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LA GESTION DES RISQUES DU PHARMACIEN

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Présentation au sujet: "LA GESTION DES RISQUES DU PHARMACIEN"— Transcription de la présentation:

1 LA GESTION DES RISQUES DU PHARMACIEN
Congrès National des Pharmaciens Cannes-Mandelieu - 19 octobre 2014 LA GESTION DES RISQUES DU PHARMACIEN La vision d’une Mutuelle d’assurance professionnelle

2 Pour le pharmacien, la gestion des risques est une nécessité :
Au fur et à mesure de l’accumulation d’un patrimoine, Du fait de la judiciarisation de notre société. Pour un assureur un risque n’est assurable qu’à condition : Qu’il soit quantifiable, Qu’il existe un aléa, Qu’il soit mutualisable (la loi des grands nombres). Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

3 La gestion des risques du pharmacien
Exemple : le risque rendement des produits financiers Quelques idées de base : Le couple risque / rendement, L’aversion et l’appétence au risque. Nos contradictions : La recherche du prix le plus bas, Et les meilleures garanties. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

4 Les étapes de la gestion des risques
Identifier Contrôler Financer Réduire Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

5 Les étapes de la gestion des risques
Identifier les risques Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

6 Identification des risques professionnels
Approche de bon sens des risques d’un pharmacien : Les risques liés aux biens : Dégât des eaux, dommages électriques, vol, incendie, tempête, bris de glace… Les risques liés à la personne : arrêt de travail, incapacité, invalidité, décès, Les risques liés aux prêts : assurance décès / incapacité et invalidité, Les risques liés à la responsabilité : erreur dans la délivrance de médicaments, contrôle de la prescription… Les risques liés à l’activité commerciale : perte d’exploitation, perte de valeur du fonds de commerce liée à la perte de clientèle, Les risques « politiques » : décisions des pouvoirs publics, changement de législation… Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

7 Les étapes de la gestion des risques
Réduire les risques Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

8 Réduire les risques Et pour les risques non assurables ?
Deux actions principales pour les risques assurables : Risques de Fréquence PRÉVENTION Risques Graves PROTECTION Et pour les risques non assurables ? Perte de revenus liée à une perte de clientèle : le risque d’entreprendre n’est pas assurable, Risques politiques : un risque non assurable, notamment car il n’est pas mutualisable entre les professionnels assurés . Champ d’action d’un syndicat professionnel ! Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

9 La Prévention / Protection
PROFESSIONNEL PROFESSIONNEL INCENDIE : Détecteur de fumées, Respect des obligations concernant vérifications annuelles des installations électriques et maintenance extincteurs - droit du travail et ERP (établissement recevant du public). Faire aussitôt effectuer les travaux préconisés par le vérificateur, Eviter les branchements multiples d’appareils électriques sur une seule prise et contrôler le rapport consommation/puissance, Eviter si possible les containers « papiers/cartons » sans surveillance et la nuit aux abords immédiats des locaux (facteur de nombre d’incendies en Centres Commerciaux), Rideaux de fer (Protection) dans les zones à risque. DEGAT DES EAUX : entreposer vos marchandises à une hauteur supérieure à 10 cm (hauteur d’une palette) ou plus dans les zones inondables, période gel (idem habitation). Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

10 La Prévention / Protection
VOL : Respecter les règles de protection et utiliser les moyens de protection équipant vos locaux, Renforcer les protections après un premier vol pour éviter récidives avec même mode opératoire, Eviter présentoirs de produits onéreux (parfumerie, optique) à proximité des portes d’accès, Ne pas laisser d’espèces non enfermées et non protégées pendant les heures d’ouverture (la pochette « banque » laissée sur le bureau), Eviter la routine dans le dépôt d’espèces en banque et varier les jours et heures des dépôts, Les espèces transportées doivent l’être sur la personne et non visibles. Eviter sac ou pochette tenu à la main dont le vol à l’arraché est facile, Transport en véhicule : fermer portes et vitres. Eviter le transport sur siège passager et sièges arrières. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

11 La Prévention / Protection
AUTRES : Posséder une sauvegarde (hebdomadaire) des données de l’officine dans un endroit autre que les locaux professionnels. S’assurer également de leur bonne lecture et exploitation, Onduleurs pour matériel informatique et électronique, Télésurveillance pour marchandises sous température contrôlée, traçabilité des informations : conserver les factures, Factures et photos. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

12 Les étapes de la gestion des risques
Financer les risques Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

13 Rappel des deux mécanismes assurantiels
LA MUTUALISATION ESPERANCE DE VIE ASSURANCE NON VIE (RC, Incendie, dommage, santé….) Principe indemnitaire (indemnité = montant du préjudice donc pas de cumul d’indemnités pour un même sinistre), Mécanisme assurantiel = mutualisation, Prix = valeur du rapport Sinistre/Prime. ASSURANCE VIE (décès, épargne…) Principe forfaitaire (choix du montant garanti par l’assuré, cumul de garanties et donc des indemnités est possible), Mécanisme assurantiel = fondé sur la durée de la vie humaine + taux d’intérêt technique, Prix = lié à l'âge (+ sélection médicale) et au niveau des taux d’intérêt. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

14 Financement des sinistres en assurance non vie
Remarques sur les Sinistres : il faut distinguer les sinistres de fréquence et les sinistres d’intensité. Assurance : solution pour financer les sinistres. l’assurance a toujours une limite monétaire (sauf pour la RC corporelle en Automobile) par sinistre et/ou par année d’assurance (ex. : 8 m€ en RCP):  De manière explicite ou implicite Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

15 Sinistres d’intensité et sinistres de fréquence
Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

16 Sinistres d’intensité et sinistres de fréquence
Sinistres de fréquence : nombre important de sinistres de faible ampleur (exemple de l’assurance santé) Prix élevé par rapport à la garantie Exemple : une cotisation annuelle de € pour un sinistre moyen de 30/50 Euros Sinistre d’intensité : faible fréquence mais montant important (exemple un incendie). Prix faible par rapport à la garantie Exemple : un taux de 1 pour mille, soit pour 2 millions d’Euros de capitaux assurés une prime de € correspond à un sinistre tous les mille ans. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

17 Le financement en assurance non vie
Exemple de l’INCENDIE : le financement du risque se fera par : Exemple : plafond de la garantie = 16 millions € 16 millions € Transfert à l’assureur en contre partie d’une prime Franchise pour diminuer le coût de la prime Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

18 Le financement en assurance non vie
RESPONSABILITE CIVILE : pas de franchise Part illimitée = non assurée soit un éventuel reste à charge pour l’assuré 8 millions € Plafond de la garantie = 8 millions € Transfert à l’assureur moyennant une prime Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

19 La formation du prix en assurance-vie
Assurance vie en cas de vie = L’âge Assurance vie en cas de décès = un tarif qui dépend : 1ère étape : la constitution d’un capital dépend de la durée de l’épargne et du taux d’intérêt. Le bonus : l’aspect fiscal 2ème étape (en général) : le versement d’une rente dont le montant dépend : Du capital constitué, De l’âge (utilisation de tables de mortalité) , Des taux d’intérêt. De l'âge de l’assuré , De son état de santé Globalement, le prix est identique pour une même classe d'âge. POURQUOI LES PRIX SONT-ILS DIFFÉRENTS ? - Du fait de l’arbitrage entre solidarité et différentiation liée à l’âge ou à l’état de santé, - Du fait des frais de gestion et des exclusions de chaque assureur. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

20 Les étapes de la gestion des risques
Contrôler = Arbitrer en fonction de son attitude face au risque Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

21 prix /garantie/appétence ou aversion aux risques
Arbitrer L’approche simpliste s’assurer au prix le plus bas. La vraie démarche est d’arbitrer entre : prix /garantie/appétence ou aversion aux risques Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

22 Comprendre les garanties :
Arbitrer Comprendre les garanties : Exemple : choisir entre des périls dénommés et une « tout risque sauf ». Une « tout risque sauf », permet de bénéficier d’une couverture d’assurance pour des risques qu’on n’imaginait pas. C’est par exemple le cas pour la Multirisque Professionnelle de la MADP. Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

23 Déterminer son appétence et aversion au risque
Arbitrer Déterminer son appétence et aversion au risque Exemple : Suis-je prêt à conserver une franchise en contrepartie de la réduction du prix ? Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

24 L’arbitrage pour financer les risques
Franchise élevée Garantie faible = Faible coût Appétence = Sans franchise Garantie élevée = Coût élevé Aversion = un coût faible est incompatible avec l’aversion au risque ! Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

25 Démarche rationnelle :
Garantie élevée pour : les risques à faible fréquence Franchise élevée pour : les risques à forte fréquence Soit une attitude d’aversion au risque Incendie, Perte d’exploitation, tempête, dommages aux biens,… prévoyance. Soit une attitude d’appétence au risque Bris de glace, santé, dommages électriques Conseil d'Administration du 11 décembre 2012

26 Conclusion LA GESTION DES RISQUES EST D’ABORD UNE AFFAIRE DE BON SENS
Il faut, après avoir identifié et réduit ses risques, entrer dans une démarche rationnelle et non émotionnelle A quel niveau dois-je me garantir ? Comment suis-je prêt à financer mes risques ? ….et bien choisir son assureur ….. OBJECTIF maximiser ses protections en minimisant le coût

27 La MADP Ses caractéristiques
Créée en 1890 par des pharmaciens Mutuelle d’assurance professionnelle Société d’assurance mutuelle régie par le code des assurances Société de personnes Mutuelle solide financièrement Fonds propres économiques = 55,8 M€ (dont 21,5 M€ de fonds propres comptables) Encaissement =9 030 K€ Les sociétaires sont « propriétaires » de la Mutuelle Pas d’actionnaires à rémunérer Administrée par des pharmaciens Conseil d'Administration du 11 décembre 2012


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