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Quel avenir pour l’agriculture biologique en France et dans le monde ?

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Présentation au sujet: "Quel avenir pour l’agriculture biologique en France et dans le monde ?"— Transcription de la présentation:

1 Quel avenir pour l’agriculture biologique en France et dans le monde ?
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Quel avenir pour l’agriculture biologique en France et dans le monde ?

2 1. L’agriculture conventionnelle
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 1. L’agriculture conventionnelle dans une impasse

3 Diffusion extrême des pesticides
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Diffusion extrême des pesticides

4 Une agriculture qui contribue fortement à l’effet de serre
CO2 (mécanisation, transports, engrais chimiques, déforestation) CH4 (élevage, stockage des effluents d’élevage, riziculture) N2O (100 kilos d’azote minéral sur un hectare = kg « équivalent CO2 »… soit les émissions d’une voiture parcourant km !)  30 à 40 % de l’effet de serre anthropique (activité directe, défrichage, transformation et transport)

5 Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012
Nous sommes responsables de la destruction de l’Amazonie et de la misère des favelas L’élevage laitier de l’Ouest s’appuie sur la combinaison « maïs cultivé sur place » + « soja importé du Brésil » L’élevage allaitant fait illusion, mais n’existerait pas sans l’engraissement industriel des jeunes par des concentrés importés Les agrocarburants détournent des millions d’hectares et incitent au défrichage et à la concentration industrielle Les grandes fermes exportatrices remplacent la main-d’œuvre par des machines

6 2. Comment en sommes-nous arrivés là ? Un système agricole cohérent
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 2. Comment en sommes-nous arrivés là ? Un système agricole cohérent mais suicidaire

7 Le « modèle » conventionnel, un enchaînement implacable
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Le « modèle » conventionnel, un enchaînement implacable Utilisation de variétés « améliorées » standardisées (plus rentables… mais sélectionnées dans des conditions aberrantes) De hauts rendements… à condition d’artificialiser les cultures par la mécanisation et l’emploi massif d’engrais Des cultures « coupées » de leur milieu naturel, fragiles, nécessitant des béquilles chimiques : les pesticides Des monocultures ultra-mécanisées… poussant les salariés agricoles au chômage et dans les bidonvilles

8 Un modèle d’une fragilité extrême…
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Un modèle d’une fragilité extrême… …car les conditions sont structurellement instables dans la plus grande partie de la planète (pays « non-tempérés »).

9 Nombre de personnes vivant dans un environnement souffrant de stress hydrique :
2010 : 2,4 milliards 2050 : 4 milliards Photo : J. Caplat

10 Bas-fond et marigot en début de saison des pluies (Nord-Bénin)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Bas-fond et marigot en début de saison des pluies (Nord-Bénin) (photo © J. Caplat)

11 Bas-fond et marigot en cours de saison des pluies (Nord-Bénin)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Bas-fond et marigot en cours de saison des pluies (Nord-Bénin) (photo © J. Caplat)

12 3. Les causes de la faim dans le monde
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 3. Les causes de la faim dans le monde

13 Il n’y a pas déficit de production alimentaire
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Il n’y a pas déficit de production alimentaire La production alimentaire actuelle est de 330 kg d’équivalent-céréales par humain et par an… alors qu’il suffit de 200 kg pour vivre correctement Mais 25 % de la production mondiale est gaspillée (40 % dans les pays développés)

14 La faim est une conséquence de la pauvreté
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 La faim est une conséquence de la pauvreté La production agricole du Brésil est largement excédentaire… mais 12 millions de Brésiliens souffrent de la faim La faim touche les populations les plus pauvres au sein de chaque pays (y compris, de plus en plus, dans les pays développés)  les aliments ne sont pas accessibles à toutes les catégories de la population

15 Surmécanisation et accaparement foncier
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Surmécanisation et accaparement foncier Système néo-colonial : accaparement des terres par des grands propriétaires, des multinationales et des États étrangers Les populations locales sont spoliées et poussées dans la misère, ou n’ont plus aucune possibilité d’ajuster leurs surfaces en situation de croissance démographique La surmécanisation renforce le problème en supprimant la main-d’œuvre Les 2/3 des personnes souffrant de la faim sont de petits paysans écrasés – et un quart sont d’anciens paysans

16 L’élevage industriel et les agrocarburants : des bombes alimentaires
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 L’élevage industriel et les agrocarburants : des bombes alimentaires Il faut 3 à 10 kg de concentrés pour produire 1 kg de viande 35 % des surfaces mondiales de « grandes cultures » sont consacrés à l’alimentation du bétail ! La généralisation du « modèle alimentaire » occidental ultra-carné à toute l’humanité est impossible Les agrocarburants détournent déjà des centaines de millions d’ha de la production alimentaire (en créant de la pauvreté)

17 4. Adapter l’agriculture aux milieux, optimiser les cultures associées
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 4. Adapter l’agriculture aux milieux, optimiser les cultures associées

18 La question des rendements
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 La question des rendements Nécessité de rappeler le vrai sens des termes : Intensivité agricole = production par hectare Productivité = production par travailleur La meilleure intensivité est obtenue par les cultures associées, et non pas par les monocultures clonales conventionnelles

19 Diversité des cultures au Bangladesh (photo © J. Caplat)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Diversité des cultures au Bangladesh (photo © J. Caplat)

20 Mosaïque de variétés de riz, canne à sucre et chèvres au Bangladesh
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Mosaïque de variétés de riz, canne à sucre et chèvres au Bangladesh (photo © J. Caplat)

21 Cultures associées (igname, mil et riz) au Nord-Bénin
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Cultures associées (igname, mil et riz) au Nord-Bénin (photo © J. Caplat)

22 13 cultures associées au Nord-Bénin (photo © J. Caplat)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 13 cultures associées au Nord-Bénin (photo © J. Caplat)

23 Système agro- forestier à caféier (Guinée)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Système agro- forestier à caféier (Guinée)

24 Mil sous Acacia (Niger) : le seul à surmonter la sècheresse
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Mil sous Acacia (Niger) : le seul à surmonter la sècheresse Photo : © V.Beauval

25 Blé « population » chez N. Supiot
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Blé « population » chez N. Supiot (photo © J. Caplat)

26 5. La bio, une alternative à grande échelle
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 5. La bio, une alternative à grande échelle

27 Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012
Une démarche agricole L’interdiction des produits chimiques de synthèse ne définit pas la bio : elle n’est qu’un MOYEN pour construire une agriculture cohérente. Depuis son origine, la bio (à l’échelle mondiale) s’appuie sur : les équilibres (du sol, des plantes, des animaux, du milieu… mais aussi des humains, des sociétés, des marchés), l’autonomie de décision, les savoirs paysans et une agronomie systémique de pointe, l’observation et l’innovation.

28 Optimiser les cultures associées
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Optimiser les cultures associées L’agriculture biologique est la meilleure façon d’intensifier et d’optimiser les cultures associées (car engrais et pesticides sont inutiles voire néfastes dans de tels systèmes) L’agriculture biologique n’est pas très productive (= elle nécessite de la main d’œuvre, ce qui est une vertu !) mais elle peut être très intensive (1 ha de maraîchage bio est bien plus intensif qu’1 ha de blé conventionnel)

29 Des rendements bio tropicaux remarquables
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Des rendements bio tropicaux remarquables Les études de Jules Pretty (Université d’Essex) et du PNUE ont montré que : Les techniques bio permettent d’augmenter de 79 % les rendements moyens En Afrique, la hausse est même de 110 % Ces résultats s’expliquent par la meilleure adaptation des techniques bio aux réalités agronomiques tropicales

30 Un basculement salutaire
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Un basculement salutaire Des études (DARCOF, Université du Michigan) ont étudié une généralisation de l’agriculture bio. Cela conduirait à : une baisse de 10 à 20 % des rendements en Europe et Amérique du Nord… où la production dépasse largement les besoins régionaux, une hausse de 50 à 100 % des rendements en Asie, Afrique et Amérique Centrale et du Sud… c’est-à-dire là où se trouvent les humains à nourrir.

31 6. Les équilibres régionaux et mondiaux :
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 6. Les équilibres régionaux et mondiaux : quelle consommation, quelle politique agricole ?

32 La question de l’élevage
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 La question de l’élevage L’élevage industriel est indéfendable (éthologie, déforestation de l’Amazonie, effet de serre, pollution des sols, dépendance technique des agriculteurs, prix spéculatifs) L’élevage à l’herbe de ruminants est parfois indispensable (prairies de montagne ou humides, équilibre rotationnel en bio, maintien de paysages et d’écosystèmes variés) L’élevage de monogastriques doit être une activité complémentaire, pas une activité spécialisée concurrente de l’alimentation humaine

33 Une relocalisation de l’agriculture ?
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Une relocalisation de l’agriculture ? Circuits courts = avec le moins d’intermédiaires possibles Circuits de proximité = échanges locaux (mais qui peuvent être « longs » s’il existe de nombreux intermédiaires industriels) La notion d’agriculture « locale », un objectif très progressif et toujours relatif : l’Ile-de-France ne peut pas nourrir Paris Des produits de saison

34 Une transition qui peut prendre du temps
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Une transition qui peut prendre du temps Remplacer les produits chimiques par des produits naturels Anticiper (rotations, techniques d’élevage) Ré-enrichir le milieu naturel (auxiliaires, arbres) Utiliser des variétés adaptées au milieu Raccourcir les filières  Des engagements progressifs et complémentaires (règlement européen, Bio Cohérence, Nature & Progrès, Demeter…)

35 Monoculture de vigne (Sicile)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Monoculture de vigne (Sicile) (photo © J. Caplat)

36 Vignes parmi des cultures variées (Sardaigne)
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Vignes parmi des cultures variées (Sardaigne) (photo © J. Caplat)

37 Des enjeux politiques à court terme
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 Des enjeux politiques à court terme Réforme de la PAC Application des objectifs du Grenelle (20% d’agriculture biologique en 2020) et de la Directive Cadre sur l’Eau : actuellement, les moyens ne suivent pas Consolidation des organisations bio et des filières Installations ! Négociations internationales

38 À vous de jouer ! … par vos projets de terrain
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012 À vous de jouer ! … par vos projets de terrain … par votre consommation … par votre vote … par vos exigences auprès des institutions

39 www.jaimelabio.fr jcaplat@agirpourlenvironnement.org
Colloque FNAB « Vivre autrement » – mars 2012


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