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Les camps américains en Sologne pendant la première guerre mondiale

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Présentation au sujet: "Les camps américains en Sologne pendant la première guerre mondiale"— Transcription de la présentation:

1 Les camps américains en Sologne pendant la première guerre mondiale
Diaporama pédagogique Niveau Secondaire 1 1

2 L'entrée en guerre des Etats-Unis
Frise chronologique de la Première Guerre mondiale (Source: 2

3 L'entrée en guerre des Etats-Unis
Discours du Président des Etats-Unis Woodrow Wilson le 2/04/ 1917 devant le Congrès américain : entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Allemagne. « […] Nous sommes heureux de combattre ainsi pour la paix définitive du monde, pour la libération de tous les peuples sans en excepter l’Allemagne elle-même, pour les droits des nations, grandes et petites, et pour les droits de tous les hommes à choisir les conditions de leur existence et de leur obédience" 3

4 L'entrée en guerre des Etats-Unis
A partir de 1916, l’armée américaine recrute et publie des affiches utilisant l’Oncle Sam : « je te veux pour l’armée américaine », d’où le surnom des soldats engagés en Europe : les Sammies. L’armée américaine en 1914 se compose de hommes et le budget annuel s’élève à dollars. A la fin de 1916, le budget est de 12 millions de dollars et le nombre de soldats s’élève à près de hommes. 4

5 Les Sammies en France 5

6 Les Sammies en France

7 Les Sammies en France Source: 7

8 L'ampleur du camp de Gièvres
Ce vaste camp, comprenant plusieurs centaines d’hectares, s’allonge sur le terrain des communes de Pruniers et de Gièvres, depuis le carrefour dit des « Quatres Roues » près de la station du chemin de fer du Blanc à Argent, jusqu’aux abords de la ville de Romorantin. Dans toute sa longueur, il est traversé, au centre, par la route de Selles à Romorantin ; le côté nord était primitivement réservé aux baraquements de la troupe ; le côté sud aux constructions techniques (ateliers, hagars) et au terrain d’aviation, jusqu’à une certaine distance à partir de laquelle il abritait également un grand nombres de baraques affectées au logement des hommes. Extrait « les Américains à Gièvres » Abbé Chauveau, Curé de Gièvres, 1921 8

9 L'ampleur des camps de Gievres et Pruniers
Plan réalisé par M. Guy Toyer 9

10 L'ampleur du camp de Gievres
La maquette du Camp américains de Gièvres réalisée par le musée de Sologne grâce au concours de Monsieur Guy Toyer de Gièvres, Messieurs Christophe Girard et Nicolas Xavier.

11 Le G.I.S.D: Le grand dépôt Destiné à être l'un des plus grands dépôts de ravitaillement en France, le G.I.S.D. a expédié des centaines de milliers de tonnes de matériel, nourriture, vêtements, véhicules ou autre vers le front. Sur cette photo, des canons américains. Le matériel envoyé par les bases atlantiques est acheminé par voie ferrée jusqu'aux plateformes de réception à l'intérieur du camp pour y être stocké, monté ou directement envoyé aux troupes sur le front. Intérieur de l'entrepôt 131 B, fournitures médicales. 11

12 Le G.I.S.D: le grand dépôt Les chargements les plus lourds, comme les véhicules reçus au parc de reconstruction automobile, nécessitent l'utilisation d'une grue sur rails de 30 tonnes. Les voies entrent jusque dans les entrepôts de stockage et dans les usines pour faciliter le chargement et accroître la vitesse d'exécution des commandes à expédier. Dépôt du parc de reconstruction automobile 713 A Collection M. Charbonnier 12

13 Le G.I.S.D: l'usine frigorifique
Ses dimensions gigantesques, 300 mètres de long par 40 mètres de large, ont nécessité une main d'œuvre de hommes : des spécialistes et des ouvriers américains, des terrassiers espagnols, des Chinois et des Annamites. Un aqueduc relié à la Sauldre approvisionne l'usine et ses chaudières en eau pour la réfrigération des quatre chambres froides et pour la production de vapeur. Celle-ci actionne des alternateurs qui fournissent ensuite l'énergie électrique du camp. Usine de réfrigération, la seule en Europe. 13

14 Le dépôt des locomotives
L'équipage du train (locomotive et wagons américains en partance pour l'Allemagne). 14

15 Service de l'aviation, Centre de production n°2, Romorantin.
Le camp d'aviation Des ouvrières françaises au travail à l'assemblage des avions "Liberty". Service de l'aviation, Centre de production n°2, Romorantin. Collection Lesage. Le lieutenant Elwel avec un avion récupéré aux Allemands Ancêtre de la base 273 de Pruniers, le camp d'aviation en 1918 s'étend depuis le Chalet jusqu'à Romorantin. Plus de personnes y travaillent. Les avions et les moteurs sont expédiés des États-unis en pièces détachées et reçus à Romorantin pour y être assemblés, testés sur l'une des trois pistes d'aviation et envoyés vers le front. 15

16 Le camp d'aviation Vol inaugural de l'avion Liberty le 18 mai 1918.
Représentants des forces alliées et des ouvriers bénévoles au baptême avant le vol, Romorantin. Photographie prise par le lieutenant Kloo et le sous-Lieutenant W.S. Clime. 16

17 Le parc automobile "Allée des pneus":
Le parc s'étire à perte de vue et accueille des milliers de voitures, de camions Ford, de side-cars et autres véhicules entreposés en plein air. "Allée des pneus": des centaines de milliers de pneus de camions empilés dans un champ prêts à l'utilisation. 17

18 Le parc automobile L'usine de production d'énergie à vapeur avec ses trois chaudières en action. Parc de reconstruction automobile 713 A à Romorantin, France.

19 Soigner dans le camp Dortoir médical et chirurgical de l'hôpital n°43 du camp au Dépôt Général Intermédiaire de Ravitaillement. La morgue de l'hôpital n°43 du camp au Dépôt Général Intermédiaire de Ravitaillemenent. 19

20 Soigner dans le camp Fournitures médicales à l'entrepôt n°108C au dépôt des fournitures médicales. 20

21 La vie quotidienne Construites pour être habitées durablement, les baraques sont très appréciées par les soldats. Toutes sont équipées d'un poêle pour le chauffage Les tentes utilisées pour le logement temporaire en sont également pourvues. Intérieur du bureau principal au dépôt des fournitures médicales n°2 21

22 La vie quotidienne L'hygiène et la propreté règnent dans tout le camp : blocs sanitaires, blanchisseries, fabrique de savon pour usage interne,… Entre les baraquements, des outres suspendues conservent l'eau stérilisée. L'hôpital interne soigne les cas bénins mais dispose de sa propre salle d'opération tandis que les cas plus complexes sont envoyés à Romorantin où est basé le deuxième hôpital. Clinique dentaire, section D. 22

23 Le camp de Noyers-sur-cher
Les Archives Nationales Américaines à Washington D.C. donnent quelques précisions sur le site (renseignements sur le Corps Expéditionnaire Américain – Groupe 120 ; Histoire de la Section Intermédiaire) : "Des troupes de remplacement et des troupes en attente d’affectation arrivaient en France des Etats-Unis et des hôpitaux du Corps Expéditionnaire Américain. Il devenait évident que certaines zones devaient être désignées pour les recevoir, les classer, les instruire militairement, puis les dispatcher selon la nécessité. Plusieurs sites furent désignés et placés sous la responsabilité de divisions militaires existantes pour mener à bien ce travail de logistique. Les plus importantes de ces zones furent celle de St. Aignan-Noyers gérée par la 41e Division et affectée à Noyers en tant que 1er Dépôt Division, ainsi que celle du Mans connue comme 2e Dépôt Division et gérée par la 83e Division". Collection Couffrant

24 Le camp de Noyers-sur-cher
En janvier 1918, 198 officiers et hommes de troupe de la 41e Division arrivent à Noyers-St. Aignan. Comme cette division a été formée au combat et qu’on a essentiellement besoin ici de personnel d’entraînement, l’ensemble est restructuré de même que les régiments en cours d’affectation et plusieurs bataillons de Marines. En septembre 1918, le camp de Noyers comprenait : - 4 régiments d’infanterie - 3 bataillons de servants de mitrailleuses - 1 régiment de fournitures du train - 1 régiment de munitions du train - 10 écoles et bataillons de Marines pouvant être utilisés comme troupes de remplacement - 1 escadron de cavalerie (en novembre 1918).

25 Les rapports avec la population française
Photos Bacquet, Collection du Musée de Sologne 25

26 Les rapports avec la population française
Les constructeurs montèrent d’abord une cité de tentes, près de Gièvres. Puis, ils se mirent à l’œuvre, abattant des massifs de bouleaux, et creusant la terre sableuse de la vallée du Cher. Tout d’abord, une entreprise de cette envergure rencontra l’hostilité d’une partie de la population et ses officiels. "Je reçois de nombreuses plaintes - télégraphiait le Préfet du Loir et Cher, à son ministre de l’intérieur – à propos des méthodes employées par les Américains qui saccagent des forêts, parfois des vignes, sans démarche préalable, sans autorisation, sans même en référer aux autorités françaises, civiles et militaires« . Extrait d’un article du Major Général Henry R. Westphalinger Commandant en chef de la ligne de communications et de la zone arrière des forces U.S. DE L’O.T.A.N. Article paru dans la Gazette d’Orléans, Série II, n° 33, Janvier 1961 26

27 Les rapports avec la population française
Mais bientôt, le voisinage devait non seulement tolérer les Américains, mais encore souhaiter leur présence. Avec eux, la prospérité était venue dans une région traditionnellement pauvre. Entre et français trouvèrent au camp, un emploi permanent et, pas moins de 186 cafés s’ouvrirent dans les environs où quelques fermiers vendaient même directement l’alcool au G.I.S. à 50 francs d’alors la bouteille. Cependant, les relations franco-américaines n’étaient pas d’ordre économique, et sur les 41 mariages célébrés à la mairie de Gièvres en 1919, la plupart d’entre eux unissaient des Françaises à des Américains. Extrait d’un article du Major Général Henry R. Westphalinger Commandant en chef de la ligne de communications et de la zone arrière des forces U.S. DE L’O.T.A.N. Article paru dans la Gazette d’Orléans, Série II, n° 33, Janvier 1961 27

28 Le départ des Américains
La signature de l'Armistice franco-allemand le 11 novembre 1918 met fin à la Première Guerre mondiale. Cependant, les Américains mettront près d'un an avant de quitter Gièvres. Les soldats attendent impatiemment leur démobilisation, mais les ordres tardent à arriver. Finalement, les derniers soldats partent à la fin de l'année 1919. Cliché M.Toyer: intérieur d'un hangar du G.I.S.D après le départ des Américains 28

29 Et aujourd'hui, que reste t-il ?
Il ne reste que quelques éléments permettant aujourd'hui de se souvenir des camps américains de Gièvres . Les curieux pourront suivre le tracé des anciennes voies ferrées et seront surpris de constater la présence de tubes en béton. Ils soutenaient le plancher des chambres froides de l'usine frigorifique. Une ancienne baraque américaine, propriété de Monsieur Marionnet. 29

30 Et aujourd'hui, que reste t-il ?
Les graffitis laissés par les soldats américains à Noyers-sur-Cher. Les graffitis laissés par les soldats américains au Château de La Valette (St Julien-sur-Cher) 30

31 Sources 31 Abbé Chauveau, les Américains à Gièvres, réédition 1995.
Site officiel de la mairie de Gièvres Site du Musée de Sologne, Christian Couty, Pontlevoy, Montrichard, Gièvres,Noyers-sur-Cher, saint-Aignan et la présence américaine dans la vallée du Cher pendant la Première Guerre mondiale, Greg kenzelok, The army veterinary service during the great war, 31


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