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Enjeux, Connaissances et Perspectives pour les PIA MATINALES ANC de NIORT Christian VIGNOLES 12 décembre 2012.

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1 Enjeux, Connaissances et Perspectives pour les PIA MATINALES ANC de NIORT
Christian VIGNOLES 12 décembre 2012

2 Notre histoire du Petit Assainissement débute en avril 2004….
… Jusque là il n’était là qu’en attente du tuyau, sorte de solution orpheline de toute efficacité pour protéger l’environnement. Il faut reconnaître que la méthode officielle pour les eaux usées était de les enfouir, en prétendant les traiter… Sans contact avec les personnes on réglait le risque sanitaire des eaux usées…

3 P.I.A. ……..MATINALES ANC LE PETIT ASSAINISSEMENT VU DEPUIS LA FENÊTRE DE LA REGLEMENTATION FRANCAISE

4 Depuis plus d’un siècle, la réglementation française a un défaut de moyens pour le petit assainissement… En 1925, la France exigeait, déjà, pour l’assainissement d’une maison individuelle la réalisation d’un traitement secondaire biologique derrière une fosse septique… En 2012, nul ne conteste que 20% seulement des installations fonctionnent correctement selon le respect de ces prescriptions.. En 2012, les exigences réglementaires continuent d’être une obligation de moyens à la place d’obligation de performances, les impératifs pragmatiques d’efficacité des installations sont oubliés. En 2012, obtenir un agrément technique est un sujet administratif et financier, poser la meilleure filière traditionnelle ne garantit que dans un cas sur trois une P.I.A de qualité, un contrôle immobilier de P.I.A ne se fait pas de façon homogène et incontestable sur le territoire français, l’entretien des P.I.A est absent parce que la France ne veut pas le rendre obligatoire comme c’est le cas dans d’autres pays développés en Europe.

5 LE PETIT ASSAINISSEMENT VU DEPUIS LA FENÊTRE DE L’EUROPE
P.I.A. ……..MATINALES ANC LE PETIT ASSAINISSEMENT VU DEPUIS LA FENÊTRE DE L’EUROPE

6 L’EUROPE DU PETIT ASSAINISSEMENT
D’abord cette Europe du petit assainissement c’est depuis 2006 une norme harmonisée, l’EN en 7 parties. Un marquage CE du fabricant sur la base d’un rapport d’essais émis par un Laboratoire Notifié en conformité avec la norme permet la circulation du produit en Europe. Mais les pays européens au lieu de promouvoir des règles communes ont choisi d’imposer des contraintes réglementaires supplémentaires chez eux (autorisations, agréments, avis, …etc). Les produits peuvent circuler librement mais doivent à minima satisfaire à plus que la norme pour être installés. C’est interdit, encore faut-il que quelqu’un s’en plaigne!! Les fabricants de produits ne s’aventurent que très rarement dans ces dédales juridiques justes bons à vous ruiner…. Une norme européenne harmonisée intégrant toutes les réglementations et exigences nationales devrait être mise en chantier pour atteindre à un vrai espace libre européen pour un petit assainissement efficace et compétitif.

7 Quels enjeux pour ce Petit Assainissement ?

8 Un marché important en France….
20% au moins de la population française traitera de façon définitive ses eaux usées de façon décentralisée, soit en 2012 de l’ordre de 5 millions d’installations, Le petit assainissement n’est pas l’assainissement du rural par rapport à l’urbain… Le Japon l’utilise en centre urbain depuis pour éviter l’accroissement sans fin de ses unités de traitement des eaux usées, le « JOKHASSOU » permet le rejet des eaux usées traitées et désinfectées au réseau pluvial. Le petit assainissement n’est pas cantonné à la maison individuelle, il s’applique avec bonheur aux hameaux, petits villages en permettant son appropriation par ses utilisateurs. Marché de installations en 2012, il sera de unités en 2020…D’une organisation de « poire pour la soif » pour des entrepreneurs de TP ou de bâtiment, il va devenir une activité à plein temps pour des entreprises spécialisées.

9 Un marché européen… En 2012, le marché du petit assainissement en Europe est pour 50% sur le territoire français. Le potentiel d’installations de petit assainissement en Europe est de l’ordre du million d’installations annuelles à l’horizon 2020…. En évaluant une installation de petit assainissement autour de €, le marché européen annuel serait en 2020 de l’ordre de 10 milliards d’€….. Pour y arriver, des règles communes sont indispensables, une norme harmonisée l’EN conduit au marquage CE des produits de petit assainissement qui assure leur libre circulation sur le territoire européen… Mais aussi des pays comme l’Allemagne, le Danemark, la France, et bien d’autres émettent des contraintes réglementaires pour protéger leur marché constituant de vrais obstacles à un véritable espace libre européen pour les P.I.A.

10 Un marché à respecter… En 2012, le Petit Assainissement tarde à décoller en France car son image reste floue… Faire coexister des filières traditionnelles qui fleurent l’à peu prés technique avec des filières agréées où le meilleur process est traité comme le pire, les deux obtenant l’agrément conduit au choix du moins cher par le client, moins cher porteur de décrédibilisations pour le court terme sur cet assainissement. Le juste prix pour une P.I.A en France doit se répartir par moitié sur le produit et par moitié sur l’installation et atteindre pour le client en zone sans difficulté moins de 6000 € pour une perspective de 20 ans de fonctionnement à pleine charge. Un spécialiste doit installer, une réception des travaux doit exister, l’exploitation est obligatoire par un professionnel et le dimensionnement initial ne doit pas verser dans l’excès actuel.

11 Point sur nos connaissances nouvelles
MATINALES ANC………P.I.A Point sur nos connaissances nouvelles

12 Une dynamique volontaire pour comprendre les P.I.A
La démarche retenue par VEOLIA pour connaître les P.I.A peut se résumer simplement : Prendre en compte les dispositifs existants, Apprendre à les comprendre et à connaître leurs performances en plateforme, Apprendre à les connaître dans la « vraie vie » par des essais in situ. La volonté affirmée de VEOLIA est une démarche partenariale avec : Des partenaires publics (Agences de l’Eau AG et RMC, Association Nationale des Elus de la Montagne, CEMAGREF, CSTB), Des partenaires industriels (20).

13 Un investissement important dans des études qui font et feront référence….
Des essais en plateformes : Au CSTB de Nantes (2005/2010) sur 8 filières en conditions comparatives Au BDZ de Leipzig (2008/2010) sur 12 filières en conditions comparatives Des essais in situ : Dans le département du Tarn (2008/2015) sur 22 filières et 66 installations Dans les Alpes (2009/2013) sur 6 installations en conditions climatiques extrêmes Des brevets : INVESTIG’+ pour aller voir au cœur des filtres Eaux usées artificielles pour mieux maîtriser les essais de P.I.A.

14 Un engagement de transparence sur les résultats avec des objectifs clairs.
VEOLIA souhaite être transparent sur les connaissances acquises. Les rendus d’étude sont publics même si le financement est à 100% issu de VEOLIA. Les P.I.A doivent sortir rapidement de l’obscurantisme technique, ce sont des outils essentiels de protection de l’environnement et de l’homme. Il faut cesser d’investir ou de faire investir dans des P.I.A qui ne proposent que des illusions de performances. Il faut respecter nos clients avec des produits performants installés à des coûts acceptables. Il faut inscrire les P.I.A dans la durée et la performance, le tout à l’égout n’arrivera jamais!!!

15 Connaissance des eaux brutes sortant des maisons individuelles …
MATINALES ANC………P.I.A Connaissance des eaux brutes sortant des maisons individuelles …

16 Expression des résultats en courbes percentiles
Les résultats sont présentés en utilisant des courbes donnant la probabilité de satisfaction d’une concentration donnée pour un paramètre donné. La lecture se fait soit en fixant une concentration et en lisant la probabilité qu’elle soit satisfaite, soit en fixant une probabilité et en lisant la concentration à laquelle elle correspond Illustration pratique sur le graphe suivant …

17 En se fixant une concentration seuil en MES de 35 mg/L, on lit sur ce graphe que le dispositif peut satisfaire cette exigence 97 % du temps En souhaitant savoir ce que ce dispositif permet de respecter 60 % du temps en concentration des MES, on lit la valeur de 16 mg/L 17 - 17

18 Quel volume journalier par habitant ?
Données exploitées sur l’ intervalle des percentiles 10 et 90 pour exclure les valeurs extrêmes peu significatives Volume moyen journalier L/hab.j Moyenne 84 mini 38 maxi 159 La moyenne est mesurée à 84 L/hab.j 60% des mesures des volumes sont inférieurs à cette moyenne

19 Concentrations en DBO5 Données exploitées sur l’ intervalle des percentiles 10 et 90 pour exclure les valeurs extrêmes peu significatives Concentration en DBO5 mg O2/L Moyenne 633 Mini 220 Maxi 1120 Valeur moyenne des concentrations en DBO5 relevée à 633 mg O2/L 40% des valeurs mesurées sont supérieures à cette moyenne

20 Charge organique journalière = Volume (L/j) x Concentration (g/L)
Données exploitées sur l’ intervalle des percentiles 10 et 90 pour exclure les valeurs extrêmes peu significatives Charge organique journalière gDBO5/hab.j Moyenne 53 Mini 14 Maxi 99 La moyenne des charges organiques journalières par habitant est relevée à 53 g DBO5/hab.j C’est une valeur par défaut. La valeur « vraie » est comprise entre 53g et (53g + 20%) soit 64g.

21 Synthèse de la qualité des eaux usées issues de maisons individuelles
Tableau récapitulatif des valeurs moyennes présentées Données exploitées sur l’ intervalle des percentiles 10 et 90 pour exclure les valeurs extrêmes peu significatives Volume moyen journalier L/hab.j Concentration en DBO5 mg O2/L Charge organique journalière gDBO5/hab.j Moyenne 84 633 53/64 Mini 38 220 14 Maxi 159 1120 99

22 Eaux usées issues de réseaux collectifs français (à partir de milliers de données officielles d’autosurveillance) Moyenne des concentrations en DBO5 mesurées : environ 300 mg O2/L

23 La France n’est pas un cas unique …
Espagne Pays Bas Belgique Moyenne (mgO2/L) 320 244 243 214 En Europe, Asie, Australie… même constat

24 Concentration, dilution … une même charge organique !
La charge à traiter par habitant est identique Rejet de la maison V= 84L C= 633 mg O2/L Une petite installation d’assainissement (P.I.A.) doit traiter des eaux usées concentrées Rejet du réseau V ~ 100 à 250 L C < 300 mg O2/L BY-PASS Un réseau conduit à traiter des eaux usées diluées

25 QUELLES CONSEQUENCES POUR LES PIA?
Les essais de fonctionnement de la norme EN se font dans des conditions sans rapport avec la vraie vie. La délivrance des agréments nationaux se base sur des valeurs non représentatives du fonctionnement futur des ouvrages. Il faut prendre en compte : La réalité des volumes moyens divisés par 2, Les variations journalières d’amplitude des charges organiques à traiter de 1 à 4, Être capable de traiter un jour 30g/j.habitant et demain 120.. Tous les dispositifs actuels ne le peuvent pas…

26 MATINALES ANC………P.I.A Performances comparées de familles de process fonctionnant sur plateforme et sur site …

27 Des eaux usées domestiques brutes sorties des maisons individuelles ….
les eaux usées brutes issues de maisons individuelles ont une concentration moyenne en DBO5 au dessus de 600 mg/l, et montrent des charges organiques sur 24 heures pouvant varier d’un coefficient 4 d’un jour à l’autre. Les eaux usées brutes issues de réseaux collectifs ont une concentration de 300 mg/l en DBO5 et un coefficient de variation de la charge organique journalière inférieur à 1.5 d’un jour à l’autre. Comment la qualité de ces eaux usées influe-t-elle sur les performances épuratoires des produits de traitement des eaux usées en fonctionnement in situ , par rapport aux performances mesurées en plateforme de test ?

28 DANS UN PREMIER TEMPS .. nous comparons les performances de deux familles de procédés, X et Y, dans les conditions de plateforme, et les conditions in situ de l’étude Tarn. Paramètre MES

29 Comparaison des performances de la famille X (MES)
NB: Les couleurs utilisées ne sont pas les mêmes pour les mêmes produits en plateforme et in situ En plateforme In situ  La percentile 90 des MES passe de l’intervalle mg/l en plateforme à l’intervalle mg/L en conditions in situ.

30 Comparaison des performances de la famille Y (MES)
En plateforme In situ  La percentile 90 des MES passe de l’intervalle en mg/l en plateforme à l’intervalle en mg/l en conditions in situ.

31 DANS UN DEUXIEME TEMPS …
Nous comparons les performances de trois filières (A, B et C) dans les conditions de plateforme, et les conditions in situ de l’étude Tarn. Paramètres MES et DCO

32 3 filières A, B et C Pour chaque filière, nous disposons de mesures en plateforme et de mesures in situ, nous comparons les courbes de performances obtenues Ces filières sont présentées ici de façon anonyme, conformément à l’engagement pris avec les partenaires de l’étude in situ En plateforme, la courbe est élaborée à partir des résultats obtenus lors du test conduisant au marquage CE In situ, la courbe est élaborée à partir des résultats compilés des produits identiques installés dans le cadre de l’étude

33 Détail MES filière « A » La percentile 90% passe d’une valeur de 10 mg/L en plateforme à une valeur de 26 mg/L in situ En plateforme, la charge appliquée est de 82 % du nominal sur 38 semaines, In situ, la charge appliquée est de 89 % du nominal sur 139 semaines

34 Détail DCO filière « A » Les performances en DCO suivent la même tendance que les MES La percentile 90 passe d’une valeur de 81 mg/L en plateforme à une valeur de 126 mg/L in situ

35 Détail MES filière « B » La percentile 90 passe d’une valeur de 33 mg/L en plateforme à une valeur de 53 mg/L in situ En plateforme, la charge appliquée est de 53 % du nominal sur 38 semaines, In situ, la charge appliquée est de 60 % du nominal sur 110 semaines

36 Détail DCO filière « B » Performances DCO suivent les mêmes tendances que les MES La percentile 90 passe d’une valeur de 120 mg/L en plateforme à une valeur de 210 mg/L in situ

37 Détail MES filière « C » La percentile 90 passe d’une valeur de 12 mg/L en plateforme à une valeur de 22 mg/L in situ En plateforme, la charge appliquée est de 84 % du nominal sur 38 semaines, In situ, la charge appliquée est de 44 % du nominal sur 180 semaines

38 Détail DCO filière « C » Performances DCO suivent les mêmes tendances que les MES La percentile 90 passe d’une valeur de 66 mg/L en plateforme à une valeur de 100 mg/L in situ

39 DANS UN TROISIEME TEMPS …
nous comparons les performances de deux filières (1 et 2) dans 3 types situations : 2 conditions différentes de plateforme, et dans les conditions in situ de l’étude Tarn. quels protocoles en plateforme ? : Le Protocole du marquage CE (PCE) Le Protocole en Conditions Sollicitantes (PCS®) est le protocole d’alimentation appliqué dans le cadre de l’étude comparative VEOLIA EAU des 8 filières réalisée au CSTB, plus contraignant que celui du marquage CE

40 nb de semaine d’alimentation charge organique reçue cumulée (kg DBO5)
En plateforme ou in situ la performance est liée à la charge organique reçue… Les charges appliquées sont rassemblées dans le tableau suivant : nb de semaine d’alimentation EH moyen sur la période charge organique reçue cumulée (kg DBO5) Protocole CE Filière 1 38 2.6 42 Protocole CS® 4.2 67 In situ 110 3 138 Filière 2 4.1 65 4.7 139 4.9 286

41 FILIERE 1 : MES La percentile 90 passe d’une valeur de 23 mg/L avec le PCE à une valeur de 34 mg/L avec le PCS et une valeur de 55 mg/L in situ MES 23 33.5 55

42 FILIERE 1 : DCO La percentile 90 passe d’une valeur de 100 mg/L avec le PCE à une valeur de 125 mg/L avec le PCS et une valeur de 215 mg/L in situ

43 FILIERE 2 : MES La percentile 90 passe d’une valeur de 8 mg/L avec le PCE à une valeur de 11 mg/L avec le PCS et une valeur de 27 mg/L in situ

44 FILIERE 2 : DCO La percentile 90 passe d’une valeur de 65 mg/L avec le PCE à une valeur de 82 mg/L avec le PCS et une valeur de 106 mg/L in situ

45 En synthèse… Quand on passe de la plateforme à l’in situ, nous constatons des baisses significatives des performances. Les baisses de performance sont-elles le reflet d’un vieillissement ou la conséquence de la vraie vie? Les conclusions en fin d’étude dans trois ans… in situ, la concentration du rejet en MES augmente par rapport aux résultats obtenus en plateforme: Quelle sera la conséquence pour la pérennité de l’infiltration des eaux usées traitées ?

46 Retour de terrain d’investigations au cœur de 500 filtres à sable…
MATINALES ANC………P.I.A Retour de terrain d’investigations au cœur de filtres à sable…

47 2009 : naissance d’ INVESTIG’+®
Suite à quatre années de recherche, en 2009, un brevet, concernant une méthodologie d’investigation innovante des massifs filtrants, a été déposé en partenariat entre le CEMAGREF de Lyon, l’Université Blaise PASCAL de Clermont Ferrand et VEOLIA EAU. C’est la naissance de l’outil INVESTIG’+® : Grâce à des mesures factuelles effectuées par des outils non destructifs il devient facile d’aller voir au cœur des filtres.

48 INVESTIG’+® que ce que c’est ?
INVESTIG’+® est composé de 5 outils associés pour permettre le diagnostic complet d’un massif filtrant : Les mesures faites avec le RÉSISTIVIMÈTRE permettent de connaître la surface du système enterré Les mesures faites avec le PENETROMETRE et l’ENDOSCOPE permettent de connaître la composition du massif (matériaux présents, hauteurs des couches, présence de géotextile, géogrille) et son état (présence de colonisation, présence de saturation) Les mesures des teneurs en oxygène faites avec l’ANALYSEUR DE GAZ nous informent sur l’activité biologique au sein du massif Les tests BANDELETTES permettent de constater la qualité de la nitrification en sortie de filtre Les outils apportent des informations complémentaires afin de connaître la constitution du massif et son état de fonctionnement.

49 INVESTIG’+®: l’accès à des informations factuelles
Cet outil permet de : Savoir comment est fait le filtre (dimensions, matériaux, mise en œuvre). Constater l’état intrinsèque du filtre et comment il traite les eaux usées. Même en allant voir au cœur du massif filtrant, l’intégrité du filtre et de ses abords est conservée. Au-delà des éléments visibles à la surface du sol, l’outil fournit des informations issues de mesures et d’observations concrètes. INVESTIG’+® est fondé sur des constats factuels qui permettent de rendre un rapport de visite non contestable.

50 Investigations au cœur de 500 filtres?
Ce travail constitue la base du développement d’INVESTIG’+® pour son utilisation opérationnelle. Ces investigations ont débuté en 2010 avec pour objectifs: D’acquérir une base de données significative sur les filières traditionnelles (et principalement les « filtres utilisant du sable ») constituée de données factuelles. De valider la fiabilité d’INVESTIG’+® dans une utilisation opérationnelle de terrain Pendant 18 mois, le cœur de plus de 500 filtres a été investigué sur 17 départements.

51 Localisation et nature des filtres investigués
FASV: Filtre à sable vertical (non drainé) FASVD: Filtre à sable vertical drainé + 12 sites en Martinique Pour les sites non collectifs FASV: 17%, FASVD: 83% INVESTIG’+® a permis des investigations sur 20 filtres à sable en assainissement collectif

52 Age des filtres investigués
33% des filtres ont moins de 5 ans et sont donc sous le régime de la version de l’XPDTU 64.1 51% des filtres ont entre 5 et 10 ans, 14% des filtres ont entre 10 et 15 ans, 2% des filtres ont plus de 15 ans. Il est communément admis que ces filtres à sable ont une durée de vie à pleine charge nominale comprise entre 15 et 20 ans. 98% au moins des filtres investigués sont attendus comme ayant un fonctionnement satisfaisant eu égard à leur âge.

53 Aire constatée des filtres
75% des filtres investigués sont surdimensionnés par rapport aux 5 m²/PP 96 % des filtres investigués ont une aire supérieure à 5m²/occupant

54 Epaisseur de terre recouvrant les filtres
97% des filtres ont plus de 20 cm de terre de recouvrement. Pour les filtres construits après 2007 moins de 10 % respectent la recommandation du XP DTU 64.1 sur l’épaisseur de terre les recouvrant.

55 La terre de recouvrement a-t-elle une influence sur la présence d’oxygène dans le massif ?
De façon directe, NON.

56 Epaisseur de la couche de gravier
38% des filtres ont une couche de gravier inférieure aux 20 cm exigés par la norme.

57 Epaisseur de la couche de sable
93% des filtres ont une épaisseur de sable inférieure à 70 cm. Par contre 60% ont le bon volume de sable théorique mis en place. Lors de la construction, le terrassement réalisé ne serait-il pas plus grand que celui prévu par l’XPDTU 64.1?

58 Courbes granulométriques…
31% des sables ont des courbes granulométriques qui débordent du fuseau exigé dans la norme….

59 Exemple de fuseau granulométrique pour 4 départements
Département A Département B Département C Département D Dans chaque département le fuseau enveloppe déborde de celui de la norme XP DTU 64.1. La qualité des sables est-elle constante dans les gravières?

60 Valeur du coefficient d’uniformité pour les sables constituant les massifs
Coefficient d’uniformité : d60/d10. Il représente l’uniformité de la taille des grains qui composent le sable mis en place . De l’ordre de 40% des sables mis en place dans les filtres ont un CU compris entre 3 et 6 (note de la norme XP DTU 64-1).

61 Efficacité de traitement des filtres
La nitrification est un indice rapide d’efficacité de traitement d’un filtre. C’est à ce titre que nous l’avons choisi. Pour 64% des FASVD malgré la présence des habitants, le constat d’absence d’eaux traitées a été fait. L’étanchéité des filtres serait-elle en cause? Un filtre sur trois serait-il suspect de ne pas remplir sa fonction? 2/3 des filtres où la qualité de l’eau traitée a pu être mesurée montrent un traitement satisfaisant.

62 Les performances du filtre sont elles liées à l’épaisseur de la couche de sable?
De façon directe, NON.

63 Les performances du filtre sont elles liées à la valeur du coefficient d’uniformité du sable?
Valeurs du CU Répartition des sites de l’étude Mauvaise nitrification Bonne nitrification Entre 3 et 6 37% 22 % 78 % <3 et >6 63% 45 % 55 % Il semble que Oui . Les performances de traitement d’un filtre avec un CU compris entre 3 et 6 sont meilleures que lorsque le CU est à l’extérieur de ces bornes.

64 Répartition de l’alimentation sur les filtres
L’un des paramètres de fonctionnement concerne le niveau de colonisation visible du sable composant le massif : En fonction de la localisation des points de mesures et de leur niveau de colonisation nous pouvons évaluer la répartition de l’alimentation du filtre. Sable sec Sable humide Sable partiellement colonisé Sable totalement colonisé

65 Répartition de l’alimentation sur les filtres
Sur 64% de l’échantillon total nous ne pouvons pas nous prononcer sur la répartition de l’alimentation faute d’absence de colonisation visible Sur les 36% sur lesquels nous pouvons analyser la répartition hydraulique 100% ont une répartition des eaux usées non homogène sur l’ensemble du filtre. 70% des filtres présentent un déséquilibre d’alimentation latéral (alimentation sur la gauche ou sur la droite). 30% ne sont alimentés que dans la partie amont. L’alimentation gravitaire au fil de l’eau n’est-elle pas inadaptée pour ces ouvrages? A quoi bon construire de grands filtres pour ne jamais utiliser leur surface?

66 Tous ces résultats….. et quelles perspectives?
MATINALES ANC………P.I.A Tous ces résultats….. et quelles perspectives?

67 Qu’attendre des démarches in situ…..
« Aller voir in situ », c’est d’abord savoir comment c’est fait et comment ça fonctionne. VEOLIA y apprend beaucoup sur la réalité des unités de traitement et les vraies conditions de travail qu’elles rencontrent. Etudier in situ, c’est se trouver dans des conditions d’étude et de mesures très difficiles. Il est faux de penser que l’on peut mesurer sérieusement sans un site au préalable équipé pour cette opération. Etudier in situ, c’est se heurter à des comptages non fiables dans un cas sur deux, c’est prendre conscience que les charges organiques à traiter varient d’un jour à l’autre de plus du triple, c’est faire le constat que la mesure simultanée en entrée et sortie n’est pas possible, même en déployant des moyens techniques importants. Sortir du cocon douillet de la conviction de l’expert pour aller à la conquête de la vérité dans la vraie vie… voilà notre originalité et la richesse de nos travaux.

68 L’approche in situ….une remise à plat de l’EN12566…
La norme EN A1 nous dit que l’on peut faire « des tests sur site sous le contrôle du Laboratoire »… Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi le cas d’un rapport de marquage CE fait dans ces conditions de site réel ne s’est pas présenté à moi… La norme a choisi, sans connaître vraiment les eaux usées à traiter en sortie de maison de tester des unités de traitement des eaux usées dans des conditions imaginées . L’imagination des experts a été très mauvaise. In situ, nous avons pu mesurer: Des charges organiques à traiter par habitant entre 30 et 120 g/j.hab de DBO5, (contre 60g constants demandés tous les jours dans les tests et 45g au mieux réalisés), Des rejets en moyenne de 84 L/j.hab (contre 150 L demandés et réalisés dans les tests) Des concentrations 24 heures moyennes en DBO5 au-delà de 630 mg/L (la norme demande des concentrations entre 150 et 500 mg/L soit des charges organiques entre 22.5 et 75 g/j.hab)

69 Des tests et des dimensionnements à remettre en cause…
La semaine de 7 jours est le pas de temps de fonctionnement d’une famille. Dans cet intervalle hebdomadaire la valeur moyenne de charge organique par habitant est bien celle de la Directive Eaux Usées de En plus clair, pour la norme c’est tout le programme d’essais qui est à revoir. Tout aussi préoccupant, la désignation nominale des produits est faite en 2012 sur la base d’une charge MAXIMALE à traiter de 60 g de DBO5/ j.hab, comment traiter les eaux usées le jour où 120 g arrivent au traitement? Nos travaux in situ montrent que les traitements biologiques reçoivent, issues des fosses septiques, pour au moins 40% des installations testées in situ des eaux usées avec des concentrations en DBO5 au-delà de 400 mg/l. Comment ne pas s’interroger sur les performances de filières travaillant la moitié de leur temps hors de leur domaine de traitement garanti?

70 Trois années de fonctionnement…..
Et déjà l’examen du comportement de familles de produits nous indique que les performances entre la plateforme et les sites se dégradent fortement. Bien sûr certaines familles refont le zéro régulièrement, d’autres pas, il sera intéressant de savoir jusqu’où on peut accepter d’aller dans la performance pour ces petites installations d’assainissement. Bien sûr, le sujet est le même que les filières soient agréées ou traditionnelles. Pour ces dernières les meilleures d’entre elles, les filtres à sable, ne donnent les performances exigées des filières agréées que dans deux cas sur trois. Que dire alors des filières misant sur le sol, avec des perméabilités 100 fois inférieures à celles des filtres à sable, qu’espérer pour dépolluer….sinon un miracle!!

71 Enfin, INVESTIG’+ ® et les 500 filtres à sable….
Depuis plus de 20 ans des milliers d’heures de travaux d’experts sur le DTU64.1 pour en arriver à un constat surprenant parce qu’on est allé voir: Des filtres immenses qui se servent de moins du quart de leurs capacités, Des épaisseurs de matériaux jamais respectées, Des sables, le cœur du traitement, qui ne respectent pas les exigences granulométriques et des chartes locales voudraient faire pire parce que du sable « autre que celui du DTU » est là, dans une carrière toute proche, Des distributions gravitaires au fil de l’eau rencontrées dans 100% des cas totalement inadaptées à une répartition homogène sur ces ouvrages… De partout j’entends pour ces filtres « tout va bien ».. Non une obligation de moyens sur des bases bancales engendre un petit assainissement médiocre, payé trop cher.

72 Que retenir d’essentiel?
MATINALES ANC………P.I.A Que retenir d’essentiel?

73 La substantifique moelle…des P.IA
Le Petit Assainissement en décembre 2012: Est à installer par un professionnel sur la base d’une étude et doit faire l’objet d’une réception de travaux, Est à exploiter par un professionnel sur un engagement transparent assorti de garanties de résultats, Doit faire le ménage dans la médiocrité des filières traditionnelles ou agréées, Doit avoir une réponse européenne de qualité, les pollutions différentes et jamais mesurées des humains parce qu’ils n’habitent pas un même pays sont des absurdités. En 2012, une P.I.A, bien choisie, traite les eaux usées domestiques de façon pérenne, fiable, avec des performances garanties adaptées aux exigences locales rencontrées.


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