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L’agriculture face au challenge environnemental

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Présentation au sujet: "L’agriculture face au challenge environnemental"— Transcription de la présentation:

1 L’agriculture face au challenge environnemental
“La mission de l’humanité est de transformer l’énergie solaire en conscience”, Patrick Viveret, philosophe

2 Plan Introduction – le cadre du programme GE+ Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation Résultats et perspectives pour la production de lait Communication positive et éducation citoyenne

3 Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation Résultats et perspectives pour la production de lait Communication positive et éducation citoyenne

4 Introduction: le cadre du programme GE+
Parties prenantes Le programme Grignon Energie Positive est un projet multi-acteurs, basé à la ferme expérimentale d’AgroParisTech à Grignon. La ferme de Grignon Partenaires publics et privés Projet initié en 2005 par le Céréopa (Centre d’Etude et de Recherche sur l’Economie et l’Organisation des Productions Animales) à la ferme de Grignon Inspiré du concept de bâtiment à énergie positive : producteur d’énergie (électricité, chaleur) Opportunité de tester le potentiel d’amélioration de la PE d’une ferme hautement productive Projet soutenu aujourd’hui par une vingtaine de partenaires privés et publics: Invivo (groupe coopératif agricole), CNIEL (interprofession laitière), Arvalis (Institut du végétal), Sofiprotéol, Suez-Environnement - SITA; Glon- Sanders, CDF, Ademe, CR IDF, APPVPA, AESN, Terrena-Poitou

5 Introduction : le cadre du programme GE+
Les atouts de la ferme de Grignon La ferme expérimentale de Grignon est ouverte au grand public et bénéficie de sa réputation, d’un environnement scientifique de haut niveau and d’un fort potentiel d’innovation. UNE REPUTATION HISTORIQUE Un site historique (1848), participation à la création des races de mouton Ile- de-France et INRA 401 etc. UN ENVIRONNEMENT SCIENTIFIQUE EXCEPTIONNEL Proximité des chercheurs travaillant sur l’environnement, le climat, les sciences animales, l’agronomie, etc. (INRA, CETIOM). SITUATION ET VISIBILITE Situation en banlieue parisienne, site ouvert au grand public, visites guidées pour les groupes d’écoliers. UN FORT POTENTIEL D’INNOVATION Mission historiquement dédiée à la recherche et l’expérimentation avec des techniques innovantes disponibles. Les atouts de la ferme de Grignon: site historique muni d’une réputation positive dans le monde agricole, via sa participation à la création des races ovines Ile de France (métissage DISHLEY et le MERINOS DE RAMBOUILLET puis DE MONTCHAMP, cheptel France actuel de femelles) et INRA 401 (=Romane) encore présente aujourd’hui à la ferme (issue d’un croisement entre une race prolifique, la Romanov et une race bouchère, le Berrichon du Cher, cheptel France de brebis). situation géographique, proximité public Ile de France Environnement scientifique : INRA, CETIOM Ferme historiquement expérimentale avec opportunité de mise en place de techniques innovantes

6 Introduction : le cadre du programme GE+
Description des productions de l’exploitation La ferme polyculture-élevages de Grignon permet l’étude des interactions entre cultures et élevages. CULTURES 480 hectares sur 3 zones (Grignon, Bois-d’Arcy et Palaiseau) Céréales : 230 ha Maïs : 55 ha Colza : 30 ha Prairies et cultures fourragères : 150 ha Jachère : 12 ha Cultures énergétiques : 3 ha ELEVAGES 120 vaches laitières (1,2 millions de litre de quota) 500 brebis-mères (viande et repro) TRANSFORMATION L de lait transformé (yaourts, lait en bouteille, fromage) VENTE DIRECTE La ferme de grandes cultures - élevages de Grignon : offre la possibilité d'étudier les interactions entre productions animales et végétales permet par ailleurs d'étudier les impacts environnementaux de ses pratiques agricoles sur une diversité de territoires (présence sur 3 sites) démontrer l'existence de leviers d'amélioration des bilans environnementaux dans un système de production à haut niveau de productivité : L de lait par vache laitière par an et 9 tonnes de blé par ha en 2008 sur le plateau à Grignon (rendement moyen France = 69 qx / ha). prendre en compte la problématique de la transformation et de la consommation et du lien entre le produit agricole et le consommateur. Accueillir le public et en particulier les scolaires Détails de l’activité: 480 ha de SAU : céréales à pailles (blé tendre, blé dur, triticale, escourgeon, orge de printemps), colza, maïs, cultures fourragères (féverole, luzerne), prairies (permanentes, temporaires), cultures énergétiques (switchgrass, miscanthus), jachère, SIC (Systèmes Innovants sous Contraintes = systèmes de culture innovants qui doivent répondre à trois contraintes majeures : (i) réduction de la consommation d’énergie fossile, (ii) limitation des émissions de gaz à effet de serre et (iii) interdiction de l’usage des pesticides) 20 salariés (un chiffre élevé en rapport à la capacité de la ferme, appartenant à une structure administrative) CA d’environ 1.7 millions d’€ Quota laitier de 1 million de kilos de lait environ ACCUEIL A LA FERME

7 Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation Résultats et perspectives pour la production de lait Communication positive et éducation citoyenne

8 Objectifs et valeurs Origines du projet Le projet “Grignon Énergie Positive” a été lancé en 2005, dans un contexte marqué par un prix croissant du pétrole et une prise de conscience généralisée des impacts environnementaux de l’activité agricole. Prix et rareté du pétrole Image sociétale Agriculture à l’intersection de nombreux défis Changement climatique Climate change Nourrir la planète Qualité de l’eau Water quality Explosion démographique Impacts environnementaux de l’agriculture de + en + communiqués Des crises sanitaires qui remettent en cause les modes de production agricole Prix du pétrole en hausse depuis 2 ans en janvier 2006, avec un baril à 60$ le baril (aujourd’hui environ 90 $ le baril) Enjeux démographiques à l’échelle planétaire : 9 milliards d’être humains en 2050 Cette croissance démographique devra s’accompagner d’une réduction de la main d’oeuvre agricole disponible, avec deux tiers des hommes vivant en ville dans 40 ans, contre environ la moitié aujourd’hui. Il faut également anticiper les effets de la transition alimentaire dans les pays émergents (la Chine notamment). Ils seront, demain, consommateurs d’aliments plus riches et plus diversifiés.  la FAO estime que la production agricole devra s’accroître de deux tiers d’ici 2050, pour atteindre une capacité annuelle de 3 milliards de tonnes de céréales et de 463 millions de tonnes de viande (contre respectivement 2 milliards et 228 millions de tonnes aujourd’hui). Par ailleurs, nous constatons un « grignotage » régulier et inexorable des surfaces agricoles. L'extension des villes et des réseaux de transport réduit de près de 15 millions d’hectares par an les superficies disponibles pour l’agriculture. A cette réduction des espaces agricoles, pourrait aussi se superposer l'effet de l'évolution du climat. En termes de biodiversité, sur les 1.8 million d’espèces recensées par l’homme, on estime que la moitié risque de disparaître dans le siècle à venir, notamment à cause de la fragmentation/destruction de leur habitat par l’artificialisation des sols ( ha / an en France) et l’intensification de l’agriculture qui homogénéise les espaces. Biodiversity loss Perte de biodiversité

9 Valeurs et structure du projet
Objectifs et valeurs Valeurs et structure du projet Le projet GE+ traite des adaptations possibles et souhaitables de l’agriculture et de ses filières aux défis de la raréfaction des ressources d’énergie fossile et du changement climatique, avec deux approches complémentaires : Démonstration et innovation Exploration de solutions innovantes pour relever les défis environnementaux de l’agriculture, liées aux émissions de GES et à la consommation d’énergie fossile (communication des résultats aux professionnels), à l’état de la biodiversité et à la qualité de l’eau. Communication positive et éducation citoyenne L’axe de démonstration et d’innovation est animé par Dominique Tristant, adjoint au directeur de la ferme de Grignon. Cet axe vise à relever le challenge environnemental que représentent, pour l’agriculture, les questions du changement climatique et de la raréfaction des énergies fossiles. Il consiste à explorer des solutions innovantes et à rendre compte de façon précise et rigoureuse, à livre ouvert, de la performance environnementale de la ferme et de la validité et la robustesse des solutions mises en œuvre. L'axe de communication et d’éducation est animé par Aline Lapierre, ingénieur du Céréopa. Cet axe relève d’une ambition de communication positive et d’éducation citoyenne. Il traduit la volonté d’associer dès le départ la dimension technique du projet à une dimension de communication qui poursuit 2 missions : (1) la communication positive qui vise à faire valoir, vers le grand public, la capacité de l’agriculture à répondre aux enjeux environnementaux et (2) l'éducation citoyenne qui vise à expliquer ces mêmes enjeux (donner à comprendre pour mieux responsabiliser). L’axe de communication positive vise à faire valoir la capacité de l’agriculture moderne à répondre efficacement aux enjeux environnementaux, tandis que l’axe d’éducation citoyenne vise à expliciter ces enjeux au grand public, en particulier aux enfants.

10 Ferme à énergie positive Ferme neutre en carbone
Objectifs et valeurs Les 3 P de la Performance L’objectif principal de GE+ est d’améliorer la performance environnementale de l’exploitation tout en maintenant sa marge économique et en préservant sa capacité à nourrir les hommes. En terme d’amélioration de la performance environnementale : l’objectif est de réduire les émissions de carbone (jusqu’à la neutralité carbone) de la ferme via des solutions agronomiques permettant de limiter les impacts ou de les compenser localement (sur la ferme ou le territoire environnant). Notre objectif est aussi de devenir une ferme à énergie positive, c’est-à-dire productrice d’énergie. Mais nous pensons aussi que l’amélioration de la performance environnementale ne doit pas désengager l’agriculture des profits économiques et de sa capacité à nourrir les hommes. Les 3 P de la performance : Ferme à énergie positive Ferme neutre en carbone Nourrir les hommes

11 Acte 1: résultats concrets et tangibles
Objectifs et valeurs Acte 1: résultats concrets et tangibles A la fin de l’acte 1 de GE+ ( ), des résultats tangibles ont été obtenus, avec une amélioration significative de la performance environnementale de la ferme de Grignon. Mise en perspective des résultats de la ferme de Grignon : Evolution des émissions de GES dues à la production de lait à Grignon ( ) : Animation du jeu Assiette Planète dans une école primaire à Londres : Emitted CO2 (g/liter of milk): La ferme de Grignon consomme autant d’énergie fossile que 100 personnes et émet autant de GES que 440 personnes... ... Mais elle peut nourrir entre 7500 et 9500 personnes.

12 Objectifs et valeurs Vers l’Acte 2 … Lors de l’Acte 2 de GE+ (2010 – 2013), nous intégrerons de nouveaux indicateurs environnementaux et l’échelle de l’intervention sera étendue. Notre intérêt pour les questions environnementales ira au-delà des problèmes liés aux émissions de GES et aux consommations d’énergie, et inclura les aspects suivants : Biodiversité Qualité de l’eau Variation du stock de carbone du sol Autonomie protéique Gestion du risque The environmental issue will go beyond the GHG emissions and fossil fuel consumptions problems, and will include the following of new indicators: GE+ élargira son intervention à différents niveaux : Exportation d’outils et de méthodes de la ferme de Grignon à un réseau de fermes de démonstration sur l’énergie et les GES. Participation de GE+ à des programmes de recherche et d’expérimentation (UMT N20, EcoPhyto 2018). Changement d’échelle : de la ferme au territoire. Approche filière. Il s’agit en particulier de la question de l’autonomie protéique. Il est évident que des convergences sont possibles entre les stratégies de reconquête de cette autonomie et celles de renforcement de la place des légumineuses au sein de rotations plus vertueuses sur le plan environnemental. Les aides prévues dans le cadre de la nouvelle PAC 2010 sont d’ailleurs la manifestation d’une volonté politique forte d’encouragement de cette adaptation favorable des systèmes de production végétale. Il s’agit également de la question de la gestion du risque dans les exploitations agricoles. Il apparaît en effet que l’adoption de certaines solutions vertueuses accroît la sensibilité des exploitations agricoles aux aléas et conduit à une inévitable augmentation de la variabilité des rendements.

13 Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation Résultats et perspectives pour la production de lait Communication positive et éducation citoyenne

14 Le diagnostic initial : diversité des approches
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Le diagnostic initial : diversité des approches Solution choisies pour GE+ en 2006 : Méthode « Planète® » + adaptation personnalisée du « Bilan Carbone® » pour l’énergie et les GES Méthode « Dialecte » pour une vision plus multicritère (abandonnée depuis) Les méthodes Aquasite® et Aqualea® d’Arvalis pour l’évaluation des risques de pollution

15 Consommations d’énergie fossile :
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Le diagnostic initial : résultats Le projet a débuté avec un diagnostic approfondi de l’exploitation mettant en évidence la contribution de chaque activité aux consommations d’énergie et aux émissions de GES en 2005. Crop production Principaux postes de consommation d’énergie fossile Principaux postes d’émissions de GES (en % du pouvoir de réchauffement global) CH4 N2O CO2 Légendes: Consommations d’énergie fossile : GJ (408 tep) = 102 personnes Emissions de GES : 2 627 t. éq. CO2 = 440 personnes

16 Le diagnostic initial : limites
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Le diagnostic initial : limites La question de la validité des hypothèses de calcul (mesures anciennes et ponctuelles, réalisées dans d’autres contextes, de phénomènes variables) Expression simplifiée de la complexité du système de production (niveaux de détail, interactions au sein du système et variations interannuelles) Dom

17 Le diagnostic initial : limites
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Le diagnostic initial : limites - 25% - 23% Ecarts de consommation d’énergie et d’émission de GES entre 2005 et 2006 à Grignon Dom

18 Bonnes pratiques identifiées et sélectionnées
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Pour chaque poste d’impact, compréhension des phénomènes associés aux impacts, recherche de leviers et de bonnes pratiques permettant de diminuer les impacts « dans l’absolu » (hors contexte Grignon) 1 Pool de bonnes pratiques techniquement applicables aujourd’hui Application du 2ème filtre de sélection : tri des bonnes pratiques en fonction de leur compatibilité à court terme avec le cadre de contraintes de la Ferme de Grignon 3 Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée et techniquement applicables aujourd’hui sur Grignon Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée et techniquement envisageables sur Grignon à plus long terme A l’échelle de la Ferme de Grignon, simulation des effets de l’application d’un mix de plusieurs bonnes pratiques sur les bilans NRJ et EDS de l’exploitation 4 Elaboration de scenarii d’évolution de l’exploitation – simulations sous PerfAgro Détermination des bonnes pratiques applicables à court terme les plus intéressantes en terme de minimisation des bilans NRJ et EDS et de maximisation de la marge économique de l’exploitation Application du 1er filtre de sélection : élimination des bonnes pratiques non validées scientifiquement ou non autorisées règlementairement 2 Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée, techniquement et règlementairement applicables aujourd’hui

19 Vision d’ensemble des bonnes pratiques analysées
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Vision d’ensemble des bonnes pratiques analysées Pool de bonnes pratiques techniquement applicables aujourd’hui 1 49 bonnes pratiques Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée, techniquement et règlementairement applicables aujourd’hui 2 34 bonnes pratiques Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée, techniquement et règlementairement applicables aujourd’hui sur Grignon 3 24 bonnes pratiques Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée et techniquement envisageables sur Grignon à plus long terme 7 bonnes pratiques 4

20 Les transformations effectuées à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Les transformations effectuées à Grignon Adaptation des rations avec Tourteau de colza gras (2007) Luzerne :foin (2007) et ensilage (2009) Arrêt des produits deshydratés (2007) Arrêt de l’utilisation de paille en fourrage (2007) Génisses et vaches taries au pâturage (2007) Vaches en 2ème partie de lactation au pâturage (2010) Augmentation de la productivité (9 300 litres standard vendus par VL à 9800 litres) + d’UF, moins de protéines

21 Les transformations effectuées à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Les transformations effectuées à Grignon Augmentation des surfaces en légumineuses: 20 ha de luzerne en 2007, ha à partir de 2010 15 ha de féverole en 2010 Épandage de l’intégralité des effluents sur la ferme, y compris sur blé et orge brassicole (2008) Ration complète pour les brebis et alimentation multiphase des agneaux (2008 – 2009)

22 Les transformations effectuées à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Les transformations effectuées à Grignon Simplification du travail du sol en parallèle du ramassage de la menue paille (2008) Développement du triticale (2010) Colza derrière légumineuses (2009) Variétés plus tolérantes aux carences ponctuelles (eau et azote) et aux maladies, mais conservant une bonne productivité (2008) Décalage des dates de semis à l’automne (2008), et faible densité (2007)

23 Bilan global (Etable + Bergerie + Cultures + Transfo) T Equiv Pétrole
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert (Etable + Bergerie + Cultures + Transfo) T Equiv Pétrole T equiv CO2 Personnes nourries (Énergie) Personnes nourries (Protéines totales) Personnes nourries (Protéines animales) 2 006 292 2 058 5 505 7 973 4 142 2 007 282 2 089 4 817 6 904 4 688 2 008 297 2 360 7 013 9 857 5 135 2 009 283 2 216 6 584 9 723 5 174 nov09-oct10 247 2 074 5 521 8 858 5 165 -15.4% 0.8% 0.3% 11.1% 24.7%

24 Bilan global 2006 : une année de référence avec un climat hivernal sec
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert 2006 : une année de référence avec un climat hivernal sec 2008 à 2010 : stabilité Une baisse assez forte, avec une année 2006 qui était déjà, pourtant, assez favorable Et surtout, une relativement bonne stabilité sur 2010. (augmentation car + de triticale et de luzerne)

25 Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Des progrès importants sur les élevages, une variabilité forte sur les cultures de vente 2008, gros progres sur l’élevage laitier et ovins grace à alim, Le reste de la variabilité est sur les cultures, climat?

26 PerfAgro P3: présentation de l’outil
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert PerfAgro P3: présentation de l’outil Contexte politique et économique Achat des intrants des cultures Achat des aliments pour les animaux CULTURES ELEVAGES Surfaces Rendements Gestion des cultures Contraintes de rotation Ration en fonction de l’âge Calendrier de pâturage Etc. Valeur nutritionnelle des fourrages Valeur fertilisante des effluents PRODUITS VEGETAUX PRODUITS ANIMAUX Performance globale du système décrite en détails

27 CULTURES ELEVAGES Performance globale du système décrite en détails
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Indicateurs de performance (les 3 Ps) CULTURES ELEVAGES Performance globale du système décrite en détails GLOBAL PERFORMANCE of the system described into details Exemples d’indicateurs calculés Marge économique (€/an) Etc. Quantité de travail (heures/an) Ration des vaches Laitières à différents stades de lactation Coût des contraintes (quotas laitiers, surfaces, etc.) Nombre de personnes nourries Emissions de GES Energie fossile consommée (MJ/an)

28 153 taurillons, 2 poulaillers de chair de 400 m2 (estimations)
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Exemple d’une ferme polyculture-élevage : situation initiale Surface cultivée: 392 ha – 3 zones, 117 vaches laitières ( L/an), 153 taurillons, 2 poulaillers de chair de 400 m2 (estimations)

29 formances (1) Une ferme polyculture-élevages : voies de progrès
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Une ferme polyculture-élevages : voies de progrès

30 Suivi de la performance environnementale
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Suivi de la performance environnementale Nous tenons une comptabilité environnementale analytique des consommations d’énergie et des émissions de GES des activités de la ferme grâce au Tableau de Bord GE+. Flux de matière et d’énergie Informations sur les systèmes de culture Coefficients d’impact Tableau de Bord GE+ 1 Détection des leviers d’amélioration des activités agricoles et de transformation Examen critique des coefficients d’impact Adaptabilité à d’autres exploitations 2 Calcul mensuel des indicateurs de performance 3

31 Suivi des émissions de N20 des cultures
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Suivi des émissions de N20 des cultures Depuis 2008, nous avons développé une plateforme fiable et efficace de suivi des émissions de N2O emissions par nos 8 types de cultures. 1 2 3 4 x 3 Meilleure connaissance et compréhension de l’impact des cultures sur le climat. Contribution à et questionnement des références existantes sur les émissions de N2O par les cultures. Variations interannuelles importantes des coefficients d’émission. 1 2 3

32 Mesure des émissions de méthane entérique par les vaches
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Mesure des émissions de méthane entérique par les vaches Depuis 2009, les émissions de méthane entérique par les vaches sont mesurées par une méthode basée sur la technique du gaz traceur SF6. 1 2 3 Capsule de SF6 Tube PVC sous vide Tube capillaire du tube PVC aux naseaux (1) Meilleure compréhension des mécanismes à l’origine des émissions de méthane entérique Contribution à et questionnement des références existantes 1 333 ± 98 g CO2e 2 (1): ne prend en compte ni les émissions de CH4 des excréments, ni les émissions d’animaux non productifs (génisses, vaches taries)

33 Indicateurs sélectionnés
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Suivi de la biodiversité Depuis 2009, nous suivons 3 taxons indicateurs de la biodiversité agricole et nous utilisons un diagnostic global de la biodiversité (IBEA). Meilleure compréhension des impacts de nos pratiques sur la biodiversité. Contribution aux références sur la biodiversité agricole. Test et questionnement des indicateurs de biodiversité. 1 Indicateurs sélectionnés 2 3

34 A venir ? Suivi de la qualité de l’eau
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert A venir ? Suivi de la qualité de l’eau Des diagnostics des risques de pollutions par les nitrates et pesticides ont été réalisés. Un système d’évaluation de la qualité de l’eau basé sur des cases lysimétriques sera peut-être mis en œuvre. 1 2 3 Schéma d’une case lysimétrique Réceptacles en Polyéthylène Tuyau de connexion 1 Références sur le lessivage des nitrates et de substances actives. Production de données pour alimenter des modèles. 2

35 Une capacité expérimentale à haut potentiel
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Une capacité expérimentale à haut potentiel Grâce à notre expertise sur les pratiques agricoles et les techniques de mesure, nous sommes maintenant capables de conduire des expérimentation sur un grand nombre de sujets. 1 2 3 Capacité à tester les émissions de N2O de différents ITK (par ex. stratégies de fertilisation). Capacité à tester diverses stratégies d’alimentation sur la productivité et les émissions de méthane entérique. Capacité à tester de nouvelles machines ou technologies (par ex. récupération de la menue paille).

36 Audit PerfAgro des fermes et identification des voies de progrès.
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert Suivi des performances dans d’autres fermes Avec plusieurs coopératives agricoles, entreprises et instituts techniques, nous créons un réseau de fermes de démonstration sur l’énergie et les GES. 1 2 3 4 Audit PerfAgro des fermes et identification des voies de progrès. Identification des solutions techniques applicables aux fermes auditées et validation par l’exploitant et la coopérative (ou l’organisation). Définition d’indicateurs de la performance environnementale pertinents et mise en œuvre d’un système de suivi. Mise en œuvre des solutions techniques et suivi des indicateurs de performance. Le réseau comporte 8 fermes en étape 3 ou 4, et une douzaine de fermes en étape 1.

37 Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation Résultats et perspectives pour le blé et le lait Communication positive et éducation citoyenne

38 Des consommations d’énergie stables depuis 2008 pour le blé
Résultats et perspectives pour le blé Des consommations d’énergie stables depuis 2008 pour le blé Fertilisation : 50 à 70% Carburants : 18 à 27 % - 18% Résultats expérimentaux Arvalis (Boigneville) : 1658 à 2140 MJ/t Engrais et carburants les principaux postes

39 Des émissions de GES en légère baisse depuis 2008
Résultats et perspectives pour le blé Des émissions de GES en légère baisse depuis 2008 Fertilisation : 83 à 88% Carburants : 8 à 14 % À relativiser par rapport au rendement - 14% Résultats expérimentaux Arvalis (Boigneville) : 278 à 365 kg CO2/t Surtout la partie engrais (et effluents)

40 Facteurs explicatifs Résultats et perspectives pour le blé 2006 2007 2008 2009 2010 Apports minéraux (N/ha) 138 176 151 165 Reliquats sortie hiver (N/ha) 131 93 97 47 66 Rendement (qtx/ha) 69 64 85 79 83 Objectif de rendement (qtx/ha) 87 84 81 86 Avoir des objectifs de rendements cohérents avec le potentiel des sols, et « sécuriser » l’expression de ce potentiel pour limiter les variations de rendement (choix de variétés tolérantes au stress ponctuels en azote ou en eau, aux principales maladies locales) Reliquats azotés sortie hiver indispensables, suivi dans la mesure du possible d’outils de pilotage (N-tester,…) En cas de sur-fertilisation, tout n’est pas perdu: le colza et les cultures intermédiaires peuvent récupérer une bonne partie (reliquats azotés à la récolte)

41 Approche systémique : travailler sur la complémentarité des cultures
Enseignements : Atteinte des objectifs de rendement par une approche intégrée des cultures Résultats et perspectives pour le blé Fertilisation : reliquats azotés indispensables (à Grignon, 3 fois par an pour voir les stocks d’azote et la dynamique de minéralisation) Épandages d’effluents à des doses plus faibles, prise en compte des arrières-effets (prise de risque : portance des sols, taux de protéine , verse) Travail du sol: relativiser le poids du travail du sol par rapport à la teneur en argile, le niveau d’enherbement et le niveau de compaction Approche systémique : travailler sur la complémentarité des cultures intérêt du colza sur la gestion de l’azote, légumineuses,… Choix variétal Densité et date de semis décalée pour limiter l’enherbement Conditions d’application des produits phytosanitaires,…

42 Une dynamique vertueuse en production laitière
Résultats et perspectives pour le lait Une dynamique vertueuse en production laitière Depuis 2006, les consommations d’énergie et les émissions de GES dues à la production laitière ont diminué respectivement de 35% et 20%. Lait standard (70g de protéines et matière grasse), allocation économique entre lait et viande.

43 Le maintien d’une bonne qualité du lait
Résultats et perspectives pour le lait Le maintien d’une bonne qualité du lait La qualité du lait ne doit pas être dégradée par l’amélioration de sa performance environnementale. Elle est suivie de près. Composition en acide gras du lait de Grignon Acides gras insaturés 37.5% Acides gras saturés 62.5% Acides gras insaturés Trans 6.68% Acides gras omega-3 0.44% Acides gras omega-6 1.68% Acides gras omega-6/omega 3 4.05 Acides gras palmitiques 24.77% Acide linoléique conjugué 0.65% Le lait de Grignon

44 Une performance remarquable
Résultats et perspectives pour le lait Une performance remarquable La production de lait à Grignon émet une quantité relativement faible de GES par rapport à d’autres systèmes de production laitière dans le monde.

45 L’impact environnemental des yaourts
Résultats et perspectives pour le lait L’impact environnemental des yaourts La performance environnementale de la production laitière à Grignon influe positivement sur la performance du yaourt de Grignon. * Agricultural steps of milk production in Grignon (70%) and of production of milk powder (30%) which is added to the yogurt

46 g. éq.CO2 / 100g de yaourt Casino Yaourt fait avec le lait de Grignon
Résultats et perspectives pour le lait L’étape agricole : une clef de la performance Etapes g. éq.CO2 / 100g de yaourt Casino Yaourt fait avec le lait de Grignon Emballages 41 Transport (700 km) 27 Distribution 104 Etape agricole 130 70 Transformation 7 Total 310 250 20% d’économies de CO2

47 Facteurs explicatifs de la performance de la production de lait
Résultats et perspectives pour le lait Facteurs explicatifs de la performance de la production de lait 80% de la diminution de la consommation d’énergie fossile liée à la production de lait est expliquée par l’alimentation (nature des aliments et productivité laitière).

48 Facteurs de la performance environnementale du yaourt
Résultats et perspectives pour le lait Facteurs de la performance environnementale du yaourt Le chauffage du lait est le facteur-clef dans les consommations directes d’énergie fossile liées à la production de yaourt. Ce bilan ne prend pas en compte les consommations d’énergie annexes (nettoyage, chauffage du bâtiment, éclairage etc.) Energie pas prise en compte = 220 kJ

49 Solutions pour diminuer l’impact environnemental
Résultats et perspectives pour le lait Solutions pour diminuer l’impact environnemental Les bonnes pratiques ci-dessous vont être progressivement mises en oeuvre à partir de 2010, afin de diminuer les impacts environnementaux.

50 Solutions pour la fabrication du yaourt
Résultats et perspectives pour le lait Solutions pour la fabrication du yaourt De nouvelles pratiques pourront être mises en œuvre afin d’optimiser le processus de production du yaourt.

51 Production de cultures énergétiques (miscanthus, switchgrass …)
Résultats et perspectives pour le blé et le lait Solutions de production d’énergie et de compensation carbone De nouvelles solutions seront développées afin de compenser localement les consommations d’énergie et les émissions de GES incompressibles. 1 2 Méthanisation Production de cultures énergétiques (miscanthus, switchgrass …) 3 Energie solaire

52 Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation Résultats et perspectives pour la production de lait Communication positive et éducation citoyenne

53 Communication vers les professionnels
Communication positive et éducation citoyenne Communication vers les professionnels L’équipe GE + rend compte aux professionnels et aux étudiants des marges de progrès de l’agriculture et des solutions techniques qui s’offrent à elles. Le site web GE+ a 3000 visiteurs / mois en moyenne. Une base de données technique a été créée afin de rassembler les élément bibliographiques relatifs à l’énergie et au changement climatique en agriculture. Un module Agriculture, énergie et effet de serre est proposé depuis 2 ans aux étudiants d’AgroParisTech. Les Rencontres de l’Agriculture Positive ont eu lieu en et La 2ème édition a rassemblé 120 participants (professionnels) à Paris autour du thème de « la performance énergétique et climatique de l’agriculture : les preuves des faits ». L’équipe intervient lors de séminaires et de réunions de travail et organise des visites de la ferme pour les professionnels.

54 Communication positive : pourquoi ?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : pourquoi ? En 50 ans, l’agriculture française a connu une très profonde mutation, qui a fondamentalement transformé sa place dans la société, et le lien entretenu avec le consommateur. Nombre des exploitations françaises en France : Part de l’emploi agricole dans l’emploi total en France : Répartition du territoire France (en 100 ha): Les mutations de l’agriculture en France: 1950, sortie de guerre, tout est à reconstruire. On attend des agriculteurs qu’ils produisent. Les techniques agricoles vont évoluer très rapidement et modifier profondément la filière: 2,3 millions d'exploitations agricoles en 1955  en 2008 Population active agricole = 6,2 millions de personnes en 1955, soit 31 % de l'emploi total en France  En 2000, cette part est tombée à 4,8 % avec 1,3 million de personnes En 2003, l'agriculture occupe 32 millions d'hectares (surface agricole utilisée ou en territoire agricole non cultivé) En 1955, 0,8% des exploitations seulement occupaient plus de 100 ha  En 2000, 12% des exploitations dépassent 100 hectares Evolution rendue possible par les lois d’orientation de 1960 et 1962, qui permettent de moderniser, professionnaliser, et intégrer au paysage économique français l’agriculture Sources : SCEES et Insee,

55 Communication positive : pourquoi ?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : pourquoi ? A cette mutation de l’activité vient s’ajouter une série de crises sanitaires aux impacts considérables en termes d’image auprès du grand public (rupture du lien de confiance). 1996 1999 2000 2001 2007 2009 Fièvre catarrhale ovine 1ère crise « Vache folle » 2ème crise « Vache folle » Poulet à la dioxine Fièvre aphteuse Algues vertes Aux yeux du consommateur, l’agriculteur est devenu un producteur potentiel de risque sanitaire « L’image du métier de l’agriculture s’est brouillée. Censé être du côté de la nature, avec toute la mythologie qui l’entoure, l’agriculteur s’est retrouvé du côté du monde économique et financier. Un monde qui n’inspire plus confiance… », François Ewald, Académie des technologies, 2010 ESB signifie " Encéphalopathie Spongiforme Bovine " ; c’est le nom scientifique d’une maladie plus couramment appelée " maladie de la vache folle ", et dont le premier cas a été découvert en Grande-Bretagne en 1986. D’octobre 1996 à novembre 2002, 129 cas de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, liée à très probablement à l’ESB, ont été notifiés au Royaume-Uni, six en France et un dans chacun des pays suivants : République d’Irlande, Canada, Etats-Unis d'Amérique et Italie. Nous ne disposons pas actuellement d’informations suffisantes pour pouvoir prédire avec certitude le nombre de cas de nv-MCJ à l’avenir. Les dioxines sont des hydrocarbures toxiques (cancérigènes) apparaissant lors de procédés thermiques. Une teneur importante en dioxines dans la volaille et les oeufs provenant de Belgique ont été observées. L'origine en était des aliments pour animaux contaminés par de l'huile industrielle usagée contenant des PCB et éliminée illégalement. La fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, qui entraîne des répercussions économiques significatives. La maladie touche les bovins et les porcs, ainsi que les ovins, les caprine. Elle n’est pas transmissible à l’homme. Le virus non contagieux de la fièvre catarrhale ou maladie de la langue bleue affecte tous les ruminants (bovins, caprins, cervidés et ovins), mais les symptômes sont généralement les plus aigus chez les moutons. Maladie virale, la FCO est transmise d'un animal infecté à un autre par piqûre d'un moucheron du genre Culicoïdes (arbovirose). Pas transmissible à l’Homme. Algues vertes : 1 humain et 1 cheval mort Ces épisodes ont profondément marqué les populations, malgré une morbidité humaine de l’ensemble des phénomènes associées très faible. On se rend compte que les sociétés ont une tolérance zéro pour le risque sanitaire. Et réagissent très fortement en cas de contamination.

56 Communication positive : pourquoi ?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : pourquoi ? Face à cette crise d’image, les acteurs du monde agricole souffrent d’être divisés. Deux modèles caricaturaux s’opposent aujourd’hui : le «paysan jardinier» et « l’agriculteur businessman ».

57 Communication positive : pourquoi ?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : pourquoi ? Depuis 2005, les impacts environnementaux de l’agriculture en termes de consommation d’énergie et d’émissions de GES dégradent encore son image, un effet potentiellement renforcé par l’affichage environnemental prévu par le Grenelle 2. Leclerc : un bilan CO2 sur les tickets de caisse La filière viande montrée du doigt Casino : un indice carbone sur les produits « A partir du 1er juillet 2011, et après concertation avec l’ensemble des acteurs des filières concernées, une expérimentation est menée, pour une durée minimale d’une année, afin d’informer progressivement le consommateur par tout procédé approprié du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l’impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie», Loi Grenelle 2, Titre VI, Chapitre 1, article 228

58 Communication positive : pourquoi ?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : pourquoi ? De très nombreux messages sont véhiculés aujourd’hui dans nos sociétés, qui critiquent très durement l’agriculture conventionnelle et l’exploitation des ressources en général. Les filières viande sont particulièrement impactées. Lobbying anti-viande de plus en plus important aux US (le pays qui en mange le plus environ 150 kg/an/hab) On reproche à la production de viande d’être trop gourmande en énergie et émettrice de GES, consommatrice de surfaces. On remet en cause notre régime alimentaire. En réalité la consommation de viande d’un pays est très fortement liée à son histoire et à sa culture. Les populations d’Asie méridionales et orientales sont issues de « civilisations du végétal » quand les occidentaux consomment depuis longtemps déjà davantage de calories d’origine animale. Malgré cela, on constate une nette augmentation des quantités de viande consommée par habitant dans les pays émergents, lié à l’enrichissement relatif de la population Une ère marquée par un décloisonnement des activités : les écologistes peuvent maintenant influencer les modalités d’exploitations ou de productions de ressources des filières agro-alimentaires (ex. de Nestlé qui a du mettre en œuvre des actions concrètes. L’image GP est de + en + considéré come un vrai risque)

59 Communication positive : comment?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : comment? Face à ces nouvelles contraintes, les acteurs des filières agricoles doivent reprendre la parole et rendre comte au grand public des solutions techniques et marges de progrès que leurs efforts permettent d’atteindre. Actions à mettre en œuvre par les acteurs des filières ( = axes interventions GE+): Participer activement (être partie prenante) à la communication sur les impacts environnementaux des activités agricoles en termes de consommation d’énergie fossile, d’émissions de GES, d’effets sur la biodiversité, sur la qualité de l’eau, etc. 1 Savoir remettre les enjeux environnementaux de l’agriculture en perspective, en rappelant ses fonctions principales : nourrir les hommes, entretenir les territoires, assurer des revenus (aux exploitants), être à la base d’une activité économique compétitive, etc. 2 Données bibliographiques 3 Rendre compte au grand public comme au monde agricole des solutions techniques, des marges de progrès que leurs efforts permettent d’atteindre.

60 Communication positive : comment ?
Communication positive et éducation citoyenne Communication positive : comment ? La ferme de Grignon accueille plus de visiteurs par an et communique également par le biais de différents types de documents. Communication sur une « vraie » agriculture productive et performante. Communication sur les voies de progrès de l’agriculture. Communication sur les bénéfices que les producteurs agricoles apportent à la société.

61 Le site internet éducatif.
Communication positive et éducation citoyenne L’offre d’outils pédagogiques Des outils pédagogiques sont proposés sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement qui sont utilisés à la ferme, sur des salons, dans des écoles, etc. Le jeu « Bien dans mon assiette, bien sur ma planète! » consiste à composer un repas à la fois équilibré d’un point de vue nutritionnel et faiblement émetteur de carbone. Ce jeu a été utilisé par un public très diversifié (coopératives agricoles, grande distribution, administrations, etc.). Le vélo-yaourt illustre le nombre de MégaJoules nécessaires pour produire un yaourt. La maquette de la Ferme qui Positive : elle montre l’impact relative des activités de la ferme sur les bilans énergie et effet de serre de l’exploitation. Le site internet éducatif.

62 Grignon, la ferme qui positive!!!
Communication positive et éducation citoyenne Vers l’Acte 2 … L’acte 2 du programme GE+ inclut le développement de nouveaux outils pédagogiques et une révision du circuit de visite de la ferme. Le développement d’outils pédagogiques comprend : L’enrichissement de l’offre d’ateliers pédagogiques à la ferme de Grignon, dans les fermes partenaires et dans les écoles , La diffusion des jeux et informations sur le site internet éducatif, Le développement d’un nouveau jeu sur la biodiversité La révision du circuit de visite de la ferme de Grignon vise à : Expliquer aux grand public les défis de l’agriculture moderne (climat, énergie, biodiversité, alimentation) avec des ateliers ludiques et interactifs, Mieux mettre en avant le potentiel d’amélioration des systèmes de production hautement productifs. Grignon, la ferme qui positive!!!

63 Merci de votre attention !!!

64 Informations complémentaires …
Sophie Carton : Aline Lapierre :


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