La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Un Observatoire Régional des Urgences : Pourquoi faire ?

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Un Observatoire Régional des Urgences : Pourquoi faire ?"— Transcription de la présentation:

1 Un Observatoire Régional des Urgences : Pourquoi faire ?
Analyse des RPU en Cire / InVS : Ploermel le 11 mai 2010 Dr. Alain Briand – Marlène Faisant Cellule de I’InVS en région Bretagne et Basse-Normandie (Cire Ouest)

2 Missions de l’InVS (1/2) Loi du 1er juillet 1998 & Loi du 9 août 2004 n° relative à la politique de santé publique, complétée par la Loi du 24 juin 2009 Hôpital Patients Santé Territoires : définissent 4 missions : surveillance et observation permanentes de l'état de santé de la population en s’appuyant sur un réseau d’acteurs Veille et vigilance sanitaires Alerte sanitaire « informe sans délai le Ministre chargé de la santé en cas de menace pour la santé de la population ou de certaines de ses composantes » Contribution à la gestion des situations de crise sanitaire L'Institut effectue études, recherches, actions de formation et d’information. Il met en place des systèmes d’information pour utiliser les données scientifiques, environnementales, sanitaires et démographiques L’institut élabore des indicateurs d’alerte, permettant aux pouvoirs publics d’engager des actions de prévention précoce, et de gestion de crises sanitaires avérées. Cette mission se décline dans tous les champs d'application de la santé publique.

3 Missions de l’InVS (2/2) Transmission d’informations provenant de :
Etat et les collectivités territoriales, Etablissements publics, Protection civile , service de santé des armées Services de santé scolaire et universitaire Observatoires régionaux de santé Organismes de protection sociale Correspondants publics et privés du réseau national de santé publique : Les professionnels de santé, Les laboratoires de biologie, les Centres nationaux de référence (CNR), les Centres AntiPoison et Centres de Toxicovigilance (CAP-TV) … Entreprises publiques et privées (en lien avec les services de médecine du travail) Autres agences de sécurité sanitaire : AFSSAPS, AFSSA, AFSSET En cas de risque grave, obligation de communiquer toute information à l’InVS, y compris celles couvertes par le secret médical : Toute personne physique ou morale Tout laboratoire d’analyse de biologie Personnel astreint au secret professionnel (en référence au code pénal)

4 Le réseau national de santé publique
Les partenaires institutionnels : Le ministère chargé de la santé Les autres ministères (travail, écologie et du développement durable, agriculture,...) Les partenaires du champ hospitalier : Les réseaux de services d’urgence Les réseaux de services cliniques et les réseaux de laboratoires dont CNR Les Départements d’information médicale (DIM) Les registres de pathologie Les Centres Anti-Poison (CAT) et de ToxicoVigilance Les partenaires du champ libéral : médecins urgentistes médecins Sentinelles et Vigies URML laboratoires privés (réseau Labville) Les partenaires du champ de l’assurance maladie : service de la CNAMTS, de la MSA (mutualité sociale agricole), du Régime Social des Indépendants (RSI) (assurance maladie des prof. indépendantes)

5 Analyse des RPU en Cire / InVS : Pourquoi faire ?
De la « Veille Sanitaire à visée d’Alerte » Veille sanitaire : Ensemble des actions visant à reconnaître la survenue d'un événement inhabituel ou anormal pouvant présenter un risque pour la santé humaine dans une perspective d’anticipation, d’alerte et d’action précoce. Évaluation de la menace : Action consistant à estimer l'impact du signal validé sur la santé des populations et ses déterminants, afin d'initier des actions de réponse. Alerte de santé publique : Signal validé pour lequel, après évaluation du risque, il a été considéré qu’il représente une menace pour la santé des populations. Surveillance : Collecte systématique et continue de données ainsi que leur analyse, leur interprétation et leur diffusion dans une perspective d’aide à la décision.

6 « Données agrégées d’activité sur 24h » SU et Samu
6 « Données agrégées d’activité sur 24h » SU et Samu des plateformes ARH Analyse et suivi par la Cire des indicateurs pré-hospitaliers (Samu) et hospitaliers par Service d’Urgences / établissement sentinelle dans le cadre des missions de l’InVS / Cire : « faute de mieux, en attendant la remontée des RPU vers l’InVS nous ne disposions que : » Nb d’affaires traitées par le SAMU : nombre total de dossiers de régulation médicale (une affaire/plusieurs appels) Nombre total de primo-passage aux Urgences : nombre de passage, inclut l’ensemble des passages, qu’ils soient ou non suivis d’une hospitalisation, donnant lieu à l’ouverture d’un dossier médical au service des urgences. Nombre de passages d’enfants âgés de moins de 1 an Nombre de passages d’adultes âgés de plus de 75 ans Indicateur composite InVS / Cire : « Nombre d’hospitalisation » Nombre d’hospitalisations dans l’établissement, hors UHTCD, après passage aux Urgences Nombre d’hospitalisations en zone de surveillance de très courte durée (UHCD ou lits porte) après passage aux Urgences Nombre de transferts, quel qu’en soit le motif vers un autre établissement après passage aux Urgences Les données de « disponibilité en lits » ne nous concerne pas. Ces données recueillies sont : En ce qui concerne les données agrégées, pour chaque service : Nombre d’affaires traitées par le SAMU : C’est le nombre total de dossiers de régulation médicale. Une même affaire peut donner lieu à plusieurs appels. Ce nombre d’affaires doit exclure les appels malveillants, les erreurs, les appels personnels, administratifs et les fiches erronées. Ces informations sont localisées dans l’item « type d’appel ». Les fiches erronées sont indiquées dans une liste déroulante « État de l’affaire ».Données relatives à l’activité des services d’urgences au quotidien Nombre total de primo- passage aux Urgences : c’est l’ensemble des passages, qu’ils soient ou non suivis d’une hospitalisation, donnant lieu à l’ouverture d’un dossier médical au service des urgences. Il exclut notamment les patients convoqués pour des soins à distance de la prise en charge initiale (re-convocations) et les patients passant au service des urgences pour des raisons d’organisation interne de l’établissement. Ce nombre est basé sur l’IEP pour les établissements informatisés en excluant les re-convocations et les motifs d’organisations internes, et sur le nombre de passages saisis dans la main courante pour les autres. Passages d’enfants âgés de moins de 1 an Passages d’adultes âgés de plus de 75 ans Hospitalisations dans l’établissement, hors UHTCD, après passage aux Urgences : C’est le nombre de transferts internes en excluant les UF gérées par les urgences (zone de surveillance de très courte durée (UHCD) ou lits « porte »). Hospitalisations en zone de surveillance de très courte durée (UHCD ou lits porte) après passage aux Urgences : C’est le nombre de transferts en interne en sélectionnant l’UF de la zone de surveillance Transferts, quel qu’en soit le motif vers un autre établissement après passage aux Urgences : Ils correspondent aux transferts inter hospitaliers. Nombre total de décès : Correspond au nombre total de décès de la veille de tout âge. Nombre de décès des personnes de plus de 75 ans : Correspond au nombre total de décès de la veille des personnes de plus de 75 ans

7

8 InVS : Dévelopement Système de Surveillance « syndromique » SurSaUD
8 InVS : Dévelopement Système de Surveillance « syndromique » SurSaUD Objectifs : Détecter les menaces et/ou évaluer les impacts Système de Surveillance sanitaire des urgences (libérales et hospitalières ainsi que des décès (SurSaUD) Réseau Oscour (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) Recueil des données des services hospitaliers de médecine d’urgences : données précisant les motifs de recours et les diagnostics (RPU) Système ne prend pas actuellement en compte les données Samu (réflexion nationale en cours InVS / Sfmu /…) SurSaUD Urgences hospitalières (RPU)  Réseau Oscour (2005) Urgences libérales  Réseau SOS médecins Décès Insee / Cert.Elect des DC  Etats-civils, Insee / Inserm CépiDC. C’est un outil pour comprendre ce qui se passe ! Mise en place progressive sur tout le territoire de la remontée des RPU vers l’InVS. L’objectif de la surveillance non spécifique est de détecter les menaces et/ou d’évaluer les impacts. Pour cela, un système de surveillance a été développé : le système de surveillance sanitaire des urgences et des décès dit SurSaUD. Trois sources de données y sont intégrées : les données des urgences hospitalières (réseau Oscour), les données des urgences libérales (réseau SOS Médecins), et les données de mortalité. Le réseau Oscour recueil les données des services d’urgences hospitalières : soit les données agrégées (actuellement), soit les données détaillées, les RPU (précisant les motifs de recours et les diagnostics) 47 associations SOS Médecins dans le réseau en France, dont 6 en Bretagne (Brest, Quimper, Lorient, Vannes, Rennes, st Malo) et 2 en Basse Normandie (Caen, Cherbourg) Environ 120 établissements dans le réseau Oscour en France, certaines régions sont exhaustives (Ile-de-France, Limousin, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Picardie) Peu de certification électronique en Bretagne (dont une cinquantaine en Ille-et-Vilaine, surtout par des hôpitaux).

9 Architecture du Système de Surveillance Syndromique français SurSaud : Surveillance Sanitaire des urgences et des Décès InVS St Maurice Cire InVS Serveur National Centre d’appel Serveur Régional Insee Centre d’appel Centre d’appel P P P Urgences Urgences Urgences Ville Ville Ville Ville Ville Sos Médecins Oscour Mortalité Direct FTP

10 L’application Sursaud® : Surveillance Sanitaire des Urgences et des Décès
Objectifs : Traitement et mise à disposition des données des associations SOS Médecins et du Réseau des Services d’Urgences Oscour® Trois fonctionnalités principales : 1. Intégration des données 2. Génération automatisée de bulletins de rétro-information 3. Consultation des données agrégées et brutes

11 Dispositif de la surveillance non spécifique SurSaUD
Le synoptique des traitements Les différentes phases : - Recueillir et contrôler les données : L’obtention de données de qualité est le pré-requis nécessaire aux traitements informatisés. Cet outil nous permet de mesurer et d’analyser l’exhaustivité et la qualité des données pour décider et agir. - Produire et restituer les informations épidémiologiques : C’est le cœur du dispositif informatisé de surveillance non spécifique, permettant la détection des signaux statistiques et leurs analyses épidémiologiques. - Mettre à la disposition des partenaires les informations validées et analysées Cette application permet de disposer de fonctionnalités facilitant l’accès aux informations et aux analyses épidémiologiques. Recueil des données Contrôle de la qualité des données Traitements informatiques des données Restitution des informations Analyses épidémiologiques Mise à disposition des informations validées et analysées

12 Schéma de fonctionnement de l’application
Intégration quotidienne des données SURSAUD Fichiers Xml SOS Fichiers Xml SAU Génération automatisée des bulletins Diffusion dans le portail Bulletin Grippe BDD Sursaud Consultation des données agrégées ou brutes PRELYTIS Utilisateurs InVS Cire, Dépt, Services Partenaires extérieurs

13 Intégration quotidienne des données
Intégration des données Intégration Intégration quotidienne des données SURSAUD Fichiers Xml SOS Fichiers Xml SAU BDD Sursaud Application alimentée quotidiennement par les fichiers provenant : de 220 Services d’urgences (SU) de 51 associations SOS Médecins Des formats différents selon les établissements : deux formats pour les SAU : format « historique », format « RPU », un format pour les associations SOS Médecins

14 Service d’urgences - Format « HISTORIQUE »
Intégration Date et heure d’entrée aux urgences Date de naissance et sexe du patient Code postal et nom de la commune de résidence Mode d’entrée Mode de transport (personnel, ambulance, …) Motif du recours aux urgences Gravité Code du diagnostic médical (CIM10) Date et heure de sortie Orientation à la sortie des urgences

15 15

16 16

17 Service d’urgences - Format « RPU » (2006)
Intégration Date et heure d’entrée aux urgences Date de naissance et sexe du patient Code postal et nom de la commune de résidence Mode d’entrée et provenance du patient Mode de transport (personnel, ambulance, …) et prise en charge du transport Motif du recours aux urgences Gravité Code du diagnostic principal et des diagnostics associés (CIM10) Actes médicaux réalisés aux urgences Date et heure de sortie Mode de sortie des urgences Orientation et Destination à la sortie des urgences

18 SOS Médecins - Format Date et heure de l’appel
Intégration Date et heure de l’appel Code de l’association ayant reçu l’appel Age et unité d’âge du patient Sexe du patient Code postal et commune du patient Code et libellé du 1er motif Code et libellé du 2ème motif Code et libellé du 3ème motif Code et libellé du 1er diagnostic médical Code et libellé du 2ème diagnostic médical Code et libellé du 3ème diagnostic médical Code et libellé de la provenance du patient Hospitalisation après la consultation

19 Résumés des Passages aux Urgences (RPU)
19 Intérêt des Résumés des Passages aux Urgences (RPU) Fichiers de données « automatiquement générés et envoyés » vers l’InVS soit directement à partir des établissements de santé soit via les ORU Données « qualitatives » Regroupements syndromiques « évolutifs » des diagnostics, à ce jour : 74 sous-classes (bronchiolite, bronchite, gastro-entérite …) basé sur le codage CIM 10 des diagnostics (en tenant compte de ses mises à jour régulières). Catégorisation par classes d’âges Comparaison avec la situation nationale notamment En ce qui concerne les résumés de passages aux urgences : on recueille (et pour chaque patient) les donnés suivantes :

20

21

22

23

24 Approche quantitative et qualitative par classe d’âge

25

26

27

28

29

30 30 Conclusions Organiser la détection des menaces pour la santé publique ; La détection ne se résume pas à des systèmes automatisés ; Importance de l’interaction entre les « signaleurs » et ceux qui réceptionnent et analysent les signaux ; La détection n’est qu’un maillon de la chaîne de l’alerte qui implique aussi : évaluation, investigation et analyse des options de gestion ; Disposer d’un réseau interactif et d’une animation de celui-ci ; Sensibilité sociale, médiatique et politique ; Politique et système de santé publique lisible ; Ne pas réduire la santé publique à l’alerte ;

31 Et surtout … Privilégier les liens directs !
Signalement (message, téléphone), en temps réel, qualité et réactivité > à celui des outils (24 h) Le meilleur indicateur : c’est le « jugement » « savoir-faire » « connaissance » de l’urgentiste qui pourra dire qu’il émmerge quelque chose face à une nouvelle pathologie, face à 2 cas qui semblent identiques en terme de gravité mais l’un est très différent car …. (ce que ne fera pas l’outil !) Les cliniciens identifient des situations « pas comme d’habitude » c’est ce « pas comme d’habitude » qu’il est important de signaler ! Peu importe si l’urgentiste nous appelle 10 fois, même pour rien ! L’outil de VS, est certes utile, mais doit être considéré comme : un moyen et non une finalité « générateur de lien » relation humaine entre professionnel de la VS L’outil de VS a des « lacunes » : « données froides », inexpressives …. » C’est une « facilité », mais risque d’être une « fausse tranquillité » pour l’urgentiste, ne pas considérer que le travail s’arrête aux remplissage des indicateurs ! « Exhaustivité » et à la « qualité » des données des RPU sont indispensables Personne ne dispose « d’outil magique pour la VS »

32 Contacts à la Cellule de l’InVS en région Cire Ouest
Adresses mel : N° de tél : M. Faisant : A. Briand : Secrétariat :


Télécharger ppt "Un Observatoire Régional des Urgences : Pourquoi faire ?"

Présentations similaires


Annonces Google