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REFLEXIONS SUR LA SEXUALITE DES ADOLESCENTS

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Présentation au sujet: "REFLEXIONS SUR LA SEXUALITE DES ADOLESCENTS"— Transcription de la présentation:

1 REFLEXIONS SUR LA SEXUALITE DES ADOLESCENTS
Jean-Yves Hayez Site web :

2 « Je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre
pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain. Parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible… Notre monde atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut être loin. » Hésiode (VIIIe s. av. J.-C.)

3 CHAPITRE I. LA SEXUALITE DES ADOS QUI VONT BIEN. §I
CHAPITRE I. LA SEXUALITE DES ADOS QUI VONT BIEN. §I. Un hardware plutôt immuable    

4 I. Assumer la transformation pubertaire
Un corps nouveau, capable de procréer -échappant partiellement au contrôle objet d’ambivalence à se réapproprier…

5 II. Quelques petites prolongations des jeux sexuels de l’enfance
Activités partagées, très occasionnelles ; premières explorations dans le monde de l’ érotisme et celui des adultes Ah, les cousins et cousines entre 10 et 14 ans, dans leur chambre commune, le soir, pendant que les parents font la fête en bas…

6 III. Investir des liens affectifs externes à la famille, et dans sa propre génération.

7 A. Amis et autres confidents
-Joie d’être entre « potes » ou « copines » -Le(a) meilleur(e)ami(e) : miroir, confidences, consolations, partage d’idées.. -Drame quand on n’a pas d’ami(e)…

8 B. Un long et constant voyage vers le couple amoureux
Le mouvement vers l’autre, le partenaire de rêve, est essentiel, définitoire du cœur de l’adolescence qui va bien.

9 Chez beaucoup, il ne se fait pas sans angoisse
Chez beaucoup, il ne se fait pas sans angoisse. A l’avant-plan, l’ado invoque des angoisses « techniques » (« Saurai-je m’y prendre, la première fois ? »). Mais, bien plus fondamentalement, il s’agit d’une insécurité autour de sa propre valeur (« Vais-je lui plaire ? Etre capable d’aimer ? Etre assez bien pour être aimé ? »)

10 Pour la moyenne, c’est vers seize ans que se vit le premier vrai grand amour, vite enrichi ou non de relations sexuelles. L’âge moyen de la première relation n’a pas beaucoup varié, entre quinze ans et demi et seize ans.

11 IV. La masturbation tient toujours la pêche
La masturbation, demeure une activité très fréquente chez les garçons et juste un peu moins chez les filles. Elle précède puis accompagne la mise en place du lien amoureux, pour décliner lentement ensuite 

12 Ses principales fonctions, au-delà d’une visée de plaisir : se démontrer qu’on s’aime et qu’on peut se chouchouter ; se consoler ;apaiser des tensions ; apprivoiser des techniques et des variations du plaisir dans la sexualité. Elle pose parfois problème, mais alors, on quitte les rives de la bonne santé mentale : par exemple, elle devient une addiction chez certains.

13 V. « Rien n’est jamais acquis… » Aucun être humain n’est en mesure de vivre en permanence au cœur de la normalité, avec une santé mentale éclatante … ou affreusement étale.

14 Chez le jeune qui se développe bien, des excursions occasionnelles dans le monde du déviant « sulfureux » de la pathologie ou du Mal demeurent possibles.

15 Extraits de l’ Évangile selon St Jean, 8, 1-11 :
(Face à ceux qui voulaient lapider la femme adultère, Jésus dit : ) « …Que celui qui n'a jamais commis de faute jette sur elle la première pierre... Alors, un à un, ils s'en allèrent, à commencer par les plus vieux… Il leva la tête, il demanda : Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? Personne, seigneur, répondit-elle. Et Jésus : Eh bien moi non plus je ne te condamne pas. Va, ne sois plus infidèle désormais… »

16 § II. Un software bien contemporain I. Les facteurs II
§ II. Un software bien contemporain I. Les facteurs II. Applications à la sexualité

17 Les facteurs A. Les ados s’imprègnent d’une ambiance sociale diffuse
Banalisation de la sexualité Propriété privée; droit à… Commercialisation; publicité « Normalisation »; déculpabilisation; s’assumer comme (aussi) sexuel

18 Ce qui n’empêche néanmoins pas la persistance de moments:
d’incertitude sur soi (cfr supra) -de grande angoisse….à braver ce qui reste alors vécu comme un interdit sacré… -angoisse des hétéros sur leur orientation, si activité homo…

19 B. L’accumulation de connaissances
Techniques et même sur le comportement Par exemple, comme c’est gai de parler de sexe sur les forums, entre amis Discours libéré, hard, mais pas pervers ni associable

20 C. Les ados et l ‘agir Pour nombre d’ados, goût pour les agirs:
-rudes, forts, « énergétiques » -peu réfléchis mettant en évidence leur puissance Exploratoires des frontières…et au-delà

21 Milton Erikson « l’adolescent voudrait pouvoir tout expérimenter, sans que cela prête jamais à conséquence »

22 II. Applications à la sexualité
A. La consommation de pornographie D’abondant à occasionnel, sans tabous

23 B. Activités sexuelles précoces aux yeux d’une majorité d’adultes, et répétées (« petits couples » de ans)

24 C. Apprentissage d’une érotophilie, davantage que «  simple » appréciation du plaisir sexuel…peut aller jusqu’ à la dépendance: Sexualité abondante, centrée sur le plaisir (plans Q; fucking friends; utilisation intense des ressources Internet ; faire des expériences « bi », etc.…)

25 D. Moments d’expérience sexuelle avec plus âgés, en ce inclus adultes
(utilisation éventuelle active d ‘Internet, ou réponse intéressée à des sollicitations à moitié prévues)

26 E. Fréquence de «  bizarreries à forme perverse » transitoires, exploratoires :
-zoophilie -transvestissemnts -électrostimulation basse tension… -infantilisme -introductions anales -Etc. :liste inépuisable

27 F. Le cybersexe au sens strict
-Souvent? Explorations banales, type « jeux sexuels » prolongés : conversations obscènes…s’exhiber et regarder - Confection ou/et diffusion d’images porno « amateurs », de soi ou d’ autres ; sexting

28 -Pour quelques-uns, défier des adultes pervers ou immatures; prendre du pouvoir sur eux; se faire de l ‘argent à leurs dépens Petit jeu néanmoins à risques

29 G. Déclarer plus précocement une orientation sexuelle homo.
Il existe un sous-groupe de très jeunes adolescents, voire de préadolescents, qui se découvre tout de suite très différent des autres dans le champ de l‘amour. D’autres le découvrent à quatorze quinze ans, confrontés dans les vestiaires sportifs à l‘attrait fumant et irrésistible d’un beau corps, le même que le leur

30 Mais il existe aussi des raisons sociologiques à cette croissance, du côté de l’ouverture sociale en Occident, du prosélytisme et de la contagion et du côté de la recherche d’une affirmation de soi à la fois originale et peu dangereuse socialement

31 CHAPITRE II. LA SEXUALITE PREOCCUPANTE

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33 Activités sexuelles déterminées par l’angoisse ou la culpabilité
A. Pourquoi? Égarements de l’imagination (à 6 ans: « Mon zizi va tomber » ; à 14: « J’ai le sida ») Post-traumatique (pornographie; certains abus, etc.) Névroses

34 B. Comment? Dans le domaine sexuel, sur fond de pudeur excessive et d’inhibition, ils peuvent tenter de se libérer de loin en loin d’une image traumatique en renversant les rôles et en s’identifiant à leurs agresseurs  Dans le cas de la névrose, peut-être observe-t-on-on un plus grand nombre d’activités sexuelles compulsives et solitaires, que le jeune ne réussit pas toujours à dissimuler.

35 Il y a aussi tous les évitements de la rencontre intime de l’autre, avec parfois le compromis boiteux de la cybercommunication Et les échecs transitoires ou durables de la relation sexuelle (frigidité; troubles de l’érection et de l ‘éjaculation, etc…)

36 II.Une vie sexuelle sans retenue

37 A l’adolescence, le nombre de ceux et celles qui s’éclatent à longueur de temps dans le stupre n’est pas en croissance explosive Ce qui a radicalement changé, en référence à notre adolescence à nous, c’est la liberté de s’exprimer et de se reconnaître sexuels Ceci dit, c’est vrai qu’un sous-groupe plus important que chez les enfants relève probablement d’une sexualité sans retenue. Je l’estime à 20 à 25%, à un moment donné du temps.  

38 -Aucune considération pour le partenaire, objet de jouissance jetable?
Difficile de décider quand les comportements « érotophiles » précités deviennent « vraiment » préoccupants pathologiques, immoraux… -Aucune considération pour le partenaire, objet de jouissance jetable? - dépendance; perte de liberté; consommation surabondante?

39 III. Ados auteurs d’abus

40 A. LES PLUS FREQUENTS SONT DES ACTES ISOLES OU REPARTIS SUR UNE BREVE UNITE DE TEMPS ET N ONT PAS DE SIGNIFICATION PRONOSTIQUE INQUIETANTE POUR L EVOLUTION DE L AUTEUR ( ce qui ne signifie certes pas qu’ils soient ipso facto sans grand dommage pour la victime)

41 Le dérapage sexuel Un être humain, habituellement sociable, se dévoie transitoirement puis « se reprend » tout seul…

42 B. les auteurs d’abus sexuel préoccupants
Addiction au plaisir Recherche d’emprise (tempéraments psychopathiques ou jeunes ex-longuement violentés)

43 Les plus fréquents :hédonistes dominant peu scrupuleux
Erotophilie++, jusqu’à caractère dominant dépendance faible conscience morale peu d’empathie, de convivialité Font « feu de tout bois » sans être viscéralement fixés à l’abus

44 Moins fréquents : traumatic re-enactements
Goût du plaisir (rarement Ex violentés qui « déchargent » Érotophilie ou dépendance) leur vécu pénible Davantage fixés compulsivement à une « cible significative »

45 Un problème particulier : Installation précoce d’une « personnalité pédophilique », follement amoureuse de l’enfant jeune et «  en fusion » avec lui.

46 IV.Un intense besoin d’amour à travers la pratique de la sexualité
- Une (petite) minorité des incestes - Certains enfants et ados carencés affectifs Rares réussites; nombreux désastres…problèmes éthiques délicats

47 §V. La recherche de bizarreries et les franches perversions
Grande fréquence des bizarreries transitoires, exploratoires : « Pierre se fait lécher le sexe par son chien »

48 V. Les franches perversions
Rareté des perversions franches…mais quand elles vont s’ avérer durables, il est fréquent que leur noyau le plus central s’installe pendant l’enfance, ou au début de l’adolescence…., avec ou sans la stimulation d’autres zélateurs pervers


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