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La Sicile normande.

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1 La Sicile normande

2 LES SOURCES LITTERAIRES
Les sources latines : Aimé du Mont Cassin : Historia Normannorum entre 1078 et 1080, Chronique rappelant les origines des Vikings et leurs conquêtes ainsi que la montée en puissance des premiers mercenaires Normands. Geoffroy Malaterra : De Rebus gestis Rogerii Calabriae et Siciliae comitis (entre 1098 et 1101) à la gloire du comte Roger, frère de R. Guiscard. Guillaume d’Apulie : Gesta Roberti Guiscardi, Poème essentiel pour la connaissance de la guerre menée par R. Guiscard contre l’empire byzantin. Alexandre de Télèse : Ystoria Rogerii regis Siciliae. Chronique montrant le roi seul capable d’assurer la paix, la sécurité et la justice en Italie méridionale. Hugues Falcand : Historia ou Liber de regno Siciliae. Source essentielle pour les événements de 1154 à 1169 (règne de Guillaume Ier et minorité de Guillaume II). Romuald de Salerne : Chronicon. Exemple de Chronique universelle, le récit commence à la création du monde et se termine en Archevêque de Salerne, Romuald fut ambassadeur du roi. Il couronna Guillaume II. En résumé, des sources essentiellement écrites par des moines bénédictins ou hommes d’Eglise imprégnés de la conception théologique selon laquelle l’avènement des chevaliers Normands s’inscrit dans un projet divin.

3 abbé de Saint-Sauveur de Telese (fin du XIè siècle - † avant 1145)
Alexandre de Télèse abbé de Saint-Sauveur de Telese (fin du XIè siècle - † avant 1145) Ystoria Rogerii regis Sicilie Calabrie atque Apulie.  Alexandre, abbé de Saint-Sauveur de Telese (province de Caserta) est l’auteur d’une monographie consacrée à Roger II de Sicile. Il s’agit d’une œuvre commandée à l’abbé par la sœur du souverain, Mathilde. Alexandre est en effet le représentant le plus caractéristique d’une historiographie tendant à devenir "histoire officielle de l'état". Alexandre est né et s’est formé dans un milieu déjà normanisé; son oeuvre apporte la garantie d'un point de vue "officiel", justement en raison du haut rang de sa commanditaire, et l’on peut présumer que cette commande reflète les conceptions et les attentes de la cour. Du point de vue de la structure, Alexandre suit la route sur laquelle se sont engagés Geoffroi Malaterra et Guillaume de Pouille, en abandonnant les schémas obligés de l’historiographie bénédictine du Mont-Cassin. En racontant brièvement l’adolescence de Roger, puis, assez vaguement, ses conquêtes et ses batailles dans le Mezzogiorno continental, de 1127 à nous ignorons si son œuvre est complète ou si elle ne nous est que partiellement parvenue - Alexandre pose au cœur de son récit le thème de la légitimité de la violence politique (celle de Roger), concept étroitement lié à un profond désir de paix (dans le sens, justement, d’une " pax Rogeriana "), par opposition à l’anarchie des barons. En même temps, il semble développer une vision du pouvoir temporel, étroitement lié - voire soumis - au pouvoir spirituel et exhorte continuellement le souverain à suivre les enseignements de la religion.

4 Hugues Falcand (deuxième moitié du XIIè siècle)
Liber de regno Siciliae, Epistola ad Petrum Panormitanae Ecclesiae thesaurarium  Hugues Falcand est sans doute l’un des historiographes les plus connus du Moyen-Age; on lui attribue le Liber de regno Siciliae, ainsi qu’une incertaine Epistola ad Petrum Panormitanae Ecclesiae thesaurarium. Une personnalité haute en couleurs, un personnage ayant vécu longtemps en Sicile, et certainement bien introduit à la cour. Le Liber, dès la préface, présente les phénomènes surnaturels, les " monstra " et les " miracula " qui dévastent l'histoire de la Sicile, marquée par l’influence déterminante de la Fortuna : une vision désespérée et pessimiste qui se vérifiera par la suite dans la narration d’événements réels. Le rappel de la conception pédagogique de l’histoire - à laquelle est confié le rôle de guide vers la Vertu par le grâce de l’exemplarité - n’en devient que plus fort : c’est pour cela que le récit commence par le portrait du " bon " roi Roger, dont la force et la puissance sont désormais perdues, dans un présent sombre et désespéré. D’un point de vue politique et idéologique, l’auteur est certainement partisan de la coalition des barons essayant de contrer la politique centralisatrice du royaume, et de s'opposer ainsi qu’aux forces " nouvelles " qui émergent, surtout des milieux bourgeois (comme le conseiller Maion) et des musulmans convertis (comme le "caïd" Pierre). Mais par beaucoup d’aspects, il est possible d’entrevoir envers l’institution monarchique un loyalisme fondamental qui, par exemple, le pousse à condamner clairement la tentative des barons de Palerme de capturer le roi au cours d’une révolte. Son idéal n’est pas celui d’une "monarchie baroniale" mais bien d’une monarchie dirigée par un roi juste, capable d’administrer son peuple sans s’appuyer sur des ministres corrompus ou mauvais.

5 LES SOURCES LITTERAIRES
Les sources grecques : Jean Skylitzès : Synopsis historianum entre 1078 et 1080, Informations éparses sur les premiers Normands. Aucun récit circonstancié sur la conquête de l’Apulie. Anne Comnène : Alexiade (milieu XIIe s.). Récit du règne de son père Alexis ( ) bien documenté sur les rapports avec les souverains étrangers. Jean Kinnamos : Epitomè. Récit des règne de Jean et Manuel Comnène en tant que Secrétaire du basileus. Nombreuses informations sur la politique extérieure. En résumé, des sources insistant sur l’image du tyran Normand, assoiffé de pouvoirs et de richesses.

6 LES SOURCES LITTERAIRES
Les sources arabes : Al-Idrisi : L’agrément de celui qui est passionné pour la pérégrination à travers le monde ou Livre de Roger, initiateur de l’ouvrage commencé peu avant sa mort en Somme de connaissances géographiques, présentant pour la Sicile, l’équipement commercial, les itinéraires, les grandes villes, les ressources de l’île et les bienfaits de la paix imposée par le roi. Ibn Djubayr : Voyage. Récit de son voyage de pèlerin qui l’amène en Sicile (reccueilli par Guillaume II). Description de la côte Nord avec ses villes et surtout étonnement sur le roi écrivant en plusieurs langues. Ibn al-Athir : El Khamel Altevarykh. Exemple d’une chronique universelle montrant que les événement sont le résultat de la volonté humaine, non de l’intervention divine. Passage intéressant sur les luttes instestins entre les émirs de Sicile. At Tjani, Ibn Khaldun et Ibn Abi Dinar (XIVes.) montre la politique africaine du roi Roger. En résumé, des sources parlant peu de la conquête de la Sicile par les Normands mais fournissant de précieuses informations sur le royaume sicilien et le rôle des rois Normands en Méditerranée. Elles offrent une vison complexe que les Arabes avaient des Normands à la fois impies et tolérants.

7 LES SOURCES ARCHEOLOGIQUES
Cloître de Monreale Mosaïque du Christ Pantocrator Façade de la cathédrale de Cefalù

8 LES SOURCES ARCHEOLOGIQUES
Couronne dite de Constance (Kamelaukion) Manteau du roi Roger II Monnaie d’or (quart de dinar, dit tarì) du roi Roger II

9 ET LES « SOURCES » INTERNET

10 Comme d’autres institutions de l’Etat, la BNF a aujourd’hui le souci de mettre à la portée du plus grand nombre la richesse de ses fonds. Cette préoccupation l’amène à s’ouvrir sur le public scolaire. L’approche engagée est une approche raisonnée en articulation avec les programmes scolaires. Ainsi propose-t-elle un dossier sur la Méditerranée au XIIe siècle à partir de la géographie d’Al Idrisi

11 LA SICILE AU XIIe siècle
Classe de Seconde 35 élèves 2 salles informatiques (12 postes chacune) Expérimentation 11 et 13 octobre 2005

12 1- LA DOMINATION NORMANDE http://www. norman-world
a) La Sicile musulmane - Depuis quelle date la Sicile est-elle musulmane ? - Comment se manifeste la présence musulmane ? - Quelle est la situation politique au début du XIe siècle ? b) la conquête normande Quelle est l’origine supposée de la présence normande en Italie du Sud ? De quelle manière les Normands prennent-ils pied dans cette région ? A quelle famille est due la domination de l’Italie du Sud puis de la Sicile ? Quels en sont les principaux personnages (se servir de la généalogie – partie gauche de l’écran) ? Indiquer leur lien de parenté. Qu’est ce qui marque la fin du règne de la dynastie normande en Sicile ? Quelle est la double attitude de la papauté durant cet épisode normand ?

13

14 2- LE POUVOIR ROYAL http://www. norman-world
-a-Les Assises d’Ariano Qui promulgue ces Assises ? En quelle année ? A qui l’auteur s’adresse-t-il ? Que cherche à faire l’auteur dans ces Assises ?

15 Couronne dite de Constance
b- Les symboles du pouvoir Comment appelle-t-on la couronne royale ? Quelle est en l’origine ? De quoi est-elle composée ? Couronne dite de Constance La couronne a été trouvée dans le sarcophage de Constance d'Aragon qui épousa Frédéric II en Ce type de couronne à pendentifs, ornée de rangs de perles brodées et de pierreries serties sur une calotte d'argent doré, s'inspire du "kamelaukion", la couronne impériale portée depuis le VIe s. par les empereurs byzantins. Il s'agit donc d'un attribut du sacre royal et l'appellation "couronne de Constance" est impropre. La couronne a pu être portée par Frédéric II lors de son couronnement en 1220, mais certains spécialistes proposent de la dater de l'époque de Roger II (couronné en 1130). Le travail d'orfèvrerie est en effet typique des ateliers du palais royal de Palerme, dès cette époque

16 Que représente la scène ?
Quelle signification peut-on lui donner  ? Quelle technique est ici utilisée pour la représenter ? De quelle influence témoigne-t-elle ? Quels autres éléments de la scène confirment cette influence ? Inscription grecque Christ Étole de légat apostolique Loros (longue robe brodée) Kamelaukion

17 c- la cour normande de Palerme
Qui siège dans le palais ? Citer des détails montrant le côté orientalisant du palais royal. Dans quelles langues sont les écrits royaux ? Montrer que l’administration respecte les traditions orientales.

18 3- LE SYNCRÉTISME ENTRE TROIS CIVILISATIONS
Retrouver les différentes influences dans ces objets que vous identifierez au préalable. Soie rouge Fils d’or, d’émail et de perles Palmier stylisé Lions triomphants Chameaux Inscription en caractères Coufiques à la gloire de Roger II Manteau d'apparat, soie imprimée à la main, copie du manteau confectionné vers dans la manufacture royale de Palerme pour le couronnement de Roger II, premier roi normand de Sicile ( ).

19 Inscription latine : Roger, par la grâce
de Dieu, roi de Sicile, de Calabre et de Pouille Le roi Kameleukion Sceptre Globe terrestre Sceau en plomb de Roger II (droit) concernant les privilège à Ursus, attaché de l’église de Sainte Marie de Macla

20 Croix latine remplaçant le T de Tari
Inscription grecque : « Jésus Christ vainqueur » Monnaie d’or (quart de dinar dit Tari) de Roger II ( ) de l'Hégire Au droit, le texte en caractères arabes, donne au roi Roger deux titres, l’un attribué à des souverains musulmans : "le Magnifique", l’autre nettement islamique "l'Exalté de Dieu". La légende sur les deux faces mentionne pour la première fois le nom sous lequel la ville de Palerme était connue dans la Méditerranée arabe : "Madîna Siquillyya" (la Médine de Sicile).

21 Et ses édifices religieux
comme La cathédrale de Monreale

22 La Chapelle Palatine (vers 1131)
Mosaïques à décor géométrique, plinthes des murs de la nef Le trône royal, surélevé, en haut du vaisseau central de la nef, au niveau du chœur La Crypte

23 Et la cathédrale de Cefalù (1131)
Décor de la façade, au dessus du portique

24 Retrouver un élément particulier de
San Giovanni degli Eremiti (St Jean de l’Ermite ) Santa Maria dell’Amariglio (Sainte Marie de l’Amiral) 

25 Compléter le tableau à l’aide de vos observations
Edifices religieux (date et règne) Influences occidentales byzantines musulmanes Cathédrale de Cefalù Chapelle palatine – Palerme Cathédrale de Monreale S. Giovanni Santa Maria

26 c) La capitale : Palerme http://classes.bnf.fr/idrisi/pedago/index.htm
répondre aux différentes questions se rapportant aux textes : Question commune : À travers le document, relever les éléments qui traduisent les influences byzantine, musulmane et chrétienne (occidentale). - d’Al-Idrisi Montrer que la description de cette ville par al-Idrîsî est à la fois traditionnelle et flatteuse. Pourquoi ? - d’Hugues Falcand - d’Ibn Djubayr Dans sa description, quels sentiments inspire à Ibn Djubayr la population très mélangée de la Sicile au XIIe siècle ? Relever les expressions qui le montrent. Quels éléments remarque-t-il en priorité durant ce voyage ? Relever le passage qui témoigne de l'influence byzantine sur l'architecture. 

27 4- Comment sont jugés les rois Normands ?
Quels sentiments inspirent à Al-Idrisi et Ibn Djubayr la domination normande en Sicile ? (voir les textes précédents). Montrer les signes de la tolérance politique et religieuse des rois normands de Sicile. En quoi le rôle d'al-Idrisi à la cour de Roger II en est-il un bon exemple ? Relever les signes de l'admiration du voyageur pour Palerme et la cour du roi. Quels éléments justifient l'admiration du musulman Ibn Djubayr ?

28 Intérêt d’internet ??? Un recours souvent délaissé à une démarche géographique Des enjeux didactiques soulevés par l’utilisation de banques de données qui échappent fréquemment aux enseignants. Certes, il s’agit de varier les approches pédagogiques Mais aussi de faire faire de l’histoire aux élèves et non d’enseigner une histoire entièrement écrite. avec un accès facile aux sources et une mise en œuvre simple du projet.


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