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UNE LUTTE EXEMPLAIRE POUR L’EMPLOI INDUSTRIEL

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Présentation au sujet: "UNE LUTTE EXEMPLAIRE POUR L’EMPLOI INDUSTRIEL"— Transcription de la présentation:

1 UNE LUTTE EXEMPLAIRE POUR L’EMPLOI INDUSTRIEL
Papeteries de Malaucène (84)-Rencontre nationale CGT du 26 août 2009

2 Comité de soutien aux papetiers

3 LA TRAHISON ! 4 avril 2009 : fermeture de la machine à papier
17 avril 2009 : lors d’un CE extraordinaire, Michel Fievez, PDG Europe de Sweitzer-Mauduit, annonce la fermeture du site dès septembre, en contradiction complète avec tous les accords passés. Photo La Provence

4 Y-a-t-il une relation de cause à effet ?
Quelques jours avant, à la mi-mars, le cours de l’action S-M chutait brutalement. Y-a-t-il une relation de cause à effet ? Attendre le débat pour une réponse ! Rassurez-vous ! Depuis l’action n’a cessé de grimper…

5 CRÉATION D’UN COMITÉ DE SOUTIEN
Le 21 avril, chez Sylvie et José Pérez, une douzaine de personnes décident de créer un Comité de soutien Ce Comité fonctionnera autour d’un collectif d’une demi-douzaine de personnes. Pas de président(e), mais une porte-parole : Sylvie Pérez le 18 mai, le Comité de soutien est présenté à la presse. Il a déjà recueilli plus de 700 signatures. Il y en a actuellement plus de 2000 ! Lors de la présentation du Comité en mairie de Malaucène : quatre membres du Comité, le maire de Malaucène et le représentant du maire de Vaison

6 Du jamais vu à Malaucène
LA GRANDE MANIF… Du jamais vu à Malaucène

7 Des élus de tout bord côtoyaient la société civile.
Les anciens papetiers et les Malaucéniens étaient nombreux à venir manifester leur solidarité

8 Il y avait le ban… … et l’arrière-ban

9 Il y avait aussi une impressionnante présence de la CGT
d’ici ou d’ailleurs

10 Et dans tous les esprits, une grande détresse
Un cercueil, un bouquet d’herbes sèches pour une stèle funéraire, une croix… c’est le pays tout entier qu’on enterre. Et il y a foule aux obsèques…

11 La direction et Altedia : quelles missions pour ce cabinet ?
« On demande des explications » dit la CGT. Toujours rien de convaincant ! Une certitude : l’opacité voulue par la direction Le Dauphiné Libéré des 25 et 31 mai

12 Les salariés demandent l’intervention d’un second cabinet plus neutre
Cette étude aurait pu être co-financée par le Conseil Régional, le Conseil Général et la CoVe qui a la compétence économique. Cette dernière, malgré les interventions des politiques a toujours refusé. On s’interroge… Dauphiné Libéré 21 mai et 12 juin 09

13 Le rôle des médias Les médias locaux (La Provence, Vaucluse Matin, La Marseillaise, La Tribune, les radios) ont réagi dès les premiers jours de la crise. Les Papeteries ont même souvent été à la une.Qu’ils soient ici remerciés. Les médias nationaux (presse écrite, radios, télés) ont attendu les événements du 9 juin pour découvrir le problème des papetiers. Comme s’il fallait « séquestrer » (voir plus loin la version des syndicats) ou casser quelques vitres pour qu’on parle de vous… Article du Parisien du 12 juin

14 La semaine folle : 9,10,11,12 juin « Le CE programmé dès 8 heures du matin a pris des allures de réunion de la dernière chance. C’est hier (9 juin), en effet, que devaient être discutés les volets économiques d’abord, puis social du plan de sauvegarde de l’emploi prévoyant le licenciement de 211 salariés. » (La Provence)

15 Quand détresse et désarroi s’emparent des salariés
La semaine folle : 9,10,11,12 juin Quand détresse et désarroi s’emparent des salariés On le voit de loin, le large volute de fumée noire qui plafonne au-dessus du site des Papeteries. A l’entrée du chemin d’accès, un panonceau annonce « fosse commune, 211 salariés ». […] Sur le carreau de l’usine, une vision déstructurante saute aux yeux : pantins désarticulés pendus haut et court, murs éclaboussés de peinture et des kilomètres de papiers tendus aux arbres et piétinés au sol. Les esprits sont dans le même état. C. Malaure - La Provence

16 La semaine folle : 9,10,11,12 juin (suite)
Ils ont aussi passé la nuit sur place. « Tout en se défendant de séquestrer l’équipe dirigeante, un responsable syndical, Thierry Georges a expliqué que les syndicats étaient dans l’incapacité de protéger la sortie de ces gens ».  La Marseillaise Photo DL

17 17 juin : Les salariés assignent la direction devant le Tribunal des référés
Ils se sont déplacés en masse pour voir se concrétiser l’un de leurs espoirs : prouver que le discours des patrons sur la non viabilité économique de l’usine est faux. À droite, dernières explications de l’avocate avant d’entrer dans le Tribunal

18 17 juin : Les salariés assignent la direction devant le Tribunal des référés
« La réalisation du lip (nouveau procédé innovant testé à Malaucène) en Europe de l’Est ressemble à de la délocalisation » (Plaidoirie) En d’autres temps, d’autres patrons auraient réalisé ce papier sur le site de Malaucène Après la séance, l’avocate est devenue la star et un dialogue s’instaure avec la conseillère régionale et les salariés.

19 17 juin : Les salariés assignent la direction devant le Tribunal des référés
Jean-Marc, les yeux fatigués et la voix cassée, explique que, quel que soit le résultat du jugement, la lutte pour la réindustrialisation du site continue… Le jugement publié une semaine plus tard paraît défavorable aux salariés. En fait, le juge s’est déclaré incompétent sur la politique économique de la direction. Une façon de botter en touche, d’autant plus que la notification de justice n’est toujours pas parvenue et les salariés peuvent donc encore faire appel.

20 Ah… les repreneurs potentiels !
DL, 10 juin C’est l’un des mystères du fonctionnement des patrons et du cabinet Altedia… … Il y a d’abord eu une entreprise de la Drôme. Exit l’entreprise La Provence, 27 juin Il y a ensuite eu une entreprise venue par la voie des politiques. Très vite, le préfet et l’État signalent aux salariés que cette entreprise n’est pas fiable… Il y aurait, fin août, une demi-douzaine de repreneurs sans que l’on sache trop de qui il s’agit. Mais S-M veut-il vendre ?

21 Une rencontre entre papetiers cégétistes… et une 2e manif
Les quatre entités du groupe SM étaient représentées : Quimperlé, Le Mans, Saint-Girons, Malaucène. Chacun se doute bien que les événements de Malaucène auront des répercussions sur tout le groupe. Dauphiné Libéré du 28 mai

22 quelque chose qui relève d’un rite sacré :
La 2e manif Dauphiné Libéré du 28 mai Un rassemblement, quelque chose qui relève d’un rite sacré : la solidarité.

23 La 2e manif : les anciens et la machine
Après les prises de parole, la manif se termine par une visite de l’usine. Les anciens présents, les autres aussi, pensent tous la même chose : est-il possible que cette machine à imprimer ultra moderne ne fonctionne plus ? Dauphiné Libéré du 28 mai

24 Solidarité et convivialité : Il faut pas payer (Dario Fo)
Le 3 juillet, sous le chapiteau prêté par l’association Les Pieds en l’air, le Comité de soutien et le Comité d’entreprise proposent une pièce de théâtre de Dario Fo, lue gracieusement par la compagnie Éclats de scène. Un succès populaire, un moment de détente… et de réflexion Le titre : Il faut pas payer ! Mais qui paiera l’immense gâchis de la fermeture des Papeteries ?

25 Solidarité et convivialité : Il faut pas payer (Dario Fo)
La troupe Le public a aimé ! Les chefs cuisiniers et les affamés Ils conduisent la lutte

26 Le 21 juillet : nouvelles négociations
Les négociations ont lieu à la mairie de Malaucène. En fait, les salariés massés devant la mairie ont envahi « la maison du peuple » pour empêcher les dirigeants de partir. « nous ne les séquestrons pas, et nous n’occupons pas la mairie. On veut que les discussions reprennent »  Dauphiné Libéré du 28 mai La Provence 22 juillet

27 Le lendemain à la Préfecture : bouclage du plan social
Les salariés pourront s’inscrire à une formation pendant les congés de reclassement. La prime de départ sera augmentée de 5000 € - soit € au total – plus 500 € par année d’ancienneté. Ce plan ne sera pas signé par les organisations syndicales. Dauphiné Libéré du 28 mai Le Dauphiné Libéré, 23 juillet Les responsables syndicaux vont pouvoir revenir à leur objectif principal : conserver une activité industrielle sur le site.

28 Le rôle de l’État et de l’appareil d’État
Les responsables syndicaux n’ont négligé aucune piste de travail et ont souvent fait appel à une médiation de l’Inspection du travail ou de la Préfecture. La Marseillaise, 5 juin Dauphiné Libéré du 28 mai Le Dauphiné Libéré, 23 juillet Ils ont même été reçus à Paris par le cabinet du ministre. Un référent sera nommé et l’Etat va demander à la direction de S-M de prolonger de deux mois la mission d’Altedia pour trouver un repreneur

29 La lutte, le Critérium du DL et le Tour de France
Il convenait de ne rien négliger. Lors du passage du Dauphiné Libéré, des négociations ont eu lieu pour communiquer autour de la lutte. Dauphiné Libéré du 28 mai La Provence, 12 juin Concernant le Tour de France, les responsables s’étaient engagés à ne pas entraver l’épreuve : ils ont respecté la parole donnée.

30 Convivialité et soutien : le rock pour éviter le blues !
Le 31 juillet, la CGT et le Comité d’entreprise organisent un concert rock à Malaucène. Une occasion de se retrouver en musique, autour d’une grillade et d’un verre de vin… Dauphiné Libéré du 28 mai

31 Convivialité et soutien : du rock cette fois !
Les officiels, un peu flous… L’assistance autour des stands Dauphiné Libéré du 28 mai Responsable et élu avec le sourire Journalistes toujours présents

32 Un rassemblement national enfin, ce 26 août
Dauphiné Libéré du 28 mai

33 Synthèse : avant tout, conserver une industrie sur le site
Après le coup de massue de l’annonce de la fermeture, les responsables ont d’abord voulu gagner du temps pour rendre efficace la recherche d’un repreneur : cela leur a été refusé. Ils sont ensuite partis à la pêche d’informations fiables : ils n’ont souvent rencontré qu’une opacité voulue par les patrons. Ils ont essayé de démontrer que le raisonnement économique de la direction était faux et que l’usine était viable. La justice n’a pas tranché sur ce point. Ils se sont battus pour que le plan social permettent une sortie honorable pour les 211 futurs chômeurs. Le résultat n’est pas si mauvais que ça ! Ils ont continué la lutte pour la revitalisation du site. Leur souhait est de faire de Malaucène un projet pilote en matière industrielle et de démontrer par la réussite de ce projet que rien n’est inéluctable et que l’emploi est la priorité de tous. Dauphiné Libéré du 28 mai

34 Mais de quoi demain sera-t-il fait ?
- Comment les familles des 211 chômeurs supporteront-elles le traumatisme ? Comment l’économie du Bassin d’emploi va-t-elle encaisser ce choc ? Enfin et surtout, qui sont donc ces repreneurs annoncés ? Y en a-t-il un seul qui tentera l’aventure ? Et Schweitzer Mauduit acceptera-t-il de vendre ? Et à quelles conditions ? Une chose est certaine : notre lutte est légitime et noble. Elle n’est pas finie et nous continuerons dans le même état d’esprit ! Merci à tous ceux qui nous ont soutenu et qui nous soutiendront.


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