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É. DURKHEIM.

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1 É. DURKHEIM

2 Une question de départ :
“ Comment se fait-il que, tout en devenant plus autonome, l’individu dépende plus étroitement de la société ? ” Comment peut-il être à la fois plus personnel et plus solidaire ?

3 Sociologie et société industrielle
La sociologie, pour aider à résoudre les problèmes sociaux (la “question sociale”) liés au développement de la société industrielle

4 Première partie

5 La thèse : La société industrielle,
Cohésion sociale, règles juridiques, individualisme et liberté Plus d’ individualisme, moins de “société” ?

6 Règle (Droit) et liberté
être libre : si autrui ne peut user de supériorité physique, économique… règle sociale contre ces abus de pouvoir réglementation nécessaire pour assurer aux individus l’indépendance économique

7 Droit et solidarité : “ La vie sociale, toujours organisée ”
organisation : droit La vie générale de la société s’étend : la vie juridique s’étend parallèlement On trouve dans le droit toutes les variétés essentielles de la solidarité sociale.

8 Types de droit Droit répressif Droit restitutif

9 2 types de droit , 2 formes de solidarité
Solidarité mécanique Solidarité organique

10 La division du travail produit la solidarité
Pas seulement parce qu’elle fait de chaque individu un échangiste Mais parce qu’elle crée entre les hommes tout un système de droits et de devoirs qui les lient les uns aux autres d’une manière durable.

11 Moins de contrainte, plus de règles ?
la société n’intervient plus dans les domaines quotidiens Nourriture, vêtements, etc…: un relâchement de la contrainte sociale… mais par ailleurs plus de règles. Paradoxe ?

12 Moins de règles, plus de règles ?
Moins de contraintes, plus de règles, mais pas les mêmes…

13 Classer les règles, caractériser les types de solidarité
Droit répressif L'intervention sociale ne sert plus à imposer à tout le monde des pratiques uniformes. Recul du droit répressif. Droit restitutif : sert à “définir et à régler les rapports spéciaux des différentes fonctions sociales”.

14 Droit, solidarité, morale
La morale : “ c’est le minimum indispensable, le strict nécessaire, le pain quotidien sans lequel les sociétés ne peuvent pas vivre. ”

15 Deuxième partie

16 Économie, solidarité, morale.
l’activité économique n’est pas morale. Bien loin qu’elle serve aux progrès de la morale, c’est dans les grands centres industriels que les crimes et les suicides sont le plus nombreux ; en tout cas, il est évident qu’elle ne présente pas les signes extérieurs auxquels on reconnaît les faits moraux.

17 Progrès technique, recul moral ?
“Nous avons remplacé les diligences par les chemins de fer, les bateaux à voiles par les transatlantiques, les petits ateliers par les manufactures” “Utile” n’est pas “moral” tout ce déploiement d’activité est généralement regardé comme utile, mais il n’a rien de moralement obligatoire.

18 Un peu de justice, plutôt que des “miracles” industriels…

19 Société (à solidarité organique), coopération et contrat

20 Le contrat , expression juridique de la coopération
Une illustration : le contrat Le contrat , coopération

21 Des échanges, plus que l’équilibre des intérêts individuels
Pourquoi ces sacrifices réciproques ?

22 La société , une histoire d’amour ?
La division du travail produit la solidarité Toute société est une société morale. Les hommes ne peuvent vivre ensemble sans s’entendre et, donc, sans se faire des sacrifices mutuels (“  des compromis et à des concessions mutuelles ; car tout ce qui est accordé aux uns est nécessairement abandonné par les autres. ”) sans se lier les uns aux autres d’une manière forte et durable.

23 Troisième partie

24 L ’Individualisme une nouvelle religion
(Parce que) l’individu ne se suffit pas c’est de la société qu’il reçoit tout ce qui lui est nécessaire comme c’est pour elle qu’il travaille.

25 Dépendance de l’homme Ainsi se forme un sentiment très fort de l’état de dépendance où il se trouve

26 La juste valeur de l’homme
il s’habitue à s’estimer à sa juste valeur, c’est-à-dire à ne se regarder que comme la partie d’un tout l’organe d’un organisme. De tels sentiments sont de nature à inspirer non seulement ces sacrifices journaliers qui assurent le développement régulier de la vie sociale quotidienne, mais encore, à l’occasion, des actes de renoncement complet et d’abnégation sans partage.

27 La juste valeur de l’homme (2)
De son côté, la société apprend à regarder les membres qui la composent, non plus comme des choses sur lesquelles elle a des droits, mais comme des coopérateurs dont elle ne peut se passer et vis-à-vis desquels elle a des devoirs.

28 La nouvelle valeur de l’homme
Il y a lieu d’admettre que le respect de la société pour l’individu est devenu plus fort Il est très remarquable que les seuls sentiments collectifs qui soient devenus plus intenses sont ceux qui ont pour objet, non des choses sociales, mais l’individu. Pour qu’il en soit ainsi, il faut que la personnalité individuelle soit devenue un élément beaucoup plus important de la vie de la société.

29 Une “ religion ” de l’homme :
Devoirs à l’égard des Dieux, devoirs à l’égard de l’Homme “ Aujourd’hui dans toutes les consciences saines, sentiment de respect pour la dignité humaine”

30 La religion la religion embrasse une portion de plus en plus petite de la vie sociale à l’origine, tout ce qui est social est religieux ; les deux mots sont synonymes.

31 La religion (de moins en moins)
peu à peu, les fonctions politiques, économiques, scientifiques s’affranchissent de la fonction religieuse. le monde désormais laissé aux hommes et à leurs disputes.

32 Dieu ? de haut et de loin… Son action est plus générale et plus indéterminée laisse plus de place au libre jeu des forces humaines.

33 Dieu ? de haut et de loin… L’individu se sent donc, il est réellement moins agi ; il devient davantage une source d’activité spontanée. la sphère d’action libre de chaque individu s’étend en fait peu à peu, le fait devient un droit.

34 Qu’est-ce que le religieux ?
Qu’est-ce qui caractéristique des idées et sentiments religieux C’est qu’ils sont communs à un certain nombre d’individus vivant ensemble

35 Croyances communes, religion
une conviction un peu forte partagée par une même communauté d’hommes prend inévitablement un caractère religieux; elle inspire aux consciences le même respect révérentiel que les croyances proprement religieuses

36 Quatrième partie

37 Transcendance, individualisme, raison, justice…

38 Généralité (principe de)
À l’origine, les dieux ne sont pas distincts de l’univers Et puis progressivement, des changements

39 Changements progressifs
Le polythéisme gréco-latin La résidence des dieux devient plus nettement distincte de celle des hommes. interviennent moins dans les affaires humaines Avec le christianisme royaume divin n’est plus de ce monde ; la nature et le divin dissociés, et même antagonistes. En même temps, la notion de la divinité devient plus générale et plus abstraite, formée non de sensations mais d’idées

40 Universel et rationnel
Comme la religion, règles du droit s’universalisent, ainsi que celles de la morale. Un accroissement de généralité Liées d’abord à des circonstances locales, elles deviennent plus générales.

41 Universel, déclin du formalisme
Dans les sociétés inférieures, la forme de la conduite est prédéterminée jusque dans ses détails. façon se nourrir, se vêtir en chaque circonstance, les gestes à faire, les formules à dire, fixés avec précision. Puis, prescriptions morales et juridiques ne réglementent que les formes les plus générales de la conduite le font d’une manière très générale (disent ce qui doit être fait, non comment cela doit être fait. )

42 la civilisation tend à être plus rationnelle et plus logique
Cela seul est rationnel qui est universel. Ce qui déroute l’entendement, c’est le particulier et le concret.

43 Nous ne pensons bien que le général.
Quand la civilisation s’applique à plus de gens et de choses les idées générales apparaissent nécessairement et y deviennent prédominantes. C’est donc l’accroissement de volume des sociétés qui est cause de cette grande transformation.

44 Universalité, raison et individualisme
Ces principes généraux ne peuvent passer dans les faits qu’avec le concours de l’intelligence Or, une fois que la réflexion est éveillée, elle se développe spontanément au delà des limites qu’on lui avait assignées.

45 Cinquième partie

46 Remède à la crise sociale: une société plus juste
Un “ devoir de justice ” L’histoire du droit contractuel Conventions où les contractants dans des situations trop inégales sont sans valeur

47 Petite histoire du contrat
A l ’origine : contrat validé par des cérémonies, dans les formes Puis contrat consensuel un premier progrès dans la voie de la justice. Mais consentement pas primordial

48 Petite histoire du contrat
Puis refus de reconnaître le contrat où un des contractants est à la merci de l’autre. La morale commune condamne plus sévèrement encore le contrat léonin, où l’une des parties est exploitée par l’autre, parce qu’elle est la plus faible et ne reçoit pas le juste prix de sa peine. Désormais, et de plus en plus est attendue “ une exacte réciprocité dans les services échangés ”

49 Une société plus juste qui s’oppose à la loi du plus fort
Une nécessité : Réguler la vie économique

50 Rapport de force contre état de droit
Patrons et ouvriers comme deux États autonomes, mais de force inégale. Ils peuvent, comme le font les peuples par l’intermédiaire de leurs gouvernements, se lier par des contrats. Mais…

51 Rapport de force, état de droit (2)
Mais ces contrats n’expriment que l’état respectif des forces économiques en présence (comme les traités que concluent deux belligérants ne font qu’exprimer l’état respectif de leurs forces militaires) Ils consacrent un état de fait ; ils ne sauraient en faire un état de droit

52 Le rôle de la société Tout contrat suppose donc que, derrière les parties qui s’engagent, il y a la société prête à intervenir pour faire respecter les engagements pris aussi ne prête-t-elle cette force obligatoire qu’aux contrats qui ont par eux-mêmes une valeur sociale, c’est-à-dire qui sont conformes aux règles du droit.

53 La société, plus qu’un arbitre entre les parties)
elle intervient pas pour mettre d’accord des intérêts individuels mais applique au cas particulier les règles générales du droit. Or, le droit est chose sociale qui a autre objet que l’intérêt des plaideurs.

54 Loi et contrat : tout n’est pas contractuel dans le contrat
Les seuls vrais engagements qui ont été voulus par les individus et donc toute obligation pas mutuellement consentie n’a rien de contractuel. Or, le contrat partout est soumis à une réglementation : œuvre de la société, pas celle des particuliers.

55 La loi impose des obligations
Refus de reconnaître un contrat formé en violation de la loi. Pas valides les engagements contractés : par un incapable, ou sans objet, ou dont la cause est illicite...

56 Droit contractuel et solidarité.
Le droit contractuel détermine conséquences juridiques de nos actes n’avons Exprime les conditions normales de l’équilibre Ce que nous ne pouvons prévoir individuellement y est prévu et cette réglementation s’impose à nous

57 Des engagements tenus Ne suffit-il pas que les contrats soient librement consentis ? Mais qu’est-ce qui constitue le libre consentement ? L’acquiescement verbal ou écrit : pas une preuve suffisante ( on peut n’acquiescer que forcé)

58 Des engagements sans contrainte
Mais où commence la contrainte ? pas seulement dans l’emploi direct de la violence car la violence indirecte supprime tout aussi bien la liberté. Contrainte et inégalité

59 Des engagements sans contrainte (2)
Chaque objet d’échange a une valeur déterminée : sa valeur sociale. Injuste tout échange où le prix (de l’objet) sans rapport avec la peine qu’il coûte et les services qu’il rend. Dès lors le contrat vraiment consenti seulement si les services échangés ont valeur sociale équivalente.

60 Diagnostic sur la crise sociale
La crise dont nous souffrons n ’a pas une seule et unique cause. pas un mal local, limité à une région de la société ; c’est une maladie qui affecte tout l’organisme, C’est la santé générale du corps social qui y est intéressée

61 Remèdes à la crise : Une réglementation ne suffit pas
il faut, de plus, qu’elle soit ce qu’elle doit être : c’est-à-dire juste. Or « tant qu’il y aura des riches et des pauvres de naissance, il ne saurait y avoir de contrat juste, ni une juste répartition des conditions sociales »

62 Crise du lien social et État
“ Un affaissement spontané de la vieille structure sociale ” Les régulations traditionnelles ne sont plus efficaces

63 Développement de l’ État
L’État s’est fortement développé L’ État est émancipateur Mais l ’hypertrophie de l’État, une “ monstruosité sociologique ”

64 Atomisation sociale Accroissement de l’État d ’un côté
atomisation sociale de l ’autre : “ il n’y eu plus en face de lui qu’une poussière inconsistante d’individus ”

65 Hypertrophie de l’ État, atomisation sociale
“ Tandis que l’État s’enfle et s’hypertrophie pour arriver à enserrer assez fortement les individus, mais sans y parvenir, ceux-ci, sans lien entre eux, roulent les uns sur les autres comme autant de molécules liquides, sans rencontrer aucun centre qui les retienne, les fixe et les organise. ” ( Le Suicide, p. 448)

66 Conclusion Quand des individus qui se trouvent avoir des intérêts communs s’associent, ce n’est pas seulement pour défendre ces intérêts, c’est pour s’associer, pour ne plus se sentir perdus au milieu d’adversaires, pour avoir le plaisir de communier, de ne faire qu’un avec plusieurs, c’est-à-dire, en définitive, pour mener ensemble une même vie morale.


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