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Nicole Poupon et Bernard Maréchal

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Présentation au sujet: "Nicole Poupon et Bernard Maréchal"— Transcription de la présentation:

1 Nicole Poupon et Bernard Maréchal
Philosophie Réunion préparée avec Nicole Poupon et Bernard Maréchal 1. Étymologie / Définitions 2. Notions / Concepts / Prise de vue: L’émergence du discours rationnel en quête de la vérité Place de la philosophie par rapport à la religion, à la science et aux valeurs Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question. 4. En guise de conclusion

2 Étymologie et définitions
Philosophie vient du grec philosophia, de philein, aimer et sophia, qui signifie sagesse mais aussi science. Amour de la sagesse ou amour de la science ? Ethique ou connaissance théorique ? Etymologiquement le terme Philosophie est ambigu. Définitions : Larousse sur internet : Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique. Système d'idées qui se propose de dégager les principes fondamentaux d'une discipline : Philosophie des sciences. Doctrine, système d'un philosophe, d'une école, d'une époque : La philosophie d'Aristote. Manière de voir, de comprendre, d'interpréter le monde, les choses de la vie, qui guide le comportement : Chacun a sa philosophie. Constance résignée devant les avatars de l'existence, sagesse acquise avec l'expérience des difficultés. Synonymes : Morale, éthique, métaphysique, doctrine, école, idées, idéologie, position, thèse. Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville : La philosophie n’est pas une science, ni même une connaissance (ce n’est pas un savoir de plus, c’est une réflexion sur les savoirs disponibles), et c’est pourquoi, comme disait Kant, on ne peut apprendre la philosophie : on ne peut apprendre qu’à philosopher.

3 Notions / Concepts / Prise de vue
La philosophie en tant qu’émergence du discours rationnel en quête de la vérité : La philosophie est d’abord le discours d’un certain type : le discours rationnel (logos) qui cherche à répondre par des arguments à un problème explicitement posé. Ce type de discours est historiquement situé : il a commencé à se développer en Grèce au VIIe et VIe siècle av JC en supplantant progressivement le mythe. Les premiers philosophes grecs (Thalès / Anaximandre… / école de Milet) ont introduit simultanément deux grands changements : L’usage de la raison, sans faire appel à la religion, à la révélation, à l’autorité ou à la tradition, pour tenter de comprendre le monde. La nécessité de penser par soi-même pour tenter d’atteindre la vérité, d’où l’émergence du débat d’idées en lieu et place de l’enseignement de type dogmatique. Philosopher est-ce ériger la rationalité en moyen, norme et critère de la vérité ? Philosophie et religion : Pour la religion, la vérité est d’abord révélée dans les Ecritures, et non pas découverte par l’effort autonome de l’esprit rationnel. De là deux solutions semblent alors possibles : Le discrédit total porté sur la philosophie ou la rationalité en général. Au mieux, une subordination de la philosophie qui se met au service de la théologie, ce qui sera notamment le cas au Moyen-âge. Philosophie et religion sont elles incompatibles ou complémentaires ?

4 Notions / Concepts / Prise de vue (suite)
Philosophie et science : Si le XVIIe siècle est celui qui, avec Descartes et Spinoza, libère la philosophie de la tutelle théologique, c’est aussi le siècle ou la science moderne prend son essor et son autonomie (jusqu’au milieu du XVIIIe siècle la science expérimentale s’appellera philosophie naturelle que l’on distinguait de la philosophie morale). De là naitra une nouvelle contestation de la philosophie, inverse de celle opérée par la religion, puisqu’il va lui être alors reproché de ne pas donner à la raison toute sa positivité. Deux voies semblent alors s’ouvrir pour sauver la légitimité de la réflexion philosophique : La première (explorée notamment par Bergson) selon laquelle, à côté des sciences qui s’occupent de la matière et se fondent sur l’intelligence, la philosophie existe par son objet propre, l’esprit et sa méthode, l’intuition. La seconde est celle du positivisme selon laquelle c’est à la philosophie qui n’a pas d’objet propre (aucun champ en soi n’échappe a priori aux sciences) que revient d’unifier les différents domaines scientifiques (cf Auguste Comte) ou bien, comme le disait Wittgenstein, de clarifier le langage de la science. Philosophie et science sont elles incompatibles ou complémentaires ? Philosophie et valeur : La philosophie n’est-elle pas moins concernée par les faits (la vérité) que par les valeurs, (l’éthique, la morale, la sagesse, le bonheur) ? Les développements de la science n’appellent-ils pas aujourd’hui la réflexion philosophique au sens éthique/moraliste du terme ? La philosophie n’est-elle pas à la fois : Un instrument critique par l’usage de la raison d’une pensée en quête de la vérité Et une interrogation sur le sens et la valeur de la condition humaine sur lesquels aucune science ne pourra jamais nous renseigner ?

5 QUESTIONS La philosophie, pourquoi faire ?
La philosophie s’apprend-elle ? La philosophie est-elle une thérapie ?

6 La philosophie, pourquoi faire ?
Animation Bernard Maréchal Faut-il se référer à l’étymologie pour répondre à cette question : Par amour de la science ou de la vérité ? Par amour de la sagesse ou des valeurs ? Pour vivre mieux ?

7 1. La philosophie, pourquoi faire ?
Pour répondre à cette question ne faut-il pas se référer à l’étymologie : amour de la science / amour de la sagesse ? Amour de la science ? ‘’Nul n’entre ici s’il n’est géomètre ?’’ n’était-il pas inscrit sur le fronton de l’académie fondée par Platon ? Jusqu’au XVII e siècle, les sciences expérimentales ne s’appelaient-elles pas philosophies naturelles ? Science et Philosophie n’auraient-elles pas toujours en commun l’usage fondamental de la raison. Même si, à la différences des théories scientifiques, les théories philosophiques ne s’expérimentent pas , vers quoi d’autre que la recherche de la vérité pourraient-elles tendre ? La recherche de la vérité ne serait-elle pas un des objectifs de la philosophie ? Amour de la sagesse ? Non parce qu’on aurait réussi dans la vie, ce qui ne serait que carriérisme, mais parce qu’on aurait réussi sa vie, quel autre idéal qu’une vie réussie pourrait bien viser la sagesse ? Comment vivre ? Vers quelle autre éthique que celle de l’amour, la sagesse pourrait-elle bien nous guider ? « La sagesse ne peut être ni une science ni une technique » disait Aristote. N’est-ce pas parce que la sagesse porte moins sur ce qui est vrai que sur ce qui est bon ? Moins sur ce qui s’impose à nous que sur ce que nous aimons ? Moins sur la vérité que sur les valeurs ? Vivre bien (réussir sa vie) ne serait-il pas un autre but de la philosophie ? Hors de l’éthique d’amour, comment le pourrions nous ? « Quand il n’y a plus que la joie de connaître, il n’y a plus que l’amour et la vérité » dit ACS N’est-ce pas à cet idéal de bonheur qui fusionne valeurs et vérité auquel la sagesse tend ? N’est-ce pas parce que nul n’est sage absolument, ni tout entier que nous aurions tous besoin de philosopher ? 7

8 La philosophie s’apprend-elle ?
Animation Nicole Poupon Qu’est-ce qui différencie la connaissance de la réflexion ? La philosophie : connaissance ou réflexion ?

9 2. La philosophie s’apprend-elle ?
Connaissance / réflexion ? Connaître, n’est-ce pas penser ce qui est comme cela est ? La connaissance n’est-elle pas une certaine adéquation entre l’esprit (ce que nous pensons) et le monde ? Parce qu’elle est une relation, toute connaissance n’est-elle pas toujours relative ? Une connaissance absolue ne serait-elle pas la vérité même ? Réfléchir, comme l’étymologie ‘’ action de retour en arrière ’’ le laisse entendre, c’est revenir sur ses pensées donc aussi sur ses connaissances. D’où à la fois concernant la réflexion : Un sens tourné vers l’intérieur ou introspectif : la réflexion se prend pour son propre objet ( par exemple « Je pense donc je suis » de Descartes) Un sens tourné vers l’extérieur ou critique : la réflexion prend pour objets des concepts étrangers au moi propre, ce qui, notamment par souci de cohérence, peut la conduire à douter de l’exactitude de telles ou telles connaissances. Critiquer, fonder, unifier les connaissances, n’est-ce pas cela réfléchir ? Philosophie : connaissance ou réflexion ? Si l’on estime que « La philosophie est une pratique théorique qui a le tout pour objet, la raison pour moyen, et la sagesse pour but. » comme le dit ACS en ajoutant « Il s’agit de penser mieux, pour vivre mieux. »… Ne faut-il pas en déduire : Que la philosophie n’est pas une science, ni même une connaissance de plus mais une réflexion sur les connaissances disponibles ? Qu’ainsi l’étude des différentes écoles et/ou théories philosophiques ne serait qu’un préalable au mieux utile mais non nécessaire pour philosopher et/ou penser sa vie ? Sans être une connaissance de plus, critiquer, unifier, fonder les connaissances, n’est-ce pas cela philosopher ? Kant n’aurait-il pas raison de dire : « On ne peut apprendre la philosophie : on ne peut apprendre qu’à philosopher » ? 9

10 Qu’est-ce qu’une thérapie, notamment de l’esprit ?
La philosophie est-elle une thérapie ? Qu’est-ce qu’une thérapie, notamment de l’esprit ? Au même titre que la psychanalyse, la philosophie serait-elle une thérapie de l’esprit ?

11 3. La philosophie est-elle une thérapie ?
Thérapie vient du grec thérapéia, soin. Ce mot désigne l’ensemble des moyens utilisés pour guérir une maladie ou une souffrance. Même s’il paraît difficile de différencier la douleur de la souffrance au niveau des sensations; on parlera plutôt de souffrance lorsqu’il s’agit de l’esprit (souffrances morales ou psychiques) et de douleur lorsqu’il s’agit du corps (souffrances physiques). Si la psychanalyse est usuellement considérée comme une thérapie du psychisme ou de l’esprit, ne peut-on pas penser que la philosophie, dès lors qu’elle vise à ‘’penser mieux pour vivre mieux’’, en est une autre ? Si penser mieux pour vivre mieux est une réalité, pourquoi la philosophie dont c’est le but ne serait-elle pas, tout comme la psychanalyse, une thérapie de l’esprit ? Pour vivre mieux : psychanalyse versus philosophie ? L’objectif de la psychanalyse ne consiste-t-il pas à rendre consciente à l’individu son histoire pour l’en libérer ou pour le moins qu’il cesse d’en être inconsciemment prisonnier ? « Quand il n’y a plus que la joie de connaître, il n’y a plus que l’amour et la vérité ». N’est-ce pas à cet idéal de bonheur qui conjugue valeurs et vérité vers lequel tend la philosophie, comme nous le disions en conclusion de la première question ? Mais en pratique l’une et l’autre ne procéderaient-elles pas de façons diamétralement opposées pour apaiser les souffrances de l’ego : La psychanalyse selon un processus égocentré (intériorisé) de recherche de la vérité personnelle qui conduirait le sujet à se libérer de son histoire ? La philosophie selon un processus exo centré (extériorisé) de recherche de la vérité qui conduirait le sujet à relativiser l’importance de son histoire ? Si philosophie et psychanalyse constituent deux thérapies procédant de façons diamétralement opposées, plutôt qu’antagonistes, ne seraient-elles pas complémentaires ? Si philosopher c’est penser sa vie pour qu’elle soit plus heureuse et vivre sa pensée, comment la philosophie ne serait-elle pas une thérapie des souffrances de la vie ? 11

12 En guise de conclusion « Comment vivre ? Dès qu’on essaie de répondre intelligemment à cette question, on fait de la philosophie » dit André Comte-Sponville. Dès lors qu’on ne peut éviter de se poser cette question, faudrait-il en conclure que l’on ne peut échapper à la philosophie que par la bêtise ou l’obscurantisme ?

13 Tous les documents et informations sont disponibles sur :
Prochaines réunions A la Maison des Savoirs d’Agde de 18h30 à 20h : 5 « Action » mardi 10 janvier « Esprit-matière » mardi 14 février « Ordre-désordre » : mardi 13 mars « Utopie » mardi 10 avril « Volonté » mercredi 9 mai (attention, exceptionnellement c’est un mercredi !) « Rire » mardi 19 juin (attention, c’est le troisième mardi du mois !) A la MAM de Béziers de 19h à 20h30 : « La vie a-t-elle un sens ? » vendredi 20 janvier, dans le cadre de la fête de la philo sur le thème « Vivre sa vie » organisée par la MAM Béziers du 20 au 22 janvier. Tous les documents et informations sont disponibles sur : 13

14 Joyeuses fêtes de fin d'année à tous !


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