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L’abbé Guillaume-Thomas Raynal ( ) Un homme de son temps ?

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1 L’abbé Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) Un homme de son temps ?

2 Qui est Guillaume-Thomas Raynal ?
Dans quel milieu évolue-t-il?

3 Le Salon de Madame Geoffrin en 1755
L’abbé G.T. Raynal J.J. Dortous de Mairan Buste de Voltaire Mme Geoffrin Lekain lisant « L’orphelin de la Chine » Anicet Charles Gabriel Lemonnier ( ) - huile sur toile, Château de Malmaison, Rueil-Malmaison, France.

4 Qui sont les personnages représentés ?
À l'arrière-plan, de gauche à droite figurent Gresset, Marivaux, Marmontel, Vien, Thomas, La Condamine, l'abbé Raynal, Rousseau, Rameau, Mlle Clairon, Hénault, le duc de Choiseul, la statue de Voltaire [dont on lit "l'Orphelin de la Chine"], d'Argental, Saint-Lambert, Bouchardon, Soufflot, Danville, le comte de Caylus, Bartolomeo de Felice, Quesnay, Diderot, le baron de l'Aune Turgot, Malesherbes, le maréchal de Richelieu, plus loin Maupertuis, Mairan, d'Aguesseau, Clairaut le secrétaire de l'Académie. Au premier rang, de droite à gauche, devant Clairaut : Montesquieu, la comtesse d'Houdetot, Vernet, Fontenelle, Mme Geoffrin, le prince de Conti, la duchesse d'Anville, le duc de Nivernais, Bernis, Crébillon, Piron, Duclos, Helvétius, Vanloo, d'Alembert derrière le bureau, Lekain en train de lire, plus à gauche Mlle de Lespinasse, Mme du Bocage, Réaumur, Mme de Graffigny, Condillac, tout à gauche Jussieu, devant lui Daubenton, et enfin Buffon.

5 Qui sont les personnages représentés ?
À l'arrière-plan, de gauche à droite figurent Gresset, Marivaux, Marmontel, Vien, Thomas, La Condamine, l'abbé Raynal, Rousseau, Rameau, Mlle Clairon, Hénault, le duc de Choiseul, la statue de Voltaire [dont on lit "l'Orphelin de la Chine"], d'Argental, Saint-Lambert, Bouchardon, Soufflot, Danville, le comte de Caylus, Bartolomeo de Felice, Quesnay, Diderot, le baron de l'Aune Turgot, Malesherbes, le maréchal de Richelieu, plus loin Maupertuis, Mairan, d'Aguesseau, Clairaut le secrétaire de l'Académie. Au premier rang, de droite à gauche, devant Clairaut : Montesquieu, la comtesse d'Houdetot, Vernet, Fontenelle, Mme Geoffrin, le prince de Conti, la duchesse d'Anville, le duc de Nivernais, Bernis, Crébillon, Piron, Duclos, Helvétius, Vanloo, d'Alembert derrière le bureau, Lekain en train de lire, plus à gauche Mlle de Lespinasse, Mme du Bocage, Réaumur, Mme de Graffigny, Condillac, tout à gauche Jussieu, devant lui Daubenton, et enfin Buffon.

6 sculpteurs, architectes
LETTRES- ECONOMIE SCIENCES ARTS NOTABLES « Salonnières » Peintres, graveurs, sculpteurs, architectes Musiciens Acteurs Gresset Marivaux Marmontel L’abbé Raynal Rousseau Hénault Saint-Lambert Bartolomeo de Felice Quesnay Diderot Maréchal de Richelieu Montesquieu Bernis Condillac Piron Helvétius Malesherbes Crébillon Fontenelle Duclos La Condamine Mairan Jussieu Daubenton Buffon D’Alembert Réaumur D’Anville Clairaut Maupertuis Vien Bouchardon Soufflot Caylus Van Loo Vernet Rameau Lekain Mlle Clairon Duc de Choiseul D’Argental Turgot D’Aguesseau Duc de Nivernais Prince de Conti Comtesse d’Houdetot Mme Geoffrin Julie de Lespinasse Mme de Graffigny Mme d’Enville Mme du Bocage

7 Le Salon de Madame Geoffrin en 1755
Anicet Charles Gabriel Lemonnier ( ) - huile sur toile, Château de Malmaison, Rueil-Malmaison, France.

8 Qui est Guillaume-Thomas Raynal ?
Dans quel milieu évolue-t-il ? Son origine sociale et culturelle ?

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10 Ascension de l’abbé Carnus à Rodez
le 6 août Gravure de l ’époque

11 Qui est Guillaume-Thomas Raynal ?
Dans quel milieu évolue-t-il ? Son origine sociale et culturelle ? Comment a-t-il acquis une telle notoriété ?

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13 Synthèse I L’abbé G.T. Raynal est un provincial qui "monte" à Paris. Né dans une famille de grands commerçants, d’ascendance noble par sa mère, il a fait de longues études chez les Jésuites avant de devenir prêtre. C’est un esprit brillant qui fréquente dans les salons et les académies (en France et en Europe) toute l’élite politique et intellectuelle du 18ème siècle. Il se lie avec les Encyclopédistes (Voltaire, Diderot, d’Alembert…) et avec d’autres érudits, tel le mathématicien Dortous de Mairan. Ses relations au gouvernement lui permettent de diriger le plus grand journal de l’époque, le Mercure de France. Vérifiez que toutes ces connaissances figurent dans les notes que vous avez prises pour cette 1ère partie du cours

14 En 1770, Raynal publie la première édition de son "Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes". Interdite en 1772, l’Histoire des deux Indes sera à nouveau publiée par l'abbé Raynal dans une nouvelle édition en 1774 qui est immédiatement mise à l'Index par le clergé. C'est en 1780 qu’il publie sa troisième édition de l'Histoire des deux Indes. L'ouvrage condamné par le Parlement de Paris et brûlé par le bourreau en place publique a un succès considérable. Raynal, menacé, est obligé de s'enfuir, il quitte alors la France pour la Prusse et la Suisse.

15 En 1770, Raynal publie la première édition de son "Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes". Interdite en 1772, l’Histoire des deux Indes sera à nouveau publiée par l'abbé Raynal dans une nouvelle édition en 1774 qui est immédiatement mise à l'Index par le clergé. C'est en 1780 qu’il publie sa troisième édition de l'Histoire des deux Indes. L'ouvrage condamné par le Parlement de Paris et brûlé par le bourreau en place publique a un succès considérable. Raynal, menacé, est obligé de s'enfuir, il quitte alors la France pour la Prusse et la Suisse.

16 En 1770, Raynal publie la première édition de son "Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes". Interdite en 1772, l’Histoire des deux Indes sera à nouveau publiée par l'abbé Raynal dans une nouvelle édition en 1774 qui est immédiatement mise à l'Index par le clergé. C'est en 1780 qu’il publie sa troisième édition de l'Histoire des deux Indes. L'ouvrage condamné par le Parlement de Paris et brûlé par le bourreau en place publique a un succès considérable. Raynal, menacé, est obligé de s'enfuir, il quitte alors la France pour la Prusse et la Suisse.

17 Pourquoi l’œuvre de Raynal déclenche-t-elle les foudres de la censure?
En 1770, Raynal publie la première édition de son "Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes". Interdite en 1772, l’Histoire des deux Indes sera à nouveau publiée par l'abbé Raynal dans une nouvelle édition en 1774 qui est immédiatement mise à l'Index par le clergé. C'est en 1780 qu’il publie sa troisième édition de l'Histoire des deux Indes. L'ouvrage condamné par le Parlement de Paris et brûlé par le bourreau en place publique a un succès considérable. Raynal, menacé, est obligé de s'enfuir, il quitte alors la France pour la Prusse et la Suisse. Pourquoi l’œuvre de Raynal déclenche-t-elle les foudres de la censure?

18 Quel projet G.-T. Raynal propose-t-il pour le monde ?
Qui est Guillaume-Thomas Raynal ? Quel projet G.-T. Raynal propose-t-il pour le monde ? De nouveaux principes moraux

19 Quelle définition Raynal donne-t-il de la vertu ?
« L’homme naît avec un germe de vertu, quoi qu’il ne naisse pas vertueux. Il ne parvient à cet état sublime qu’après s’être étudié lui-même, qu’après avoir connu ses devoirs, qu’après avoir contracté l’habitude de les remplir. La science qui conduit à ce haut degré de perfection s’appelle la morale. […] La morale est une science dont l’objet est la conservation et le bonheur de l’espèce humaine. […] Voilà la source de tous les pactes individuels et de toutes les lois […] Il n’y a proprement qu’une vertu, c’est la justice ; et qu’un devoir, c’est de se rendre heureux.» G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XIX Quelle définition Raynal donne-t-il de la vertu ?

20 La vertu est-elle innée chez l’homme ?
« L’homme naît avec un germe de vertu, quoi qu’il ne naisse pas vertueux. Il ne parvient à cet état sublime qu’après s’être étudié lui-même, qu’après avoir connu ses devoirs, qu’après avoir contracté l’habitude de les remplir. La science qui conduit à ce haut degré de perfection s’appelle la morale. […] La morale est une science dont l’objet est la conservation et le bonheur de l’espèce humaine. […] Voilà la source de tous les pactes individuels et de toutes les lois […] Il n’y a proprement qu’une vertu, c’est la justice ; et qu’un devoir, c’est de se rendre heureux.» G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XIX La vertu La vertu est-elle innée chez l’homme ?

21 L’homme a, par nature, des aptitudes à la vertu, qu’il doit cultiver.
« L’homme naît avec un germe de vertu, quoi qu’il ne naisse pas vertueux. Il ne parvient à cet état sublime qu’après s’être étudié lui-même, qu’après avoir connu ses devoirs, qu’après avoir contracté l’habitude de les remplir. La science qui conduit à ce haut degré de perfection s’appelle la morale. […] La morale est une science dont l’objet est la conservation et le bonheur de l’espèce humaine. […] Voilà la source de tous les pactes individuels et de toutes les lois […] Il n’y a proprement qu’une vertu, c’est la justice ; et qu’un devoir, c’est de se rendre heureux.» G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XIX L’homme a, par nature, des aptitudes à la vertu, qu’il doit cultiver. Pourquoi la morale doit-elle être le fondement de toutes les lois?

22 La loi doit concourir au bonheur de tous
« L’homme naît avec un germe de vertu, quoi qu’il ne naisse pas vertueux. Il ne parvient à cet état sublime qu’après s’être étudié lui-même, qu’après avoir connu ses devoirs, qu’après avoir contracté l’habitude de les remplir. La science qui conduit à ce haut degré de perfection s’appelle la morale. […] La morale est une science dont l’objet est la conservation et le bonheur de l’espèce humaine. […] Voilà la source de tous les pactes individuels et de toutes les lois […] Il n’y a proprement qu’une vertu, c’est la justice ; et qu’un devoir, c’est de se rendre heureux.» G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XIXL La loi doit concourir au bonheur de tous

23 Quel projet G.T. Raynal propose-t-il pour le monde?
Qui est Guillaume-Thomas Raynal ? Quel projet G.T. Raynal propose-t-il pour le monde? De nouveaux principes moraux Un idéal social et politique

24 L’égalité «On a dit que nous étions tous nés égaux : cela n’est pas. Que nous avions tous les mêmes droits. […] Que la nature nous offrait les mêmes demeures et les mêmes ressources : cela n’est pas. Que nous étions doués indistinctement des mêmes moyens de défense : cela n’est pas ; et je ne sais pas dans quel sens il peut être vrai que nous jouissions des mêmes qualités d’esprit et de corps. Il y a entre les hommes une inégalité originelle à laquelle rien ne peut remédier. […] et tout ce que l’on peut obtenir de la meilleure législation ce n’est pas de la détruire ; c’est d’en empêcher les abus. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XVIII Questions D’après Raynal les hommes sont-ils égaux ? Que faut-il attendre des lois dans ce domaine ?

25 L’égalité «On a dit que nous étions tous nés égaux : cela n’est pas. Que nous avions tous les mêmes droits. […] Que la nature nous offrait les mêmes demeures et les mêmes ressources : cela n’est pas. Que nous étions doués indistinctement des mêmes moyens de défense : cela n’est pas ; et je ne sais pas dans quel sens il peut être vrai que nous jouissions des mêmes qualités d’esprit et de corps. Il y a entre les hommes une inégalité originelle à laquelle rien ne peut remédier. […] et tout ce que l’on peut obtenir de la meilleure législation ce n’est pas de la détruire ; c’est d’en empêcher les abus. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XVIII Réponse à la question 1

26 L’égalité «On a dit que nous étions tous nés égaux : cela n’est pas. Que nous avions tous les mêmes droits. […] Que la nature nous offrait les mêmes demeures et les mêmes ressources : cela n’est pas. Que nous étions doués indistinctement des mêmes moyens de défense : cela n’est pas ; et je ne sais pas dans quel sens il peut être vrai que nous jouissions des mêmes qualités d’esprit et de corps. Il y a entre les hommes une inégalité originelle à laquelle rien ne peut remédier. […] et tout ce que l’on peut obtenir de la meilleure législation ce n’est pas de la détruire ; c’est d’en empêcher les abus. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XVIII Réponse à la question 1 Réponse à la question 2

27 Classer les informations dans le tableau proposé
La liberté « La liberté est la propriété de Soi. On distingue trois sortes de libertés. La liberté naturelle, la liberté civile, la liberté politique : c’est-à-dire la liberté de l’homme, celle du citoyen et celle du peuple. La liberté naturelle est le droit que la nature a donné à tout homme de disposer de soi, à sa volonté. La liberté civile est le droit que la société doit garantir à chaque citoyen de pouvoir faire tout ce qui n’est pas contraire aux lois. La liberté politique est l’état d’un peuple qui n’a point aliéné sa souveraineté et qui fait ses propres lois, ou est associé en partie à sa législation.» G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XI Classer les informations dans le tableau proposé

28 Liberté naturelle Liberté civile Liberté politique Qui ? Définition ?

29 Liberté naturelle Liberté civile Liberté politique Qui ? L’homme Le citoyen Le peuple Définition ?

30 Liberté naturelle Liberté civile Liberté politique
Qui ? L’homme Le citoyen Le peuple Définition ? Décider de sa vie privée Pouvoir faire tout ce qui n’est pas contraire aux lois Participer à l’élaboration de la loi

31 Quel projet G.T. Raynal propose-t-il pour le monde ?
Qui est Guillaume-Thomas Raynal ? Quel projet G.T. Raynal propose-t-il pour le monde ? De nouveaux principes moraux Un idéal social et politique Un monde sans esclaves

32 «Cette soif insatiable de l’or a donné naissance au plus infâme, au plus atroce de tous les commerces, celui des esclaves. On parle de crimes contre nature, on ne cite pas celui-là comme le plus exécrable. La plupart des nations de l’Europe s’en sont souillées, et un vil intérêt a étouffé dans leur cœur tous les sentiments qu’on doit à son semblable. Mais sans ces bras, des contrées dont l’acquisition a coûté si cher resteraient incultes. Eh bien, laissez-les en friches s’il faut que, pour les mettre en valeur, l’homme soit réduit à la condition de la brute, et dans celui qui achète et dans celui qui vend, et dans celui qui est vendu. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XI

33 Á quel passage du texte le mot "commerces"
«Cette soif insatiable de l’or a donné naissance au plus infâme, au plus atroce de tous les commerces, celui des esclaves. On parle de crimes contre nature, on ne cite pas celui-là comme le plus exécrable. La plupart des nations de l’Europe s’en sont souillées, et un vil intérêt a étouffé dans leur cœur tous les sentiments qu’on doit à son semblable. Mais sans ces bras, des contrées dont l’acquisition a coûté si cher resteraient incultes. Eh bien, laissez-les en friches s’il faut que, pour les mettre en valeur, l’homme soit réduit à la condition de la brute, et dans celui qui achète et dans celui qui vend, et dans celui qui est vendu. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XI Á quel passage du texte le mot "commerces"  renvoie-t-il ?

34 Comment Raynal qualifie-t-il le commerce des esclaves?
«Cette soif insatiable de l’or a donné naissance au plus infâme, au plus atroce de tous les commerces, celui des esclaves. On parle de crimes contre nature, on ne cite pas celui-là comme le plus exécrable. La plupart des nations de l’Europe s’en sont souillées, et un vil intérêt a étouffé dans leur cœur tous les sentiments qu’on doit à son semblable. Mais sans ces bras, des contrées dont l’acquisition a coûté si cher resteraient incultes. Eh bien, laissez-les en friches s’il faut que, pour les mettre en valeur, l’homme soit réduit à la condition de la brute, et dans celui qui achète et dans celui qui vend, et dans celui qui est vendu. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XI Comment Raynal qualifie-t-il le commerce des esclaves?

35 «Cette soif insatiable de l’or a donné naissance au plus infâme, au plus atroce de tous les commerces, celui des esclaves. On parle de crimes contre nature, on ne cite pas celui-là comme le plus exécrable. La plupart des nations de l’Europe s’en sont souillées, et un vil intérêt a étouffé dans leur cœur tous les sentiments qu’on doit à son semblable. Mais sans ces bras, des contrées dont l’acquisition a coûté si cher resteraient incultes. Eh bien, laissez-les en friches s’il faut que, pour les mettre en valeur, l’homme soit réduit à la condition de la brute, et dans celui qui achète et dans celui qui vend, et dans celui qui est vendu. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XI Avec quels arguments Raynal montre-t-il que le commerce des esclaves est un "crime contre nature" ?

36 «Cette soif insatiable de l’or a donné naissance au plus infâme, au plus atroce de tous les commerces, celui des esclaves. On parle de crimes contre nature, on ne cite pas celui-là comme le plus exécrable. La plupart des nations de l’Europe s’en sont souillées, et un vil intérêt a étouffé dans leur cœur tous les sentiments qu’on doit à son semblable. Mais sans ces bras, des contrées dont l’acquisition a coûté si cher resteraient incultes. Eh bien, laissez-les en friches s’il faut que, pour les mettre en valeur, l’homme soit réduit à la condition de la brute, et dans celui qui achète et dans celui qui vend, et dans celui qui est vendu. G.T. Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, L. XI

37 Le commerce triangulaire

38 Maquette de bateau négrier.
Maquette en bois commandée par Mirabeau en 1789 et donnée par lui à la Société des Amis des Noirs.

39 Synthèse I I Raynal fait paraître une somme encyclopédique sur l’Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce européen dans les deux Indes. Il fait appel aux rédacteurs les plus éclairés, parmi lesquels Diderot. Tout en brossant un panorama du monde dans la 2ème moitié du XVIIIème siècle, cet ouvrage prend position sur tous les problèmes du temps : il critique la monarchie absolue, la traite et l’esclavage. L’ouvrage ne peut paraître en France où il est interdit par la censure. Vérifiez que toutes ces connaissances figurent dans les notes que vous avez prises pour cette 2ème partie du cours

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45 Rose-Marie Fouet- Lycée Henri IV, Béziers Etude de cas Histoire niveau 2nde - Juin 2010


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