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LES LIEUX DE COMMANDEMENT

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Présentation au sujet: "LES LIEUX DE COMMANDEMENT"— Transcription de la présentation:

1 LES LIEUX DE COMMANDEMENT
Travail proposé par Romain BONNOT, Lycée-Collège Eugène Jamot, AUBUSSON

2 PARTIE I. PROGRAMME

3 PROGRAMME : « Approches de la mondialisation »
Le nouveau programme de Géographie de quatrième qui s’intitule « approches de la mondialisation » est consacré à l’étude des relations nouées à l’échelle mondiale et à leurs effets sur les territoires à différentes échelles. Cette mondialisation s’appuie sur des échanges, de nature différente, qui se sont multipliés à l’échelle mondiale, ceux-ci sont donc traités dans la première partie du programme : « Des échanges à la dimension du monde ». Or ces échanges s’inscrivent sur des territoires, en bouleversant les hiérarchies, en renforçant (ou parfois en réduisant) les inégalités socio-spatiales, ce qui fait l’objet de la seconde partie du programme : « Les territoires de la mondialisation ». Enfin ces bouleversements créés par la mondialisation suscitent des débats voire des rejets qui sont traités dans la dernière partie : « Questions sur la mondialisation ».

4 APPROCHES DE LA MONDIALISATION Parties du programme Thèmes à traiter
Temps imparti Des échanges à la dimension du monde 1 Les espaces majeurs de production et d’échanges 40 % du temps consacré à la Géographie 2 Les échanges de marchandises 3 Les mobilités humaines 4 OU Les lieux de commandement Les entreprises transnationales Les territoires de la mondialisation Les Etats-Unis 50 % du temps consacré à la Géographie Les puissances émergentes Les pays pauvres Questions sur la mondialisation La mondialisation et la diversité culturelle 10 % du temps. La mondialisation et ses contestations

5 APPROCHES DE LA MONDIALISATION Parties du programme Thèmes à traiter
Temps imparti Des échanges à la dimension du monde 1 Les espaces majeurs de production et d’échanges 40 % du temps consacré à la Géographie 2 Les échanges de marchandises 3 Les mobilités humaines 4 OU Les lieux de commandement Les entreprises transnationales Les territoires de la mondialisation Les Etats-Unis 50 % du temps consacré à la Géographie Les puissances émergentes Les pays pauvres Questions sur la mondialisation La mondialisation et la diversité culturelle 10 % du temps. La mondialisation et ses contestations

6 Place du thème dans le Programme :
PARTIE I, thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement Place du thème dans le Programme :  Ce thème s’inscrit dans la première partie du nouveau programme de géographie de quatrième intitulée : « Des échanges à la dimension du monde ». Ce 4ème thème, qui traite non plus des échanges mais des acteurs et des lieux qui sont à l’origine de ces échanges, est un thème au choix : Les lieux de commandement Les entreprises transnationales OU Ce 4ème thème doit donc être traité en 3 heures maximum afin de respecter l’équilibre horaire entre les différents thèmes;

7 Ce que dit le nouveau programme :
Thème 4 : Les lieux de commandement CONNAISSANCES Les grandes métropoles Centres décisionnels majeurs, elles concentrent le pouvoir économique, financier, culturel, politique et technologique. DÉMARCHE Une étude de cas : - Tokyo dans la mégalopole japonaise Cette étude de cas débouche sur la présentation de planisphères : grandes métropoles, places boursières, réseau mondial de l’Internet… CAPACITÉS Décrire  et expliquer ce qu’est une métropole mondiale à partir de l’exemple choisi. Localiser les métropoles mondiales et les pays où elles se situent.

8 PARTIE II : DIFFICULTÉS LIÉES AU TRAITEMENT DU THÈME

9 1. Les difficultés pour appréhender la mondialisation:

10 Le phénomène de mondialisation est un phénomène qui s’est amplifié depuis une vingtaine d’années, avec la fin de la guerre froide et la victoire du modèle libéral : Il se caractérise par : une multiplication des échanges de tout ordre (marchandises, hommes, flux financiers, d’information… … mettant en action des acteurs anciens (Etats…) et nouveaux (firmes transnationales, O.N.G…)… … dans des lieux particuliers (interfaces : littoraux, frontières ou grandes métropoles. Ces bouleversements ne sont pas sans conséquences sur les hommes (inégalités socio-spatiales), comme sur les territoires, ce qui provoque certaines interrogations voire contestations (mouvement altermondialiste). Le phénomène de mondialisation remet donc en cause les hiérarchies établies : que ce soit celle des Etats… … ou celles des villes.

11 2. Les difficultés pour traiter des grandes métropoles:

12 - elles jouent un rôle important en attirant et organisant les flux,
Les grandes métropoles mondiales participent activement à la mondialisation, elles en sont les lieux de commandement car : - elles jouent un rôle important en attirant et organisant les flux, - elles sont le siège des grandes firmes transnationales, - elles entretiennent entre elles des relations étroites et fonctionnent en réseau pour former un Archipel Métropolitain Mondial (A.M.M) où des villes comme New York, Londres ou Tokyo jouent un rôle de premier plan. C’est au cœur de ces villes, que les quartiers des affaires (C.B.D) expriment cette fonction de commandement dans des architectures modernes (Manhattan à New York, Shinjuku à Tokyo…) Vue de Manhattan, source : BIPS, SCEREN-CRDP Poitou -Charentes

13 a. La métropolisation , un phénomène nouveau :
La notion de métropolisation est une notion relativement neuve, introduite au milieu des années 80 pour caractériser le rôle perçu alors comme nouveau, des villes dans les processus de mondialisation. Cette notion est aujourd’hui encore très intimement liée à celle de mondialisation. Mais, notion géographique nouvelle, sa définition est de fait, encore peu stabilisée. Pour preuve la difficulté à s’entendre sur les termes de mégapole, mégalopole… La métropolisation désigne le mouvement de concentration de populations, d'activités, de valeur dans des ensembles urbains de grande taille. Il peut se faire au détriment de villes de niveau hiérarchique inférieur et l'on assiste bien souvent au renforcement des niveaux supérieurs (lieux centraux) du système urbain. Les facteurs de la métropolisation sont divers : économies d'échelle et d'agglomération, avantages comparatifs, besoins d'accessibilités aux réseaux (aux échelles nationales et mondiales), etc.

14 Mais l'approche du phénomène dépend des niveaux d'échelle considérés :
Le phénomène de métropolisation ne peut pas se réduire qu’ à sa dimension démographique : Il doit son ampleur et son originalité à la concentration spatiale des fonctions stratégiques du nouveau système productif (de commandement et de contrôle ; foyers de l'innovation ; accessibilités aux réseaux de communication virtuels ou physiques ; attractivité et poids culturels). La métropolisation peut donc se mesurer et s'apprécier à l'aide de toute une série de critères (structurels, fonctionnels, ou encore dynamiques qui permettent d'établir hiérarchies, classifications, typologies). Mais l'approche du phénomène dépend des niveaux d'échelle considérés : une métropole de rang global, international, ne pourra être définie, analysée comme une simple métropole régionale. Au niveau supérieur de la hiérarchie, métropolisation rime avec mondialisation.

15 Effet de DETERRITORIALISATION
Concentration des fonctions de commandement Concentration de la richesse Concentration des hommes Effet de DETERRITORIALISATION L’A.M.M : un réseau de villes-globales sans lien avec leur arrière-pays Les mégalopoles continentales : des métropoles en réseaux Souvent des capitales politiques et économiques offrant des variétés de services spécialisés Absorption des périphéries par leurs métropoles Echelle continentale Echelle nationale Echelle mondiale Echelle régionale Echelle locale Dilatation des aires métropolitaines au profit du périurbain Source : D’après le site internet de l’Académie d’Amiens

16 b. Alors qu’est ce qu’une métropole? qu’est ce qu’une grande métropole ?
2 problèmes liés se posent alors : Un problème de définition, de vocabulaire à employer: Un problème de classement, de hiérarchisation de ces métropoles : Quel vocabulaire utiliser ? - métropole - mégapole - mégalopole - ville-globale, ville-mondiale Quels critères utilisés ? - critère démographique - autres critères (économiques, financiers…) Est-ce que cette hiérarchisation dépend principalement du poids et de la croissance démographique ? En 2007, selon les statistiques de l'ONU, 19 agglomérations dépassaient les dix millions d'habitants et les villes de cette catégorie devraient être 26 en 2025, toutes n’ont pas le même rôle à l’échelle mondiale. Mais, on observera que certaines agglomérations africaines, multimillionnaires, n'ont pas forcément tous les attributs de cette métropolisation.

17 Nombre d’agglomérations
Dates Nombre d’agglomérations NORD SUD 1950 1 1975 5 2 3 2000 19 4 15 2015 23 On assiste donc depuis une trentaine d’années à l’augmentation du nombre de très grandes villes, ainsi qu’à l’augmentation de leur taille, villes qui se concentrent au Sud.

18 sont-elles pour autant de grandes métropoles?
On observe la très forte croissance des agglomérations du Sud sur les 3 dernières décennies, sont-elles pour autant de grandes métropoles?

19 Si les agglomérations du Sud sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus peuplées,
on remarque en regardant le planisphère du Produit Urbain Brut (P.U.B) que la richesse, elle, est toujours concentrée au Nord.

20 L’aspect démographique n’est donc pas le seul à prendre en compte :
Des chercheurs, dans la lignée de Saskia SASSEN, tentent de trouver d’autres critères de classement : • Le produit urbain brut (PUB) est l’équivalent pour les villes du produit intérieur brut (PIB) pour les Etats. Il mesure la valeur de la richesse produite au sein d’une métropole donnée. Ville et agglomération Produit Urbain Brut (P.U.B) Etat Produit Intérieur Brut (P.I.B) 1. Tokyo 1443.8 1. Etats-Unis 7641 2. New-York 829.2 2. Japon 4651 3. Osaka 628.7 3. Allemagne 2341 4. Los Angeles 457.4 4. France 1534 5. Paris 361.4 5. Italie 1192 6. Nagoya 291.3 6. Royaume-Uni 807 7. Chicago 273.6 7. Chine 731 8. San Francisco 213.9 8. Brésil 9. Washington-Baltimore 212.1 9. Espagne 573 10. Londres 208.9 10. Canada 560 Source : globalcities.free.fr Cette classification a le mérite de montrer que la production de richesse dans certaines métropoles est pratiquement équivalente à celle d’un Etat (exemple : Tokyo et la France). Toutefois, cet indicateur comme tout indicateur est à utiliser avec précaution. Il est difficile d’affirmer que Nagoya est une métropole de plus grande importance que Londres. Comparaison des 25 premières agglomérations du monde par la valeur de leur P.U.B avec les P.I.B de quelques états (en milliards de dollars, 1997)

21 Classement du GaWC (12 étant la note maximale)
D’autres types de classement existent pour hiérarchiser les grandes métropoles comme : Le GaWC (Globalization and World Cities), groupe de recherche anglais dirigé par Peter Taylor, comptabilise en temps réel les bureaux des 100 plus grandes entreprises mondiales de services aux entreprises (banques d’affaires, cabinet d’audit, assurances, etc.) Ceci permet d’apprécier la rapidité de l’évolution de l’impact de la mondialisation sur les villes : on trouve aujourd’hui 368 bureaux à Londres, 357 à New York, 244 à Tokyo et 235 à Paris, et d’établir ensuite un classement général en fonction de critères classés en 4 catégories. Classement du GaWC (12 étant la note maximale) A. ALPHA WORLD CITIES 12: London, Paris, New York, Tokyo 10: Chicago, Frankfurt, Hong Kong, Los Angeles, Milan, Singapore B. BETA WORLD CITIES 9: San Francisco, Sydney, Toronto, Zurich 8: Brussels, Madrid, Mexico City, Sao Paulo 7: Moscow, Seoul C. GAMMA WORLD CITIES 6: Amsterdam, Boston, Caracas, Dallas, Dusseldorf, Geneva, Houston, Jakarta, Johannesburg, Melbourne, Osaka, Prague, Santiago, Taipei, Washington 5: Bangkok, Beijing, Montreal, Rome, Stockholm, Warsaw 4: Atlanta, Barcelona, Berlin, Buenos Aires, Budapest, Copenhagen, Hamburg, Istanbul, Kuala Lumpur, Manila, Miami, Minneapolis, Munich, Shanghai Source : (4 critères permettent de savoir si la ville est une ville primordiale (3 points), majeure (2) ou mineure (1). La combinaison des 4 donne une note sur 12).

22 • Le classement MasterCard (Worldwide Centers of Commerce Index) des villes globales qui associe à chacune des 75 villes considérées un indice composite. Celui-ci synthétise le score de chaque ville sur plus de 70 indicateurs différents, regroupés en 7 domaines : l’environnement légal et politique ; la stabilité macroéconomique ; la facilité d’entreprendre ; les flux financiers ; les flux de personnes et de marchandises ; la création de connaissance et les flux d’information ; la qualité de vie. (pour plus d’informations, voir Revue Les Grands Dossiers des Sciences Humaines n°17 : « Les villes mondiales, les nouveaux lieu de pouvoir », Décembre 2009-Janvier-Février 2010). Ainsi, en croisant le Produit Urbain Brut et le classement établi par WCC, une nouvelle hiérarchie semble se dessiner : - Les 3 têtes de réseaux de l’AMM dans chacun des pôles de la Triade, définis par S.Sassen dès 1997, sont toujours là (New-York, Londres et Tokyo); - D’autres villes- mondiales émergent comme Singapour qui allie son énorme activité portuaire à sa place de capitale financière du Sud-Est Asiatique, Chicago ou Hong Kong et concurrencent des métropoles anciennes comme Paris; - Les autres métropoles apparaissent ensuite comme des relais de cette mondialisation, notamment au Sud.

23 Conclusion : quelle hiérarchisation ?
Quelque soit les critères retenus, les mêmes métropoles arrivent en tête : New York, Londres, Tokyo, voire Paris sont en tête, suivies par Singapour, Los Angeles, Chicago, Hong Kong, Francfort, Madrid, Milan, etc. Ce sont les villes les mieux accessibles. D’un certain point de vue, elles sont moins concurrentes que complémentaires, ce qui produit un effet de club : l’écart entre ces villes et les autres augmente (Une trentaine d’entre elles aujourd’hui gèrent 60% des capitaux mondiaux), elles forment l’Archipel Mégalopolitain Mondial (A.M.M). Loin derrière, les anciennes métropoles industrielles tendent à décliner : Marseille, Birmingham, Liverpool, Cincinnati, Pittsburgh, Détroit (cette dernière a vu la population de sa ville-centre divisée par 2 en moins de 50 ans)... tandis que les autres métropoles du Sud peinent à s’affirmer et se retrouvent parfois en concurrence entre elles, elles ne jouent donc qu’un rôle de relais. Au sein de ce cercle très fermé, les villes situées au sommet de la hiérarchie sont qualifiées de villes globales.

24 Conclusion : quel vocabulaire employé ?
Outre le terme métropole, d’autres termes sont à utiliser et méritent d’être définis, ce qui est fait sur le site Géofluences qui proposent certaines définitions : Mégapoles : "Super-métropoles" correspondant aux megacities de la terminologie des Nations-Unies, elles concentrent, selon les sources, des populations égales ou supérieures à 10 millions d'habitants, disposent d'aires d'influence d'ordre international, voire mondial. Elles ont tout particulièrement bénéficié des processus de mondialisation des dernières décennies. En 2007, selon les statistiques de l'ONU, 19 mégapoles (megacities) dépassaient les dix millions d'habitants et les villes de cette catégorie devraient être 26 en 2025. Mégalopole : Terme forgé sur des racines grecques, d'abord appliqué à la Megalopolis nord-américaine par J. Gottmann. On distingue habituellement deux autres megalopolis dans le monde, au Japon et en Europe. Le terme désigne des ensembles urbains reliés fonctionnellement (réseaux de transports, communications). La mégalopole se distingue d'une conurbation par ses dimensions spatiales et son poids démographique. Par ailleurs, l'urbanisation n'y est pas forcément continue : elle peut inclure des espaces ruraux, naturels (forêts, zones humides), des poches de marginalité. À la différence de la métropole, la mégalopole ne relève plus d'une gestion locale, de proximité.

25 Villes globales/villes mondiales :
Métapoles : L'ensemble constitué par les villes-centres coalescentes, leurs nouveaux "centres périphériques" (edge-cities) forme des territoires que F. Ascher a proposé d'appeler métapoles, vastes aires urbaines de plus en plus peuplées mais aussi de plus en plus distendues, discontinues, hétérogènes et multipolaires. Il s'agit de prendre en compte le changement d'échelle et de forme des villes, lié à la révolution des transports et des télécommunications. La ville industrielle était monocentrée et radioconcentrique, caractérisée par une continuité du bâti urbain. La ville contemporaine est une vaste conurbation polycentrique et discontinue, c'est une ville hétérogène. Villes globales/villes mondiales : Popularisée par Saskia Sassen, l'expression désigne les métropoles se situant au niveau supérieur de la hiérarchie urbaine à l'échelle mondiale. Lieux et milieux où se concentrent les pouvoirs centraux des entreprises et de l'économie mondiale, ils résultent d'une double et paradoxale dynamique de : - dispersion (délocalisations - relocalisations des activités de productions de biens), - centralisation des fonctions de coordination, de prévision et de gestion mondialisées. Ainsi, plus l'économie s'internationalise et plus les fonctions de contrôle des grandes firmes s'agglomèrent dans un petit nombre de sites. Au regard des critères de S. Sassen, il n'y avait que trois villes globales à l'échelle mondiale : Tokyo, Londres et New York. Les autres grandes métropoles mondiales ne seraient "globales" qu'à des échelles régionales. Cette classification est certainement appelée à évoluer avec la montée en puissance des grandes métropoles des pays émergents.

26 l’étude de cas sur Tokyo :
3. Les difficultés pour l’étude de cas sur Tokyo :

27 Tokyo est la ville la plus peuplée du monde avec plus de 35 millions d’habitants, et elle a plus que tripler sa population depuis Mais elle fait partie d’un vaste ensemble urbain la mégalopole japonaise qui s’étend sur près de 1000 km de la plaine du Kantô jusqu’à Fukuoka et compte près de 100 millions d’habitants La principale difficulté réside dans la maîtrise des échelles spatiales, difficulté créée par la superposition de délimitations géographiques et de limites administratives : Périmètre étudié Population Mégalopole Environ 100 millions Aire capitulaire (8 départements) 42.3 millions Aire tôkyôte (4 départements) 34.4 millions Mégapole (50 km à partir du centre) 31.3 millions Département 12.5 millions Métropole (23 ku : arrondissements) 8.4 millions

28 PARTIE III. RESSOURCES:

29 BIBLIOGRAPHIE Avant-propos :
Il existe une abondante littérature sur les villes et plus particulièrement les métropoles parue il y a environ une dizaine d’années au moment où cette question était au programme des concours d’enseignement. Certains ouvrages peuvent être intéressants d’un point de vue scientifique même si les choses évoluent très vite, dans ce cas, se référer à la bibliographie en ligne sur le site de Géoconfluences , dans le dossier « De villes en métropoles ». On peut aussi se tourner vers les très nombreuses publications sur la mondialisation lorsque cette question était aux programmes des concours d’enseignement en (Voir bibliographie dans le numéro de la revue « Historiens Géographes », de Juillet-Août 2006, n° 395. p Aujourd’hui, il manque, à ma connaissance, des ouvrages généraux, faciles d’accès sur ce thème. On peut dans un premier temps consulter certains manuels scolaires notamment des classes de Géographie de Terminale ou du nouveau programme de géographie de Seconde qui traitent de la mondialisation ou des dynamiques urbaines, puis se tourner vers d’autres ressources. Voici toutefois quelques références :

30 Quelques ouvrages de références :
Sur la mondialisation : - Laurent CARROUE « la mondialisation en débat », Documentation Photographique n°8037, 2004 : une référence sur la mondialisation. - Laurent CARROUE (coord.), juillet-août 2006, Dossier : la globalisation, Historiens et géographes, n°395, pp Une bibliographie exhaustive est disponible dans ce numéro de la revue « Historiens Géographes », de Juillet-Août 2006, n° 395. p Sur les métropoles : - Saskia SASSEN « La ville globale. New York, Londres, Tokyo », Descartes & Cie, 1991, rééd - Pierre VELTZ « Mondialisation, villes et territoires : une économie d’archipel », PUF, 1996. - Dossier documentaire « de villes en métropoles » sur le site Géoconfluences : notamment le glossaire , le corpus documentaire avec des exemples de métropoles et la bibliographie déjà citée.

31 Articles et revues : - Revue Les Grands Dossiers des Sciences Humaines n°17 : « Les villes mondiales, les nouveaux lieu de pouvoir », Décembre 2009-Janvier-Février 2010. - Article « Villes et mondialisation » de Stéphane Leroy sur le site des Cafés Géo, janvier 2008. - Article : Cynthia GHORRA-GOBIN « Les grandes villes, la globalisation et les relations internationales », Questions Internationales n°43, mai-juin 2010. - Article : Cynthia GHORRA-GOBIN « Une ville mondiale est-elle forcément une ville globale? Un questionnement de la géographie française », L’information géographique, A. Colin, n°71, 2007/2. - Revue Problèmes économiques n°2947 : « Les villes dans la globalisation », 07 mai 2008. - Article : Cynthia GHORRA-GOBIN « Le développement des quartiers d’affaires : indice de l’occidentalisation du monde ?», Questions Internationales n°41, janvier-février 2010. - Article : Cynthia GHORRA-GOBIN « Métropoles : les vitrines du business mondial », Atlas des mondialisations, Hors-série Le Monde/La Vie, 2010. Atlas : - Collection « Atlas/Mégapoles » des Editions Autrement : - déjà parus : New-York, Shanghaï et Moscou

32 Littérature de jeunesse :
- Elisabeth COMBRES et Florence THINARD «la mondialisation économique », Les Clés de l’info, la Documentation Française, Gallimard Jeunesse, 2007.  - Philippe GODARD et Julien DUGUE «les grandes villes du monde racontées aux enfants », Editions la Martinière, Document Jeunesse, 09/2008.  Pour l‘étude de cas sur Tokyo: En plus des manuels scolaires déjà très riches en documents : ¤ Sur le Japon : - Philippe PELLETIER « Le Japon, une puissance en expansion », La documentation photographique N° 8029, 2002 - Rémi SCOCCIMARO « Le Japon, renouveau d’une puissance », La documentation photographique N° 8076, Juillet-Août 2010 - Philippe PELLETIER « Atlas du Japon », Collection Atlas monde, Editions Autrement, octobre 2008. - T.D.C n° 960 « Le Japon », SCEREN-CNDP, 15 Septembre 2008. ¤ Sur Tokyo : - « Tôkyô, métropole japonaise en mouvement perpétuel », dossier de Natacha AVELINE, 2006, en ligne sur le site Géoconfluences.

33 SITOGRAPHIE Sites généraux :
- site très complet de l’E.N.S de Lyon, dossier cité précédemment - :site de la revue mappemonde, de nombreux articles en ligne. - cartothèque du site de Science Po Paris, nombreuses cartes sur le thème. - avec sa cartothèque et ses dossiers d’actualité.  Sites spécialisés pour aller plus loin sur la question des grandes métropoles : Sites des agences spécialisées de l’O.N.U : - : site de l’O.N.U, avec notamment les «tableaux urbains » pratiques pour présenter rapidement une agglomération. - : site du Programme des Nations Unies pur le Développement (P.N.U.D) Autres sites : - : Site du groupe de recherches anglais GaWC (« Globalization and World Cities » sur les grandes métropoles, dirigé par Peter Taylor (en anglais) - site très complet sur les villes globales conçu pour une conférence de René Dagorn à l’IEP de Paris.

34 PARTIE IV. SEQUENCE :

35 Proposition de démarche :
Il ne s’agit pas ici de proposer une séquence-type, mais plutôt de donner des pistes pour la construction de celle-ci. Le temps imparti (3 heures) est relativement court et implique de faire des choix de documents pour aller plus ou moins loin en fonction de la problématique retenue. L’étude de cas imposé sur Tokyo permet de définir ce qu’est une grande métropole afin de montrer, dans une mise en perspective, que les grandes métropoles mondiales sont à la tête des réseaux de la mondialisation. Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: (2 h 15 à 2 h30) A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : (30 à 45 minutes) A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

36 Compétences du socle commun visées (Livret Personnel de Compétences)
Compétence 1 - La maîtrise de la langue française Lire (dégager, par écrit ou oralement, l'essentiel d'un texte lu). Ecrire (rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à des consignes). Compétence 4 - La maîtrise des T.I.C (validation du B2i) S'informer, se documenter (consulter des bases de données documentaires en mode simple). Compétence 5 - La culture humaniste Situer dans le temps, l'espace, les civilisations. Lire et pratiquer différents langages. Manifester, par des moyens divers, sa compréhension de textes variés. Dégager, par écrit ou oralement, sa compréhension de textes variés. Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à une question ou à partir de consignes données.

37 Vue de Manhattan, source : BIPS, SCEREN-CRDP Poitou -Charentes
Introduction : Vue de Manhattan, source : BIPS, SCEREN-CRDP Poitou -Charentes Quel rôle jouent les grandes métropoles dans le processus de mondialisation ?

38 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

39 Il s’agit dans cette première partie de définir ce qu’est une grande métropole à partir de l’exemple de Tokyo dans la mégalopole japonaise. On peut, par exemple, partir de l’échelle locale à partir par exemple du quartier des affaires de Shinjuku (pour lequel on trouve beaucoup de documents disponibles) et ensuite élargir l’analyse à l’échelle de la ville puis de la mégalopole et ainsi finir à l’échelle mondiale avec l’inscription de ces espaces dans la mondialisation. J’ai choisi pour ma part, d’insister, dans cette proposition, sur la problématique de l’hyper-concentration des hommes et des activités qui caractérise Tokyo avec une approche multiscalaire montrant cette hyper-concentration caractéristique des grandes métropoles mais aussi les problèmes qui en découlent. En introduction de l’étude de cas, il convient de resituer le Japon puis Tokyo sur des cartes à différentes échelles (planisphère puis carte du Japon).

40 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

41 1. La plus grande ville du monde :
Dans un premier temps, il s’agit de montrer aux élèves la démesure de cette ville, la plus grande du monde, inscrite elle-même dans un ensemble urbain gigantesque : la mégalopole et d’essayer d’apporter des éléments d’explication. 1. La plus grande ville du monde : On peut partir de tableaux de statistiques montrant que Tokyo est la ville la plus peuplée du monde aujourd’hui et le sera encore, selon les projections, en 2025 (voir PNUD, World Urbanization Prospects, 2010). En changeant d’échelle, on peut aussi montrer son poids démographique en Asie (Source : Documentation photographique n°8072, 2009). Et enfin, montrer son poids au Japon, avec une mise en activité des élèves permettant de montrer que Tokyo fait partie d’un ensemble urbain bien plus considérable : la mégalopole japonaise :

42 Transition : pourquoi une ville aussi démesurée
Transition : pourquoi une ville aussi démesurée ? (photographie aérienne de Tokyo)

43 2. L’hyper-concentration des hommes et des activités :
Partir par exemple d’une photographie d’une vue de Shibuya la nuit montrant l’intense vie du quartier afin de se questionner sur le pourquoi d’une telle concentration d’hommes et d’activités. Rappeler dans un premier temps que la population japonaise ne cesse de se concentrer à Tokyo à l’aide d’un graphique de l’évolution de la population depuis 1950, et que cela se traduit spatialement . (schéma de l’évolution de l’espace bâti à Tokyo dans le dossier de Natacha Aveline sur Tokyo : Indiquer ensuite que ce phénomène de concentration se poursuit à l’aide des cartes de R Scoccimarro (Documentation photographique n°8076, 2010). Transition : pourquoi les hommes et les activités se concentrent-ils à Tokyo ?

44 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

45 1. La capitale du Japon : 2. Une ville-globale :
Partir d’une photographie du palais impérial pour rappeler que Tokyo est la capitale politique du Japon. Possibilité d’ajouter un texte sur le transfert de la capitale à la fin du XIXème. Rappeler que dans Tôkyô en japonais : Tô veut dire l’Est ou l’Orient et Kyô capitale. 2. Une ville-globale : Il faut montrer ici que Tokyo ne concentre pas seulement la fonction politique du Japon mais aussi des fonctions économique et culturelle de rang mondial, ce qui en fait une très grande métropole : une « ville-globale ». Pour cela, on peut utiliser un texte, ou pour gagner du temps des chiffres synthétiques fournis dans les manuels sous forme de tableau (source manuel de Terminale L/ES/S Hatier 2008, p.244).

46 Qu’est ce qui fait de Tokyo une grande métropole ?
- La ville la plus peuplée du monde : 35 millions d’habitants dans l’aire métropolitaine Ville la plus peuplée au monde Environ 60 sièges sociaux parmi les 500 premières entreprises mondiales : 1er rang mondial. Une grande capitale économique et financière, siège de grandes firmes transnationales, dotée d’une bourse parmi les plus importantes du monde, inscrite dans les grands courants d’échanges mondiaux - 2ème plateforme aéroportuaire mondiale pour les passagers (aéroports de Narita et Haneda : 100 millions de passagers en 2006 : 3ème rang mondial). - Une des trois premières places financières : 2ème rang pour la capitalisation boursière; 4ème rang pour la valeur des transactions journalières. - 2ème ensemble portuaire mondial (ports de Chiba, Yokohama, Kawasaki et Tokyo) Une grande capitale culturelle qui attire des étudiants du monde entier - Potentiel universitaire : 3ème rang mondial. Tokyo est aussi la capitale du Japon, elle possède donc toutes les fonctions d’une grande métropole, une métropole de rang mondial : une « ville-globale »

47 Comment ce rôle de ville globale se traduit-il dans l’espace tôkyôte ?
Une ville démesurée, la plus peuplée au monde - La ville la plus peuplée du monde : 35 millions d’habitants dans l’aire métropolitaine Un ou des quartiers d’affaires de type CBD accueillant les bureaux de ces grandes entreprises, et la bourse de Tokyo Environ 60 sièges sociaux parmi les 500 premières entreprises mondiales : 1er rang mondial. - 2ème plateforme aéroportuaire mondiale pour les passagers (aéroports de Narita et Haneda : 100 millions de passagers en 2006 : 3ème rang mondial). Un ou des aéroports importants - Une des trois premières places financières : 2ème rang pour la capitalisation boursière; 4ème rang pour la valeur des transactions journalières. De grandes infrastructures portuaires - 2ème ensemble portuaire mondial (ports de Chiba, Yokohama, Kawasaki et Tokyo) Des universités attirant des étudiants du monde entier - Potentiel universitaire : 3ème rang mondial.

48 Comment ce rôle de ville globale se traduit-il dans l’espace tôkyôte ?
Un ou des quartiers d’affaires de type CBD accueillant les bureaux de ces grandes entreprises, et la bourse de Tokyo Un quartier des affaires ancien autour du Palais impérial (Chiyoda) De nouveaux « centres » en périphérie (type Shibuya) Un nouveau « vice-centre » type CBD (Shinjuku)

49 Mise en activité sur la métropolisation à Tokyo avec la création de nouveaux centres des affaires
Lieu : en classe (temps prévu : 45 minutes) ou en salle équipée en informatique avec Google Earth (1 poste pour deux) Matériel : un dossier fourni à chaque élève comprenant différents documents : - un plan de l’agglomération de Tokyo et un plan du centre-ville pour localiser les différentes fonctions de la ville, - une photocopie de la vue satellite du centre de Tokyo pour repérer les quartiers principaux, - 3 documents sur Shinjuku, principal centre des affaires (photographie aérienne , texte de F. Bost décrivant le quartier et plan de celui-ci de Natacha Aveline) Objectifs méthodologiques : Utiliser un globe virtuel pour localiser le pays, la mégapole et les quartiers étudiés. Extraire des informations de documents pour appréhender comment les fonctions de commandement de Tokyo s’inscrivent dans l’espace de la ville. Possibilité d’utiliser Google Earth 3 D pour se rendre compte des dimensions de la ville (par exemple la mairie de Tokyo atteignant 256 mètres dans le quartier de Shinjuku) :

50 Correction des questions posées
Plan du quartier de Shinjuku (source ) Questions : Comment le quartier de Shinjuku se repère-t-il sur la photo du bas? 2. D’après le texte, que peut-on trouver dans ce genre d’immeubles? Comment appelle-t-on ce type de quartier? Un nouveau centre : Shinjuku (Texte extrait de F. Bost, Les très grandes villes du monde, Atlande, Neuilly, 2001) Quartier de Shinjuku Vue aérienne de Shinjuku Correction des questions posées … puis synthèse et trace écrite avec observation du plan et de la localisation des principaux quartiers du centre de Tokyo, et possibilité, selon le temps, de réaliser un croquis simple du centre de Tokyo.

51 TOKYO Tsukuba Ueno Narita Ikebukuro Shinjuku Tama NT Shibuya Shinagawa
Daiba Chiba Machida Kawasaki Yokohama Source : d’après P. Pommier, site académique Histoire-Géographie Limoges, 2004, modifié.

52 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

53 Les japonais ont donc fait le choix de cette hyper-concentration,
1. A l’échelle nationale, la question du rééquilibrage du territoire japonais : La question du déplacement de la capitale (texte de Philippe Pelletier, Documentation Photographique n°8029, octobre 2002) finalement abandonné après 2000. Les japonais ont donc fait le choix de cette hyper-concentration, il faut donc maintenant trouver des solutions au niveau local. 2. A l’échelle locale, les problèmes liés à la concentration urbaine : Il s’agit de traiter ici, en réponse à la problématique de départ, des problèmes liés à l’hyper-concentration caractéristique des grandes métropoles. Il est évident que Tokyo est un cas particulier en soi, avec des problèmes de grande métropole classique mais aussi des problèmes spécifiques à cette agglomération, qui ne pourront pas être généralisés. On peut partir d’une photographie simple montrant la surpopulation dans certains lieux publics comme par exemple les centres aquatiques.

54 Mise en activité sur les différents problèmes urbains liés à l’hyper-concentration des hommes et des activités Lieu : en classe (temps prévu : 30 minutes) Possibilité de diviser la classe en 4 groupes avec chacun un type de problème et certaines solutions envisagées par les japonais… puis Synthèse avec trace écrite Matériel : un dossier global fourni à chaque élève comprenant tous les documents Objectifs méthodologiques : Extraire des informations de documents pour comprendre les différents problèmes liés à l’hyper-concentration des hommes et des activités.

55 Un réseau de métro hyper-développé
Groupe 1 : Premier problème : les difficultés pour se déplacer dans Tokyo : En effet, 2.3 millions de personnes utilisent chaque jour le Shinkansen (T.G.V), 1.2 millions la route et 2.4 millions les autres transports urbains, soit près de 6 millions de déplacements chaque jour. Documents possibles : - carte des migrations pendulaires vers Tokyo - photographie du Shinkansen (train à grande vitesse parcourant la mégalopole) Plan du métro de Tokyo (source ) Autre document : Un réseau de métro hyper-développé Exercice possible: Un tokyote travaillant dans le quartier d’Ichigaya doit accueillir ses parents pour le week-end. Après son travail, il doit passer faire des courses dans le quartier de Shibuya avant d’aller les chercher à la gare de Tokyo et de rentrer tous ensemble, chez lui, à Wakoshi Combien de lignes de métro aura-t-il emprunté avant de rentrer chez lui, et donc combien de fois aura-t-il été obligé de changer de lignes? Problème du temps passé dans les transports en commun et de la surpopulation dans ces transports car plusieurs millions de personnes les empruntent chaque jour et solution (exemple wagon interdit aux hommes : voir Documentation photographique n°8076, 2010, p.39)

56 Groupe 2 : Deuxième problème : celui de la concentration et du manque de place à Tokyo renforçant les inégalités sociales : Il se traduit par la construction de terre-pleins sur la mer (gain horizontal) et la multiplication des constructions en hauteur (gain vertical). De ce fait mais aussi du fait de la métropolisation, l’agglomération de Tokyo se verticalise, surtout dans son centre . Le problème du manque de place à Tokyo se traduit aussi par un autre problème : le prix très élevé des terrains et des logements et les tentatives de rénovation urbaine menées permettent de créer de nouveaux logements mais aboutissent au phénomène de gentrification qu’on retrouve dans toutes les grandes métropoles, mais qui est encore plus accentué à Tokyo : les classes moyennes ou pauvres sont rejetées de plus en plus loin du centre. Le problème du manque d’espace à Tokyo se traduit donc par un soucis constant de gagner de la place comme le montre par exemple les « hôtels-capsules ». Documents possibles : - photo satellite des constructions de terre-pleins - document sur l’évolution du profil de la ville (Documentation photographique n°8076, 2010 p.46-47) - documents sur la rénovation d’Okabawata River City 21 (manuel de Géographie Hachette Education 2nde, 2006 ) - photo d’un « hôtel-capsule ».

57 Groupe 3 : Troisième problème : la surpopulation à Tokyo entraine aussi d’autres types de problèmes : des problèmes environnementaux, notamment de pollution dans la baie ou d’autre type. La question environnementale fait l’objet d’une prise de conscience des japonais, surtout depuis le sommet de Kyoto (1997). L’exemple de la politique des « toits verts » montre ce soucis des japonais de lutter contre les problèmes environnementaux et notamment le réchauffement climatique en végétalisant les toits de la ville pour faire réduire la température. De même, L’amélioration de la qualité des eaux permet de nouveau l’existence de plages sur la baie où la baignade est autorisée. Mais certains types de pollution sont encore présents, et notamment les pollutions visuelle et sonore. Documents possibles : - texte sur la prise de conscience des japonais sur la question environnementale: manuel de Géographie Hatier 2nde, 2010. - texte sur la « politique des toits verts » (manuel de Géographie Hachette Education 2nde, 2006 ) et photomontage publicitaire (manuel de Géographie Belin 2nde, 2010). - photo de la plage d’Odaiba Park à Tokyo par exemple.

58 Groupe 4 : Quatrième problème : la question de la prévention des risques à Tokyo :
… parce que le Japon (et par conséquent Tokyo) , est un des pays les plus exposés aux risques majeurs, qu’ils soient naturels ou anthropiques … … parce que la plaine du Kanto, où se trouve Tokyo hyper-concentre, les hommes et les activités, donc augmente la vulnérabilité : … et parce qu’il existe des précédents dramatiques : Tokyo en 1923 , Kobé en 1995 et le Sendai en 2011. … d’où une politique de prévention majeure passant par une étude de vulnérabilité … et des mesures de prévention très développées. Documents possibles : - Dossier dans le manuel de Géographie Hatier 2nde, 2010. Schéma de synthèse à compléter : Différents problèmes liés à l’hyper-concentration se posent alors : Des problèmes de circulation à l’intérieur de la ville Un problème de manque de place… Des problèmes environnementaux (pollutions…) Des problèmes liés aux risques majeurs naturels et/ou liés aux activités humaines car la vulnérabilité est augmentée … qui accentue les problèmes sociaux (prix élevé des terrains, d’où gentrification…)

59 Trace écrite possible en conclusion du I :
Attributs d’une grande métropole Problèmes Echelle locale Ville démesurée, la plus peuplée du monde (35 millions d’habitants, densité supérieure à 1000 hbts/km2) Hyper-concentration des hommes et des activités à toutes les échelles Problèmes de transport, de manque de place, du prix des terrains, des inégalités sociales ou de pollution Echelle nationale Capitale politique du Japon mais aussi capitale économique et culturelle Echelle internationale Ville-globale inscrite dans les réseaux de la mondialisation (Bourse du Kabuto-Chô, firmes multinationales…) Tokyo est une « ville-globale » car elle présente toutes les caractéristiques d’une métropole de rang mondial

60 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

61 Il s’agit dans cette deuxième partie de montrer que les grandes métropoles sont à la tête des réseaux de la mondialisation. Il est possible de repartir de l’échelle locale pour ensuite élargir à l’échelle mondiale à l’aide de planisphères et finir sur une localisation des grandes métropoles sur un planisphère. Il faut montrer que les grandes métropoles mondiales participent activement à la mondialisation, elles en sont les lieux de commandement car : - elles concentrent les fonctions de commandements (politiques, économiques avec les sièges des grandes firmes transnationales et culturelles) et c’est dans les quartiers des affaires (C.B.D) que s’exprime cette fonction de commandement dans des architectures modernes (Manhattan à New York, Shinjuku à Tokyo…) , - elles jouent un rôle important en attirant et organisant les flux mondiaux, - elles entretiennent entre elles des relations étroites et fonctionnent en réseau pour former un Archipel Métropolitain Mondial (A.M.M) où des villes comme New York, Londres ou Tokyo jouent un rôle de premier plan.

62 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

63 Vue de Manhattan, source : BIPS, SCEREN-CRDP Poitou -Charentes
Partir de la définition de « ville-globale » à l’aide d’un texte (exemple R. Le Goix (dir.), Atlas de New-York, Editions Autrement, Paris, 2009). Puis rappeler à l’aide de photos que c’est dans les quartiers des affaires (C.B.D) que s’exprime cette fonction de commandement dans des architectures modernes (Manhattan à New York, Shinjuku à Tokyo…). Vue de Manhattan, source : BIPS, SCEREN-CRDP Poitou -Charentes

64 C’est dans les grandes métropoles que se concentre la richesse
Enfin à l’aide de planisphères, montrer que ces grandes métropoles jouent un rôle important en attirant et organisant les flux mondiaux et qu’elles entretiennent entre elles des relations étroites et fonctionnent en réseau pour former un Archipel Métropolitain Mondial (A.M.M) où des villes comme New York, Londres ou Tokyo jouent un rôle de premier plan. C’est dans les grandes métropoles que se concentre la richesse

65 Le réseau des grandes métropoles à la tête des réseaux financiers

66

67 On peut y ajouter d’autres planisphères (internet…)
Un réseau de grandes métropoles où se concentrent les grandes chaînes d’information internationales… On peut y ajouter d’autres planisphères (internet…)

68 Thème 4 (au choix) : Les lieux de commandement (3 heures)
Proposition de démarche : I-Étude de cas : Tokyo dans la mégalopole japonaise: A- La démesure de la ville : B- « De la capitale à la ville-globale » : C- Une hyper-concentration des hommes et des activités qui pose des problèmes : II-Les grandes métropoles mondiales : A- Les grandes métropoles à la tête de des réseaux de la mondialisation : B- carte de synthèse : les grandes métropoles mondiales sur le planisphère :

69 Il s’agit, pour terminer, de visualiser à l’aide d’une carte le fait que les grandes métropoles fonctionnent en réseau. Il est possible d’utiliser une carte de l’Archipel Mégalopolitain Mondial défini par O. Dolfuss, ou alors de construire sa propre carte des grandes métropoles mondiales, en localisant bien les pays où elles se trouvent. Il est également possible, en guise de conclusion, si on construit une carte de la mondialisation sur l’ensemble de l’année en y ajoutant les éléments principaux de chaque chapitre, d’y placer les principales métropoles mondiales .


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