La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Formation de formateurs PNNS FORMATION DE FORMATEURS PNNS

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Formation de formateurs PNNS FORMATION DE FORMATEURS PNNS"— Transcription de la présentation:

1 Formation de formateurs PNNS FORMATION DE FORMATEURS PNNS
Thématique Précarité Paris 27 et 28 juin 2013

2 Nutrition et précarité : une approche anthropo-sociologique
Christine César Cnam Istna

3 Comment penser la pauvreté ?
Quelques données de cadrages chiffrés Comment mesurer la pauvreté Comment calculer un seuil de pauvreté Pauvreté de conditions de vie, monétaire ou subjective Calculer la pauvreté alimentaire

4 Comment penser la pauvreté ?
Ensemble 1811 € Base 100 Cadres 3577 198 Prof inter 1845 102 Employés 1277 71 Ouvriers 1326 73 SMIC 903 50 RMI 425 23 Mesurer la pauvreté Minimum de survie / minimum de vie décente : relativisme des besoins Salaires nets mensuels, privé (Insee, 2003)

5 Comment penser la pauvreté ?
Calculer le seuil de pauvreté * Critères français ou européens respectivement à 50% ou 60% du revenu médian ce qui concerne en France 6,1 % ou 12,4 % de la population. * Il n'existe pas de nouvelles données disponibles depuis l'enquête Revenus fiscaux de 1996 à 2001 effectué par l'Insee et la Direction générale des impôts.

6 Vécus de la pauvreté ? Pauvreté de conditions de vie, monétaire ou subjective * Conditions de vie : confort inconvénient logement * équipement : téléphone, voiture, frigidaire… * consommation courante : factures, vêtements, invitations, vacances… . 11% Insee 2003

7 DETERIORATION DE LA SITUATION RELAVITE

8 ChiffreS de la pauvreté
Historique Depuis 30 ans ( ) la pauvreté a diminué de moitié Dynamique contemporaine Taux de « pauvreté relative* » stable : autour de 12% entre 1990 et 2000 Depuis 2000, repart à la hausse et se caractérise par une intensification *60% du niveau de vie médian (revenu/UC qui sépare la population en 2 groupes) Chiffres courants En 2007, 13,2% soit 8 M d’individus ont moins de 907 €/mois ; La moitié d’entre eux ( 4 M d’individus) ont moins de 600 €. Données Réelles En 2005 niveau de vie moyen = 1500 euros (données fiscales) => seuil à 880 € = euros (données comptabilité nationale) => seuil à €.

9 En 2009 Pour mémoire 13,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire à 60 % du niveau de vie médian (+0,5 point en un an), soit 8,2 millions de personnes. Cette augmentation fait suite à une relative stabilité au cours de la période , marquée par un point bas en En 2009, 7,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté à 50 % du revenu médian (795 euros), soit 4,5 millions de personnes (+0,4 point en un an). La pauvreté en conditions de vie2, elle, enregistre une baisse passant de 14,7 % à 12,6 % entre 2004 et 2009, mais on note toutefois une interruption de cette tendance, puisque cet indicateur remonte à 13,3 % en Enfin, le surendettement s’est accentué entre 2008 et 2011 (+23 %). (Onpes, 2012)

10

11 Qui est pauvre ? - Bénéficiaires des minimas (RSA, AH, Allocation solidarité personnes âgées) Chômeurs (Catégorie 1 et autour) Travailleurs pauvres (femmes à temps partiel)

12 Focus RSA

13 Evolution RSA ( )

14 Focus travailleurs pauvres
Disposer d’un emploi protège de la pauvreté. En 2008, le taux de pauvreté monétaire était en effet trois fois plus élevé pour un chômeur que pour l’ensemble de la population, contre 2,4 fois en Cette tendance ne doit cependant pas masquer la dégradation de la situation des salariés les moins protégés. Et avoir un emploi n’est plus une condition suffisante pour franchir le seuil de pauvreté. En 2009, 6,7 % de la population en emploi est en situation de pauvreté monétaire, et ce phénomène est particulièrement accentué chez les femmes seules chargées de famille (15,5 %), les travailleurs isolés (autour de 9 %), et dans certains secteurs où la précarité de l’emploi est importante comme l’hôtellerie-restauration (environ 19 %), ou les services à la personne (15 %) ou encore l’agriculture. (Onpes, 2012)

15 Le calcul du chômage et autour
- Chômage BIT : 7,8% (dernier trimestre 2007 CVS Métropole et Dom) Chômage ANPE : autour de 9% (les DEFM de catégorie 1) n’aurait pas varié entre 2002 et 2007 En sept 2007 = 2,4 M alors que les inscrits à l’ANPE sont 4,4 M

16 Principales catégories de chômeurs « invisibles » 2006
Chômeurs des DOM (total) Demandeurs d'emploi temporaire ou à temps partiel Dispensés de recherche d'emploi Chômeurs1 en "activité réduite" Demandeurs d’emploi non immédiatement dispo TOTAL Malgré ces artifices statistiques, le chômage se situe fin 2006 à un niveau plus élevé qu’en mai 2002

17 L’évaluation réaliste
Les 8 catégories (sept 2005) et le « halo » 1 les découragés de l’inscription à l’ANPe 2 les Rmistes non inscrits

18 Plus de 3 millions de chômeurs en août 2012
en prenant en compte la seule catégorie A (demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi), soit une définition restrictive.

19 En élargissant le spectre, le nombre de chômeurs atteint près de 4,8 millions.
3 millions de chômeurs (catégorie A) 3.6 millions de chômeurs (catégories A,B) 4.5 millions de chômeurs (catégories A,B,C) 4.8 millions de chômeurs (A,B,C avec les DOM) Ce chiffre du chômage ainsi redessiné prend en compte les personnes en recherche d'emploi - qui ont travaillé - de 78 heures dans le mois (catégorie B), - celles qui ont travaillé plus de 78 heures (catégorie C) - ainsi que l'ensemble des demandeurs d'emploi DOM. … Bref, environ 5 M de personnes soit 19% de la population.

20 Le poids du logement Revenu annuel Taux d’effort net - de 9 655 € 29,1
9 655 à € 25,2 à € 22,7 17,7 Ensemble 22,6 Effort financier des ménages selon le revenu par UC ( 2002, Insee)

21 Poids relatif du logement (2006)

22 Propriétaires versus locataires (2010)

23 Les composantes du coût du logement (2010)

24 Comment penser la pauvreté ?
Pauvreté monétaire ou subjective * Etat du patrimoine et ressources individuelles (niveau diplôme, PCS de la mère...) * Subjective

25 Comment penser la pauvreté alimentaire?
Calculer la pauvreté alimentaire * Données recueillies par grandes enquêtes nationales 3,45 € (INSEE) (Bertrand, 1992) 3,70 € (INRA) (Caillavet, 2004) Rappel : consommation alimentaire moyenne française à 6 € (Caillavet, 2004) * En dessous de 4,00 € (Darmon, 2010) il n'est pas possible de couvrir les Apports nutritionnels conseillés (ANC).

26 Conclusion Diagnostic
Depuis 2003, une augmentation du nombre d’allocataires de minima sociaux et concentration des situations de pauvreté recensées par les associations Dans un contexte conjoncturel défavorable, le chômage s’est accru jusqu’à la mi-2005 avant d’amorcer une diminution RMI = titulaires (soit + 8,5% par rapport à 2003) ; en France un chômeur sur deux n’est pas indemnisé. Photo instantanée (trajectoire), revenu du patrimoine (minimisation) Une situation multi-factorielle avec continuum Subjectivité et relativité : positionnement social et trajectoire

27 Comment classer les formes de pauvreté ?
Multifactorialité Travail Famille Logement Santé Chômage Emplois dégradés Séparation Privé Accès aux aides (Apl, Fsl..) Somatique Santé mentale

28 Comment classer les formes de pauvreté ?
Désaffiliation sociale (Castel, 1995) Intégration Dépendance Désaffiliation Emploi «normal » Réseau social Instabilité Fragilisation des liens sociaux Absence de participation à la sphère de production, sociale

29 Comment classer les formes de pauvreté ?
Formes élémentaires de la pauvreté (Paugam, 2005) Intégrée Marginale Disqualifiante Reproduction Durable (Famille, informel, Clientélisme) Invisible Stigmatisation (Intervention individualisante) Insécurité / chute Fragilité liens sociaux (Concentration géographique, école, mille feuille des interventions)

30 Comment classer les formes de pauvreté : le cas du RMI
Processus d’entrée dans le RMI (Cohen, Larguèze, 2001) Jeunes diplômés Jeunes précaires Femmes avec enfants Hommes intérimaires Ruptures biographiques Bac + CAP CEP, 35 ans CAP, 45 ans Hétérogène Recherche emploi qualifié Difficile insertion Monoparentalité Migration Retrait progressif Indépendant, Secteur agricole Déclassement

31 Comment classer les formes de pauvreté : le cas de l’aide alimentaire
Etude Abena (César, 2005) Les années 1980 : redémarrage de l’aide alimentaire et création du RMI Restos du Cœur : en 1985 servait 8 M de repas; en M ( personnes) Dépendance Assistance Soutien Repas Colis Epicerie sociale

32

33 Institut de Veille Sanitaire
Etude « ABENA » Alimentation et Etat Nutritionnel des Bénéficiaires de l’Aide Alimentaire une approche socio-anthropologique Christine César Unité de Surveillance et d’Épidémiologie Nutritionnelle (USEN) Institut de Veille Sanitaire (InVS) Université Paris 13 Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM)

34 Trois principaux objectifs
- Décrire l’état nutritionnel et la consommation alimentaire des personnes ayant recours à l’aide alimentaire - Décrire les sujets d’un point de vue socio-démographique - Produire une analyse socio-anthropologique à partir d’une enquête qualitative

35 Méthodologies EPIDEMIOLOGIE
- Tirage au sort des structures et des sujets à Paris, Seine St Denis, Marseille, Dijon pour les colis, repas, libre-service - Questionnaire + Bilan biologico-nutritionnel 1164 (77% d’acceptation) (26% de participation) SOCIOLOGIE 35 entretiens semi directifs sur échantillon raisonné à Paris, Seine St Denis, en milieu rural pour les colis, épicerie sociale

36 Caractéristiques socio-démographiques

37 Echantillon épidémiologique (n=883)
Paris et SSD Sociologique (n=33) Femmes (%) 79,9 78,8* Age moyen (ans) 40,8 41,7 Pays de naissance (%) Maghreb 50,6 36,4 France 23,8 39,4 Autre pays d’Afrique 15,1 18,2 Personne en couple (%) 53,0 54,5 Enfants à charge (%) 82,3 100 Nb moyen d’enfants à charges 2,3

38 Echantillon épidémiologique (n=883)
Sociologique (n=33) Paris et SSD Appart, maison 71,8 66,8 Hébergé par un proche 15,6 6,0 Centres d’hébergement** 1,0 3,0 Hôtel, hôtel social 8,3 24,2 SDF 1,3 0,0 Autre 2,0 Aucun diplôme ou CEP 59,3 63,6 CAP, BEP, Bac Pro, équiv 22,7 18,2 Baccalauréat général et plus 18,0

39 Description socio-démographique des sujets (3)
Echantillon épidémiologique (n=883) Sociologique (n=33 Paris et SSD Occupe un emploi 5,5 21,2 Sans emploi 72,5 57,6 Pas d’autorisation de travail 22,0 Salaire / travail 18,0 33,3** Indemnités chômage 12,9 18,1 RMI / API 22,5 Autres allocations 23,5 15,3 Retraite 3,5 0,0 Aucun revenu 9,8 12,1*** Autre

40 Etat de santé perçu comme Excellent / Bon 55% Moyen / Mauvais 45%
Aide alimentaire est citée comme première source d’approvisionnement Dépenses alimentaires moyennes (€/pers/jour) 2,6 Il vous arrive souvent / parfois de ne pas avoir assez à manger 50% Etat de santé perçu comme Excellent / Bon 55% Moyen / Mauvais 45% Renoncement d’un des membres du foyer à des soins de santé pour des raisons financières 17%

41 Etat nutritionnel

42 Hommes (%) Femmes Total (%) 23 28 1 56 32 42 31 34 12
Anthropométrie et tension Hommes (%) Femmes Total (%) Hypertension (Pression systolique > 140 mmHg et/ou Pression diastolique > 90 mmHg) 35 23 28 Corpulence Maigreur (IMC < 18,5) 1 Poids normal (18,5 ≤ IMC < 25,0) 56 32 42 Surpoids (25,0 ≤ IMC < 30,0) 31 36 34 Obésité ( IMC ≥ 30,0) 12

43 Entretiens semi-directifs
Monographies familiales réalisées au domicile Adapter la forme de l’entretien pour limiter les effets de censure liés à la honte, appréhender variations début/fin de mois (entretiens informels, entretiens doubles et doubles entretiens) Enregistrement des entretiens ; photographies des espaces de stockage (frigidaire, placard, etc.) et de préparation des aliments ; analyse des conditions de réalisations des entretiens ; retranscription - Passation du questionnaire épidémiologique pour le recueil des données factuelles + bilan biologico-nutritionnel

44 Echantillon raisonné Recherche de situations contrastées
maîtriser le niveau de « reste à vivre » : 3 € ; 6 € - limiter les effets de génération : âge ans présence d’enfants : maximiser les contraintes - contre-échantillon : personnes CMU sans de recours à l’aide alimentaire

45 Entretiens réalisés Zone urbaine : Paris, Seine Saint Denis
35 entretiens auprès de « bénéficiaires » 12 doubles entretiens ; 17 CAPI ; 15 bilans de santé 3 temps d’enquêtes : oct-nov ; fév-mars ; mai-juin 9 terrains : 4 sites de colis – 3 associations 4 épiceries sociales – 3 associations 1 repas chauds Zone rurale (exploration) entretiens auprès de responsables associatifs 2 départements Corrèze, Dordogne 3 associations (épiceries, colis, jardins d’insertion)

46 Entretiens réalisés Colis / Epicerie sociale 21 entretiens
 Reste à vivre < 3 € Reste à vivre : 3 et 6 € 12 entretiens Témoins Hors AA premier contact 2 (au second contact : 5 entretiens) Reste à vivre < 6 € Couverture maladie universelle / Aide médicale d’Etat

47 Stratégies et supports de résistance (1) Les stratégies d’organisation alimentaire étroitement liées à la densité des supports sociaux Famille, filiation : effets de trajectoire - migration : des savoirs techniques, pas de soutiens - déjà issu d’un milieu pauvre : partager son colis - Entourage local : soutien alimentaire par l’entourage Liens affinitaires : lutte contre l’isolement - compagnonnage des monoparentaux : coop alimentaire - l’invention d’une convivialité : café, gâteaux - l’anniversaire des enfants : tensions entre 2 régimes

48 Stratégies et supports de résistance (2)
Liens organiques - La place du travail : manger pour dormir ; re-travailler pour perdre du poids - problèmes de santé et invalidité Liens de citoyenneté : l’accès - les relations aux associations d’AA - l’inscription à la cantine - l’organisation des « déserts alimentaires »

49 Ancienne stabilité professionnelle / familiale
Profil 1 : DEPENDANCE - Profil 1.1 : dépendance totale et exclusive Ne pas avoir accès au travail salarié Cuisiner à l'hôtel ou comment accommoder l'interdiction Disposer d'une cuisine et un travail instable non salarié - Profil 1.2 : dépendance simultanée Ancienne stabilité professionnelle / familiale

50 Hôtel, magasins proches
Dépendance exclusive Hôtel, magasins proches (15 m², couple et 3 enfants)

51 Dépendance partielle STUDIO (anciens squatters) Achat en gros et fin de marché (couple, 2 enfants, 25 m²)

52 Profil 1.2 : Aides simultanées
Ressources < 6 euros/j/p (femme, 2 jeunes adultes, HLM)

53 - Profil 2-1 : marché de « catégorie II »
PROFIL 2 : ASSISTANCE - Profil 2-1 : marché de « catégorie II » Poids du logement et les relations aux travailleurs sociaux et de santé. La santé mentale - Profil 2-2 : aliénation de la GMS Situations de déclassement et résistance Du surpoids à l’obésité : l’entrée dans le chômage

54 Profil 1-2 : l’assistance est plus redoutée que la misère

55 travailleuses à TP, héritières du sous-prolétariat
PROFIL 3 : SOUTIEN travailleuses à TP, héritières du sous-prolétariat - Profil 3-1 : être hébergé Alimentation et entourage familial - Profil 3-2 : une forme " d'autoproduction " Prélèvement de nourriture sur l'entreprise

56 Profil 3-2 : une forme " d'autoproduction "
HLM, famille monoparentale, caissière à TP


Télécharger ppt "Formation de formateurs PNNS FORMATION DE FORMATEURS PNNS"

Présentations similaires


Annonces Google