La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Addiction à l’alcool et VIH

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Addiction à l’alcool et VIH"— Transcription de la présentation:

1 Addiction à l’alcool et VIH
Dr Georges Brousse Urgences Psychiatriques Addictologie EA, 3845 CHU Clermont Ferrand

2 Plan Usage simple, nocif, dépendance ? Reconnaître l’addiction cliniquement et biologiquement Comment faire reconnaître et accepter l’addiction (les représentations) Comment motiver à l’arrêt de la  consommation d’alcool ? Quel type de prise en charge : études récentes, traitement, cure de sevrage, troubles associés  Particularités des patients VIH : sociales, comorbidités, thérapeutiques (interactions médicamenteuses) Rôle du médecin traitant dans le suivi du sevrage : comment éviter les rechutes

3 Définition de l’addiction
L'impossibilité répétée de contrôler un comportement de consommation de substance ou à visée hédonique  Recherche de plaisir ou pour obtenir un soulagement - Poursuivi malgré l’existence et la connaissance de conséquences négatives L’addiction regroupe les comportements pathologiques de consommation de substances : l ’abus (ou usage nocif) et la dépendance La place des addictions comportementales (ex: jeu) et les limites des addictions à une substance sont encore à préciser

4 Les représentations des consommations

5 Les usages à risques Les modalités de consommations à risque sont:
la précocité (avant 15 ans +++) la consommation à visée autothérapeutique le cumul des consommations les conduites d’excès la répétition des consommations à risques

6 L'abus ou l'usage nocif L’usage nocif (ou abus) est une consommation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psychoaffectifs ou sociaux: soit pour le sujet lui-même soit pour son environnement proche ou à distance, envers les autres, la société Le caractère pathologique de cette consommation est défini à la fois par: la répétition de la consommation la constatation de dommages induits

7 L'abus ou l'usage nocif L’usage nocif (ou abus) se diagnostique par au moins un des quatre critères suivants: des infractions répétées liées à l’usage d’une substance (violences commises sous l’effet d’un produit, accidents divers sous l’effet du produit, etc.) l’aggravation de problèmes personnels ou sociaux causés ou amplifiés par l’usage répété de substance sur les comportements (dégradation des relations familiales, difficultés financières, etc.) des difficultés et/ou l’incapacité à remplir ses obligations dans la vie professionnelle, à l’école, à la maison (absences répétées, mauvaises performances au travail, baisse des résultats scolaires, absentéisme, exclusion, abandon des responsabilités, etc.) L’utilisation répétée dans des situations où cela peut-être physiquement dangereux.

8 La dépendance Une personne est dépendante lorsqu’elle ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques. Sa vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit. La dépendance peut s’installer de façon brutale ou progressive, en fonction de l’individu et du produit consommé La dépendance se caractérise par des symptômes généraux : l’impossibilité de résister au besoin de consommer ; l’accroissement d’une tension interne, d’une anxiété avant la consommation habituelle ; le soulagement ressenti lors de la consommation ; le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation.

9 La dépendance

10 Substance Use Disorder
Substance Use Disorder R Substance Use Disorder Proposed Revision Rationale Severity DSM-IV Substance Use Disorder A. A maladaptive pattern of substance use leading to clinically significant impairment or distress, as manifested by 2 (or more) of the following, occurring within a 12-month period: 1.recurrent substance use resulting in a failure to fulfill major role obligations at work, school, or home (e.g., repeated absences or poor work performance related to substance use; substance-related absences, suspensions, or expulsions from school; neglect of children or household) 2.recurrent substance use in situations in which it is physically hazardous (e.g., driving an automobile or operating a machine when impaired by substance use) 3.continued substance use despite having persistent or recurrent social or interpersonal problems caused or exacerbated by the effects of the substance (e.g., arguments with spouse about consequences of intoxication, physical fights) 4.tolerance, as defined by either of the following: a. a need for markedly increased amounts of the substance to achieve intoxication or desired effect b. markedly diminished effect with continued use of the same amount of the substance (Note: Tolerance is not counted for those taking medications under medical supervision such as analgesics, antidepressants, ant-anxiety medications or beta-blockers.) 5.withdrawal, as manifested by either of the following: a. the characteristic withdrawal syndrome for the substance (refer to Criteria A and B of the criteria sets for Withdrawal from the specific substances) b. the same (or a closely related) substance is taken to relieve or avoid withdrawal symptoms (Note: Withdrawal is not counted for those taking medications under medical supervision such as analgesics, antidepressants, anti-anxiety medications or beta-blockers.) 6.the substance is often taken in larger amounts or over a longer period than was intended 7.there is a persistent desire or unsuccessful efforts to cut down or control substance use 8.a great deal of time is spent in activities necessary to obtain the substance, use the substance, or recover from its effects 9.important social, occupational, or recreational activities are given up or reduced because of substance use 10.the substance use is continued despite knowledge of having a persistent or recurrent physical or psychological problem that is likely to have been caused or exacerbated by the substance 11.Craving or a strong desire or urge to use a specific substance Severity specifiers: Moderate: 2-3 criteria positive Severe: 4 or more criteria positive

11 L’installation progressive
INITIATION REPETITION INSTALLATION Phase d'installation de la dépendance La répétition de ce comportement avec l'utilisation de l'addiction comme solution à tous les problèmes Une initiation à l'origine de ce comportement

12 Risque addictif : interactions P.V.E
Le risque addictif dépend de caractéristiques liées: au produit (P) x Vulnérabilité (V) x Exposition (E) P = Facteurs de risque liés au produit dépendance complications sanitaires, psychologiques sociales statut social du produit V = Facteurs de vulnérabilité (et de résistance) Génétiques Biologiques Psychologiques E = Facteurs d ’exposition conso nationale, par âge, sexe, groupe social conso familiale copains

13 Le craving… Concept ancien (Wikler, 1948) : désir d’opioïdes chez les patients dépendants aux opiacés avec un syndrome de sevrage. Aujourd’hui étendu à toutes les addictions (cpt ou substance) État motivationnel subjectif impliquant impulsion à rechercher le produit (/le cpt) et à le consommer (/le réaliser) de façon compulsive Envie extrême de consommer et de ressentir les effets du produit poussant l’individu à sa recherche Pour les dépendances (Everitt, 1997) Facteur de maintien Signe de gravité Prédicteur de rechute (Cibin, 1993) Peut être déclenché par de simples facteurs environnementaux (Cibin, 1993) Si impériosité non assouvie, provoque des souffrances physiques et psychologiques telles que l’asthénie, l’insomnie, l’agressivité, l’anxiété ou l’effondrement dépressif …

14 On peut distinguer (modèle tridimensionnel de Verheul 1999)
Le craving de récompense (désir de récompense) patients présentant une histoire familiale de dépendance, des traits de personnalité «hédoniques» (ex « binge drinking » pour OH) Dysregulation Dopa / opioïdes Le craving de soulagement : patients réactifs au stress, sensibles +++ effets sédatifs des produits Dysregulation Gaba / glutamate Le craving « obsessionnel » : compulsion avec pensées intrusives à propos de la prise du produit / cpt Dysregulation 5HT

15 Neurobiologie Toutes les substances susceptibles d'induire une addiction: activent les voies dopaminergiques méso-cortico-limbiques (le système de récompense) augmentent la concentration de dopamine dans le noyau accumbens (voie finale biologique commune)

16 Wanting: importance du produit
Impulsivité augmentée Émotions « déchaînées » Donneur d’ordre décision Goldstein et Volkov, 2011 « prise de contrôle émotionnelle » « Contrôle/ génération » Processus automatiques et émotionnels Implication du cortex préfrontal dans le syndrome d’altération de l’inhibition de la réponse et du défaut d’attribution de salience

17 Spécificité des patients VIH et alcool
L abus et dépendance à l’alcool aggravent le pronostic de la maladie surtout dans les phases de traitement antirétroviral poly consommation 2010

18 -Lien entre alcoolodépendance et incidence VIH
Alcohol & Alcoholism 2010 -Lien entre alcoolodépendance et incidence VIH Personnalité recherche sensations Troubles psychiatriques

19

20 Repérer?

21 Outils de repérage: Biologie
VGM GGT(gamma-glutamyl-transférase) CDT* Sensibilité mésusage d’alcool sans augmentation 15 à 70% 34 à 85% 85% Spécificité augmentation sans mésusage d’alcool 26 à 90% 11 à 85% 90% Augmente après plusieurs mois 3 semaines 50/80 g d’alcool/j au moins une semaine *: carbohydrate deficient transferrine défaut de sialylation de la transferrine du à l’alcool, non fait en pratique courante 21

22 Consommation Déclarée Actuelle (CDA)
Auto-évaluation quantitative de l’alcool ingéré par jour pendant la semaine ou le mois qui précède l’évaluation Chiffrée en grammes/jour

23 Seuils d ’information et d ’intervention
Trop, c ’est combien ? Seuils d ’information et d ’intervention

24 Trop, c’est quand ? Situations à risques  inquiétudes de l’entourage.
conduite automobile grossesse prise de médicaments concomittante polyconsommations  inquiétudes de l’entourage.

25 Modalités de consommation à risque
Trop, c ’est comment ? Modalités de consommation à risque la précocité la consommation à visée autothérapeutique le cumul des consommations les conduites d’excès et recherche d’ivresse ? la répétition des ces consommations à risques Retrouvées dans l ’usage nocif et la dépendance Capital pour le diagnostic

26 Le DETA/CAGE 1) Avez-vous déjà ressenti le besoin de Diminuer votre consommation de boissons alcoolisées ? 2) Votre Entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation ? 3) Avez-vous déjà eu l ’impression que vous buviez Trop ? 4) Avez-vous déjà eu besoin d’Alcool dès le matin pour vous sentir en forme Deux réponses positives (ou plus) à ces questions est évocateur d’une consommation nocive

27 Outils de repérage: AUDIT
Questions par rapport à la surconsommation d’alcool 1. Quelle est la fréquence de votre consommation d’alcool ? Jamais 0 Une fois par mois ou moins 1 2 à 4 fois par mois 2 2 à 3 fois par semaine 3 Au moins 4 fois par semaine 4 2. Combien de verres contenant de l’alcool consommez-vous un jour typique où vous buvez ? 3 ou 4 1 5 ou 6 2 7 ou 8 3 10 ou plus 4 3. Avec quelle fréquence buvez-vous six verres ou davantage lors d’une occasion particulière ? Moins d’une fois par mois 1 Une fois par mois 2 Une fois par semaine 3 Tous les jours ou presque 4 Saunders et al (1993) Addiction; Gache (2005)Alcohol Clin Exp Res

28 Outils de repérage: AUDIT
Questions par rapport à la perte de contrôle et les consommations pour contrer le sevrage 4. Au cours de l’année écoulée, combien de fois avez-vous constaté que vous n’étiez plus capable de vous arrêter de boire une fois que vous aviez commencé ? Jamais 0 Moins d’une fois par mois 1 Une fois par mois 2 Une fois par semaine 3 Tous les jours ou presque 4 6. Au cours de l’année écoulée, combien de fois avez-vous eu besoin d’un premier verre pour pouvoir démarrer après avoir beaucoup bu la veille ? Saunders et al (1993) Addiction; Gache (2005)Alcohol Clin Exp Res

29 Outils de repérage: AUDIT
7. Au cours de l’année écoulée, combien de fois avez-vous eu un sentiment de culpabilité ou des remords après avoir bu ? Jamais 0 Moins d’une fois par mois 1 Une fois par mois 2 Une fois par semaine 3 Tous les jours ou presque 4 8. Au cours de l’année écoulée, combien de fois avez-vous été incapable de vous rappeler ce qui s’était passé la soirée précédente parce que vous aviez bu ? 10. Un parent, un ami, un médecin ou un autre soignant s’est-il inquiété de votre consommation d’alcool ou a-t-il suggéré que vous la réduisiez ? Non 0 Oui, mais pas au cours de l’année écoulée 2 Oui, au cours de l’année 4 Saunders et al (1993) Addiction; Gache (2005)Alcohol Clin Exp Res

30 Saunders et al (1993) Addiction; Gache (2005)Alcohol Clin Exp Res
Critères d’abus 5. Au cours de l’année écoulée, combien de fois votre consommation d’alcool vous a-t-elle empêché de faire ce qui était normalement attendu de vous ? Jamais 0 Moins d’une fois par mois 1 Une fois par mois 2 Une fois par semaine 3 Tous les jours ou presque 4 9. Avez-vous été blessé ou quelqu’un d’autre a-t-il été blessé parce que vous aviez bu ? Non 0 Oui, mais pas au cours de l’année écoulée 2 Oui, au cours de l’année 4 Saunders et al (1993) Addiction; Gache (2005)Alcohol Clin Exp Res

31 Outils de repérage: AUDIT
Interprétation Un score supérieur ou égal à 8 chez l’homme et à 7 chez la femme est évocateur d’un mésusage actuel d’alcool Un score supérieur à 12 chez l’homme et supérieur à 11 chez la femme serait en faveur d’une dépendance à l’alcool

32 Aspects thérapeutiques

33 Aspects thérapeutiques
2005 2009 ≠ traitements pour phénomène non unitaire (Addolorato et al, 2005) Nécessité de poursuivre recherches En particulier Bacloféne

34 Les stades du changement
34

35 Balance décisionnelle
Avantages du changement Inconvénients du statu quo Avantages du statu quo Inconvénients du changement Changer Ne pas changer

36 L’intervention brève: principes
Elle a pour objectif de provoquer chez les patients qui y sont prêts un changement dans la consommation d’alcool Elle cherche à être suffisamment brève pour être systématisable Elle respecte les « grands principes » de l’intervention alcoologique (empathie, absence de jugement, respect du choix du patient…) Elle suit un plan simple

37 L’intervention brève Le risque alcool Le verre standard
Restitution du test de repérage Le risque alcool Le verre standard L’intérêt de la réduction Méthodes utilisables pour réduire sa consommation Proposer des objectifs, laisser le choix Donner la possibilité de réévaluer dans une autre consultation, Remettre le livret Check-list

38 Médecin traitant Réseau de soin Pluri vigilant pluri adressant
Prévention, repérage Rechute


Télécharger ppt "Addiction à l’alcool et VIH"

Présentations similaires


Annonces Google