervention des entreprises extérieures.

40 Fiches techniques 3RB site http://www.3rb-bgb.com
BONNES PRATIQUES DE LABORATOIRE: Règles de base Lavage des mains Gants: prévention du risque biologique Entretien de la paillasse Utilisation de l’eau de javel Utilisation d’un PSM Conduite à tenir en cas d’accident exposant à un produit potentiellement dangereux Elimination des pipettes Pasteur Gestion des déchets Désinfection des pipettes automatiques

41 Fiches techniques 3RB site http://www.3rb-bgb.com
ANALYSE DE PROTOCOLES: Pipetage automatique de produits biologiques Suspension à partir d’une souche en milieu solide Etat frais à partir d’une suspension Dilutions décimales d’une suspension à numérer Microhématocrite Dilution en micropipette et mise en hématimètre Dosage de l’hémoglobine Frottis sanguins Groupage sanguin ABO Réaction sérologique en plaque de microtitration Tests d’hémostase manuels

42 2.4 - NIVEAUX DE CONFINEMENT
Loi intégre les 3 paramètres de confinement physiques (2 enveloppes + gestuelle) définit 4 niveaux de confinement correspondant respectivement aux 4 groupes de risques. Objectif : décrire un niveau de confinement minimum approprié à une manipulation sans danger d’un organisme en laboratoire. Applicables à toutes installations : labo. clinique, diagnostic, recherche, enseignement etc.

43 L1 L2 L3 L4 NIVEAU de CONFINEMENT LOCAUX EQUIPEMENTS spécifiques
BONNES PRATIQUES L1 Local ventilé et isolé par une porte et des fenêtres fermées. Paillasses, murs et sols lisses et facilement lavables. - Autoclave dans le bâtiment. Vêtements de protection. Paillasses propre et rangées BPL L2 + Accès réglementé pour les personnels autorisés, balisage des locaux, fermeture hermétique pour fumigation (facultatif ), lavabos à commandes non manuelles. autoclaves - Postes de sécurité microbiologique (PSM) - Centrifugeuses Sécurisées EPI : blouse, gants, lunettes, utilisation de boîtes à aiguilles, de matériel jetable, inactivation du matériel contaminé (eau de Javel à 12°Cl, alcool à 70°) et des déchets L3 Les mêmes dispositions qu’en L2 + sas, filtration de l’air entrant et sortant, oculus, interphone (facultatif), pression négative avec système d’alarme, groupe électrogène, douche (facultatif ). - PSM de type II - Autoclave à double entrée + port surbottes  et  surblouses L4 Les mêmes dispositions qu’en L3 ainsi que système de ventilation secourue et interphone obligatoire, double sas, douche obligatoire. - PSM de type III mêmes dispositions qu’en L3 utilisation d'un scaphandre

44 - tue TOUS les agents biologiques
2.5 - LA DECONTAMINATION STERILISATION - tue TOUS les agents biologiques - réduction puissance 12 (n microorganismes) DESINFECTION - action ciblée (spectre action) - réduction puissance 5 (n microorganismes) - réduction du risque infectieux

45 2.5 - LA DECONTAMINATION On décontaminera :
les plans de travail : quotidiennement en L2, après chaque manipulation en L3 ; ou après un incident de manipulation les locaux : après un incident de manipulation ou avant une opération de maintenance par une entreprise extérieure. le gros matériel : avant une réparation ou une opération de maintenance par une entreprise extérieure la vaisselle ou du petit matériel souillés : avant leur lavage

46 2.5 – La DECONTAMINATION Deux familles de méthodes : Méthodes PHYSIQUES Méthodes CHIMIQUES

47 2.5 – La DECONTAMINATION : les méthodes physiques
Rayonnements UV Filtration Chaleur sèche Fours Poupinel / Pasteur ( °C, 1 à 2 heures) flambage Chaleur humide Autoclavage : système clos pressurisé 121°C, 20min. Systèmes ouverts : Vapeur fluante Pasteurisation (80°C, 30’)

48 2.5 – La DECONTAMINATION :les méthodes chimiques
Les Critères de choix Spectre action Durée action Concentration efficace Capacité mouillante Stabilité (pH, T°C) Compatibilité chimique Compatibilité matériaux Risques Incendie / explosion Santé / environnement Les familles : Dérivés phénoliques Composés tensioactifs Ammonium quaternaires, alkylamine Alcools Éthanol, propanol, isopropanol… Aldéhydes Formaldéhyde, glutaraldéhyde Agents oxydants Peroxyde d’hydrogène, acide peracétique Composés halogénés Hypochlorite de sodium

49 2.5 – La DECONTAMINATION : les méthodes chimiques

50 2.5 – La DECONTAMINATION : les méthodes chimiques

51 2.5 – La DECONTAMINATION : les méthodes chimiques

52 2.6 - L’ELIMINATION DES DECHETS
Déchets de laboratoire = déchets industriels. sans risque Déchets Industriels Banals DIB avec risque Déchets Industriels à Risques DIR Avec risque BIO. Déchets d'Activités de Soins à Risque Infectieux DASRI Collecte société habilitée incinérateurs agréés

53 2.6 - L’ELIMINATION DES DECHETS
DASRI - Tout matériel coupant ou piquant - Tout déchet issu de L2, L3 Cadavres d’animaux Échantillons biologiques humains OGM du Gr. risque > classe 1 déchets autoclavage DIB Tout déchet issu de L1 y compris OGM (Gr. R. 1) Déchets liquides de L2 ou L3 inactivés par traitement chimique ou autoclavage sont jetables en déchets chimiques

54 2.7 En cas d’accident Accident corporel Incident matériel
Laver puis désinfecter immédiatement toute blessure Prévenir le responsable Consulter le médecin de prévention Incident matériel Mettre des gants Recouvrir la zone contaminée de papier absorbant puis recouvrir de désinfectant (pour éviter les projections). Laisser agir. Immerger le matériel contaminé (désinfectants chimiques) Baliser visuellement la zone contaminée. Eponger et jeter le matériel souillé dans le conteneur adéquat

55 Médecine de PREVENTION
2.8 Le suivi médical Médecine de PREVENTION Visite régulière (au moins annuelle) OBLIGATOIRE. Suivi particulier pour femmes enceintes et personnels manipulant des OGM du groupe II (classes 2, 3 et 4).

56 SOMMAIRE 1 - L'ANALYSE D'UN RISQUE BIOLOGIQUE
1.1 Par quoi peut-on être contaminé ? 1.2 Quels seraient les effets d’une contamination ? 1.3 Dans quelles activités peut-on se contaminer ? 1.4 Quelles sont les personnes exposées ? 1.5 Comment peut-on se contaminer ? 1.6 La classification par groupe de risque ? 2 - LA PRÉVENTION D'UN RISQUE BIOLOGIQUE 2.1 Le Poste de Sécurité Biologique (PSM) 2.2 Les locaux 2.3 La gestuelle du manipulateur, l’organisation du travail 2.4 Les niveaux de confinement 2.5 La décontamination 2.6 L’élimination des déchets 2.7 Gestion des accidents 2.8 Le suivi médical. 3 - RISQUES LIES A L’EXPERIMENTATION ANIMALE 3.1 Prévention des risques 3.2 Prescriptions spécifiques de confinement 3.3 Suivi médical 4 – LA PANDEMIE GRIPPALE

57 RISQUES LIÉS À L’EXPÉRIMENTATION ANIMALE
Risques biologiques + Risque supplémentaire : animal peut mordre ou griffer et transmettre ainsi ses propres microbes…

58 FORMATION agréée des personnels (10 ans).
3.1 - Prévention des risques liés à l’expérimentation animale Afin d’assurer la protection sanitaire des personnels et des animaux la réglementation impose : FORMATION agréée des personnels (10 ans). NIVEAU 1 (expérimentation) NIVEAU 2 (participation à l’exp.) NIVEAU 3 (entretien & soin des Ax) ANIMALERIE agréée / ministère agriculture. Conditions très strictes d’hébergement, d’élevage, de manipulation des animaux.

59 3.2 - PRESCRIPTIONS SPECIFIQUES DE CONFINEMENT
Niveau de risque biologique Niveau de classement de l’animalerie Aménagement des locaux Équipement Bonnes pratiques Groupe 2 A2 - Sas - Pression négative PSM 2 -matériel usage unique. Incinération déchets après auclavage Plans d’urgence Groupe 3 A3 + - Filtration air - Isolement Ax - Fermeture hermétiques locaux Lavabos à commande non manuelle Autoclave 2 entrées… - Vigilance accrue Groupe 4 A4 - Filtration contrôlée - Scaphandre Réactualisation fréquente des protocoles et consignes

60 Médecine de PREVENTION
3.3 - Le suivi médical Médecine de PREVENTION Visite médicale préalable. Visite annuelle OBLIGATOIRE. Vaccinations obligatoires (Hépatite B et tétanos). Dossier médical conservé 40 ans.

61 SOMMAIRE 1 - L'ANALYSE D'UN RISQUE BIOLOGIQUE
1.1 Par quoi peut-on être contaminé ? 1.2 Quels seraient les effets d’une contamination ? 1.3 Dans quelles activités peut-on se contaminer ? 1.4 Quelles sont les personnes exposées ? 1.5 Comment peut-on se contaminer ? 1.6 La classification par groupe de risque ? 2 - LA PRÉVENTION D'UN RISQUE BIOLOGIQUE 2.1 Le Poste de Sécurité Biologique (PSM) 2.2 Les locaux 2.3 La gestuelle du manipulateur, l’organisation du travail 2.4 Les niveaux de confinement 2.5 La décontamination 2.6 L’élimination des déchets 2.7 Gestion des accidents 2.8 Le suivi médical. 3 - RISQUES LIES A L’EXPERIMENTATION ANIMALE 3.1 Prévention des risques 3.2 Prescriptions spécifiques de confinement 3.3 Suivi médical 4 – LA PANDEMIE GRIPPALE

62 Un exemple de prévention contre un risque biologique et sanitaire majeur pour la population : la pandémie grippale. Dans le cadre de sa préparation, la France a actualisé son plan national de lutte contre une pandémie grippale au début de l’année 2007. Huit chapitres qui couvrent tous les champs de la lutte contre une pandémie grippale : Fiches A : Organisation de l’Etat Fiches B : Mesures de santé animale Fiches C : Mesures de protection sanitaire des personnes Fiches D : Conduites à tenir devant des cas ou des suspicions de cas Fiches E : Organisation des soins Fiches F : Suivi épidémiologique Fiches G : Organisation de la vie collective Fiches H : Information et communication

63 conclusion "ON PEUT APPROUVER UN JUSTE CONSEIL, MAIS L'ESSENTIEL EST DE SE CORRIGER." CONFUCIUS (551–479 AV. J.C.)


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