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Esclavage et habitation en Guadeloupe XVII e – XVIII e siècles

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Présentation au sujet: "Esclavage et habitation en Guadeloupe XVII e – XVIII e siècles"— Transcription de la présentation:

1 Esclavage et habitation en Guadeloupe XVII e – XVIII e siècles
Classe de seconde

2 intention

3 L’archipel des petites Antilles devient au XVII e et au XVIIIe un des pôles de la traite atlantique et du commerce triangulaire, dans le cadre du premier âge colonial. L’espace insulaire se plie aux exigences d’une économie mondialisée mettant en âpre concurrence les principales puissances européennes.

4 Engagés, puis esclaves peuplent les habitations mais aussi les ports.
En deux siècles, la rapide expansion de la culture de la canne à sucre s’accompagne d’un besoin impérieux de main d’œuvre. Engagés, puis esclaves peuplent les habitations mais aussi les ports. De en 1674, date à laquelle la Guadeloupe est directement rattachée à la Couronne, la population servile passe à en 1789, sur une population totale de âmes. «  À l’appuy des troupes pour la sûreté intérieure viennent les milices. Elles ont en quelque sorte pris naissance avec les colonies. Les premiers Français qui se sont fixés aux isles de l’Amérique en ont été les conquérants, et pour s’y maintenir contre les naturels du pays, ils étoient obligé de se tenir toujours armés. Aux Indiens qui ont été bientôt détruits ont succédé les nègres qu’on a introduits dans ces isles pour les travaux de la culture, ennemis bien plus dangereux par leur nombre comme par la manière dont ils sont distribués. Ces esclaves, jaloux de la liberté si naturelle à tous les hommes, n’ont regardé leurs maîtres que comme leurs tyrans. Il a falu les contenir par la crainte et par l’appareil de la force ; de là la nécessité d’être armés et l’existence des milices qui ont pris successivement une forme régulière. » Instructions du Roy à D’arbaud et Peynier, 1775

5 La société antillaise est une société coloniale et esclavagiste, régie par des règles juridiques dont le Code Noir de 1685 est la matrice. Souci de l’ordre, préjugé de couleur, poids de la métropole contribuent, ainsi que les réalités du métissage et du marronnage, à en complexifier la lecture. « Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. La discipline des nègres esclaves que nos sujets des colonies françoises de l’Amérique sont obligés d’entretenir pour l’exploitation de leurs habitations est un des principaux objets des soins que nous apportons à l’administration de ces colonies. Le compte que nous nous fîmes rendre de l’état où elles se trouvoient après notre avènement à la couronne nous ayant fait connoître la nécessité des dispositions contenues dans les lettres patentes en forme d’édit du mois de mars 1685 concernant les esclaves, nous en ordonnâmes l’exécution par l’article 1er de notre édit du mois d’octobre 1716 et dans toutes les occasions qui se sont depuis présentées… » Déclaration du Roy, 1er février 1743 « Il est détenu à la geôle de la Basse-Terre un nègre appelé Tamps, de nation Moco, se disant appartenir à M. Lamoureux de la Pointe-à-Pitre, auquel le concierge a écrit sans recevoir de réponse. Ce nègre à (sic) 5 pieds trois pouces, la peau rougeâtre, petits yeux, nez épatté, la bouche grande, vilaines dents, ayant des marques de son pays à côté des deux yeux, une brûlure sur la joue droite et l’étampe VB sur la gauche, lui manquant un doigt au pied droit… » Gazette de la Guadeloupe, XIX, jeudi 8 mai 1788

6 Première piste

7 2. Espace colonial et esclavage
1. Traite et « noir passage » : de l’état de captifs à celui d’esclaves De l’Afrique : Relation de l’expédition du chevalier André Brüe au Sénégal, A la Guadeloupe : Vente d'esclaves en Guadeloupe en 1670 2. Espace colonial et esclavage Un espace investi : plan cadastral de Sainte Maure, 1732 Un espace organisé : plan de la ville de Pointe-à-Pitre, Un espace surveillé : police des Noirs, déclaration du Roi, 1743 Un espace de travail : instructions pour Mainesse (habitation Joséphine), fin XVIII e siècle 3. Une société complexe Une vision extérieure sur un mode binaire : instructions du roi à d’Arbaud et Peynier, 1775 Esclaves d’habitations : inventaire de la succession Belost (habitation Bellevue), 1775 Esclaves des villes : Mémoire du procureur Coquille, 1765 Aux marges, résistance et révolte : lettre du sieur Mesnier, 1725, brevet de rémission de Nanon, 1744.

8 Itineraire de réflexion

9 Que nous apprend une lecture de l’espace en Guadeloupe aux XVII e et XVIII e siècles ?

10 Que nous apprend une lecture de l’espace en Guadeloupe aux XVII e et XVIII e siècles ?
Un espace cadastré et approprié : la colonisation foncière Des lieux de vie et d’activités majeurs : l’habitation, le port – éléments de reconnaissance Des lieux de pouvoir : éléments de lecture Un système économique et social à la clé : au cœur, l’esclavage Existe-t-il des espaces non contrôlés et de libertés ?

11 Que signifie être esclave en Guadeloupe ?

12 Que signifie être esclave en Guadeloupe ?
De l’état de captif à celui d’esclave : la traite L’esclave, un bien meuble Un environnement d’interdits : ordre domestique et ordre colonial La vie sur l’habitation : les ateliers, la hiérarchie des métiers La ville, un espace de potentialités ? Un ennemi en puissance

13 Comment analyser cette société ?

14 Comment analyser cette société ?
De multiples barrières : couleur, ordres, pouvoir, richesse – dresser le tableau de la société guadeloupéenne au XVIII e siècle. Reconstitutions de vies et analyse des points de vues : une grille de lecture complexe Marronnage Résistance soumission Inattendus…

15 Prolongements

16 Modules, ECJS Les sources de l’esclavage
Esclavage et justice coloniale d’ancien régime L’esclavage d’hier à aujourd’hui


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