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Difficultés de compréhension, identifier des profils d’élèves et

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Présentation au sujet: "Difficultés de compréhension, identifier des profils d’élèves et"— Transcription de la présentation:

1 Aider un élève de CP ou CE1qui déchiffre sans comprendre à entrer dans la compréhension
Difficultés de compréhension, identifier des profils d’élèves et pistes de travail

2 1- Qu’est-ce que lire et comprendre en « littérature » ?
2- Identifier les élèves en difficultés de compréhension 3- Des pistes de travail

3 1- Qu’est-ce que lire ? Au bas de l’échelle : décodage et la compréhension. Accompli chez le lecteur normal (instantané et imperceptible) Une fois cette fusion accompli, le lecteur change de statut : d’apprenti-lecteur, il passe lecteur. Le chemin ne s’arrête pas là : il s’agit maintenant de tout lire et d’en tirer profit. A l’autre bout de l’échelle : interactions des idées et des sentiments. Connivence avec l’auteur, désaccord, disharmonie. C’est un acte d’identification : les sentiments exprimés, les pensées, les valeurs sont déjà en nous (au moins potentiellement) Entre ces 2 extrêmes : De nombreux niveaux de compréhension avec des interactions ou/et des fusions entre des indices graphiques, syntaxiques, sémantiques etc. La fusion déchiffrage-compréhension ne suffit plus pour s’en sortir (nécessaire mais pas suffisante)

4 1- Qu’est-ce que lire ? Il n’existe pas de lecture sans contenu à lire : la lecture est une résolution de problème ! Se pose alors la question : quels contenus faut-il savoir lire pour ne pas être un lecteur en difficulté ? Le texte est-il compris par une lecture orale du texte ? Le vérifier…

5 La vraie question est « Que s’est-il passé ? » quand on a lu.
1-a Qu’est-ce que lire en « littérature » ? La lecture est un acte, une production qui demande un effort d’interprétation et non une réception. Lire n’est pas répondre à des questions mais se poser des questions. Pour apprendre à comprendre, il faut des textes résistants. Le texte n’est pas lisible si le lecteur n’imagine pas tous les détails qui ne sont pas écrits. Lire, c’est apporter de la culture à l’élève (si des connaissances sont manquantes : coutumes, mythes, stéréotypes culturels, valeur symbolique d’un personnage ou d’un objet). Il est difficile d’anticiper à partir d’un titre ou d’une image. Un vrai lecteur est prêt à être surpris. La vraie question est « Que s’est-il passé ? » quand on a lu. Il s’agit d’opacifier des textes d’apparence limpide, organiser quelque chose qui mette les élèves face à une butée, provoquer les difficultés. Lecture = résolution de problèmes !

6 1-a Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Alors : les questionnaires de lecture ? Attention aux questions qui s’en tiennent à une compréhension de surface : - elles se substituent à l’acte de lire (la rédaction des réponses occupe le temps essentiel, les élèves adoptent une stratégie leur permettant de répondre aux questions sans lire le texte vraiment. elles empêchent paradoxalement la lecture du texte L’enseignant est « un metteur en scène » de lecture.

7 1-b Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
La frontière invisible entre compréhension et interprétation La compréhension C’est l’activité cognitive mobilisée comme étant la plus proche du texte : on comprend ce qui est, c’est-à-dire le sens du texte, son «possible» quasi-incontestable. Registre explicite du texte, par exemple : - les marqueurs temporels (âges, dates, époques, périodes nommément citées) ou spatiaux par exemple, - les modes de désignation directs du personnage (nom, prénom, surnom, certaines reprises anaphoriques), - les enchaînements de causalité simples (ex : Il a mal parce qu’il est tombé). Elle prend la forme d’un raisonnement par référence.

8 1-b Qu’est-ce que lire en littérature ?
La frontière invisible entre compréhension et interprétation Puis le texte se fait moins explicite, les propos et procédés (enchâssements, détours métaphoriques (une source de chagrin), reprises anaphoriques, construction elliptique (les « raccourcis », pas de développement de sa pensée) du récit, etc…) viennent brouiller les cartes : l’auteur cherche à dire quelque chose… qu’il n’écrit pas, ou plutôt qu’il écrit avec une autre forme de langage. On entre dans l’interprétation avec 2 registres…

9 1-b Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
La frontière invisible entre compréhension et interprétation L’interprétation 2 registres : - Très proche de la compréhension. « Demain il faudra sortir le parapluie » (bulletin météo) Pas de remise en cause du message… évidence ! D’où la proximité avec la compréhension. - Plus lointain… on procède par déductions : * « Sur trois chevaliers, un seul est revenu de la bataille. »  purement logique * « Le bras se plia brusquement sur une articulation qui n’existe pas, entre le coude et l’épaule. Puis la tête donna, lourdement, dans un bruit mat et moche. Marion bondit vers le corps inerte qui avait roulé le reste des escaliers comme un pantin démantibulé. » in Zinédine et Marion L. BATHELOT, éditions Climat.  analytique

10 1-b Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
La frontière invisible entre compréhension et interprétation Implicite… pré-existence de monde imaginaire en chacun de nous. Le simple mot « Noël » allume une constellation de représentations symboliques  interprétations automatiques. (Noël = cadeaux, Père Noël, neige, sapin, magie et mystère) Il est difficile d’isoler compréhension et interprétation, les deux notions se croisent, se rejoignent et se chevauchent. Le lecteur oscille en permanence entre ces deux états.

11 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Reconnaître les implicites et développer une attitude interprétative Problématique : Rendre sensibles, sinon explicites, des informations qui ne sont que supposées ? Implicite, un objet de savoir ? Comment concilier le travail de compréhension qui vise à révéler le sens du texte, établi par les informations explicites et le travail d’interprétation qui fait que le sujet fait irruption dans le texte, pour se l’approprier ? Dans quelles conditions les élèves exercent-ils leurs compétences à comprendre et interpréter ?

12 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Reconnaître les implicites et développer une attitude interprétative Le concept d’implicite Ce qui est implicite, par nature, n’est pas dit. Par économie, le discours oral ou écrit ne peut tout dire, ce qui est dit ou écrit procède de ce qu’est supposé connaître le lecteur. Mais il existe plusieurs manières de dire qui en sous-entendent d’autres. On peut distinguer : Ce qui présupposé, ce qui est impliqué, Ce qui est sous-entendu.

13 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Reconnaître les implicites et développer une attitude interprétative Le présupposé………………………………………..……… est culturel Message intelligible = univers commun aux interlocuteurs, en situation, qui est partagé et qui n’a pas besoin d’être posé. informations non-dites parce qu’elles sont supposées être connues (compréhension de l’univers dans lequel se déroule le récit) ; Exemple : Caractérisation d’une sorcière, sa fonction, dans un conte, ou bien la personnification des animaux, ou encore l’organisation d’une famille. Parce qu’ils nous apparaissent évidents, certains présupposés culturels sont ignorés alors qu’ils restent très obscurs pour les enfants. Autre exemple : « C’est la rentrée, le petit dernier d’Hélène a pleuré. » - la rentrée présuppose la connaissance du monde scolaire : l’organisation du temps (début septembre), de l’espace (l’école, espace public différent de l’espace familial privé) et des personnes (la famille et le personnel de l’école.) - “le petit dernier d’Hélène” implique qu’Hélène a plusieurs enfants. - “a pleuré” présuppose que l’émotion est ordinaire et attendue chez un jeune enfant. On peut même émettre l’hypothèse que cet enfant effectue sa première rentrée scolaire et qu’il est âgé de deux ou trois ans …

14 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Reconnaître les implicites et développer une attitude interprétative L’impliqué ………………………………………. une inférence souvent logique Ce qui n’est pas énoncé est déduit (“inférence”). Le texte procède par ellipses, que le lecteur doit comprendre ce qui n’est pas écrit et qui est impliqué. Certains élèves s’en tiennent à ce qui est « écrit dans le texte ». Exemple : « Jacques, Pierre et Paul marchent en file indienne. Pierre est devant, Paul est derrière. » implique, c’est que Jacques est au milieu. C’est un problème pour certains élèves. Exemple : “Le petit dernier d’Hélène”  Hélène est une mère et que cette mère a plusieurs enfants (inférence). L’inférence permet aussi des interprétations en fonction du contexte. Ainsi, si quelqu’un dit : “Cette année, Hélène a mis tous ses enfants dans la même école”  on déduit logiquement que les enfants d’Hélène, auparavant, n’étaient pas dans la même école…  mais on peut également interpréter le message et induire que, cette année, Hélène gagnera du temps.

15 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Reconnaître les implicites et développer une attitude interprétative Le sous-entendu ………………………………………..est intentionnel C’est un implicite volontaire qui répond à des codes sociaux bien établis, suppose une connivence entre l’auteur et son lecteur. Propos tenus par la mère d’un petit garçon qui porte des vêtements maculés de boue : « Et bien, tu es beau ! » soient entendus par antiphrase. L’ironie quand elle n’est pas perçue par les élèves est élucidée, même si l’effet perd en intérêt. Il y a également sous-entendu lorsqu’une information est posée comme “vraie” mais qu’elle est non-pertinente dans le contexte, ce qui amène l’interlocuteur à inférer une autre information. Un enseignant demande à son collègue : “A votre avis, Albert est-il intelligent ?” On lui répond : “Albert ? C’est un brave garçon !” La réponse ne semble pas pertinente : on ne demandait pas si Albert était brave. Mais cette réponse intentionnelle conduit l’enseignant à inférer qu’Albert n’est pas intelligent. La publicité joue de l’implicite parfois jusqu’au paradoxe. « Ce film sans publicité vous est offert par … »

16 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
Et les anaphores… anaphore = reprise d'un nom sous une forme différente : d'un pronom, d'un autre nom (le prince, il, lui, notre héros, Alexandre) qui se réfèrent à la même personne (ou à la même chose).

17 1-c Qu’est-ce que lire en « littérature » ?
En conclusion… A l’école : compréhension, interprétation et signification Le travail de lecture à l’école vise à assurer la compréhension (identification des mots, indices morphosyntaxiques, cohésion textuelle). Cette compréhension évite l’ambiguïté, réduit l’incertitude mais provoque souvent une vision univoque du texte. Certains élèves s’arrêtent au sens littéral. Ils déchiffrent, comprennent mais sont incapables d’inférer. A la question « Hélène a-t-elle plusieurs enfants ? » pour éclairer la phrase « Hélène a conduit son petit dernier à l’école », les élèves sont étonnés, cherchent l’information explicite et répondent « je ne sais pas » « on ne peut pas savoir, ce n’est pas marqué » La compréhension qui vise à établir le sens premier du texte est indispensable mais insuffisante. Une fois le sens littéral établi, le lecteur doit donner une « valeur » au texte, en le référant à la connaissance qu’il a du monde, en induisant les présupposés, en déduisant les impliqués, en élucidant les sous-entendus. Cette attribution de valeur, c’est ce qu’on nomme la signification du texte.

18 2- Identifier les élèves ?
Le niveau attendu… à l’entrée du CP Cf « lire au CP 1 » - Fichier résumé

19 2- Identifier les élèves ?
Le niveau attendu… en milieu de CP Cf « lire au CP 1 » - Fichier résumé

20 2- Identifier les élèves ?
Le niveau attendu… en début de CE1

21 2- Identifier les élèves ?
Quel profil ? Un élève qui déchiffre un texte sans le comprendre a besoin d’une aide spécifique au niveau de la compréhension. Cette aide n’est pas la même pour tous les enfants car les difficultés de compréhension d’un texte écrit peuvent être attribuées à différents facteurs. Profil 1: Ce sont des élèves qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent car ils ne maîtrisent pas certaines capacités d’ordre : - cognitif (capacité à se centrer simultanément sur les mots et sur le contenu du récit – capacité de la mémoire de travail…) - linguistique (compréhension du langage oral et écrit : lexique – organisation grammaticale de la phrase – processus anaphorique – cohérence textuelle : maîtrise des organisateurs textuels et des temps verbaux – production d’inférences - implicite) profil 2: Ce sont des élèves qui ne comprennent pas ce qu’ils lisent car leurs processus d’identification des mots (relations grapho-phonologiques plus système orthographique) écrits ne sont pas suffisamment automatisés et le coût cognitif est trop important pour permettre d’allouer une part d’attention nécessaire aux processus d’intégration en jeu dans la compréhension. profil 3: Ce sont des élèves qui sont incapables d’adapter leurs stratégies au but poursuivi ; ils privilégient des traitements de surface en délaissant ceux permettant l’élaboration de représentations cohérentes des textes.

22 2- Identifier les élèves ?
Déterminer le profil EVALUATION DIAGNOSTIQUE (si besoin pour cibler les différents profils 1, 2 et 3) une épreuve de compréhension écrite et orale (temps limité à 15 min.) : Objectif : fournir une mesure globale du niveau de compréhension en lecture silencieuse et d’un texte lu par le maître. Exemple d’activité : Proposer trois ou quatre textes de difficulté croissante. Chaque texte est suivi de trois ou quatre questions visant à évaluer la compréhension littérale. une épreuve collective d’identification de mots : Objectif : repérer les modalités d’identification des mots (voie directe ou indirecte) Exemple d’activité : Proposer des listes d’une vingtaine de mots (ex : six de syllabes identiques en début, six en milieu de mot, six en fin de mots). Le maître dit un mot, l’élève l’entoure de la couleur demandée, temps de réalisation limité à 10 secondes par liste de 6 mots. une épreuve de lecture à voix haute (passation individuelle) : Objectif : apprécier la vitesse de lecture et l’automaticité du décodage. Exemple d’activité : Faire lire un petit texte à voix haute.

23 3 – des pistes de travail ? Suggestion d’activités visant une amélioration de la compréhension orale d’un texte lu par le maître Les principaux éléments de compréhension à travailler sont : extraire le thème du texte lu, distinguer les personnages, retrouver des informations littérales, restituer les enchaînements logiques ou chronologiques, réaliser des inférences, retrouver les informations implicites à la portée des élèves, proposer une interprétation argumentée. Des questions à se poser face aux difficultés L'élève sait-il de qui ou de quoi le texte parle ? A-t-il des difficultés à repérer les diverses composantes d'un récit (lieux etc) ? A-t-il des difficultés à reconstituer entièrement un récit ? Ou a-t-il du mal à gérer la tâche proposée pour rendre compte de la compréhension ? A-t-il des difficultés pour en dégager le thème ? Sait-il dire de quoi/ de qui il est question ? Pour le récit, arrive-t-il à distinguer les différents personnages ? Pour un texte documentaire, a-t-il des difficultés à retrouver des informations littérales du texte ? Le sens donné au texte est-il fragmentaire ou approximatif ? L’élève sait-il se servir des outils à sa disposition (images, dessins) pour montrer qu’il a compris ?

24 3 – des pistes de travail ? Suggestion d’activités visant une amélioration de la compréhension orale d’un texte lu par le maître Les outils disponibles… Une évaluation et des pistes de travail… « le petit chaperon rouge » Au CP, l'élève est-il capable de manifester qu'il comprend une "histoire" lue par le maître et adaptée à son âge ?  Pistes de travail Entraîner les élèves à comprendre un texte lu à haute voix par le maître ou par un tiers Le site banqoutils

25 3 – des pistes de travail ? De nombreux fichiers vont être mis sur le site de circonscription… Pour travailler les inférences : Comment travailler les inférences ? Comment travailler l’inférence en classe ? A partir de quel niveau ? Les inférences dans la phrase Certains élèves font des confusions dans les références aux personnages lors de leurs lectures ou dans leurs écrits, comment les aider ? Repérer les anaphores pour comprendre le récit. Comment travailler l’inférence en classe ? A partir de quel niveau ? Développer le comportement d’inférence du cycle 1 au cycle 3 Pour travailler les implicites : Exercices d'entraînement : Perfectionnement en lecture - Compréhension de l'implicite, inférences. Doit-on travailler sur l’implicite dans la lecture ? Quand et comment ? Partager la perception de l’implicite

26 3 – des pistes de travail ? De nombreux fichiers vont être mis sur le site de circonscription : Certains élèves font des confusions dans les références aux personnages lors de leurs lectures ou dans leurs écrits, comment les aider ? Comprendre un récit ou un texte documentaire Comprendre une histoire en la reformulant ou en répondant aux questions Entraîner les élèves à comprendre un texte lu à haute voix par le maître ou par un tiers Faut-il apprendre aux élèves à faire des résumés de textes ? à partir de quelle classe ? Il n'y a pas d'âge pour cela !

27 3 – des pistes de travail ? Avec les éditions « la cigale »…
Travailler le sens : des exemples possibles de travail … Un fichier « jeux et situations de lecture au cours préparatoire »

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