La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF"— Transcription de la présentation:

0 « La gestion en AE - CP » Module de formation de niveau application
2010 La gestion en AE et en CP – 2010

1 Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF
Les fondements juridiques La nouvelle présentation des crédits Les conséquences sur l’autorisation parlementaire La gestion en AE-CP, un outil au service de la stratégie budgétaire La comptabilisation de la dépense Les notions d’engagement et de paiement Les règles de consommation des AE et des CP La consommation des AE par les engagements juridiques La consommation des CP par les paiements Les différentes catégories de dépense L’annualité budgétaire et les reports Les règles de budgétisation des AE et des CP Les principes généraux La budgétisation des dépenses

2 Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF
Les fondements juridiques La nouvelle présentation des crédits Les conséquences sur l’autorisation parlementaire La gestion en AE-CP, un outil au service de la stratégie budgétaire La comptabilisation de la dépense Les notions d’engagement et de paiement Les règles de consommation des AE et des CP La consommation des AE par les engagements juridiques La consommation des CP par les paiements Les différentes catégories de dépense L’annualité budgétaire et les reports Les règles de budgétisation des AE et des CP Les principes généraux La budgétisation des dépenses 2

3 Objectifs et enjeux de la formation
Objectifs de la formation : Maîtriser les règles de budgétisation et de consommation d’un budget en AE et CP Etre en capacité de mettre en pratique ces principes Enjeux : La nouvelle gestion publique fondée sur le principe de liberté/responsabilité des acteurs : la globalisation des crédits par programme, le plafond d’emplois par ministère et la fongibilité des crédits instaurée entre destinations (action) et natures (titre) de dépenses dans les programmes – dans la limite de la fongibilité asymétrique – offrent des marges de manœuvre aux responsables budgétaires (responsables de programme, de BOP et d’UO), dans un contexte budgétaire par ailleurs contraint. En échange, il leur est demandé de s’engager sur des objectifs mesurables et des cibles de résultats à atteindre et de rendre compte de leur gestion et des résultats obtenus : le pilotage de la gestion se fait par les résultats et non par les moyens L'impératif de soutenabilité des finances publiques - justification des dépenses et suivi des risques budgétaires : la gestion de l’exécution doit refléter de plus en plus précisément le souci d’optimisation des dépenses publiques et de justification des dotations au regard des objectifs poursuivis (programmation des activités et JPE, analyse des coûts complets des politiques publiques).

4 Les fondements juridiques
1 – Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF Article 8 de la Loi organique : « Les crédits ouverts sont constitués d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement » « Les autorisations d’engagement (AE) constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées ». « Les crédits de paiement (CP) constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement ». En vertu de l’article 7-II, le titre 2 constitue un plafond au sein de chacune des enveloppes Une présentation indicative des crédits en PLF par action correspondant aux différentes destinations de la dépense (=finalités) et par nature de dépenses (personnel, fonctionnement, investissement, …) : Les crédits par destination (=action) sont totalement fongibles au sein d’un programme. Une seule réserve pour la répartition par nature (=titre) : la fongibilité asymétrique permet d’utiliser des crédits initialement inscrits en titre 2 (masse salariale) sur les autres titres MAIS interdit d’utiliser des crédits de fonctionnement, d’investissement ou d’interventions pour payer des dépenses de personnel.

5 Les fondements juridiques
1 – Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF Article 7 de la Loi organique : « Les crédits sont spécialisés par programme ou par dotation. (…) La présentation des crédits par titre est indicative. Toutefois, les crédits ouverts sur le titre des dépenses de personnel de chaque programme constituent le plafond des dépenses de cette nature » Des crédits constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) pour clarifier l’autorisation parlementaire et permettre la fongibilité entre les différentes natures de dépenses.

6 Les conséquences de la LOLF sur l’autorisation parlementaire
1 – Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF La maîtrise des finances publiques implique d’inscrire les engagements juridiques de l’année dans une enveloppe limitée La fongibilité nécessite que l’autorisation de dépense soit donnée dans la même « monnaie » quelle que soit sa nature (personnel, fonctionnement, intervention, investissement) La transparence conduit à connaître les engagements juridiques de l’Etat et à les différencier du paiement des dépenses Le Parlement contrôle à la fois la capacité de l’État à contracter des dettes envers des tiers et le volume de trésorerie assurant l’apurement de l’ensemble de ces dettes

7 La gestion en AE-CP, un outil au service de la stratégie budgétaire
1 – Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF L’analyse des stratégies antérieures, de l’avancée des projets et de leur impact Connaitre le passé (années passées et en cours) Une meilleure compréhension de la rigidité annuelle et pluriannuelle de la dépense Une enveloppe d’AE destinée à couvrir les nouveaux projets à lancer (volet politique du budget) Une enveloppe de CP destinée à couvrir les besoins de trésorerie (rythme opérationnel des paiements) La prise en compte du contexte organisationnel, géographique et budgétaire L’identification des projets nouveaux de réorientation de l’action Programmer l’avenir

8 QUIZZ Dans la loi organique, les crédits sont constitués par :
Ces affirmations sont-elles exactes ? Dans la loi organique, les crédits sont constitués par : Le montant autorisé pour les autorisations d’engagement permet de limiter la capacité de l’Etat à contracter des dettes sur l’année considérée Les crédits de paiement prévus pour un exercice doivent permettre de couvrir l’ensemble des dettes contractées par l’Etat antérieurement à cet exercice Les autorisations d’engagement Les crédits de paiement Les autorisations d’engagement et les crédits de paiement Vrai Faux 1 – les autorisations d’engagement et les crédits de paiement 2 – VRAI Le volume de crédits en AE est arrêté chaque année en LFI et voté par le Parlement. Il délimite le montant des engagements fermes que les services de l’Etat peuvent signer sur l’exercice considéré. 3 – FAUX Le volume de crédits de paiement prévu sur un exercice couvre à la fois la part à payer sur engagements antérieurs (et non la totalité de la dette contractée par cet engagement) et la part à payer sur les engagements à passer sur l’exercice. Vrai Faux 8

9 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Les autorisations d’engagement ne sont consommables que sur l’année où elles sont votées mais une fois consommées par les engagements juridiques leur validité est pluriannuelle. Les crédits sont limitatifs par titre et par destination La fongibilité asymétrique permet de passer des crédits du titre 2 vers d’autres titres mais interdit que les crédits des autres titres puissent alimenter le titre 2. Vrai Faux Vrai Faux 1 – VRAI L’autorisation de consommer les AE n’est valable que pour l’année concernée. Lorsque l’engagement juridique a consommé le volume d’AE correspondant, il sert de support aux paiements autant d’années que nécessaire, jusqu’à réalisation complète de la prestation objet de l’engagement. 2 – FAUX Le plafond des crédits est apprécié au programme avec un sous-plafond limitatif au titre 2. La répartition des crédits par destination et sur les titres autres que le titre 2 est indicative. Si cette répartition n’est pas bloquante, sa modification – si le montant est suffisamment significatif – doit faire l’objet d’une explication dans les comptes-rendus de gestion. 3 – VRAI La fongibilité asymétrique est appréciée au programme. Des passages de crédits des autres titres vers le titre 2 sont possibles dans les BOP dans la mesure où ces mouvements sont compensés par des mouvements de fongibilité asymétrique équivalents. Vrai Faux 9

10 Sommaire Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF
Les fondements juridiques La nouvelle présentation des crédits Les conséquences sur l’autorisation parlementaire La gestion en AE-CP, un outil au service de la stratégie budgétaire La comptabilisation de la dépense Les notions d’engagement et de paiement Les règles de consommation des AE et des CP La consommation des AE par les engagements juridiques La consommation des CP par les paiements Les différentes catégories de dépense L’annualité budgétaire et les reports Les règles de budgétisation des AE et des CP Les principes généraux La budgétisation des dépenses 10

11 L’engagement de la dépense (1/4)
2 – La comptabilisation de la dépense La notion d’engagement juridique (EJ) L’engagement juridique est défini par l’article 29 du décret de 1962 : acte pris par un responsable habilité à créer une obligation à l’encontre d’une autorité morale qu’il représente (définition juridique)  de laquelle il résultera une charge (impact financier) C’est l’acte fondateur de la dépense : il est signé par un ordonnateur (de droit ou délégué) dûment habilité. Exemples : Un bon de commande Un contrat de recrutement de personnel Une décision attributive de subvention

12 L’engagement de la dépense (2/4)
2 – La comptabilisation de la dépense Engagement juridique et engagement comptable L’engagement comptable est supprimé par la loi organique, même si les outils du palier 2006 l’utilisent encore Mais : Il y a une traduction en comptabilité budgétaire de l’engagement juridique Il y a une possibilité de faire de la réservation de crédits

13 L’engagement de la dépense (3/4)
2 – La comptabilisation de la dépense Les AE, une notion budgétaire – les CP, une notion comptable La comptabilité budgétaire et la comptabilité générale poursuivent des objectifs distincts mais complémentaires : La comptabilité budgétaire a pour objectif de retracer les suites données à l’autorisation budgétaire et permettre aux gestionnaires de gérer au mieux les crédits mis à disposition La comptabilité générale est un outil d’information visant à fournir une image fidèle de la situation patrimoniale et de son évolution d’une année sur l’autre Les AE n’ont pas de signification a priori en comptabilité générale les AE sont consommées lors de la notification des actes juridiques… … alors que la comptabilité générale s’attache à comptabiliser la charge avérée une fois le service fait constaté.

14 L’engagement de la dépense (4/4)
2 – La comptabilisation de la dépense Crédits ouverts AE = 120 , CP = 90 Paiement Inventaire au 31/12/N Engagement (en AE) Service fait 100 75 60 Au 31/12/N, montant des : - charges à payer = = 15 - restes à payer = = 40

15 Les notions d’AE et de CP permettent d’apprécier le degré de rigidité d’un budget
2 – La comptabilisation de la dépense

16 QUIZZ L’acte fondateur de la dépense est la facture
Ces affirmations sont-elles exactes ? L’acte fondateur de la dépense est la facture Le service fait impacte la comptabilité budgétaire La comptabilité budgétaire permet de retracer l’utilisation des crédits votés par le Parlement Vrai Faux Vrai Faux 1 – FAUX L’acte fondateur de la dépense est l’engagement juridique car c’est de lui que résultera la charge pour l’Etat. Il est impacte la comptabilité budgétaire. La facture est un acte ultérieur qui permet le paiement de la prestation après service fait 2 – FAUX Le service fait est une notion comptable. C’est le premier acte de dépense qui impacte la comptabilité générale. Le second acte est le paiement. Il n’a aucun impact en comptabilité budgétaire car les deux actes qui impactent la comptabilité budgétaire sont l’acte d’engagement et le paiement. 3 – VRAI La comptabilité budgétaire retrace l’ensemble des engagements et des paiements qui se sont effectués sur une année considérée. Engagements et paiements doivent tous s’inscrire dans l’enveloppe limitative votée sur cette année là Vrai Faux 16

17 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Les restes à payer correspondent à la différence entre le montant engagé et le montant payé. Les charges à payer correspondent à la différence entre le montant estimé de la part réceptionnée et le montant payé. Les charges à payer de l’année N sont une dépense obligatoire pour l’année N+1 Vrai Faux Vrai Faux 1 – VRAI Les restes à payer correspondent à la dette restant due, appréciée à un moment précisément défini, généralement au moment du bilan d’exécution d’un exercice donné. C’est une notion budgétaire. Le volume des paiements effectivement prévus sur le budget de l’année suivante au regard des restes à payer constatés permet d’apprécier la soutenabilité budgétaire du BOP 2 – VRAI Les charges à payer sont une notion comptable permettant d’évaluer la part des éléments constitutifs du patrimoine de l’Etat mais non encore payée. 3 – VRAI Vrai Faux 17

18 Sommaire Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF
Les fondements juridiques La nouvelle présentation des crédits Les conséquences sur l’autorisation parlementaire La gestion en AE-CP, un outil au service de la stratégie budgétaire La comptabilisation de la dépense Les notions d’engagement et de paiement Les règles de consommation des AE et des CP La consommation des AE par les engagements juridiques La consommation des CP par les paiements Les différentes catégories de dépense L’annualité budgétaire et les reports Les règles de budgétisation des AE et des CP Les principes généraux La budgétisation des dépenses 18 18

19 La consommation des AE par les engagements juridiques (1/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les principes généraux Le principe général est de consommer les AE à hauteur de l’engagement ferme : c'est-à-dire ce qui est financièrement quantifié de manière certaine dans l’acte d’engagement et qu’il faudra a minima payer, « quoi qu’il arrive » (sauf non réalisation de la prestation prévue) Le montant de la dette contractée auprès d’un tiers n’est pas le montant à payer dans l’année mais le montant total de la dépense générée par l’acte signé de l’ordonnateur La consommation des AE par les engagements juridiques implique l’identification d’un tiers Les AE sont un élément de l’analyse de la soutenabilité budgétaire. Elles font l’objet d’une comptabilité d’engagement, qui permet d’assurer l’évaluation précise de la dette contractée et donc la maîtrise des dépenses en amont de leur réalisation.

20 La consommation des AE par les engagements juridiques (2/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les AE sont consommées à hauteur de l’engagement ferme Les clauses de révision de prix ne sont pas comprises dans l’engagement initial car le montant de la dépense afférente n’est pas connue avec certitude au moment de la passation du marché Les tranches conditionnelles – qui, par nature, ne correspondent pas à un engagement ferme – ne sont engagées que l’année de leur affermissement et non l’année de passation du marché Les indemnités d’attente ou de dédit portant sur une tranche conditionnelle sont comprises dans l’engagement initial, car elles correspondent à un montant qui sera à payer « quoi qu’il arrive ». En effet : Si l’acheteur public affermit avec retard ou n’affermit pas, il devra payer l’indemnité d’attente ou le dédit pour non affermissement de la tranche conditionnelle; Si l’acheteur public affermit dans les délais, il devra payer le montant de la tranche. La consommation d’AE lors de cet affermissement sera minorée du montant du dédit déjà consommé. En revanche, l’indemnité éventuelle pour rupture anticipée du contrat sur une tranche ferme (ou affermie) ne donne pas lieu à traitement spécifique : elle est, par nature, dans l’engagement de la tranche concernée.

21 La consommation des AE par les engagements juridiques (4/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP REGLE DE BUDGETISATION : ON BUDGETE COMME ON CONSOMME Année 2 Année 1 Année 3 Exercice d’application : BUDGETISATION AE = CP ou AE# CP ? A durée ≤ à l’année budgétaire AE = 100 CP = 100 AE ? CP À durée > à l’année budgétaire AE = 110 CP = 55 CP 55 AE ? CP AE ? CP À durée > à l’année budgétaire et récurrents AE = 110 AE = 110 AE = 110 Ligne 1 Année 1 : = Ligne 2 Année 1 : # - Année 2 : # Ligne 3 Année 1 : # - Année 2 : = - Année 3: = Ligne 4 Année 1 : # - Année 2 : # - Année 3 : # CP = 55 CP 55 CP = 55 CP = 55 AE ? CP AE ? CP AE ? CP AE = 300 Pluriannuels fermes CP = 100 CP = 100 CP = 100 AE ? CP AE ? CP AE ? CP

22 La consommation des CP par les paiements (1/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les principes généraux Les CP sont consommés au fur et à mesure des paiements C’est le paiement et non la demande de paiement qui consomme les CP. Les paiements (CP) sont rattachés aux engagements juridiques dont ils assurent le règlement : permet de retracer les paiements associés à chaque engagement sur un exercice, le suivi des AE permet de distinguer les paiements au titre d’engagements antérieurs et les paiements au titre d’engagements de l’année Le lien engagement juridique-paiement améliore la gestion des restes à payer Il suppose la mise en place et le suivi pour chaque engagement juridique d’un échéancier pluriannuel de crédits de paiement permettant d’appréhender la rigidité annuelle et pluriannuelle des dépenses. Il permet d’anticiper les charges des années futures (les échéanciers de CP sont une partie du PLF très attendue par le Parlement)

23 La consommation des CP par les paiements (2/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les principes généraux (suite) L’enregistrement en comptabilité budgétaire des engagements juridiques ne présente d’intérêt budgétaire que si on peut en déterminer de manière certaine le montant, le tiers concerné et la durée Dans trois cas de figure, l’engagement juridique n’a pas les caractéristiques budgétaires nécessaires pour consommer l’AE : Le montant de la dépense ne peut être déterminé de façon certaine avant la facture (exemple : abonnements et consommation de fluides) La période pendant laquelle la dépense est due est incertaine (exemple: dépenses de personnel, loyer avec clause de résiliation unilatérale par l’Etat) Le nombre des actes de dépenses qu’il faudrait gérer est disproportionné par rapport aux enjeux financiers (exemple : frais de missions et de déplacements) Dans ces trois cas, les AE sont consommées au moment de la demande de paiement pour le montant de CP présenté au paiement

24 La consommation des CP par les paiements (3/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les cas particuliers Les conventions d’objectifs et de moyens des opérateurs et les contrats de projets Etat-Région : Ils décrivent une programmation qui ne vaut pas engagement juridique et définitif de l’Etat Ce sont les décisions attributives de subventions qui doivent être couvertes en AE et CP Les accords-cadres sont des contrats qui établissent les termes des marchés à passer : Ils ne constituent pas des marchés à proprement parler Ils ne comportent pas en eux-mêmes d’engagements juridiques susceptibles de donner lieu à consommation d’AE

25 La consommation des CP par les paiements (4/4)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP En résumé L’engagement est un acte juridique pris par un ordonnateur qui, traduit en comptabilité budgétaire, consomme l’enveloppe d’AE l’année de sa signature. Pour connaitre de manière fiable la dette de l’Etat, le montant consommé en AE correspond au montant total de l’engagement ferme pris envers le tiers sur la durée de la réalisation de l’acte. La traduction en comptabilité budgétaire d’un acte juridique suppose : la connaissance du montant total dû au tiers concerné …. ….. pour une durée déterminée. elle peut être d’un montant différent du montant payé (CP) l’année de la signature. Par dérogation, certaines AE sont consommées lors de la demande de paiement.

26 Avec CHORUS, un large enrichissement des informations sur la dépense
Informations budgétaires et comptables La société (niveau de tenue des comptes) Le domaine d’activité (le comptable assignataire) Le centre financier (l’UO qui est rattachée à un BOP lui-même rattaché à un programme) Le domaine fonctionnel (action ou sous-action) Le groupe de marchandises (imputation comptable) L’organisation d’achat (structure d’organisation des achats à laquelle l’UO est rattachée, généralement le ministère) Le groupe d’acheteurs (le service exécutant les EJ) Le centre de coûts (le service bénéficiaire) Informations issues des décideurs métiers L’activité La tranche fonctionnelle si T5 La référence CPER (si nécessaire) Le tiers (référencé dans la base tiers) L’échéancier prévisionnel des paiements

27 Avec CHORUS, un large enrichissement des informations sur la dépense
Rapatriement des informations de l’engagement L’organisation d’achat La société Le domaine d’activité Le centre financier Le domaine fonctionnel Le groupe de marchandises Le groupe d’acheteurs Le centre de coûts L’activité La tranche fonctionnelle si T5 La référence CPER Le tiers Informations comptables Date de la facture Montant de la facture (HT, TVA,TTC) Informations issues des décideurs métiers La constatation du service fait (certifiée par le certificateur du service fait)

28 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Le montant de la dette envers un tiers correspond au montant à payer sur un exercice. Le montant ferme pris en compte pour la consommation de l’enveloppe d’AE par un engagement juridique correspond à ce qui sera dû, quoi qu’il arrive, au tiers concerné sur la durée de l’engagement. L’enveloppe de CP est consommée par la demande de paiement transmise au comptable par un ordonnateur. Vrai Faux Vrai Faux 1 – FAUX Le montant de la dette due à un tiers correspond au montant ferme de l’engagement juridique contracté à son encontre, indépendamment de toute notion de temporalité. La dette diminuera dans le temps au fur et à mesure des paiements mais elle existera tant qu’elle sera potentiellement exigible (sous condition de service fait, bien entendu). Si une partie d’un engagement juridique n’est plus exigible (baisse des prix, produit commandé qui n’existe plus, remise exceptionnelle,…..), il convient de mettre à jour la réalité de la dette de l’Etat en dégageant le montant correspondant sur la ligne d’engagement. 2 – VRAI Le montant de l’engagement à prendre en compte s’analyse au regard de la rédaction de l’acte (durée ferme/renouvelable, indemnité de dédit, …..). Il convient donc de porter une attention tout particulière à la rédaction des actes juridiques, laquelle conditionne pour une large part la consommation de l’enveloppe d’AE 3 – FAUX Les CP sont consommés par les paiements. La consommation est enregistrée au moment du décaissement par le comptable. Vrai Faux 28

29 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Un échéancier de paiement est obligatoirement attaché à chaque engagement enregistré même si la prestation donne lieu à un seul paiement. Lorsque le montant de la dépense ne peut être déterminé de façon certaine avant la facture, la consommation d’AE se fait à la validation de la demande de paiement . Les accords-cadres sont considérés comme des actes juridiques engageant l’Etat Vrai Faux Vrai Faux 1 – VRAI L’échéancier de paiement permet de prévoir le volume de CP à mobiliser POUR un exercice DONNE. Le décalage entre la date de l’engagement et la(les) date(s) du(des) paiement(s) permet d’apprécier le besoin de trésorerie 2 – VRAI 3 – FAUX Les accords-cadres établissent le cadre des marchés à passer, ce ne sont pas des marchés. Vrai Faux 29

30 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les dépenses de personnel – titre 2 Périmètre des AE par nature de dépense Évènement consommant les AE Rémunération d’activité - 21 Consommation des CP Cotisation et contributions sociales – 22 Prestations sociales et allocations diverses - 23 Prestations directes employeur Prestations sociales facultatives (payées hors PSOP) Compte-tenu de la complexité des dépenses de personnel et de l’incertitude de l’impact budgétaire dans la durée d’une décision de gestion RH, le législateur a décidé de les traiter de manière spécifique et homogène. Tout paiement sur le titre 2, quelque soit son objet, déclenche simultanément la consommation des AE et des CP.

31 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les dépenses de fonctionnement courant – titre 3 Périmètre des AE par nature de dépenses Évènement consommant les AE Fonctionnement autres que de personnel - 31 Marchés (y compris marchés à procédure allégée) Application des règles de marchés publics (présentées ci-après) Dépenses de fluides, frais de mission et de déplacement Validation de la demande de paiement

32 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Le cas particulier des loyers Baux conclus sur clause de résiliation de droit commun et contrat conclu dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif (BEA) Année de passation du bail ou de renouvellement AE = consommation du montant de l’engagement ferme (loyer annuel * X années) CP = loyer annuel Autres années pendant la durée du bail AE = aucune consommation Baux conclus sur la base d’une clause de résiliation unilatérale permettant de mettre fin au bail à tout moment Année de passation du bail et toutes les autres années Consommation de l’AE et des CP à hauteur du loyer annuel Loyers budgétaires Consommation de l’AE et des CP trimestriellement, au moment du paiement de chaque avis d’échéance reçus de France domaine

33 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Opérateurs de L’Etat : Subvention pour charges de service public (Titre 3) et subvention d’investissement (titre 7) Périmètre des AE par nature de dépenses Évènement consommant les AE Subvention pour charge de service public - 32 Subvention globale et/ou de fonctionnement Notification de l’arrêté attributif de subvention (AE=CP) Subvention d’investissement Notification de l’arrêté attributif de subvention (AE#CP) Subvention d’investissement - dotation en fonds propres – 72 apports en capital constituant des mises de fonds (ou compléments de mises de fonds) qui ont vocation à être inscrits au bilan des établissements

34 Les différentes catégories de dépense (5/11)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les marchés – titres 3 et 5 Type d’acte Évènement consommant les AE Bon de commande Montant de la commande Marché ordinaire non reconductible à prix ferme ou révisable Montant global quelle que soit la durée du marché puis chaque éventuelle révision de prix Marché ordinaire reconductible à prix ferme ou révisable Montant pour la période initiale puis chaque période reconduite incluant éventuellement la variation des prix Marché à tranche ferme et conditionnelle Montant de la tranche ferme + montant de l’indemnité de dédit pour non affermissement de tranche conditionnelle puis montant de chaque tranche affermie Marché à bons de commande avec ou sans mini-maxi reconductible ou non reconductible Montant de chaque bon de commande

35 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les dépenses d’investissement – titre 5 Périmètre des AE par nature de dépense Évènement consommant les AE Immobilisations corporelles et incorporelles Application des règles de marchés publics (présentées ci-après) Crédit-bail Notification du contrat pour la totalité du montant ferme + dédit si le contrat comporte une tranche conditionnelle

36 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les contrats de partenariats : autorisations d’occupation temporaires du domaine combinées aux locations avec options d’achat (AOT-LOA) et contrat de partenariat public-privé titres 3 et 5 Type d’acte Évènement consommant les AE Les évènements consommant les AE s’apprécient par types de composantes ou sous-loyers Sous loyer « investissement » TITRE 5 Montant de la tranche ferme + montant des indemnités pour rupture anticipée de contrat + montant du dédit de non affermissement sur tranches conditionnelles. A l’affermissement d’une tranche : montant de la tranche affermie – montant du dédit de non affermissement correspondant Sous loyer « fonctionnement » TITRE 3 Demande de paiement (Montant de l’annuité à verser dans l’année) Sous loyer « financement »

37 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les marchés partagés ou interministériels Article 7 du code des marchés Concernent plusieurs services dotés chacun d’un budget propre Le service passant le marché souscrit des engagements qui vont être exécutés sur des budgets qu’il ne gère pas suppose la passation préalable d’une convention fixant les rôles et obligations de chacun des services (répartition des droits de tirage) Entre plusieurs BOP relevant d’un même ministère = la notification de marchés à bons de commande ne consomme pas d’AE. Chaque BOP prévoit ses besoins dans la budgétisation L’engagement s’opère lors de l’émission des bons de commande Entre BOP relevant de ministères différents, même règle MAIS : La convention indique la part du minimum sur laquelle chaque ministère s’engage et est présentée pour visa à chacun des CF qui seront informés du suivi du marché Le porteur du marché informe les CF dès que le minimum est atteint

38 Les différentes catégories de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les dépenses d’intervention – titre 6 Périmètre des AE par nature de dépense Évènement consommant les AE Interventions de durée indéterminée Engagement annuel de la dépense Interventions de durée déterminée annuelles (< ou = à 12 mois) Notification de l’arrêté attributif de subvention (montant ferme) Interventions de durée déterminée pluriannuelles (> à 12 mois) Notification de l’arrêté attributif de subvention ou de la convention (montant ferme) Conventions pluriannuelles d’objectifs Notification de l’arrêté attributif (montant : au maximum 75% du montant prévu par la convention = tranche ferme)

39 Les catégories de dépenses et les flux CHORUS
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Besoin de matérialiser par une transaction dédiée dans Chorus EJ SF DP FLUX 1 Pas besoin de matérialiser le SF par une transaction dédiée dans Chorus, SF concomitant à l’EJ EJ DP FLUX 2 SF Pas besoin de matérialiser le SF par une transaction dédiée dans Chorus, SF concomitant à la DP avec EJ préalable DP EJ SF FLUX 3 Pas besoin de matérialiser le SF par une transaction dédiée dans Chorus, SF concomitant à la DP sans EJ préalable EJ SF DP FLUX 4 EJ : engagement juridique SF : service fait DP : demande de paiement EJ Etape non nécessairement matérialisée dans Chorus via une transaction SAP dédiée SAP : progiciel support de CHORUS SF Etape matérialisée dans Chorus

40 Les catégories de dépenses du flux 1
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Besoin de matérialiser par une transaction dédiée dans Chorus EJ SF DP FLUX 1 Typologie de dépenses inscrites dans le flux 1 Les dépenses sur marchés (y compris marchés à procédure allégée) à l’exception des marchés relatifs à la consommation de fluides -Les subventions en paiement direct conditionnées à un compte rendu d’exécution ou subventions d’investissement conditionné à un état d’avancement des travaux -Les aides sur critères -Baux à durée déterminée conclus sur une durée ferme -Conventions de prestations de service (Titre 3) ou contrats de partenariats non soumis au CMP (Titre 5) -décisions diverses avec engagement juridique (aides sociales du titre 3, …….) Titres 3 ou 5 Titres 6 ou 7 Titre 6 Titre 3

41 Les catégories de dépenses du flux 2
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Pas besoin de matérialiser le SF par une transaction dédiée dans Chorus, SF concomitant à l’EJ EJ DP FLUX 2 SF Typologie de dépenses inscrites dans le flux 2 Les subventions sans condition de réalisation pour charges de service public au titre des interventions de l’Etat Titre 3 Titre 6

42 Les catégories de dépenses du flux 3
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Pas besoin de matérialiser le SF par une transaction dédiée dans Chorus, SF concomitant à la DP avec EJ préalable DP EJ FLUX 3 SF Typologie de dépenses inscrites dans le flux 3 crédit-bail Les décisions attributives de subvention avec conditions de réalisation autres que celles évoquées au flux 1 (par ex: apport en capital à un opérateur) Titre 5 Titres 6 ou 7

43 Les catégories de dépenses du flux 4
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Pas besoin de matérialiser le SF par une transaction dédiée dans Chorus, SF concomitant à la DP sans EJ préalable EJ SF DP FLUX 4 Typologie de dépenses inscrites dans le flux 4 Les dépenses de Titre 2 Les consommations de fluides hors marché (électricité, gaz, téléphone, eau,….) -Les reconstitutions d’avances de régies -Les dépenses sur carte d’achats -Les loyers budgétaires Les baux conclus sur la base d’une clause unilatérale -Les frais de mission, de déplacement et de changement de résidence (hors marché voyagiste), - Les contrats de partenariats (partie Titre 3) Titre 2 Titre 3

44 Des assouplissements apportés à la règle
3 – Les règles de consommation des AE et des CP D’autres cas de figure ne correspondant pas à ces éléments de doctrine doivent être soumis pour avis préalable à la DB et à la DGFiP. Les demandes doivent être justifiées par : la disproportion des enjeux financiers au regard des objectifs de qualité budgétaire et comptable, des impératifs organisationnels. Les dérogations sont accordées au cas par cas et ne peuvent être généralisées.

45 Réponses à certaines demandes de dérogation formulées
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Cas où la matérialisation des EJ est estimée possible et/ou lorsque les enjeux au regard des objectifs de qualité budgétaire et comptable sont significatifs : loyers des logements des gendarmes pris à bail, partie variable des contrats de gestion déléguée des prisons, frais de contentieux du ministère de l’intérieur. Aménagement des règles de matérialisation des EJ : Dépenses du secteur associatif habilité du ministère de la justice (placement des mineurs et enquêtes sociales) => regroupement des EJ par association selon périodicité mensuelle ou trimestrielle (flux 3). Marchés à bons de commande des voyagistes du MINEFI et MAAP/MEDDEM en attente ARGOS => regroupement des EJ selon périodicité mensuelle (flux 3). => Ces deux cas supposent le plus souvent une évolution de l’organisation, des règles de gestion, des supports juridiques ou des process. Dérogation à la matérialisation de l’EJ dans l’outil : Approvisionnement en vivres des unités militaires (interfaçage d’une AMM au niveau du flux 4). Alimentation des gendarmes adjoints, prime d’habillement des gendarmes. Accès aux soins dans les établissements pénitenciers.

46 Des dérogations au cas par cas à la règle de la matérialisation de l’EJ peuvent être accordées
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Soit par une dérogation en aménageant les règles de matérialisation de l’EJ par : un regroupement des prestations au niveau d’un tiers identifié et une évaluation du montant de l’engagement qui permet de réduire le travail de saisie (adapté aux dépenses à forte volumétrie) sous réserve : de l’organisation de la dépense par des marchés ou conventions adaptées, d’une périodicité précise (mensuelle ou trimestrielle), et d’une modification de l’EJ en fin de période si nécessaire. Soit par une dérogation au principe même de la matérialisation de l’EJ dans l’outil Recours au flux 4 : la demande de paiement (DP) consomme les AE et provoque celle des CP. La réservation des crédits (fonctionnalité de CHORUS) PEUT compléter l’information du gestionnaire. C’est un : outil de prévision/gestion infra-annuelle, à disposition des gestionnaires, non opposable aux ACCF et à la DB.

47 Les réservations de crédits et les affectations
3 – Les règles de consommation des AE et des CP La réservation permet d’identifier, au sein de l’enveloppe globale d’AE, une sous-enveloppe réservée pour un projet particulier La consommation d’AE liée à la réalisation du projet considéré viendra s’imputer sur cette sous-enveloppe La réservation de crédits est donc distincte de l’engagement juridique et ne consomme pas l’enveloppe d’AE Bien que non obligatoire, elle est conseillée comme « bonne pratique », car elle permet de donner une vision prévisionnelle précise des engagements à venir L’affectation constitue la forme de réservation de crédits propre aux dépenses d’investissement. Elle est obligatoire et doit correspondre à une opération constituant « un ensemble cohérent et de nature à être mis en service ou exécuté sans adjonction »

48 Les dépenses d’investissement (1/3)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP L’affectation L’affectation assure le caractère fonctionnel d’une opération indivisible exécutée en plusieurs engagements juridiques en bloquant dans un cadre, le cas échéant, pluriannuel, le volume d’autorisations d’engagement nécessaires pour couvrir l’opération prévue L’affectation est le support permettant de garantir la fonctionnalité d’un investissement : elle n’existe que pour le titre 5 Elle conduit à constater, dans la comptabilité budgétaire, l’indisponibilité de crédits réservés pour un usage déterminé mais elle ne consomme pas l’enveloppe d’AE L’affectation est une réservation de crédits qui ouvre droit à report d’AE non consommées

49 Les dépenses d’investissement (2/3)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP La consommation des AE et le report des AE sur le titre 5 Les engagements juridiques correspondants au projet porté par l’affectation diminuent le disponible d’AE sur le montant affecté au fur et à mesure de leur notification. Dans les outils du Palier 2006, la part non engagée d’une affectation est basculée automatiquement dans les systèmes d’information sur l’exercice suivant par les traitements de fin de gestion et reportée par arrêté. Dans CHORUS, la part non engagée d’une affectation constatée à fin décembre fait l’objet de propositions d’arrêtés de reports d’AE transmises par la direction du budget, dès début janvier de l’année suivante, aux ministères concernés. Chaque arrêté de reports d’AE sera publié dès signature par le ministre concerné. Les crédits reportés seront ouverts en gestion. Il ne doit être procédé à l’affectation des AE que si le projet est prêt : une affectation devient caduque si un premier engagement n’est pas intervenu dans un délai d’un an après son ouverture

50 Les dépenses d’investissement (3/3)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Le retrait d’affectation Le retrait d’affectation augmente l’enveloppe d’AE disponibles quelle que soit l’année d’origine de l’affectation. Les montants libérés peuvent être soit : Réutilisés dans le cadre d’une tranche fonctionnelle pour des dépenses d’investissement (titre 5 uniquement) dans l’année du retrait; Annulés en loi de règlement pour l’année du retrait. Ce recyclage est susceptible de générer une forte pression sur les crédits de paiement : Il suppose l’existence d’une programmation budgétaire rigoureuse et d’un suivi de l’exécution Les possibilités de recyclage des AE ouvertes dans le cadre d’exercices antérieurs seront appréciées lors de la préparation des lois de finances et à l’occasion des reports

51 Le retrait d’engagement pour tout type de dépenses
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Le retrait d’engagement Le retrait d’un engagement l’année au cours de laquelle il a été validé augmente l’enveloppe d’AE disponibles. Sur un exercice donné, des engagements peuvent être pris puis retirés. Les crédits rendus disponibles peuvent être réutilisés librement au cours de cet exercice. En revanche, le retrait d’un engagement pris sur un exercice antérieur ne donne pas droit à un recyclage l’année du retrait quel que soit le titre considéré : Les montants ainsi « libérés » sur la masse des engagements validés du programme concerné sont annulés dans la loi de règlement pour l’année du retrait.

52 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? La décision d’attribution d’une allocation temporaire d’invalidité (ATI) consomme l’enveloppe d’AE à hauteur du montant total de l’allocation compte tenu de la durée de versement. Dans quel flux CHORUS s’inscrit la dépense ? La consommation d’AE pour les dépenses d’électricité se fait au moment de la validation de la demande de paiement pour la facture concernée. Pour un bail avec clause de résiliation de droit commun, les années suivant l’année de passation du bail, aucune consommation d’AE n’est enregistrée. Les seules consommations sont en CP. Vrai Faux FLUX ? Vrai Faux FLUX ? 1 – FAUX Les allocations temporaires d’invalidité sont des dépenses de personnel. Elles relèvent du titre 2. Or, quel que soit son objet, tout paiement sur le titre 2 déclenche la consommation des AE lors de l’enregistrement du paiement en CP. Ainsi sur le titre 2, l’acte d’engagement ne consomme jamais l’enveloppe d’AE : ce sont les paiements qui consomment l’enveloppe d’AE. FLUX 4 2 – VRAI L’électricité est un fluide. 3 – VRAI Les baux avec clause de résiliation de droit commun ne permettent pas de sortie à tout moment des locaux loués. L’engagement est ferme sur la durée indiquée au bail jusqu’au prochain renouvellement (3 ans, 6 ans, 9 ans ou plus dans certains cas). FLUX 1 Vrai Faux FLUX ? 52

53 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Pour les loyers budgétaires la budgétisation et la consommation sont en AE=CP car la consommation des AE se fait au moment de la demande de paiement Dans quel flux CHORUS s’inscrit la dépense ? Pour les contrats de crédit-bail, la budgétisation et la consommation sont en AE # CP Un marché à bons de commande ne consomme pas d’AE lors de sa notification Vrai Faux FLUX ? Vrai Faux FLUX ? 1 – VRAI FLUX 4 2 – VRAI La signature d’un contrat de crédit-bail consomme sur l’exercice le montant d’AE pour toute la durée de la location. En revanche, les CP étant consommés par les paiements chaque année, seule la part des paiements prévus sur l’année considérée doit être budgétée. FLUX 3 3 – VRAI Ce sont les bons de commande passés sur ce marché qui consomment l’enveloppe d’AE. Vrai Faux FLUX ? 53

54 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? L’affectation est une forme de réservation de crédits qui peut être utilisée pour toute nature de dépense L’affectation permet de garantir la fonctionnalité d’une opération d’investissement. Une affectation devient caduque si un premier engagement n’est pas intervenu dans un délai d’un an après son ouverture. Vrai Faux Vrai Faux 1 – FAUX L’affectation n’existe qu’en investissement (Titre 5) 2 – VRAI Les AE affectées à une tranche fonctionnelle et non consommées ouvrent droit à report systématique d’AE si la fonctionnalité de la tranche est réelle 3 – VRAI Il convient de n’affecter que sur des projets prêts pour éviter une perte de crédits Vrai Faux 54

55 L’annualité budgétaire et les reports (1/3)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les fondements juridiques du report de crédits Article 15 de la loi organique : « Les crédits ouverts au titre d’une année ne créent aucun droit au titre des années suivantes » : Les AE non engagées et/ou non affectées pour le titre 5 ont donc vocation à être annulées en loi de règlement. Cependant, les AE peuvent être reportées sans limite sur les titres autres que le titre 2 : Pour 2008 comme pour 2007, les AE hors titre 2 n’ont pas fait l’objet de reports sauf pour le titre 5. Le report d’AE doit faire l’objet d’une justification argumentée Certains reports sont systématiquement accordés : En AE : pour les AE affectées à une tranche fonctionnelle d’une opération d’investissement En AE et en CP : pour les AE et les CP sur fonds de concours (les CP sur fonds de concours ne sont pas pris en compte dans le calcul de la limite de 3%).

56 L’annualité budgétaire et les reports (2/3)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les principes de report des AE Les AE non consommées en fin d’année sont susceptibles d’être reportées dans leur totalité vers les titres autres que de personnel AE LFI N EXE N AE non consommées AE reportables vers N+1 Personnel – Titre 2 100 90 10 Fonctionnement – Titre 3 30 25 5 67 Investissements – Titre 5 160 110 50 Interventions – Titre 6 120 118 2 TOTAL 410 343

57 L’annualité budgétaire et les reports (3/3)
3 – Les règles de consommation des AE et des CP Les principes de report des CP Les CP non consommés en fin d’année sont susceptibles d’être reportés dans leur totalité vers les titres autres que de personnel dans la limite de 3% CP LFI N EXE N CP non consommés CP reportables vers N+1 Personnel – Titre 2 100 90 10 Fonctionnement – Titre 3 30 25 5 9,6 Investissements – Titre 5 150 148 2 Intervention – Titre 6 140 139 1 TOTAL 420 394 18 3% du programme = 12, % des autres titres = 9,6

58 Synthèse 3 – Les règles de consommation des AE et des CP En résumé Les règles de consommation des AE/CP comme les règles de report permettent de définir différents scenarii pour la mise en œuvre opérationnelle des activités Par exemple, selon la forme choisie pour un marché (reconductible/non reconductible, durée d’exécution, prix révisables/fermes, tranches fermes/tranches conditionnelles, marchés à bon de commande…), l’impact budgétaire est différent Une bonne connaissance des règles de consommation permet donc de définir une stratégie budgétaire adaptée aux ressources prévisibles et aux objectifs à atteindre

59 QUIZZ Seuls les crédits non consommés sont reportables.
Ces affirmations sont-elles exactes ? Seuls les crédits non consommés sont reportables. Les crédits sont reportés par programme et n’ouvrent aucun droit aux BOP à l’origine de ces reports Les autorisations d’engagement disponibles en fin d’exercice sont reportables sans limite Vrai Faux Vrai Faux 1 – VRAI Les crédits consommés par les engagements pour les AE et par les paiements pour les CP ne sont pas reportables. En revanche, pour les engagements, leur consommation, enregistrée sur une année donnée, ouvre des droits à crédits de paiement sur toute la durée de réalisation de la prestation. L’engagement a donc une portée par nature pluriannuelle. 2 – VRAI Les reports sont inscrits au programme qui les a générés mais le responsable de programme peut librement les inscrire sur le(s) BOP(s) de son choix, indépendamment du BOP d’origine de ces reports. 3 – VRAI La loi organique ne prévoit pas de limite aux reports d’AE mais, pour autant, elle interdit le report d’AE sur le titre 2. Ainsi, le report d’AE est possible sans limite en volume mais sur des cas précis qui ne remettent pas en cause le caractère annuel de l’enveloppe votée (tranche fonctionnelle d’investissement, fonds de concours) Vrai Faux 59

60 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Les crédits de paiement disponibles en fin d’exercice sont reportables sans limite Le montant affecté non engagé apparaît comme du disponible sur l’enveloppe d’AE Les crédits ouverts au titre de fonds de concours sont reportables de droit sans limite tant en AE qu’en CP Vrai Faux Vrai Faux 1 – FAUX Les crédits de paiement disponibles sont reportables dans la limite de 3 % des crédits votés en loi de finances initiale sur le hors titre 2. Aucun report de CP n’est possible sur le Titre 2 mais la fongibilité asymétrique permet le report de CP disponibles sur le T2 vers le hors T2 (en restant dans la limite des 3 % du hors titre 2 indiquée à l’alinéa précédent) 2 – VRAI L’affectation ne consomme pas l’enveloppe d’AE, c’est l’engagement qui consomme les AE. Les crédits réservés par l’affectation apparaissent comme du disponible reportable. 3 – VRAI Vrai Faux 60

61 Sommaire Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF
Les fondements juridiques La nouvelle présentation des crédits Les conséquences sur l’autorisation parlementaire La gestion en AE-CP, un outil au service de la stratégie budgétaire La comptabilisation de la dépense Les notions d’engagement et de paiement Les règles de consommation des AE et des CP La consommation des AE par les engagements juridiques La consommation des CP par les paiements Les différentes catégories de dépense L’annualité budgétaire et les reports Les règles de budgétisation des AE et des CP Les principes généraux La budgétisation des dépenses 61 61

62 Les principes généraux
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP La budgétisation des AE et des CP Principe général de budgétisation des AE : L’enveloppe d’AE doit couvrir au plus près l’estimation des engagements fermes que l’on compte passer dans l’année. Pour les dépenses en capital de titre 5, l’enveloppe d’AE doit couvrir au plus près l’estimation de l’opération à affecter. Principe général de budgétisation des CP : L’enveloppe de CP est évaluée à hauteur des besoins de trésorerie de l’exercice concerné compte tenu du rythme de réalisation des engagements juridiques Ces évaluations sont fonction de la stratégie budgétaire du décideur : Faire ou faire faire ? Marges de remise en cause dans la mise en œuvre d’une activité : préférence pour les marchés à bons de commande ou marché à lots avec affermissement de certains lots par rapport aux marchés à montant ferme ? Modalités d’organisation : regroupements pertinents d’activités et/ou d’acteurs pour réduire des coûts de fonctionnement ? ………….

63 La budgétisation des dépenses (1/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP L’arbre de décision pour la budgétisation Budgétisation en AE = CP si la dépense est payée en totalité sur l’année ; Budgétisation en AE ≠ CP si une partie de la dépense est payée sur l’année n + 1 Engagement inférieur ou égal à l’année budgétaire Engagement de durée déterminée Engagement supérieur à l’année budgétaire Budgétisation en AE ≠ CP Quel engagement ferme de l’Etat ? Engagement de durée indéterminée Budgétisation en AE = CP

64 La budgétisation des dépenses (2/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP La budgétisation des dépenses de titre 2 Les dépenses de personnel sont le type même des dépenses à durée indéterminée : on ne peut budgéter une carrière complète lors du recrutement d’un agent Les dépenses de personnel sont donc toujours budgétisées en AE=CP Les AE pour la masse salariale sont budgétées sur la base de la rémunération annuelle des agents en poste et des recrutements programmés dans le cadre du plafond d’emploi et des départs prévus Applicables à toutes les dépenses du titre 2 : rémunérations et charges sociales des titulaires et des contractuels, prestations sociales, aide sociale y compris pour celles qui pourraient nécessiter l’enregistrement d’un engagement juridique (capital-décès, recrutement d’un contractuel à durée déterminée).

65 La budgétisation des dépenses (3/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Abonnement à des fluides, frais de mission et de déplacement – titre 3 Évènement consommant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation Consommation des CP AE = CP Budgétisation sur la base de l’évaluation des paiements sur l’année Prévision à partir des paiements constatés les années précédentes (moyenne, tendance, ratios…) Impact en fonction des déterminants de la dépense (volume en m², nbre d’agents, …), prévision de la dépense = volume de déterminants par le coût unitaire du (des) déterminant(s) MAIS également impact du contexte géographique d’orientations stratégiques propres au ministère, au RPROG, au RBOP (à expliciter dans le scénario de budgétisation)

66 La budgétisation des dépenses (4/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Opérateur de L’Etat : Subvention pour charges de service public (Titre 3) et subvention d’investissement (titre 7) Évènement consommant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation Notification de l’arrêté attributif de subvention (subvention globale et/ou de fonctionnement) Titre 3 Catégorie 32 AE=CP Impact en fonction des déterminants de la dépense (volume en m², nbre d’agents, …), prévision de la dépense = volume de déterminants par le coût unitaire du (des) déterminant(s) MAIS également valorisation budgétaire d’un projet particulier Notification de l’arrêté attributif de subvention (Subvention d’investissement) Titre 7 Catégorie 72 (si dotation en fonds propres) AE#CP Valorisation budgétaire d’un projet d’investissement retenu par la tutelle AE = montant de la part de financement Etat pour les projets retenus CP = montant des paiements à effectuer dans l’année

67 La budgétisation des dépenses (5/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Dépenses d’intervention – titre 6 Nature de dépense Évènement consommant les AE Budgétisation Interventions de durée indéterminée Engagement annuel de la dépense AE = CP Interventions de durée déterminée annuelles (< ou = 12mois) Notification de l’arrêté attributif de subvention (montant ferme) AE # CP Interventions de durée déterminée pluriannuelles (> 12mois) Notification de l’arrêté attributif de subvention ou de la convention (montant ferme) Conventions pluriannuelles d’objectifs Notification de l’arrêté attributif (montant : au maximum 75% du montant prévu par la convention = tranche ferme) Concernant les dispositifs d’intervention à durée déterminée : La budgétisation des AE s’effectue sur la durée réelle et non la durée moyenne constatée pour le dispositif . La budgétisation des CP est annuelle : elle correspond au volume moyen annuel des bénéficiaires compte tenu du taux de sortie constaté. Les critères d’éligibilité pour l’entrée dans chaque dispositif représentent la base des scenarii de budgétisation pour ces dispositifs

68 La budgétisation des dépenses (6/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Les principes applicables aux dépenses sur marchés Le principe général de budgétisation des AE s’applique pour les dépenses sur marchés. Ce montant ne préjuge pas du choix ultérieur de phasage de la réalisation de la prestation lors de la passation du marché Un marché à tranche ferme et conditionnelle ne peut être signé que si le disponible sur l’enveloppe globale d’AE hors titre 2 au moment de la signature est au moins égal au montant de la tranche ferme Une tranche conditionnelle ne peut être affermie que si le disponible sur l’enveloppe globale d’AE hors titre 2 au moment de la date d’affermissement est au moins égal au montant de la tranche à affermir A noter : Un suivi des engagements juridiques comprenant des clauses de révision de prix doit être assuré afin de préserver en permanence sur l’enveloppe budgétaire une capacité de financement en AE pour d’éventuelles variations de prix

69 La budgétisation des dépenses (7/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Les marchés à bons de commande – titres 3 et 5 Évènement consommant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation Montant de chaque bon de commande AE # CP A partir de : Examen des besoins des services modifications qualitatives ou quantitatives de prestations déjà connues modifications des modalités de commande (mutualisation, marché interministériel,…) AE = Evaluation des bons de commande à passer dans l’année CP = Paiements à effectuer dans l’année

70 La budgétisation des dépenses (8/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Les marchés ordinaires reconductibles annuellement – titres 3 et 5 Évènement consommant les AE Budgétisation Scenarii de budgétisation Méthodes de budgétisation Année 1 : Montant global du marché hors reconduction AE # CP Année de passation du marché AE = Montant pour la durée minimale hors reconduction CP = Paiements à effectuer dans l’année Années suivantes : Montant reconduit avec éventuelle révision de prix Il est prévu de reconduire le marché AE = Montant pour la durée de la reconduction + éventuel impact de la variation de prix Il n’est pas prévu de reconduire le marché CP = restant à payer

71 La budgétisation des dépenses (9/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Les marchés à durée ferme et prix révisables – titres 3 et 5 Évènement consommant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation Année 1 : Montant global quelle que soit la durée du marché AE # CP Année de passation du marché AE = Montant initial du marché hors révision CP = Paiements à effectuer dans l’année Années suivantes : Chaque éventuelle révision de prix Si aucun impact à prévoir pour la révision de prix Si Impact à prévoir pour révision de prix AE = montant de la révision de prix CP = restant à payer sur l’AE antérieure + CP correspondant à la part sur l’exercice de l’AE révisée

72 La budgétisation des dépenses (10/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Les marchés à tranches ferme et conditionnelle – titres 3 et 5 Évènement consommant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation Année 1 : Montant de la tranche ferme + indemnité éventuelle de dédit AE # CP Passation du marché AE = Montant de la tranche ferme + (éventuellement) montant de l’indemnité de dédit CP = Paiements à effectuer dans l’année Même année ou années suivantes : Montant de la tranche affermie minorée du dédit Affermissement de la tranche conditionnelle AE = montant de la tranche conditionnelle – montant de l’indemnité de dédit Non affermissement de la tranche conditionnelle AE = 0 CP = prévoir éventuellement le montant du dédit

73 La budgétisation des dépenses (11/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Opération d’investissement – titre 5 Évènement réservant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation Projet d’investissement Année du projet AE # CP Evaluation du montant total du projet d’investissement (tranche fonctionnelle) AE = montant total de la tranche fonctionnelle CP = montant des paiements à effectuer sur l’année pour les marchés qui pourront être engagés sur la tranche fonctionnelle Années suivantes Les AE réservées sont consommées par les engagements des différents marchés AE = 0 CP = montant des paiements à effectuer sur l’année sur les marchés en cours et à passer

74 La budgétisation des dépenses (12/12)
4 – Les règles de budgétisation des AE et des CP Les contrats de partenariats : AOT-LOA et PPP titres 3 et 5 Évènement réservant les AE Budgétisation Méthodes de budgétisation En Titre 5 Projet de partenariat Année du projet AE # CP Evaluation du montant total du projet d’investissement (tranche fonctionnelle) AE = Montant de la tranche ferme + montant de l’indemnité pour rupture anticipée du contrat + montant des tranches conditionnelles CP = montant des paiements à effectuer sur l’année Années suivantes AE = 0 CP = montant des paiements à effectuer sur l’année sur les marchés en cours et à passer En Titre 3 Année du projet et années suivantes AE=CP Budgétisation sur la base de l’évaluation des paiements sur l’année

75 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? La budgétisation en AE et en CP traduit le scénario de gestion du responsable budgétaire Pour budgéter en AE et en CP, il faut identifier à la fois le volume des engagements fermes à passer pour l’année concernée, la durée de l’engagement et l’échéancier prévisionnel des paiements à associer aux engagements passés et à passer. Les dépenses de personnel sont toujours budgétées en AE = CP Vrai Faux Vrai Faux 1 – VRAI Il faut savoir ce que l’on souhaite faire et quand on souhaite (ou peut) le faire pour identifier le besoin d’AE et le volume de trésorerie en CP. 2 – VRAI 3 – VRAI Vrai Faux 75

76 QUIZZ Ces affirmations sont-elles exactes ? Un responsable budgétaire doit obligatoirement passer un marché à montant ferme pour le volume des crédits prévus dans sa budgétisation détaillée Pour les marchés à prix révisables, l’engagement initial comprend une estimation des révisions de prix sur la durée du marché Pour les opérations d’investissement, le montant des AE budgétées correspond au montant des marchés à passer sur l’année considérée pour le projet prévu Vrai Faux Vrai Faux 1 – FAUX L’acte d’engagement est un acte contractuel totalement indépendant de la budgétisation. Le responsable peut signer un marché avec un montant ferme et une tranche conditionnelle alors même qu’il a budgété l’affermissement prévu de la tranche conditionnelle dans l’année. La manière dont il souhaite travailler avec un tiers relève de sa stratégie partenariale, la budgétisation traduit un scénario de gestion que le partenaire externe n’a pas à connaître. 2 – FAUX Le marché initial est engagé pour son montant initial ferme. Les révisions de prix sont engagées l’année de la révision sur la base des données actualisées. Dans certains cas, s’il y a une adaptation à la baisse, il peut y avoir un dégagement d’AE. 3 – FAUX Les autorisations d’engagement en titre 5 couvrent une tranche fonctionnelle d’investissement de nature à être mise en service sans adjonction : elles permettent de réserver spécifiquement les AE pour une opération identifiée dans une affectation qui sera consommée au fur et à mesure par l’engagement des marchés pour sa réalisation. Vrai Faux 76

77 Pour aller plus loin : les sources d’information
Documentation de référence SUR LE SITE DE LA DIRECTION DU BUDGET: Les circulaires budgétaires Le Campus de la gestion publique Les macro-processus


Télécharger ppt "Le cadre de la gestion des crédits en mode LOLF"

Présentations similaires


Annonces Google