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La Motivation & Les Emotions

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Présentation au sujet: "La Motivation & Les Emotions"— Transcription de la présentation:

1 La Motivation & Les Emotions
Anna Tcherkassof et Maria Popa-Roch CM 1 Psychologie Sociale La Motivation & Les Emotions D’après une définition classique, la psychologie sociale « un essai de comprendre et d’expliquer comment la cognition, l’affect et le comportement des individus sont influencés par la présence actuelle, imaginée ou supposée de l’autrui (Allport, 1985). Cette définition implique que la psychologie sociale étudie en gros comment les gens influencent d’autres gens. Mais la psychologie sociale étudie aussi d’autre facteurs qui affectent le comportement social. On peut définir aussi la psychologie sociale par rapport aux explications et aux déterminants données aux comportements sociaux.

2 INTRODUCTION Le cas Marc Lépine Pourquoi?
Des réponses à cette question permettraient de mieux comprendre et de mieux prédire le comportement humain. Caractère fortement adaptatif Plusieurs explications possibles : -la frustration de ne pas avoir réussi le concours -des films violents véhiculés par les médias -personnalité violente -troubles émotionnels chroniques -l’instinct ou l’impulsion, etc. L’étude du comportement est très complexe Prenons d’abord quelques exemples relativement célèbres 1989, événement tragique au Quebec : vers 16 H, un jeune homme de 25 ans pénètre dans les locaux de l’Ecole Polytechnique de Montréal avec une arme sémi-automatique. Moins de 20 minutes après il avait fait 14 victimes, la plupart des femmes. Quelques minutes après il se donnai la mort. La question quasi-automatique qui surgit dans les esprits de tout le monde est Pourquoi un tel geste? Nous cherchons le « pourquoi » de notre comportement et celui des autres. IL y a quelques expériences impressionnantes en psychologie sociale qui sont en lien avec l’influence sociale que vous avez du étudier au premier semestre. Une étude de Hofling et al. (1966) : dans un hôpital. Dr Smith a commandé à 22 infirmières d’administrer 20 mg d’un médicament à un patient pour laisser le temps au médicament d’agir jusqu’à ce qu’il arrive sur les lieux. Dans la pharmacie de l’hôpital il était clairement indiqué que la dose maximale était de 10 mg par jour. Selon vous les infirmières ont-elles administré la surdose pour obéir au médecin mettant cependant en danger la santé des patients? Heureusement que le médicament a été remplacé par un placébo car 21 su 22 infirmières ont obéi au médecin. Dans le cadre de ce genre d’exemples on explique le comportement par la soumission à l’autorité qui est une source puissante d’influence. Vous avez sans doute vu l’expérience de Milgram (1963) au premier semestre. Résumer Mais aussi le comportement des allemands lors de la deuxième Guerre Mondiale Pourquoi l’obédience? (Milgram, 1963, 1974)

3 INTRODUCTION Complexité de l’étude : sources
Un même comportement peut avoir plusieurs causes Une même cause peut engendrer des comportements différents A. au niveau inter-individuel (chez deux personnes différentes) - après un divorce, une personne traversera une dépression, une autre ressentira de la colère B. au niveau intra-individuel (chez la même personne) - être la cible d’une plaisanterie peut être amusant lors d’une soirée entre copains mais vexant lors d’un exposé oral Quelque sources de la complexité de l’étude du comportement Premièrement, le comportement est déterminé de façon multiple Deuxièmement, une même cause peut engendrer des comportements différents Nous allons étudier des phénomènes qui sous-tendent nos comportements LA MOTIVATION et LES EMOTIONS

4 PLAN Ce cours vient dans la continuation de celui de premier semestre. Il comportera deux parties. La première partie est consacrée à la motivation. Elle comportera six cours. C’est moi que va les assurer ces premiers cours. La deuxième partie est consacrée à la psychologie des Emotions et c’est Mme Anna Tcherkassof qui va les assurer. Je vous distribue le plan du cours. Vous trouverez aussi la bibliographié conseillée. Pour chaque partie elle contient trois ouvrages dont un est obligatoire. L’ouvrage qui apparaît en gri sur le plan est en lecture obligatoire. Ce qui veut dire que l’examen contiendra des question portant sur le livre. Pour la partie motivation, le livre en lecture obligatoire s’appelle « La motivation » de Fabien Fenouillet. Pour la partie Emotions, le livre s’appelle « Les émotions » de Véronique Christophe. Les deux livres se trouvent à la bibliothèque. En ce qui concerne le partiel, il portera sur des questions du cours et des questions des deux lectures obligatoires et contiendra moitié QCM et moitié des questions ouvertes.

5 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
A. Définition et caractéristiques Définition Le sens commun Nous avons tous une idée de ce que représente la motivation Ex : - étudier jusqu’à 2h du matin pour réussir un examen - le joueur de foot qui fait beaucoup d’effort pour gagner - se priver de gâteaux ou d’autres sucreries avant l’été, etc. Larousse : L’ensemble des motifs qui explique un acte Cela ne permet pas pour autant d’étudier scientifiquement le motivation parce que cette définition n’est pas assez précise Le but de la psychologie de la motivation est d’expliquer et de prédire le comportement

6 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
A. Définition et caractéristiques Il existe de nombreuses définitions dans la littérature Les forces internes et /ou externes produisant le DECLENCHEMENT, la DIRECTION, l’ INTENSITE et la PERSISTANCE (Vallerand & Till, 1993) du COMPORTEMENT Sur la base de plusieurs définitions qui existe dans la littérature, celle sur laquelle nous allons nous appuyer dans le présent cours est la suivante. En ayant une définition suffisamment générale, nous allons décrire ensuite les principales caractéristiques de la motivation. définition qui vise à délimiter l’étendue du champ conceptuel suffisamment large pour englober l’ensemble des théories

7 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
A. Définition et caractéristiques Remarque : malgré l’utilité d’une définition, il ne faut pas oublier : La motivation est un construit hypothétique et non pas une entité matérielle - Ce qui existe est la manifestation comportementale de ce construit - A partir de ces manifestations observables on infère l’état de motivation La formulation d’un construit n’est jamais qu’approximative

8 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
A. Définition et caractéristiques Caractéristiques (4 grandes caractéristiques) 1. Le déclenchement du comportement Déclenche ou dynamise le comportement Si on voit chez une personne un changement d’état qui la fait passer de l’absence de l’activité à l’exécution d’une tâche nous nous disons qu’elle est motivée Ex : EX 1. Si on voit un camarade qui se met tout d’un coup à prendre des notes alors qu’il somnolait quelques minutes auparavant, nous nous disons que c’est la motivation qui le fait agir : on connait pas exactement a nature de cette motivation : il se rappelle qu’il aura bientôt un interro ou qu’il a promis à un collègue de prendre des notes pour lui Ex2. Si on est fatigué, on va généralement dormir. Mais si on est fatigué mais le lendemain on a un examen, nous allons boire un café car c’est plus important pour nous de réussir cet examen. 2. La direction du comportement Fournit l’énergie nécessaire pour effectuer le comportement Oriente vers le comportement approprié Et surtout Canalise l’énergie vers les BUTS appropriés La motivation fait en sorte que le comportement soit en harmonie avec nos besoins

9 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
A. Définition et caractéristiques 3. L’intensité du comportement Plus un employé désire une promotion, plus il travaillera intensément Plus un étudiant veut réussir son examen, plus il étudiera assidûment 4. La persistance du comportement Ex 4. Un étudiant en psychologie désirant faire carrière dans cette profession devra faire preuve d’un niveau élevé de persistance afin de pouvoir faire des études de longue durée Ou ne pas manger des friandises jusqu’à atteindre le poids désiré Lire un livre jusqu’à la dernière page Etudier toutes les chapitre de son cours pour le partiel La persistance caractérise notre engagement dans les activités

10 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
A. Définition et caractéristiques Remarques les caractéristiques de la motivation ne sont pas indépendantes, mais elles s’influencent mutuellement une relation négative entre l’intensité et la persistance du comportement les recherches font parfois appel à des caractéristiques additionnelles du comportement motivé Izard (1977) donne un rôle important aux émotions : le changement émotionnel représente une caractéristique motivationnelle importante Ex : une personne qui s’inscrirait à un programme d’exercices physiques et serait très motivée de se mettre en forme pourrait effectuer ses exercices avec une telle intensité, qu’elle n’aurait pas assez d’énergie pour terminer chaque séance EX: un étudiant peut avoir des but multiples : réussir ses études et être financièrement indépendant : il doit étudier avec assiduité mais en même temps avoir un travail ; lorsqu'il est au travail, il fait preuve d’une très faible intensité de l’activité d’étude ; ce n’est pas pour cela qu’il est moins motivé pour ses études Poursuivre sur les niveaux d’analyse en donnant l’exemple du concert rock de la poly dans la vie quotidienne, nous nous engageons dans des multiples comportements motivés qui s’influencent réciproquement les facteurs, qui interviennent dans la motivation, relèvent de différents niveaux d’analyse motivation et émotion : même origine étymologique > "movere" (se déplacer)

11 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
B. Les différents niveaux d’analyse (3 niveaux) LE NIVEAU BIOLOGIQUE (des facteurs physiologiques) Facteurs génétiques Ex :l’agression est innée ou acquise Facteurs neurologiques Ex :l’implication des différentes structures du cerveaux comme l’hypothalamus dans les comportements agressifs Prenons l’exemple du comportement agressif On va d’ailleurs y revenir par la suite sur ce comportement Facteurs hormonaux Ex : certaines recherches ont démontré l’implication de la testostérone dans le comportement agressif

12 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
B. Les différents niveaux d’analyse (3 niveaux) LE NIVEAU DE L’ORGANISME Les forces internes ou externes qui influencent le comportement L’approche de l’apprentissage a. les processus par lesquels la motivation est apprise b. le rôle de la motivation dans l’apprentissage L’approche psycho dynamique - le déterminant premier de la personne se situe en dehors de son champ de conscience, c’est-à-dire le conflit interne entre certains désirs réprimés inconciliables et la réalité ou la morale L’effet Zeigarnik : Lewin et ses collègues observaient en prenant un café au bistro, que systématiquement, le serveur se souvenait exactement de ce que chacun des membres du groupe avait commandé jusqu’au moment où l’addition était réglée. Autrement dit cet effet reflète le fait d’être motivé dans ses efforts pour poursuivre une tâche jusqu’à sa complétude D’ailleurs les premières recherches de Lewin portaient sur la motivation sociale : l’effet du niveau d’aspiration sur les performances et aux activités substitutives consécutives à l’échec L’approche cognitive - le rôle des différentes cognitions dont les attentes, les attributions, etc. Ex : l’effet Zeigarnik : observé par Kurt Lewin (« le père de la ψ sociale ») La position humaniste - le comportement humains serait motivé par un besoin persistant d’assurer son développement

13 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
B. Les différents niveaux d’analyse (3 niveaux) LE NIVEAU SOCIAL (les influences sociales) Comment les gens qui nous entourent peuvent-ils modifier le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance de nos comportements - l’obéissance - la conformité - acquiescence Ex : la facilitation sociale mise en évidence pour la première fois par Triplett Remarque - il existe une relation étroite entre les théories cognitives et sociales c’est souvent l’interprétation du comportement d’autrui qui nous influence et non pas le comportement objectif (théories sociocognitives) Mais aussi des facteurs comme les normes (l’expression du préjugé : la norme de désirabilité sociale), groupe d’appartenance. L’effet de la facilitation sociale est connu depuis longtemps. La première expérience en psychologie sociale l’a mis en évidence. Ex examinant les résultats des courses de vélos, Triplett nota que les cyclistes pédalaient plus vite lorsqu’ils couraient contre un autre cycliste que lorsqu’il courrait seul. Afin de mieux comprendre le phénomène, il demanda à des enfants de 10 à 12 ans de participer à une expérience en laboratoire; les enfants devaient enrouler la ligne d’une canne à pêche autour du mouliner le plus vite possible. Tous les enfants exécutèrent la tâche isolément ainsi qu’en présence d’un autre enfant qui exécutait la même tâche. La présence des autres facilite la performance quant à une activité donnée.; Les niveaux de l’organisme et le niveau social sont intéressants pour nous : l’interaction de l’individu avec son niveau physique et social.

14 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
C. Perspectives passées et perspectives actuelles - d’abord l’objet de différentes conceptions philosophiques avant de devenir celui des théories psychologiques Aristote : il existe des passions qui guident le comportement Platon : l’âme est composée de l’appétit, du cœur et de la raison Epicure : le plaisir est la cause centrale du comportement l’hédonisme : le comportement s’explique principalement par la recherche du plaisir et de l’évitement de la douleur -étudier le comportement sur des bases empiriques a révélé les limites de la conception hédonique car il est très difficile de trouves des définitions opérationnelles du plaisir et du son contraire. On peut envisager plusieurs façons d’étudier l’homme agissant

15 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
C. Perspectives passées et perspectives actuelles 1. Qu’est qui « pousse » l’individu à agir? LES INSTINCTS : les premières études - Fait référence à des comportements innés : McDougal (1908) - non-appris - exécutés par tous les membres de l’espèce Ex : - construction d’une ruche d’abeilles - la toile d’araignée - les cris des nouveaux nés - la mère qui protège ses enfants Pour le behavioristes tout comportement est appris et non inné 2 types d’apprentissage Le conditionnement classique : associer par répétition un stimulus neutre et un stimulus inconditionnel jusqu’à ce que ce dernier acquière le statut de stimulus conditionnel (Pavlov, 1927). Il se déroule en trois temps. Dans un premier temps il attache le chien dans un harnais jusqu’à ce que l’animal se tienne calmement. Dans un deuxième, le chien entent e bruit d’un métronome ce que le fait tourner la tête. Cette deuxième phase s’achève avec la disparition de cette réaction d’orientation au bout de quelques répétitions. La dernière phase consiste à faire précéder l’introduction de poudre de viande dans la gueule du chien par le signal sonore du métronome. Cette phase associative donne aussi lieu à des répétitions. Lors de la phase test, l ’expérimentateur constate que le bruit du métronome seul suffit pour provoquer la salivation du chien ce qui n’était le cas avant la troisième phase dite association. Des applications an psychologie sociale : V. Berkovitz et LePage diapo suivante) 2. Le conditionnement opérant ( Thorndike, 1911 et Skinner, 1931). l’animal est placé dans une boîte où il est totalement libre. Lorsque l’animal explore sa cage aléatoirement dans un premier temps, il appuie sur une manette qui lui distribue la nourriture. Par la suite, lorsqu’il a faim, il réitère ce comportement qualifié d’opérant ce qui lui permet d’obtenir la nourriture. La fréquence des réponses opérantes dépendent du nombre de renforcements et est lié à la privation alimentaire. Remarque : Le béhaviorisme ou le comportementalisme : les processus mentaux ne sont que des résidus d’actes moteurs et l’apprentissage par association suffit pour expliquer l’ensemble des comportements humains - le terme d’instinct va disparaître et sera repris par les éthologistes pour les conduites animales

16 Juste à titre d’exemple : la possession ou la présence
d’une arme peut inciter à la violence Berkovitz & LePage (1967) proposent une interprétation du lien entre la frustration et l’agression en termes de conditionnement classique : frustrat. –colère - agression La présence d’une arme augmente la probabilité d’obs. une réponse agressive chez un sujet ayant été préalablement frustré Sujets : 100 étudiants du premier cycle furent affectés aléatoirement dans un des groupes expérimentaux Condition frustration : suite à une tâche de résolution de pb, un complice évaluateur leur donnait 7 chocs électriques 4 groupes : - générateur de chocs seulement - générateur + 2 armes à feux qui appartenaient au complice - générateur + 2 armes à feux à utiliser dans une autre recherche - générateur + raquette de badminton L’expérience de Berkovitz et (1967) vient dans un effort d’appliquer aux préjugés la théorie du lien entre la frustration et l’agression et Dollard et Miller (1939). Les deux sont des théoriciens de l’apprentissage mais fortement influencés par les théories psychanalytiques. Leur idée était de faire une synthèses des idées psychanalytiques et behaviouristes en l’appliquant au champ de la psychologie sociale, et plus précisément à l’agression. Selon eux, l’être humain est appelé de réagir de façon agressive par un état motivationnel interne qui est le produit d’une frustration. B & L: la frustration ne produit la colère et la ‘agression seulement si certains indices sont présents : les cibles, les situations et les objets Le cibles : les minorités ; les objets : les armes L’agression suppose toujours l’existence d’une frustration 2. L’existence d’une frustration conduit toujours à l’agression. Mais beaucoup de critiques a cette théorie avec des développements. Remarque : ce genre de théories restent tout même vagues au niveau des mécanismes par lesquels certains indices deviennent associés à l’agression. Comme il le souligne Bandura dont on va discuter dans un cours plus tard, l’agression doit rendre compte non seulement des facteurs immédiats qui provoquent les comportements mais également des processus qui en permettent le développement et le maintien. Donc une théorie en termes stimulus réponse telle que celles behaviouristes deviennent insuffisantes pour expliquer le comportement social. Les apprentissages antérieurs et leurs conséquences détermineraient le type de comportement adopté actuellement. Condition non-frustration : un seul choc 3 groupes : les mêmes, sauf le denier Résultats : 1. quelque soient les conditions, les sujets frustrés > sujets non-frustrés 2. chez les sujets frustrés avec présence arme > - //- absence arme (indép. d’appartenir ou pas au complice)

17 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
C. Perspectives passées et perspectives actuelles 1. Qu’est-ce qui « pousse » l’individu à agir? LES PULSIONS Les formations de l’inconscient sont des actes psychiques complets qui ont un sens ; en psychanalyse le sens est toujours intentionnel - n’a de sens que ce qu’exprime une intention, donc une motivation Les rêves, les fantasmes, les actes manqués, les symptômes sont toujours le résultat d’un conflit entre des intentions opposées - Ex : - l’expression directe d’un désir qui s’oppose aux valeurs et aux exigences du conscient - ce dernier refoule activement l’intention qui lui est contraire, mais il ne peut pas l’empêcher de se manifester complètement La psychanalyse fournit une masse de données individuelles, non-répétables et non-reproductible, on ne peut pas déceler des lois scientifiques sur la base d’une telle démarche. Cette énergie psychique ne peut pas ne pas se décharger donc elle s’exprime dans des représentations ou actions de substitution Implication On ne peut pas évaluer la probabilité d’un comportement en fonction de la présence d’un certain facteur de motivation

18 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
C. Perspectives passées et perspectives actuelles 1. Qu’est-ce qui « pousse » l’individu à agir? LES BESOINS (chez les humanistes) - les individus manifestent des besoins d’autodétermination et de compétence, besoins qui jouent un rôle important dans la compréhension du cpt humain La théorie des besoins de Maslow : l’être humain cherche à développer son potentiel personnel Postulat : - les besoins de niveau inférieur seraient prépondérants et devraient être satisfaits avant que les autres besoins ne soient activés Le comportement humain peut être expliqué par des lois bien précises ; la mise en avant du concept d’action volontaire a été vue pour longtemps incompatible avec l’objectif de la science qui est de prédire et de contrôler le comportement humain. D’après Skinner, le comportements librement choisis étaient imprévisibles et pour une bonne 5O’aine d’années l’analyse de la motivation humaine a été mise de côté Vers les année ’50 certains psychologues reviennent avec des construits associés à la capacité de l’individu de choisir et d’avoir un impact sur son environnement. L’approche humaniste a plus marqué la psychologie de la motivation car a donné lieu a des concepts comme motivation intrinsèque et extrinsèque et a pris en compte des développements des approches cognitives et socio-cognitives Carl Rogers : conception très optimiste de l’être humain. Ses principes ont été repris en psychothérapie et moins gardés dans la recherche : congruence, acceptation inconditionnelle, empathie. La vie est un processus actif qui offre à l’individu l’occasion de fonctionner de la façon la plus complète. La notion de valeur personnelle et de fonctionnement complet est jamais achevé. A mesure que l’individu amorce un processus de croissance, l’image qu’il a de lui-même changerait. Ce changement l’inciterait a développer une image positive de lui-même et à croitre de nouveau. Ce processus s’appelle la tendance à s’actualiser et qui est innée chez tous les organismes vivants. -Pour Maslow : le besoin de développer son potentiel et de s’auto-actualiser est un principe de base de la motivation humaine. Remarque : il est impossible de faire une taxonomie exhaustive des besoins (voir Murray et Piéron) Les recherches l’ont toujours infirmée (ex de manip sur l’âge)

19 Besoins d’amour et d’appartenance Besoins physiologiques - organiques
Réalisation de Soi Besoins esthétiques -recherche de la beauté, de l’ordre, de la symétrie Besoins cognitifs - curiosité, exploration Besoins d’estime - besoins de respect et d’estime des autres et de soi Ces besoins résulteraient de déficiences dans la vie d’un individu, c’est-à-dire que les comportements associés à des besoins seraient motivés par l’absence de certains éléments jugés nécessaires pour le développement complet de la personne. Les comportements originant de ces besoins seraient activés par des états de privation « deprivation needs » Même si le modèle est hiérarchique, Maslow ne voyait pas la recherche de satisfaction de besoins de façon rigide. Une personne peut satisfaire partiellement des besoins primaires ce qui lui permettraient d’avoir accès à des besoins plus élevés. Par exemple si les besoins physiologiques sont satisfaits 85% de temps, ils ont relativement peu d’influence sur le comportement et ils limitent assez peu la manifestation des besoins plus élevés. En revanche, un ensemble de besoins qui sont très peu satisfaits, comme par exemple les besoins se sécurité auront une plus grande influence sur le comportement de l’individu que les besoins plus élevés Les caractéristiques des individus actualisés : ceux qui réalisent le soi Contrairement à d’autres psychologues humanistes (comme Carl Rogers qui croyait que nous avons tous le potentiel de s’actualiser, Maslow est d’avis que seulement une petite partie de la population, moins de 1%, pourrait être considérée comme auto-actualisée. Caractéristiques d’une personne auto-actualisée : -perception plus efficace de la réalité Une adaptation plus facile à la réalité une meilleure acceptation de soi et des autres Une attitude ouverte et non-défensive face aux informations créativité et spontanéité Des personnes qui sont intéressées aux problèmes de l’humanité L’expérience d’une perte momentanée de la sensation de soi : peak expérience (expériences mystiques) Recherche de satisfaction dans la fin et dans des moyens : des défis Ces trois dernières caractéristiques seront reprises par les théoriciens de la motivation intrinsèque Les de recherche sur la théorie de Maslow : L’actualisation de soi est un processus à long terme, donc on devrait s’attendre à trouver plus de personnes actualisées parmi les personnes âgées. Rizzo et Vinacke (1975) trois groupes d’âge (18-25 ; ; 70-80) pas de différence entre les deux premières groupes d’âge. Les individus du troisième âge étaient moins souvent actualisés que ceux des deux premières groupes Il semble que l’ordre dans lequel les besoins soient atteints n’est pas celui postulé par Maslow Besoins d’amour et d’appartenance - affection, confiance, amour Besoins de sécurité - besoins de protection, peur de l’inconnu Besoins physiologiques - organiques - manger, boire, régulation de la température, activité sexuelle

20 Classifications des besoins
H. Murray (1938) H. Piéron (1935) Soumission Air Accomplissement Eau Affiliation Nourriture Agression Equilibre thermique Autonomie Sommeil Réagir à l’échec Excrétion Défense Ejection Admiration Allaitement Domination Ecarter la douleur Exhibition Concevoir la motivation en termes de pulsion, instincts ou besoins fondamentaux, chercher à ce qui pousse l’individu à agir, mène à une impasse. On peut recenser des centaines en la matière. Il est impossible d’être exhastif. Il est impossible de trouver un consensus sur le nombre exact ni sur le type de besoin. Deux tentatives de Piéron et de Murray. Repos Eviter la souffrance Réjection Activité Eviter l’humiliation Sensations Bien-être Exploration Protéger Sexuel Sexuel Compétition Parental Ordre Protection Communication Agression Jeu Compréhension Compagnie Sécurité

21 I. LE CONCEPT DE MOTIVATION
C. Perspectives passées et perspectives actuelles 2. Vers quoi l’individu tend-il? autrement dit « ce qui tire l’individu »? - les buts vers lesquels l’individu tend - Cela signifie s’intéresser à l’individu en tant qu’agent actif, agissant de façon intentionnelle L’homme utiliserait ses facultés mentales pour se fixer des objectifs et pour les atteindre Nous ne insistons pas sur ces aspects car le deuxième cours sera entièrement dédié à la problématique des BUTS. Mais on peut tout même devancer cela en proposant sous la forme d’un modèle intégratif de la motivation humaine, la trame que le cours suivra ensuite. Vallerand et Till proposent que chercher la « bonne » théorie n’est pas forcément une démarche constructive. Il faudrait essayer plutôt proposer un modèle qui articule les différentes théories de la motivation. En suivant ce modèle nous essayerons dans les cours à venir de souligner les contributions importantes des différentes théories de la motivation. L’importance capitale des BUTS (cours suivant)

22 CARACTERISTIQUES PERSONNELLES
I. LE CONCEPT DE MOTIVATION C. Perspectives passées et perspectives actuelles 3. Un modèle de fonctionnement du système motivationnel CARACTERISTIQUES PERSONNELLES CONTEXTE SOCIAL BUTS ATTENTES COMPARAISON DES BUTS ET DES RESULTATS Les buts : sont des déterminants immédiats de la conduite ; la représentation cognitive du but désiré donne à l’individu un critère interne destiné à évaluer les conduites. Les attentes : les choix des buts sont faits par rapport à des attentes en matière de contrôle et de l’efficacité personnelle et de la valeur assignée aux buts Comparaison des buts aux résultats : le renforcement : dans quelle mesure les individus atteignent leurs buts. Le feed-back clarifie les attentes . Explique pourquoi le résultat n’est pas atteint. Aussi l’écart entre les buts et les résultats.


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